Annales NSC Mémoire Flashcards
DMN : Quelles sont les différentes régions cérébrales qui composent ce réseau.
Cortex rétrosplénial, Précunéus, Hippocampe et cortex parahippocampique, Cortex Temporal Médian, Cortex préfrontal médian, Cortex cingulaire postérieur.
DMN: Quelles sont leurs relations d’un point de vue de leur activité ou en d’autres termes, pourquoi considère-t-on que ces régions cérébrales constituent un réseau ?
Activité similaire : Baisse quand stimulus extérieur et augmentation quand vagabondage. On observe une activité différente de ces régions selon si le sujet est engagé dans une tâche ou non. Elles seraient également impliquées lorsqu’on pense à soi, ou tâche ou on est impliqué dedans.
DMN: Comment ce réseau cérébral a-t-il été découvert ?
Ces régions montraient une baisse d’activité lorsque le sujet est impliqué dans différents types de tâches liées à un stimulus sensoriel mais elles montraient une forte activité lorsque le sujet attendait la tâche était allongé et les yeux fermés et qu’aucune consigne particulière n’avait été donnée c’est le vagabondage de la pensée il n’y avait pas d’attention à porter sur un stimulus de l’environnement
DMN : De manière générale, quand ce réseau est-il mis en jeu ?
Ce réseau se met en jeu si la tâche nous concerne nous-mêmes, lors du vagabondage des pensées, mais les régions préfrontales médianes en faisant partie il permet également d’anticiper les évènements personnels, de construire des scènes du passé ou du futur ayant des valeurs personnelles. Elles montrent également un changement d’activité quand on passe dans le sommeil c’est-à-dire quand on perd la conscience.
DMN : Citez une tâche expérimentale pendant laquelle ce réseau est actif ?
Se souvenir du passé (mémoire autobiographique) où s’imaginer dans le futur (scène fictionnelle). Étude d’imagerie cérébrale : on demande à un sujet de se rappeler une scène passée et imaginer de nouvelles scènes : les résultats montrent que se remémorer un événement de son passé et un événement dans le futur met en jeu les régions du réseau du mode par défaut.
Perception sensorielle et mémoire. Décrivez une étude d’imagerie cérébrale fonctionnelle apportant des arguments en faveur de l’idée selon laquelle la perception et la mémoire sont étroitement liées.
Perception fait partie d’un critère obligatoire pour créer un souvenir : de pouvoir faire une évocation vivace des détails : dont fait partie les perceptions sensorielles de l’évènement.
Le processus de sémantisation : expliquer
C’est le fait qu’avec le temps, à force de répéter et faire revenir les informations, les informations apprises perdent leur indexation spatio-temporelle.
D’un point de vue neurobiologique, quels sont les mécanismes qui seraient impliqués dans ce processus de sémantisation ?
Les informations ne nécessitent plus d’indexation spatio temporelle et n’ont donc plus besoin de la région qui en est responsable : l’hippocampe Cela montre l’aspect dynamique des régions de neurones. Les réseaux corticaux sont de moins en moins reliés à l’hippocampe et deviennent de plus en plus intraconnectés.
Le syndrome dysexécutif. Quelles sont les fonctions exécutives et les déficits susceptibles d’être observés si ces fonctions ne sont pas mises en jeu
Dans le syndrome dysexécutif, on peut observer un versant comportemental et un versant cognitif. Comportemental = atteinte de la régulation émotionnelle, cognitif = atteinte des FE « froides » : MàJ, planification et mise en œuvre, flexibilité comportementale, inhibition + MDT et attention. Elles sont superviseuses de notre comportement, de l’ensemble des autres fonctions (perception, langage, mémoire, motricité) Donc trouble des FE = troubles moteurs, visuo-spatiaux (exploration visuelle, NSU, Orientation de recherche de route ; Langage et communication (Incohérence du discours, Pauvre qualité des échanges) ; Mémoires, Attention.
Syndrome dysexécutif : Est-ce qu’un syndrome dysexécutif peut conduire à ce que la personne qui présente ce syndrome ait des déficits dans des tâches qui font appel à la mémoire, au langage et la communication, à la sensori-motricité ou à l’exploration visuelle ? en ce qui concerne une seule de ces fonctions (par exemple : la mémoire).
En termes de mémoire dans un syndrome dysexécutif, une atteinte du cortex préfrontal latéral entrainera peu de déficit de mémoire épisodique si la tâche demandée est simple, et des déficits si la tâche nécessite de faire appel à une stratégie ou à une organisation des données.
Syndrome dysexécutif : Vous donnerez un exemple de situation au cours desquelles les troubles peuvent se révéler
Plus le cortex préfrontal est activé et meilleur est le rappel des infos. S’il ne peut pas être mis en jeu, le rappel des informations peut être compliqué. Aussi, les FE agissent lorsque l’on a un but et permettent ainsi de rechercher les souvenirs que l’on veut rappeler. Sans elles, il va être compliqué d’effectuer cette recherche.
Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : effet test
On fait différents groupes : un groupe « SSSS » qui étudie le cours à des intervalles différents, le groupe « STTT » qui étudie puis se teste sur le cours à 3 reprises. Les résultats ont montré que le groupe qui s’est testé a obtenu de meilleurs résultats que le groupe qui n’a fait qu’étudier. Cela montre l’impact du fait de se tester sur la mémorisation.
Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : stratégies
On demande à des sujets de retenir des triplets de mots et on leur propose d’utiliser une stratégie : la répétition, la création d’images mentales, ou la création de phrases. On demande au sujet de nous dire quelle stratégie ils ont utilisé pour retenir tel triplet. Les résultats montrent que la création d’images mentales permet d’avoir un meilleur résultat que la création de phrases, elle-même ayant de meilleurs résultats que la simple répétition des mots. La création d’images demande en traitement plus élaboré pour pouvoir associer les mots ensemble, ce qui favorise la mémorisation. Plus la stratégie est élaborée, meilleure est la mémorisation.
Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : profondeur de tmt
on demande à des sujets de mémoriser des listes de mots selon différentes tâches soit on leur demande de faire un traitement superficiel (= traitement phonologique) en demandant si une lettre est présente dans le mot soit on leur demande de faire un traitement élaboré en leur demandant de catégoriser les mots (= traitement sémantique) les résultats montrent que quand le traitement est élaboré il y a de meilleurs résultats de rappel que lorsque le traitement est superficiel.
Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : effet génération
on va demander à des sujets d’apprendre de nouveaux caractères d’écriture certains vont apprendre à l’aide d’un clavier d’autres vont devoir dessiner les caractères. Ensuite, lors d’une tâche de reconnaissance pour savoir si le caractère existe ou non ce sera ceux qui ont dessiné qui auront une meilleure reconnaissance des signes du fait d’avoir produit soi-même.