Annales NSC Mémoire Flashcards

1
Q

DMN : Quelles sont les différentes régions cérébrales qui composent ce réseau.

A

Cortex rétrosplénial, Précunéus, Hippocampe et cortex parahippocampique, Cortex Temporal Médian, Cortex préfrontal médian, Cortex cingulaire postérieur.

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2
Q

DMN: Quelles sont leurs relations d’un point de vue de leur activité ou en d’autres termes, pourquoi considère-t-on que ces régions cérébrales constituent un réseau ?

A

Activité similaire : Baisse quand stimulus extérieur et augmentation quand vagabondage. On observe une activité différente de ces régions selon si le sujet est engagé dans une tâche ou non. Elles seraient également impliquées lorsqu’on pense à soi, ou tâche ou on est impliqué dedans.

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3
Q

DMN: Comment ce réseau cérébral a-t-il été découvert ?

A

Ces régions montraient une baisse d’activité lorsque le sujet est impliqué dans différents types de tâches liées à un stimulus sensoriel mais elles montraient une forte activité lorsque le sujet attendait la tâche était allongé et les yeux fermés et qu’aucune consigne particulière n’avait été donnée c’est le vagabondage de la pensée il n’y avait pas d’attention à porter sur un stimulus de l’environnement

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4
Q

DMN : De manière générale, quand ce réseau est-il mis en jeu ?

A

Ce réseau se met en jeu si la tâche nous concerne nous-mêmes, lors du vagabondage des pensées, mais les régions préfrontales médianes en faisant partie il permet également d’anticiper les évènements personnels, de construire des scènes du passé ou du futur ayant des valeurs personnelles. Elles montrent également un changement d’activité quand on passe dans le sommeil c’est-à-dire quand on perd la conscience.

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5
Q

DMN : Citez une tâche expérimentale pendant laquelle ce réseau est actif ?

A

Se souvenir du passé (mémoire autobiographique) où s’imaginer dans le futur (scène fictionnelle). Étude d’imagerie cérébrale : on demande à un sujet de se rappeler une scène passée et imaginer de nouvelles scènes : les résultats montrent que se remémorer un événement de son passé et un événement dans le futur met en jeu les régions du réseau du mode par défaut.

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6
Q

Perception sensorielle et mémoire. Décrivez une étude d’imagerie cérébrale fonctionnelle apportant des arguments en faveur de l’idée selon laquelle la perception et la mémoire sont étroitement liées.

A

Perception fait partie d’un critère obligatoire pour créer un souvenir : de pouvoir faire une évocation vivace des détails : dont fait partie les perceptions sensorielles de l’évènement.

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7
Q

Le processus de sémantisation : expliquer

A

C’est le fait qu’avec le temps, à force de répéter et faire revenir les informations, les informations apprises perdent leur indexation spatio-temporelle.

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8
Q

D’un point de vue neurobiologique, quels sont les mécanismes qui seraient impliqués dans ce processus de sémantisation ?

A

Les informations ne nécessitent plus d’indexation spatio temporelle et n’ont donc plus besoin de la région qui en est responsable : l’hippocampe Cela montre l’aspect dynamique des régions de neurones. Les réseaux corticaux sont de moins en moins reliés à l’hippocampe et deviennent de plus en plus intraconnectés.

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9
Q

Le syndrome dysexécutif. Quelles sont les fonctions exécutives et les déficits susceptibles d’être observés si ces fonctions ne sont pas mises en jeu

A

Dans le syndrome dysexécutif, on peut observer un versant comportemental et un versant cognitif. Comportemental = atteinte de la régulation émotionnelle, cognitif = atteinte des FE « froides » : MàJ, planification et mise en œuvre, flexibilité comportementale, inhibition + MDT et attention. Elles sont superviseuses de notre comportement, de l’ensemble des autres fonctions (perception, langage, mémoire, motricité) Donc trouble des FE = troubles moteurs, visuo-spatiaux (exploration visuelle, NSU, Orientation de recherche de route ; Langage et communication (Incohérence du discours, Pauvre qualité des échanges) ; Mémoires, Attention.

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10
Q

Syndrome dysexécutif : Est-ce qu’un syndrome dysexécutif peut conduire à ce que la personne qui présente ce syndrome ait des déficits dans des tâches qui font appel à la mémoire, au langage et la communication, à la sensori-motricité ou à l’exploration visuelle ? en ce qui concerne une seule de ces fonctions (par exemple : la mémoire).

A

En termes de mémoire dans un syndrome dysexécutif, une atteinte du cortex préfrontal latéral entrainera peu de déficit de mémoire épisodique si la tâche demandée est simple, et des déficits si la tâche nécessite de faire appel à une stratégie ou à une organisation des données.

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11
Q

Syndrome dysexécutif : Vous donnerez un exemple de situation au cours desquelles les troubles peuvent se révéler

A

Plus le cortex préfrontal est activé et meilleur est le rappel des infos. S’il ne peut pas être mis en jeu, le rappel des informations peut être compliqué. Aussi, les FE agissent lorsque l’on a un but et permettent ainsi de rechercher les souvenirs que l’on veut rappeler. Sans elles, il va être compliqué d’effectuer cette recherche.

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12
Q

Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : effet test

A

On fait différents groupes : un groupe « SSSS » qui étudie le cours à des intervalles différents, le groupe « STTT » qui étudie puis se teste sur le cours à 3 reprises. Les résultats ont montré que le groupe qui s’est testé a obtenu de meilleurs résultats que le groupe qui n’a fait qu’étudier. Cela montre l’impact du fait de se tester sur la mémorisation.

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13
Q

Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : stratégies

A

On demande à des sujets de retenir des triplets de mots et on leur propose d’utiliser une stratégie : la répétition, la création d’images mentales, ou la création de phrases. On demande au sujet de nous dire quelle stratégie ils ont utilisé pour retenir tel triplet. Les résultats montrent que la création d’images mentales permet d’avoir un meilleur résultat que la création de phrases, elle-même ayant de meilleurs résultats que la simple répétition des mots. La création d’images demande en traitement plus élaboré pour pouvoir associer les mots ensemble, ce qui favorise la mémorisation. Plus la stratégie est élaborée, meilleure est la mémorisation.

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14
Q

Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : profondeur de tmt

A

on demande à des sujets de mémoriser des listes de mots selon différentes tâches soit on leur demande de faire un traitement superficiel (= traitement phonologique) en demandant si une lettre est présente dans le mot soit on leur demande de faire un traitement élaboré en leur demandant de catégoriser les mots (= traitement sémantique) les résultats montrent que quand le traitement est élaboré il y a de meilleurs résultats de rappel que lorsque le traitement est superficiel.

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15
Q

Comment peut-on favoriser l’encodage des informations en mémoire. Décrivez deux situations expérimentales différentes qui mettent en évidence un facteur permettant d’améliorer l’encodage : effet génération

A

on va demander à des sujets d’apprendre de nouveaux caractères d’écriture certains vont apprendre à l’aide d’un clavier d’autres vont devoir dessiner les caractères. Ensuite, lors d’une tâche de reconnaissance pour savoir si le caractère existe ou non ce sera ceux qui ont dessiné qui auront une meilleure reconnaissance des signes du fait d’avoir produit soi-même.

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16
Q

Des études de neurosciences suggèrent que la mémoire épisodique permet non seulement de revivre les évènements du passé mais aussi d’imaginer ceux du futur. Décrivez une étude (approche méthodologique, protocole, résultats) en faveur de cette idée.

A

Étude d’imagerie cérébrale : on demande à un sujet de se rappeler une scène passée et imaginer de nouvelles scènes : les résultats montrent que se remémorer un événement de son passé et un événement dans le futur met en jeu le lobe temporal médian, dont est dépendant la mémoire épisodique (et plus généralement la mémoire déclarative)

17
Q

Action et simulation de l’action. Décrivez une étude de neurosciences mettant en évidence le fait que simuler la réalisation d’une séquence motrice peut s’accompagner d’une amélioration des performances. Vous présenterez les méthodes utilisées, le protocole et les résultats. Parmi les résultats, vous indiquerez ce qui a été observé au niveau cérébral au cours de l’étude.

A

3 groupes : un groupe qui apprenait le piano réellement, un qui simulait de jouer du piano et un groupe qui ne faisait rien. Apprentissage d’une séquence de mouvement de façon fluide (sans erreur). Au fil du temps, on observe de moins en moins d’erreurs dans les deux groupes qui apprenaient, même celui qui simulait uniquement. Donc le groupe simulation a bien des améliorations par rapport à ceux qui ne faisaient rien. Ensuite, quand on regarde au niveau cérébral, on observe un élargissement de la zone du cortex moteur qui commande ces doigts. Cet élargissement s’observe chez ceux qui se sont entrainés mais aussi chez ceux qui ont simulé.

18
Q

Citez une tâche de mémoire sémantique au cours de laquelle le cortex moteur est mis en jeu

A

Evocation de verbe d’action. Si le cortex moteur est lésé, il est très compliqué pour le sujet de retrouver ces verbes. Cela est en raison que les connaissances sémantiques dépendent de régions spécifiques.

19
Q

Dans une tâche de mémoire procédurale, est-il nécessaire de réaliser la tâche pour mettre en jeu cette région cérébrale ? Justifiez votre réponse en vous basant sur une étude expérimentale que vous décrirez ?

A

Non, il a été montré que même lorsque l’on demande à des sujets de s’imaginer une action, les aires corticales nécessaires à la réalisation de l’action sont mises en jeu. En effet, lorsque l’on demande à des sujets de s’imaginer réaliser une série de mouvement de doigts, en opposant chaque doigt au pouce, les régions motrices de la zone des doigts a montré une activité, le cortex moteur et prémoteur dans cet exemple.

20
Q

Tour de Toronto : Quelles sont les fonctions cognitives mises en jeu lors des premières fois ? Vous expliquerez ce que permettent ces différentes fonctions dans le cadre de la réalisation de la tâche. Citez deux des régions cérébrales mises en jeu.

A

Les sujets sont d’abord dans une phase cognitive : ils utilisent leurs FE : permettent le contrôle de l’action et la prise de décision. E.g. attention, MDT pour résoudre le problème. Les régions cérébrales impliquées sont le cortex préfrontal latéral et le cortex pariétal (circuit fronto-pariétal, réseau exécutif) ainsi que du cortex cingulaire antérieur et le cervelet.

21
Q

Tour de Toronto : Quel est le système de mémoire mis en jeu lorsque les sujets réalisent la tâche pour la 12ème fois ? Citez une des régions cérébrales mise en jeu qui n’ait pas été mise en jeu lors des premiers essais.

A

Les sujets sont ensuite dans une phase associative : c’est la mise en place des routines, des habiletés psychomotrices. Il y a la mise en jeu du cortex occipital et du striatum (en plus du cortex préfrontal et cervelet toujours actifs). C’est l’utilisation de la mémoire procédurale.

22
Q

Tour de Toronto : Comment les sujets procèdent-ils lorsqu’ils réalisent la tâche pour la 38ème fois ?

A

Enfin les sujets sont dans une phase autonome. Le cortex occipital est toujours actif et c’est la mémoire procédurale qui prend le total relai car il n’y a plus besoin des FE : plus besoin d’attention car la tâche est devenue automatique : les régions mises en jeu sont celles mises en jeu dans les automatismes visuo-moteurs à savoir le thalamus et le cortex occipital.

23
Q

Dans le cadre des mécanismes neurobiologiques impliqués dans le stress post-traumatique, il a été proposé une hypothèse de dysfonctionnements de deux régions cérébrales, l’amygdale et l’hippocampe. Quels seraient ces dysfonctionnements ?

A

1) Dysfonctionnement hippocampique (hypo activation) = Amnésie des éléments du contexte et 2) Hyperactivation amygdalienne = Hypermnésie de l’évènement traumatique

24
Q

L’amygdale et l’hippocampe font partie de deux systèmes de mémoire à long-terme différents. Lesquels ?

A

1) La mémoire non déclarative : Notamment lors du conditionnement : elles font partie des 2 circuits de la peur. 2) La mémoire déclarative : L’hippocampe fait partie du lobe temporal médian (dont dépend la mémoire déclarative) et est responsable de la création de souvenir. Ce lobe temporal médian fait partie du système limbique et est également très lié à l’amygdale car celle-ci joue un rôle dans la mémorisation d’informations à caractères émotionnels qui seront mieux mémorisés.

25
Q

Acquisition de connaissances. Suite à une atteinte de l’hippocampe (ou du lobe temporal médian), est-il encore possible d’acquérir de nouvelles connaissances : les premières années de vie

A

Oui, car plus on est jeune, plus le cerveau peut faire preuve de plasticité cérébrales. Etude des capacités de mémoire déclarative chez des enfants avec atteinte précoce de l’hippocampe. -> Résultats = mémoire épisodique atteinte, mémoire sémantique préservée.

26
Q

Acquisition de connaissances. Suite à une atteinte de l’hippocampe (ou du lobe temporal médian), est-il encore possible d’acquérir de nouvelles connaissances : à l’âge adulte :

A

Oui, mais l’acquisition se fera de manière inconsciente. Les amnésiques (e.g. le patient HM) pouvait acquérir de nouvelles connaissances mais ne pas pouvoir les exprimer. En rappel libre, il n’avait pas de réponse, cependant en situation d’indiçage, il trouvait systématiquement la réponse. Cela veut dire que les infos sont là mais pas conscientes car il ne peut pas avoir un accès conscient à ses connaissances.

27
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein du gyrus fusiforme gauche

A

Spécialisation de la zone pour mettre en place ce qu’on appelle « l’aire visuelle de la reconnaissance de la forme visuelle des mots » –> Activation préférentielle par les mots. Cette activation préférentielle commence avec l’acquisition de la lecture, vers 6 ans.

28
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein du gyrus fusiforme droit

A

Discrimine mieux les stimuli qui sont des visages. Activation + forte à la vue de toute catégorie d’objet.

29
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein du planum temporal, région impliquée dans le tmt du langage

A

La lecture c’est accéder par la vision aux aires du langage parlé : le planum temporal est une région auditive du cortex temporal supérieur. Il s’active quand on écoute des sons de la langue parlée et des vidéos de lèvres qui parlent il a une activation d’autant plus importante que la lecture est à un haut niveau d’expertise.

30
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein de la région du cortex pariétal mise en jeu lorsque la lecture est dite syllabique :

A

Au départ, on a une lecture syllabique où on analyse avec attention chaque lettre une à une et cette voie passe par le cortex occipital pariétal elle n’excite beaucoup de ressources attentionnelles point avec la pratique et l’automatisation de la lecture il y a un désengagement progressif de cette zone car la lecture ne nécessite plus les fonctions exécutives. Cela va donc diminuer l’activité de ces régions en faveur de la région occipito temporale, qui est la 2e voie : la lecture parallèle.

31
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein des régions visuelles du cortex occipital

A

Augmentation de l’activation cérébrale à la vue de toutes les catégories d’objets. Y’aura donc une activation plus forte chez ceux sachant lire que ceux ne sachant pas. C’est car la lecture permet de développer des capacités de discrimination qui profitent au traitement de tous les stimuli.

32
Q

Quelles sont les conséquences de l’acquisition de la lecture jusqu’à un haut niveau d’expertise sur le traitement des informations effectué au sein du cortex préfrontal (régions latérales)

A

En parallèle de l’acquisition de la lecture, l’activation du cortex préfrontal diminue lors de la lecture de mots : Cette région est impliquée dans la mémoire de travail et les fonctions exécutives = fonctions de contrôle : On peut en conclure que comme la lecture devient apprise et automatique, on n’a plus besoin de la contrôler, et donc moins besoin de mettre en jeu ces régions.