265- Anomalies du bilan de l'eau et du sodium Flashcards

1
Q

Composition du corps en eau :

A

=> l’eau représente 60 % du poids du corps :

  • 40 % dans le secteur intracellulaire
  • 20 % dans le secteur extracellulaire, qui comprend lui-même le secteur interstitiel (15 %) et le secteur vasculaire (eau plasmatique 5 %).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La teneur en eau est plus élevée chez la femme ou chez l’homme ? Et elle augmente ou diminue avec l’âge ?

A

=> La teneur en eau est plus faible chez la femme et elle diminue avec l’âge.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Osmolalité dans les différents compartiments hydriques :

A

L’osmolalité de ces compartiments est équivalente = environ 285 mOsm/kg d’eau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Formule pour calculer l’osmolalité :

A

= Posm = [Na+ x 2] + Glycémie (mmol/L) = environ 285 mOsm/kg d’eau en condition normale.

=> Dans cette formule qui évalue l’osmolalité efficace (= tonicité), l’urée n’est pas prise en compte. Du fait de son libre passage à travers les membranes cellulaires, elle augmente l’osmolalité sans entraîner de mouvements d’eau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Définition des osmoles, osmolarité et osmolalité :

A

La quantité d’eau dans un secteur est étroitement liée à la concentration des solutés le composant et ne diffusant pas librement dans le secteur adjacent. Ces substances sont appelées osmoles, et leur concentration est appelée osmolarité (lorsque rapportée au litre de plasma) ou osmolalité (lorsque rapportée au kg d’eau).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Unité de losmolarité et l’osmolalité :

A
  • L’osmolarité est exprimée en mOsm/L de plasma,
  • alors que l’osmolalité, qui est le vrai reflet de la force osmotique des liquides extracellulaires, est exprimée en mOsm/kg d’eau.

=> En pratique ces deux paramètres peuvent être utilisés indifféremment.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Mécanisme de base des trouble de l’hydratation intracellulaire et des troubles de l’hydratatino extracellulaire :

A
  • Un trouble de l’hydratation intracellulaire est la conséquence d’un bilan hydrique non nul. Il peut être isolé ou s’accompagner d’un trouble de l’hydratation extracellulaire.
  • Un trouble de l’hydratation extracellulaire est la conséquence d’un b_ilan sodé non nu_l.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Définition de la déshydratation extracellulaire = DEC :

A

Diminution du volume du compartiment extracellulaire aux dépens des 2 secteurs vasculaire et interstitiel. Elle est due à une perte nette de sodium (bilan sodé négatif) et donc d’eau.

=> En effet, pour maintenir la natrémie constante, t_oute perte de 140 mmol de Na s’accompagne d’une perte d’un litre d’eau plasmatique._

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Définition d’une DEC (= déshydratation extracelullaire) pure =

A

Si la DEC est pure (perte sodée iso-osmotique), l’osmolalité extracellulaire reste normale (285 mOsmol/kg) et le volume du secteur intracellulaire est inchangé (la natrémie est normale).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

3 causes d’une DEC :

A
  • Pertes extrarénales
  • Pertes rénales
  • Formation d’un Troisièmme secteur

=> Perte iso-osmotique de sodium et d’eau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Causes de DEC par pertes extrarénales : (2)

A

=> La _natriurès_e est alors adaptéé <20mmol/24h :

  • *=> digestive:**
  • vomissements prolongés,
  • diarrhées profuses,
  • aspirations digestives non compensées, y fistules digestives,
  • abus de laxatifs.
  • *=> cutanée**:
  • sudation importante (fièvre prolongée, exercice physique intense),
  • exsudation cutanée (brûlure étendue, dermatose bulleuse diffuse),
  • anomalie qualitative de la sueur (mucoviscidose).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Causes de DEC par pertes rénales :

A

= natriurèse inadaptée > 20 mmol/24 h

=> maladie rénale intrinsèque :
-néphropathie interstitielle avec perte de sel obligatoire (néphrite interstitielle chronique, néphronophtise…),

  • IRC sévère, à l’occasion d’un régime désodé,
  • syndrome de levée d’obstacle.

=> anomalie fonctionnelle (défaut de réabsorption tubulaire du sodium) :

  • polyurieosmotique:

* diabète sucré décompensé

* perfusion de mannitol y hypercalcémie,

  • utilisation de diurétiques,
  • insuffisance surrénale aiguë.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Définition + cause du 3eme secteur :

A

Un « troisième secteur » correspond à un compartiment liquidien qui se forme souvent brutalement aux dépens du compartiment extracellulaire et qui n’est pas en équilibre avec ce dernier.

=> Ce phénomène est observé lors des péritonites, des pancréatites aiguës, des occlusions intestinales et des rhabdomyolyses traumatiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Physiopathologie de la DEC + valeur de la natriémie et de l’osmolalité plasmatique :

A

La perte de sodium et d’eau en quantité iso-osmotique entraîne une diminution du volume du compartiment extracellulaire sans modification de l’osmolalité et donc sans modification du volume du compartiment intracellulaire (figure 1).

=> L’osmolalité plasmatique et la natrémie sont normales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Daignostic de la DEC :

A

= CLINIQUE

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Signes cliniques de la DEC :

A
  • Perte de poids parallèle au degré de déshydratation.
  • Signe du pli cutané.
  • Hypotension artérielle orthostatique, puis de décubitus.
  • Tachycardie compensatrice réflexe.
  • Choc hypovolémique lorsque les pertes liquidiennes sont supérieures à 30 %.
  • Aplatissement des veines superficielles.
  • Baisse de la pression veineuse centrale.
  • Oligurie avec concentration des urines en cas de réponse rénale adaptée à l’hypovolémie (ne s’observe que lorsque la perte sodée est d’origine extrarénale).
  • Sécheresse de la peau dans les aisselles.
  • Soif, fréquente mais moins marquée qu’au cours des déshydratations intracellulaires.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Signes biologies de la DEC :

A

=> Aucun marqueur biologique ne permet d’apprécier directement une diminution du volume extracellulaire = signes indirects :

  • Le syndrome d’hémoconcentration :
    * Élévation de la protidémie (> 75 g/L).
    * Élévationdel’hématocrite(>50%) sauf si hémorragie
  • La réponse rénale de conservation du Na (si perte extrarénale de Na) :

* Natriurèse effondrée (UNa < 20 mmol/24 h)

  • Les conséquences de l’hypovolémie :
    * Insuffisance rénale fonctionnelle : élévation de la créatinine, et élévation proportionnellement plus importante de l’urée (rapport Urée plasmatique/Créatininémie > 100 en μmol/L

* Hyperuricémie
* Alcalose métabolique de « contraction »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Méthode du diagnostic étiologieque de la DEC :

A

=> Il est en général simple.

Il repose sur l’analyse du contexte, l’examen clinique et la mesure de la natriurèse qui permet de préciser l’origine rénale ou extrarénale des pertes sodées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Signes biologiques de pertes sodées extraréanles :

A
  • Oligurie (diurèse < 400 ml/24 h).
  • Natriurèse effondrée :

* UNa < 20 mmol/L

* rapport Na/K urinaire < 1

  • Urines concentrées :

* U/P urée > 10

* U/P créatinine > 30
* osmolalité urinaire > 500 mOsm/kg H2O

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Signes biologiques d’une pertes sodées rénales :

A
  • Diurèse normale ou augmentée (diurèse > 1 000 ml/24 h)
  • Natriurèse élevée (UNa > 20 mmol/L), rapport Na/K urinaire >1
  • Urines non concentrées :

* U/P urée < 10

* U/P créatinine < 20

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Ttt symptomatiques de la DEC :

A

=> Dans les situations d’hypovolémie sévère avec collapsus hémodynamique, le recours aux transfusions (en cas d’hémorragie) et/ou aux solutés de remplissage de type colloïdes permet l’augmentation rapide du volume du secteur plasmatique. L’utilisation de ces solutés de remplissage ne corrige généralement pas le déficit sodé. Elle ne dispense donc pas d’un apport de NaCl après amélioration de l’état hémodynamique.

=> La correction symptomatique de la déshydratation extracellulaire repose sur l’apport de NaCl :

  • par voie orale : augmentation de la ration de sel de table sous forme d’aliments ou de bouillons salés complétée par l’apport de gélules de NaCl ;
  • par voie parentérale intraveineuse: les apports sodés doivent être isotoniques au plasma sous forme de soluté salé à 9 g/L de NaCl. Le bicarbonate de sodium isotonique (HCO3 Na à 14 ‰) est réservée aux situations d’acidose associée.

=> La vitesse d’administration est variable, généralement de 1 à 2 litres dans les 6 premières heures (ou 50 % du déficit), mais doit être adaptée à la fonction myocardique et surveillée sur les paramètres cliniques (pression artérielle, pouls, diurèse, auscultation pulmonaire).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Comment estimer la quantité de NaCl à administrer

A

La quantité de NaCl à administrer peut être estimée approximativement par la perte de poids

=> 1 kg de poids corporel égale environ 1 litre de soluté salé à 9 g/L.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Formule pour estimer le déficit extracellulaire : + CI à l’utilisation de la formule.

A

Déficit extracellulaire (en litre) = 20 % x poids actuel x ([Ht actuel/0,45] – 1)

=> non valable chez les patients anémiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Ttt préventif de la DEC :

A

On peut rappeler les règles suivantes :

  • utilisation prudente des diurétiques chez les patients âgés ;
  • maintien d’un régime normosodé en cas de néphropathie interstitielle chronique et au cours de l’insuffisance surrénale chronique substituée, en l’absence d’in- suffisance cardiaque.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Définition de l’hyperhydratation extracellulaire (=HEC) :

A

Augmentation du volume du compartiment extracellulaire, en particulier du secteur interstitiel, qui se traduit par des œdèmes généralisés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Définition de l’HEC pure :

A

L’HEC pure est due à une rétention iso-osmotique de sodium et d’eau, et traduit un bilan sodé positif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

3 causes les plus fréquente d’HEC :

A

Les trois causes les plus fréquentes d’HEC sont liées aux conséquences rénales :

  • de l’insuffisance cardiaque ;
  • de la cirrhose ascitique
  • du syndrome néphrotique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Autres causes d’HEC (=hyperhydratation extracellulaire) :

A
  • glomérulonéphrites aiguës ;
  • insuffisances rénales aiguë et chronique lorsque les apports en sel dépassent les capacités d’excrétion.
  • hypoprotidémies secondaires à la dénutrition ou aux entéropathies exsudatives ;
  • vasodilatation périphérique excessive :
  • fistule artérioveineuse,
  • maladie de Paget,
  • grossesse,
  • traitements vasodilatateurs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Physiopathologies des oedemes de l’HEC :

A

Les mouvements d’eau et de sodium de part et d’autre de la paroi capillaire sont régis par la loi de Starling.

Les œdèmes généralisés traduisent l’expansion du volume interstitiel. Ils apparaissent pour une augmentation du volume interstitiel > 10 % soit 1 à 2 kg pour un adulte de 70 kg. Schématiquement, ils peuvent être dus à :

  • une diminution de la pression oncotique intracapillaire :

=> Le passage d’eau et de sodium vers le secteur interstitiel entraîne une hypovolémie efficace responsable d’un hyperaldostéronisme secondaire et d’une réabsorption accrue de sodium par le rein aggravant les œdèmes ;

  • une augmentation de la pression hydrostatique intracapillaire: Cette augmentation peut être expliquée par une insuffisance cardiaque ou une rétention de Na primitivement rénale ;
  • une combinaison de ces différents mécanismes : en cas d’insuffisance cardiaque congestive, l’hypovolémie efficace induite par la diminution du volume d’éjection systolique entraîne une rétention rénale de sodium. En cas de cirrhose, les œdèmes sont la conséquence d’un obstacle veineux post-sinusoïdal d’une part, et d’une vasodilatation splanchnique responsable d’hypovolémie efficace et de l’hypoalbuminémie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Diagnostic de l’HEC :

A

=> essentiellement CLINIQUE

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Signes cliniques de l’HEC :

A

L’augmentation rapide du volume du secteur vasculaire peut avoir des conséquences cliniques potentiellement graves (œdème aigu pulmonaire).

L’augmentation du volume du secteur interstitiel se traduit par la formation progressive d’œdèmes.

=> Les signes d’hyperhydratation extracellulaire comportent en fonction du siège de l’expansion hydrique :

  • secteur interstitiel :
    * des œdèmes périphériques généralisés, déclives, blancs, mous, indolores et donnant le signe du godet
  • épanchement des séreuses : épanchement péricardique, pleural, péritonéal (ascite), on parle alors d’anasarque
  • secteur plasmatique (signes de surcharge du secteur vasculaire)

* élévation de la pression artérielle
* œdème aigu du poumon

  • quel que soit le siège : une prise de poids.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Signes biologiques de l’HEC :

A

Les signes biologiques sont pauvres : les signes d’hémodilution (anémie, hypopro- tidémie) sont inconstants, dépendants des valeurs de base du patient, et qu’aucun signe biologique ne reflète le volume du secteur interstitiel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Ttt symptomatiques des HEC :

A

=> traitement symptomatique repose sur l’induction d’un bilan sodé négatif :

  • Un régime alimentaire désodé (< 2 g/24 h), d’efficacité lente.
  • Des diurétiques d’action rapide, généralement nécessaires. Surtout les diurétiques de l’anse +/- thiazidiques pour une action plus longue.
34
Q

Définition d’une deshydratation intracellulaire (=DIC) :

A

La diminution du volume intracellulaire est due à un mouvement d’eau des cellules vers le secteur extracellulaire secondaire à une hyperosmolalité plasmatique efficace (> 300 mOsm kg). Elle est due à une perte nette d’eau libre (= bilan hydrique négatif) et se traduit habituellement par une hypernatrémie.

35
Q

Causes de DIC avec hypernatrémie : (3)

A

- Une perte d’eau non compensée d’origine :

* Extrarénale

* rénale

- Déficit d’apport d’eau

* anomalies hypothalamiques : hypodipsie primitive
* par absence d’accès libre à l’eau: nourrissons, vieillards, patients dans le coma (accident vasculaire cérébral)
* conditions climatiques sévères (zones désertiques)

- Apport massif de sodium

* en particulier chez l’enfant, en cas d’utilisation de soluté bicarbonaté hypertonique après réanimation d’un arrêt cardio-circulatoire ou en cas d’utilisation d’un bain de dialyse trop riche en sodium

36
Q

Causes d’une perte d’eau non compensée d’origine extranéale = insensible :

A

=> la réponse rénale est ici normale, les urines sont concentrées (U/Posm > 1) et il n’y a pas de polyurie) :

– cutanée : coup de chaleur, brûlure ;

– respiratoire : polypnée, hyperventilation prolongée, hyperthermie ;

– digestive : diarrhée osmotique.

37
Q

Causes d’une pertte d’eau non compensée d’origine rénale :

A

polyuries osmotiques : diabète, mannitol etc.,

polyurie hypotonique (U/P osm ≤ 1) avec hyperosmolalité plasmatique, caractérisant le diabète insipide (tableau 1). La polyurie induite est en général compensée par une polydipsie, l’hypernatrémie ne se déclenche que lorsque le patient n’a plus un libre accès à l’eau :

  • diabète insipide d’origine centrale liée à l’absence complète ou partielle de sécrétion d’ADH
  • diabète insipide néphrogénique caractérisé par une réponse rénale à l’ADH diminuée ou abolie. L’osmolalité urinaire est basse, et non modifiée par l’administration d’ADH
38
Q

Causes de diabète insipide central :

A

=> Tableau 1 page 29

39
Q

Cause de diabète insipide néphrogénique :

A

=> Tableau 1 page 29

40
Q

Causes de DIC sans hypernatrémie :

A

L’hyperosmolalité plasmatique est secondaire à la présence anormale d’un soluté autre que le sodium, de bas poids moléculaire et osmotiquement actif. Ce soluté est responsable d’un trou osmotique que l’on définit par la différence entre l’osmolalité mesurée et calculée. Ce soluté peut être, le mannitol, l’éthylène glycol, etc.

=> Lorsque le soluté diffuse librement dans les cellules (urée, éthanol), il est dit osmotiquement inactif et il n’entraînera aucun trouble de l’hydratation intracellulaire.

41
Q

Caractéristiques de l’ADH :

  • Définition + lieu de sécrétion et de fabricattion
  • Facteurs de Régulations
  • Actions
  • Conséquence si défauut de sécrétion
A
  • L’hormone antidiurétique (ADH) est une hormone polypeptidique sécrétée par les noyaux paraventriculaires et supraoptiques de l’hypothalamus. Elle est transportée jusqu’à la partie postérieure de l’hypophyse pour y être sécrétée.
  • La sécrétion d’ADH est régulée par les variations de l’osmolalité plasmatique (de l’ordre de 1 %) et du volume plasmatique (entre 10 à 15 %).
  • L’ADH agit sur les cellules principales du canal collecteur par fixation à ses récepteurs spécifiques V2 à leur pôle basal. Cette fixation entraîne l’expression à la membrane apicale de canaux à eau, les aquaporines de type 2.

=> L’ADH permet ainsi de faire varier finement la perméabilité du canal collecteur à l’eau, et donc l’osmolarité urinaire finale. La deuxième condition nécessaire à la réabsorption d’eau est l’existence d’un gradient de concentration osmolaire entre le fluide tubulaire et l’interstitium, cond tion physiologiquement obtenue grâce à la création d’un gradient corticopapillaire.

=> Lorsque l’ADH n’est pas sécrétée ou lorsqu’elle est inefficace, la sensation de soif évite la survenue d’un bilan d’eau négatif. Ceci est très important en clinique, car les situations de déshydratation intracellulaire ne surviennent que lorsque la soif est inopérante (coma, désordres psychiatriques, sédation en réanimation, patients âgés ou trop jeunes).

42
Q

Causes d’un bilan d’eau négatif et d’une hyperosmolalité : (3)

A
  • en cas de perte d’eau extrarénale cutanée ou respiratoire ;
  • en cas de perte d’eau rénale par absence de sécrétion d’ADH ou absence de sensi- bilité rénale à l’ADH;
  • en cas d’anomalie des centres de la soif ou des osmorécepteurs hypothalamiques
43
Q

Diagnostic d’une DIC :

A

= BIOLOGIQUE

44
Q

Signes biologiques d’une DIC :

A
  • Osmolalité plasmatique élevée : Posm > 300 mOsm/kg d’eau.
  • Hypernatrémie : [Na+] > 145 mmol/L.
45
Q

Signes cliniques d’une DIC :

A

* Soif parfois intense.

* Troubles neurologiques :

  • non spécifiques et peu évocateurs ;
  • corrélés avec le degré de l’hypernatrémie et sa rapidité d’installation:

– somnolence,

– asthénie,

– troubles du comportement à type d’irritabilité,

– fièvre d’origine centrale,

– crise convulsive,

– coma,

– hémorragies cérébro-méningées hématomes sous-duraux (nourrissons, vieillards), thromboses veineuses cérébrales.

* Sécheresse des muqueuses, en particulier à la face interne des joues.

* Syndrome polyuro-polydipsique en cas de cause rénale.

* Perte de poids.

46
Q

Diagnostic étiologique d’une DIC :

A

Rechercher une hypernatrémie ou un syndrome polyuro-polydipsique.

47
Q

Diagnostic étiologique d’une hypernatrémie :

A

=> Figure 3 page 31

48
Q

Daignostic étiologiques d’une hypernatrémie : (3 situation)

A

=> la démarche à suivre consiste à évaluer, par l’examen clinique, l’état du compartiment extracellulaire. On disposera ainsi de renseignements précis à la fois sur le bilan de l’eau (en déficit) et sur celui du sodium (négatif en cas de déshydratation extracellulaire, normal en cas d’euvolémie, positif en cas d’hyperhydratation extracellulaire) :

- en cas de déshydratation globale : (déficit en sodium et en eau mais avec un déficit en eau plus important que le déficit en sodium), la mesure de la natriurèse permet de préciser l’origine rénale ou extrarénale de la perte en Na ;

  • en cas de déshydratation intracellulaire isolée, il convient de définir par l’ana- lyse du contexte si les pertes d’eau sont d’origine rénale ou extrarénale. La simple mesure de la diurèse est dans ce cas très utile ;
  • en cas d’hyperhydratation extracellulaire associée à une déshydratation intracellulaire (excès de sodium et d’eau avec excès de sodium supérieur à celui d’eau), il faut rechercher une cause iatrogène (solutés salés hypertoniques).
49
Q

Bilan étiologique devant un syndrome polyuropolydipsique : (2)

A

=> le diagnostic de diabète insipide et son origine centrale ou néphrogénique peuvent être déterminés par la réalisation d’épreuves fines qui s’effectuent en milieu spécialisé et sous stricte surveillance médicale :

  • test de restriction hydrique pendant 12 à 18 heures. L’hyperosmolarité qu’induit la restriction hydrique doit stimuler la sécrétion d’ADH. Les paramètres de surveillance sont: le poids, la diurèse, la natrémie, l’osmolalité plasmatique et urinaire (la concentration urinaire maximale atteinte chez l’homme est de 1200 mOsm/kg H2O).

=> L’épreuve est interrompue lorsque l’osmolalité urinaire atteint un plateau ou lorsque l’osmolalité plasmatique atteint 320 mOsmol/kg, ce qui correspond à la stimulation maximale de l’ADH endogène;

  • l’injection de ddAVP (Minirin® = ADH exogène) fait suite au premier test si celui-ci oriente vers le diagnostic de diabète insipide.

=> Schématiquement,

- en cas de diabète insipide néphrogénique complet, l’osmolalité urinaire ne se modifie pas pendant toute la durée de l’épreuve (elle reste < 700 mOsm/kg H2O, le plus souvent de l’ordre de 100 à 200 mOsm/kg H2O) et n’est pas modifiée par l’injection d’ADH exogène.

  • En cas de diabète insipide central complet, l’osmolalité urinaire ne s’élève qu’après l’injection d’ADH exogène.
50
Q

Signes devant faire évoquer le diagnostic de polyurie osmotique devant un syndrome polyuropolydispsique : (3)

A

– le contexte (diabète sucré, traitement par mannitol)

– une osmolalité urinaire > 300 mOsm/kg

– l’existence d’un trou osmolaire dans l’urine, défini par une différence importante entre l’osmolarité urinaire calculée [OsmU = (Na + K) x 2 + Urée] et mesurée.

51
Q

Ttt de l’hypernatrémie aigue symtomatique chez l’adulte :

A

la natrémie peut être abaissée de 2 mmol/L et par heure jusqu’à 145 mmol/L par administration d’eau.

52
Q

Traitement si hypernatrémie ancienne :

A

la vitesse de correction de la natrémie par l’administration d’eau ne doit pas dépasser 10 mmol/L/j pour ne pas induire d’œdème cérébral et des convulsions.

53
Q

Comment estimé la quuantité d’eau à administrer en cas d’hypernatrémie :

A

Par la formule suivante :

Déficit en eau = 60 % x poids x ([Natrémie/140] – 1)

54
Q

Galénique pour l’administration de l’eau en cas d’hypernatrémie:

A

=>L’eau peut être administrée sous forme :

  • d’eau pure par voie orale ou par l’intermédiaire d’une sonde gastrique ;
  • de soluté glucosé à 5 % (50 g par L) ou à 2,5 % (25 g par L) par voie intraveineuse;
  • de soluté de chlorure de sodium hypo-osmotique (NaCl à 4,5 ‰).

=> La forme la plus adaptée sera choisie en fonction de l’état de conscience du patient et de l’état d’hydratation du compartiment extracellulaire. Schématiquement :

  • en cas de déshydratation globale, il faut privilégier la correction de la volémie par apport de soluté salé hypotonique à 4,5 g/L ;
  • en cas de déshydratation intracellulaire pure, il faut apporter de l’eau pure (jamais par voie intraveineuse) ;
  • en cas d’hyperhydratation extracellulaire associée, il convient de prescrire un diurétique avec de l’eau pure (PO) ou un soluté hypotonique (IV).
55
Q

Définition de l’hyperhydratation intracellulaire (=HIC) : + physiopathologique

A

Une HIC correspond toujours à un excès d’eau. L’augmentation du volume intracellulaire est due à un transfert d’eau du secteur extracellulaire vers le secteur intracellulaire du fait d’une hypoosmolalité plasmatique. La traduction biologique en est toujours l’hyponatrémie ([Na+] < 135 mmol/L). L’hyponatrémie associée à une hypoosmolalité plasmatique s’explique par un contenu en eau relatif supérieur au stock en sodium, qui peut être normal, augmenté (HIC + HEC = hyperhydratation globale) ou diminué (HIC + DEC).

=> L’hyponatrémie est donc la conséquence d’un excès d’eau et non, primitivement, d’un manque de Na.

56
Q

Causes d’HIC : (3)

A
  • Une ingestion d’eau supérieure aux capacités d’excrétion physiologiques : c’est le cas de la potomanie ou lorsque les apports osmotiques (notamment azotés via les apports en protéines animales et sodés) sont faibles relativement aux apports hydriques (syndrome « Tea and toast »).
  • Un seuil de déclenchement de la sécrétion d’hormone antidiurétique (ADH) anormalement bas : c’est la situation dite de « reset osmostat », qui peut notamment se voir au cours de la grossesse.
  • Une excrétion d’eau diminuée par altération du pouvoir maximal de dilution des urines
57
Q

2 situations à distinguées devant une excrétion d’eau diminuée par altération du pouvoir maximal de dilution des urines : + causes

A

=> ADH basse associée à un défaut rénal primaire d’excrétion d’eau comme dans l’insuffisance rénale chronique avancée (DFG ≤ 20 mL/min),

=> ADH élevée :

– Par un stimulus volémique (hypovolémie) de la sécrétion d’ADH :

* hypovolémie vraie (toutes les causes de déshydratation extra- cellulaire),

* hypovolémie « efficace » (associée à une hyperhydratation extracellulaire) :

• insuffisance cardiaque congestive,<br></br>• cirrhose,

• syndromenéphrotique,

– Par sécrétion inappropriée d’ADH (SIADH) .

58
Q

Physiologie de la capacité d’excrétion d’eau libre par le rein :

A

. Elle dépend d’une part de la capacité de supprimer la sécrétion hypothalamo-hypophysaire d’ADH et d’autre part des capacités maximales de dilution du rein.

En situation normale, le rein est capable d’abaisser l’osmolalité urinaire jusqu’à un minimum de 60 mOsm/Kg d’H20.

=> L’eau pure ne peut être éliminée seule, un apport d’osmoles minimal dans les urines est nécessaire (en pratique 60 mOsm/Kg).

59
Q

Situations où l’on peut observer une bbilan d’eau positif et une hypo-osmolalitté :

A
  • quand la capacité maximale physiologique d’excrétion de l’eau est dépassée, par exemple dans le cas d’une potomanie.
  • quand le pouvoir de dilution du rein est altéré (osmolalité urinaire minimum élevée) soit par une insuffisance rénale, soit par la prescription de diurétiques interférant avec les mécanismes de dilution des urines (thiazidiques), soit par hypersécrétion d’ADH.

=> Celle-ci peut être secondaire à une hypovolémie vraie ou « efficace », ou inappropriée (elle ne dépend alors ni d’un stimulus osmotique, ni d’un stimulus volémique).

60
Q

Etiologies d’une sécrétions inapproproées d’ADH :

A

=> Tableau 2 page 34

61
Q

Diagnostic d’une HIC :

A

=> BIOLOGIQUE

62
Q

Signes biologique d’HIC :

A
  • Osmolalité plasmatique diminuée : Posm < 280 mOsm/kg.
  • Hyponatrémie : [Na+] < 135 mmol/L ; Hyponatrémie sévère (définition biologique) = < 120 mmol/L.
63
Q

Signes cliniques d’une hyponatrémie modérément sévères :

A

=> peu spécifique :

  • Nausées (sans vomissements)
  • Confusion
  • Céphalées
64
Q

Signes cliniques d’une hyponatérmie sévère : (6)

A

=> Peu spécifique :

  • Vomissements
  • Détresse cardio-respiratoire
  • Somnolence (anormale et profonde)
  • Comitialite
  • Troubles de conscience
  • Coma (Glasgow ≤ 8)
65
Q

Résumé du diagnostic étiologique d’une hyponatrémie :

A

=> Figuure 4 page 37

66
Q

Diagnostic étiologique d’une HIC :

A

=> C’est celu d’une hyponatérmie hypotonique :

1) Éliminer les fausses hyponatrémie.
2) Évaluer à l’aide de l’osmolalité urinaire si les reins diluent les urines de manière adaptés :
3) Evaluation clinique du compartiment extracellulaire

67
Q

Comment éliminer les fausses hyponatrémie dans l’HIC :

A

=> l’hyponatrémie est associée à une osmolalité plasmatique normale ou élevée (intérêt de la mesure directe de l’osmolalité plasmatique par un osmomètre) :

  • les « hyponatrémies factices » en cas d’hyperprotidémie et hyperlipidémie sont rarement observées actuellement avec les nouvelles techniques de mesure (potentiométrie).

=> Dans ces situations, l’hydratation du secteur intracellulaire est normale (osmolalité normale) et la natrémie mesurée est basse car le comparti- ment « eau plasmatique » est diminué (normalement l’eau plasmatique représente environ 93 % du volume plasmatique, la portion restante étant représentée par les lipides et les protides) ;

  • les pseudo-hyponatrémies (ou hyponatrémies hypertoniques): au cours des hyperglycémies majeures ou de l’intoxication par le méthanol ou l’éthanol, il existe une déshydratation du secteur intracellulaire et une hyperosmolalité plasmatique.

=> La natrémie mesurée est basse car la substance provoque un transfert d’eau du secteur intra vers le secteur extracellulaire, mais la mesure directe de l’osmolalité permet d’établir que l’hyponatrémie n’est pas hypoosmolaire.

68
Q

Comment évaluer si les reins diluent correctement les urines dans l’HIC :

A

à l’aide de l’osmolalité urinaire, si les reins diluent les urines de manière adaptée au contexte d’hyponatrémie (Uosm < 100 mOsm/kg d’H2O, traduisant alors un déséquilibre majeur isolé des apports en eau et en osmoles) ou non (Uosm > 100 mOsm/kg d’H2O)

69
Q

daignostic étiologique si déshydratation extracellulaire associée à l’hyperhydratation intracellulaire :

A

=> il existe un déficit en sodium et en eau, mais une stimulation volodépendante de l’ADH créant une réabsorption et un excès relatif en eau. La mesure de la natriurèse permet de préciser l’origine rénale (> 30 mmol/L) ou extrarénale (< 30 mmol/L) de ces pertes. Cette situation est aussi appelée hyponatrémie de « déplétion ».

70
Q

Diagnostic étiologique si hyperhydratation globale :

A

il s’agit habituellement d’une insuffisance cardiaque, d’une cirrhose, d’un syndrome néphrotique, responsables d’une stimulation volodépendante de l’ADH par l’hypovolémie efficace. Il peut aussi s’agir d’une d’insuffisance rénale avancée. Ces situations sont parfois appelées hyponatrémies de « dilution ».

71
Q

Critères diagnsotic du SIADH : (8)

A
  • Posm < 275 mOsm/kg
  • Uosm > 100 mOsm/kg (en condition d’hyponatrémie)
  • Euvolémie clinique
  • UNa > 30 mmol/L (en condition d’apports sodés et hydriques normaux)
  • Absence d’hypothyroïdie
  • Absence d’insuffisance surrénale
  • Fonction rénale normale et absence de traitement diurétique récent
  • Uricémie < 240 μmol/L
72
Q

Comment estimé la quantité d’eau en excès dans l’HIC :

A

Excès en Eau = 60 % x poids x ([Natrémie/140] – 1)

73
Q

prise en charge si hyponatrémie chronique et asymptomatiques :

A

la correction du désordre doit être très prudente, car le risque de voir survenir une complication rare mais redoutable, la myélinolyse centro-pontine ou démyélinisation osmotique est élevé. Ce risque est accru lorsqu’une hyponatrémie chronique a été corrigée trop rapidement (> 10 mmol/L/24 h) et que cette hyponatrémie évoluait dans un contexte d’hypoxie, de malnutrition et d’éthylisme.

  • Le traitement étiologique (arrêt d’un médicament, traitement d’une cause de SIADH…).
  • La restriction hydrique (500 à 700 mL/j) est toujours recommandée et permet de corriger progressivement sur plusieurs jours l’hyponatrémie.
  • Le traitement symptomatique associé, qui dépend de l’état du secteur extra- cellulaire.
74
Q

Ttt symptomatiques de l’hyponatrémie chornique asymptomatique :

A
  • En cas de déshydratation extracellulaire associée ; un apport supplémentaire en NaCl (par voie orale ou par soluté salé isotonique à 9 g/L, 0,5 à 1/kg/h) est souvent suffisant (la normalisation du secteur extracellulaire va freiner l’ADH et permettre au rein d’éliminer l’excès d’eau libre).
  • En cas d’euvolémie extracellulaire par SIADH, la restriction hydrique seule peut permettre la correction de l’hyponatrémie. Si le trouble de dilution est très marqué (OsmU très élevée), la seule restriction hydrique peut être insuffisante. On peut alors envisager :

– apport d’osmoles par administration d’urée per os (0,25 à 0,50 g/kg dilué dans du jus d’orange)

– association diurétique de l’anse (furosémide 20 à 60 mg/j) et de sel per os, pour positiver la clairance de l’eau libre (et ramener l’osmo- lalité U à 300 mOsm/L par abolition du gradient cortico-papillaire).

– En cas d’échec de ces approches, le recours à un antagoniste spécifique des récepteurs V2 de l’ADH (Tolvaptan 15 à 60 mg/j per os) peut être discuté et doit faire recourir à un avis spécialisé.

  • En cas d’euvolémie extracellulaire avec déséquilibre des apports en eau vs osmoles (syndrome « tea and toast) », la restriction hydrique et/ou l’augmentation des apports en osmoles (protéines animales, NaCl) sont généralement suffisants.
  • En cas d’hyperhydratation extracellulaire associée : restriction sodée et diurétiques de l’anse.
75
Q

Rythme de correction si hyponatrémie chronique non symptomatique :

A

Rythme de correction : dans ces cas la vitesse de correction de l’hyponatrémie ne doit pas dépasser 10 mmol/L/j les 24 premières heures et 8 mmol/L les 24 h suivantes (18 mmol/L au total en 48 h).

76
Q

Prise en charge d’une hyponatrémie sévère (Na < 120 mOsm/kg H2O) qu’elle soit aiguë ou chronique et responsable de symptômes modérés à sévères (troubles de conscience, comitialité, vomissements) :

A

=> EN URGENCE :

  • Perfusion rapide de NaCl hypertonique (NaCl 3 % 150 mL IV en 20 min, renou- velable 2 fois selon la natrémie de contrôle), avec un objectif initial d’augmenter la natrémie de 5 mmol/L.
  • Un relais peut alors être pris par du NaCl 9 ‰, avec l’objectif de ne pas dépasser +10 mmol/L de natrémie dans les 24 premières heures et 8 mmol/L durant les 24 h suivantes (soit ≤ 18 mmol/L sur 48 h) jusqu’à atteindre 130 mmol/L.
  • Une surveillance en unité de soins intensifs s’impose de même que la correction de toute hypoxie.
  • Dans un second temps, le traitement redevient celui d’une hyponatrémie asymp- tomatique.
  • Si l’hyponatrémie est corrigée trop rapidement, il est possible d’administrer du soluté glucosé 5 % voire de la desmopressine (AVP) pour faire baisser de quelques mmol/L la natrémie.
  • La correction d’une hypokaliémie associée doit être réalisée (apports de KCl). Elle augmente le risque de correction rapide de la natrémie notamment chez les patients avec déplétion volémique initiale (traitement par thiazidiques).
77
Q

diagnostic d’un trouble de l’hydratation en fonction de sa localisation (intra ou extracellulaire) :

A

‰ - L’évaluation du compartiment extracellulaire se fonde sur l’examen clinique

‰

  • L’évaluation du compartiment intracellulaire se fonde sur l’osmolalité et donc le plus souvent sur la natrémie
78
Q

Caractéristiques résumées d’une deshydratation extracellaulire :

  • Mécanismes
  • Conséquences
  • Signes cliniques
  • ttt
A

=> Tableau page 40

79
Q

Caractéristiques résumées d’une hyperhydratation extracellulaire :

  • Mécanismes
  • Conséquences
  • Signes cliniques
  • ttt
A

=> Tableau page 40

80
Q

Caractéristiques résumées d’une deshydratation in tracellaulire :

  • Mécanismes
  • Conséquences
  • Signes cliniques
  • ttt
A

=> Tableauu page 40

81
Q

Caractéristiques résumées d’une deshydratation globale :

  • Mécanismes
  • Conséquences
  • Signes cliniques
  • ttt
A

=> Tableau page 40

82
Q

Caractéristiques résumées d’une Hyperhydratation intracellulaire :

  • Mécanismes
  • Conséquences
  • Signes cliniques
  • ttt
A

=> tableau page 40