257- Hématurie Flashcards

1
Q

physiopathologie des hématuries urologiques :

A

Les hématuries urologiques correspondent à une lésion anatomique mettant en communication des vaisseaux sanguins et un conduit urinaire (du fond d’un calice jusqu’à l’urètre prostatique).

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2
Q

Physiopahtologie des hématuries d’origine rénale :

A

Les hématuries d’origine rénale (ou néphrologiques) sont le plus souvent dues à une maladie glomérulaire.

Elles peuvent être la conséquence :

  • d’anomalies congénitales de la composition de la membrane basale (syndrome d’Alport) ;
  • de lésions acquises de la membrane basale (foyers de nécrose et de prolifération glomérulaire observés dans les syndromes de glomérulonéphrite rapidement progressive ou subaiguë maligne) ;
  • de mécanismes mal précisés (glomérulonéphrite mésangiale à dépôts d’IgA, aussi appelée en France maladie de Berger). On ne sait pas pourquoi dans certaines maladies glomérulaires, les hématies (diamètre 7 μM) traversent la membrane basale alors que la perméabilité de celle-ci aux protéines n’est pas augmentée.
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3
Q

Des caillots, brulures mictionnelles et douloureux orientent vers quel type d’hématurie ?

A

=> Vers une hématurie urologique car les hématuries macroscopiques d’origine glomérulaire sont émises sans caillots, sans brûlures mictionnelles, sans douleurs contrairement aux hématuries d’origine urologique, grâce à la mise en jeu de systèmes fibrinolytiques dans la lumière tubulaire.

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4
Q

Causes fréquentes d’hématuries urologiques : (6) + 1

A

CAUSES FRÉQUENTES

  • Infections urinaires (cystite hématurique)
  • Tumeurs vésicales bénignes ou malignes
  • Cancer du rein
  • Lithiase rénale (rarement vésicale)
  • Cancer prostatique
  • Prostatite aiguë

CONTEXTE PARTICULIER

• Traumatisme du rein ou des voies urinaires

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5
Q

Causes rares d’hématuries urologiques : (10)

A
  • Polykystose rénale (complications hémorragiques intrakystiques)
  • Nécrose papillaire secondaire à une néphropathie aux analgésiques, au diabète, à la drépanocytose
  • Tumeurs bénignes du rein (angiomyolipome)
  • Tumeurs de la voie excrétrice supérieure
  • Tuberculose rénale
  • Exercice physique très important
  • Infarctus rénal
  • Malformation vasculaire
  • Bilharziose
  • Traitement anticoagulant
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6
Q

2 causes les plus fréquentes d’hématuries parenchymateuses (= néphrologiques) :

A

- Causes glomérulaires ++++

  • Néphrite interstitielle aigue médicamenteuse : plus rare
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7
Q

principales causes glomérulaires des hématuries : (5)

A
  • Glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d’IgA (maladie de Berger)
  • Glomérulonéphite aiguë post-infectieuse,
  • Glomérulonéphrite membranoproliférative,
  • Glomérulonéphrite extra-capillaire
  • Syndrome d’Alport
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8
Q

CAT en 1er devant une hématurie microscopique découverte sur une BU :

A

En raison de la fréquence des faux positifs, l’hématurie doit être confirmée par un examen cytologique quantitatif des urines, sur les urines du matin, fraîchement émises, après toilette génitale.

=> NB : La recherche d’hématurie avec la bandelette doit être effectuée en dehors d’une période menstruelle.

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9
Q

Diagnostic positif de l’hématurie :

A

Le diagnostic de l’hématurie repose sur l’examen cytologique quantitatif des urines, réalisé selon les règles de bonne pratique, en dehors d’une période menstruelle (ou de méno-métrorragies).

L’hématurie est définie par la présence de plus de 10 hématies/mm3 (ou 10 000 hématies/ml) à l’examen cytologique urinaire quantitatif.

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10
Q

Formes des hématies à l’ECBU orientant vers une origine glomérulaire de l’hématurie : (2)

A
  • la présence de cylindres hématiques, rarement mis en évidence, mais s_pécifiques de l’origine glomérulaire_ ;
  • la présence de déformations des hématies qui oriente vers une hématurie glomérulaire.
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11
Q

Causes de coloration rouge des urines = DD des hématuries macroscopiques : (5)

A

=> il n’y a pas d’hématie à l’ECBU :

  • hémoglobinurie
  • myoglobinurie
  • porphyrie
  • prise médicamenteuse : Métronidazole, Rifampicine
  • consommation de betteraves,
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12
Q

Arbre du diagnostic étiologique devant une hématurie :

A

=> Figure 1 page 113

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13
Q

Orientation diagnostic si hématuries initiales ou terminales :

A

=> JAMAIS d’origine parenchymateuse :

  • Les hématuries macroscopiques initiales sont souvent cervico-prostatiques.
  • terminales sont souvent vésicale.

=> les hématuries totales qui peuvent être d’origine urologique ou parenchymateuse.

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14
Q

Signes au bilan initial d’une hématurie macroscopique en faveur d’une origine parenchymateuse (habituellemment glomérulaire) :

  • Formes des hématies
  • proteinurie ?
  • Cratinnémie ?
  • Anomalies échographiques ?
A
  • la présence de cylindres ou d’hématies déformées ;
  • l’existence d’une protéinurie > 0,5 g/24 h qui doit être mesurée après la fin de l’épisode d’hématurie macroscopique pour être interprétable ;
  • l’élévation de la créatininémie, ou plus précisément la diminution du débit de filtration glomérulaire (DFG) estimée par la formule de Cockcroft et Gault ;
  • l’absence d’anomalie échographique.
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15
Q

CAT si altération récente du débit de filtration glomérulaire :

A

La réalisation d’une biopsie rénale est impérative et urgente, en raison de la nécessité de traiter rapidement les causes de glomérulonéphrite proliférative extracapillaire.

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16
Q

Bilan paraclinique devant le diagnostic d’hématurie microscopique à l’ECBU : (4)

A
  • l’analyse de la cytologie urinaire qualitative ;
  • le dosage de la protéinurie des 24 heures ou la mesure du rapport protéine/ créatinine urinaires ;
  • le dosage de la créatininémie permettant l’estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG) ;
  • la réalisation d’une échographie rénale (avec un temps vésical après 50 ans ou en cas de facteurs de risque de tumeur de l’épithélium urinaire).
17
Q

Etiologie à rechercher devant une hématurie microscopique strictement isolée (sans signe d’atteinte glomérulaire) :

A

En premier lieu une tumeur de l’épithélium urinaire, surtout après 50 ans ou en présence de facteurs connus pour favoriser le développement de ces tumeurs

18
Q

Bilan pour rechercher une tummeur de l ‘épithélium urinaire devant une hématurie microscopique isolée : (4)

A
  • un examen cytopathologique du sédiment urinaire ;
  • une fibroscopie vésicale, avec éventuellement une ou des biopsies ;
  • une urographie intraveineuse ;
  • un scanner rénal avec opacification des voies urinaires (sa résolution pour les tumeurs des voies urinaires est inférieure à celle de l’urographie).
19
Q

Cause à évoquer si hématurie microscopique strictement isolée avec les investigations urologiques négatives :

A

=> l’hypothèse diagnostique la plus vraisemblable est celle d’une néphropathie glomérulaire :

  • congénitale, affectant les membranes basales ;
  • acquise, avec lésions glomérulaires discrètes (dans le cadre d’une forme bénigne de maladie de Berger, par exemple).
20
Q

Suivi si suspicion d’une néphropathie glomérulaire (hématurie isolée + bilan urologique négatif) :

A

Dans ces cas, une surveillance annuelle clinique (pression artérielle) et biologique (protéinurie des 24 heures, cytologie urinaire quantitative, créatininémie) est suffisante.

=> Une biopsie rénale n’est indiquée qu’en cas de modification des paramètres urinaires ou sanguins, témoignant d’une aggravation possible de la néphropathie.