263- Polykystose rénale Flashcards
Définition de la PKRAD :
= polykystose rénale autosomique dominante
= Néphropathies héréditaires fréquente à transmission autosomique dominante.
Épidémiologie de la PKRAD :
- Fréquence
- Prévalence
- Rang
- Taux d’IRT
- Fréquente
- Prévalence = 1/1000 dans la population générale
- 1ere cause de néphropathies héréditaires
- 8 à 10% des nnsuffisannces rénales terminales.
Mode de transmission de la PKRAD :
- La transmission de la maladie se fait sur le mode autosomique dominant.
=> Le risque qu’un parent atteint transmette la maladie est donc de 50 % pour chacun de ses enfants, quel que soit le sexe de celui-ci.
=> Au sein d’une famille atteinte de PKRAD, un sujet non atteint ne transmet pas la maladie.
- La PKRAD est génétiquement hétérogène : deux gènes sont impliqués dans la grande majorité des cas, PKD1 et PKD2.
- Les mutations sont « privées ». Environ 5 % des patients ont une mutation de novo, c’est-à-dire non transmise par un parent.
Principales différences entre la PKRAD par mutation du gène PKD1 et PKD2 :
La maladie est semblable quel que soit le gène muté, à une exception près, l’âge moyen de l’insuffisance rénale terminale, qui est de 15 ans plus tardif dans les familles liées à PKD2.
=> Tableau 1 page 276
Diagnostic de la PKRAD :
=> Le diagnostic repose généralement sur :
- l’histoire familiale (maladie rénale kystique chez un apparenté du propositus) ;
- et l’échographie abdominale : montre typiquement deux gros reins à contours déformés par les kystes multiples et bilatéraux + souvennt polykystose hépatique.
=> le nombre et la taille des kyste augmente avec l’âge.
=> Donc une échographie normale avant 40 ans n’exclut pas le diagnsotic.
- Recherche génétique non indiqué sauf cas particulier ; doute diagnsotic, présentation atypique.
=> Tableau 2 page 277
Atteinte rénale de la PKRAD : + évolution (6)
=> Secondaire au developpement progressif des multiples kystes = néphropathie TUBULO-INTERSTITIELLE chronique
- Pesanteurs lonmaires et abdominales inivalidantes
- généralement 2 à 4 décénnies sans anomalie clinique rénale perceptible
- Insuffisance réanle chronique : sans hématurie et sans proteinurie, déclin annuel du DFG de -2 à -5ml/min à partir de 30 à 40ans
- Insuffisance réanle terminale entre 50 et 70 ans => pronostic principale lié au gene muté, type de mutation et volume du rein.
- Douleurs lombaires : en l’absence de fièvre par hémorragie intrakystique ou migration lithiasique.
- Hématurie macroscopique : en l’absence de fièvre = rupture sur hémorragie intra-kystique
- infection du rein : toute fièvre d’origine incertaine au cours des PKRAD justifie un ECBU = pyélonéphrite ascendante ou infection intrakystique.
Ttt des infections du rein au cours des PKRAD :
Le traitement des infections du haut appareil urinaire repose dans tous les cas sur l’usage d’un antibiotique ayant une bonne diffusion intrakystique (fluoroquinolone ou triméthoprime-sulfamétoxazole) poursuivi trois à quatre semaines.
Une bithérapie est nécessaire initialement en cas d’infection intra-kystique.
Signes cliniques et paracliniques d’une infection d’un kyste rénal dans la PKRAD :
=> Tableau 3 page 278
L’urine est souvent stérile, et la ponction du kyste infecté peut être nécessaire si fièvre et douleurs persistent plus d’une semaine sous antibiothérapie probabiliste, afin d’identifier le germe responsable. Le PET-scan est utile pour comfirmer le diagnostic et localiser le kyste infecté.
Atteinte extra-rénales de la PKRAD : (7)
- Kystes hépatiques :
- manifestations non kystiques :
- HTA
- Anévrysmes des artères cérébrales
- Hernie inguinale :
- Diverticulose colique :
- Prolapsus de la valve mmitrale
Caractéristiques des kystes hépatiques dans la PKRAD :
- Fréuqence
- Date d’apparition par rapport aux kystes rénaux
- Sex ratio
- Signes lcinique
- Signes biologiques
- ttt
- Ils sont très fréquents, que le gène responsable soit PKD1 ou PKD2.
- Ils se développent plus tardivement que les kystes rénaux.
- Ils apparaissent plus précocement chez la femme que chez l’homme.
- L’atteinte hépatique est le plus souvent asymptomatique avec tests hépatiques normaux.
- Dans un petit nombre de cas se développe chez la femme une hépatomégalie massive responsable de : pesanteur, inconfort, douleurs et compression digestive.
- Une élévation de la gamma-GT et de la phosphatase alcaline est alors banale.
=> Contrairement à l’insuffisance rénale qui est associée aux gros reins, il n’y a jamais d’insuffisance hépatique dans la polykystose hépatique massive.
- Un traitement chirurgical (résection hépatique ou transplantation du foie) est exceptionnellement indiqué dans les formes les plus invalidantes. Une autre option consiste à utiliser un analogue de la somatostatine (octréotide ou lanréotide, hors AMM) qui diminue modérément le volume du foie et de ses kystes.
Caractéristiques de l’HTA de la PKRAD :
- Fréquence
- Physiopathologie
- Date d’apparition
- Une HTA est très fréquente
- liée à la fois à l’atteinte vasculaire spécifique de la PKRAD et à l’atteinte rénale.
- Elle apparaît précocement, avant même le déclin de la fonction rénale, en général avant 40 ans et parfois dans l’enfance.
=> Apparition précoce < 40 ans
Caractéristiques des anévrysmmes es artères cérébrales de la PKRAD :
- Gène
- Prévalence
- Siège
- Age moyen
- Associés au gène PKD1 ou PKD2
- Prévalence : 8 %*, 16 % en cas d’antécédent familial d’anévrysme
- Siège : polygone de Willis
- Âge moyen de rupture : 41 ans
Incidence de la hernie inguinale dans la PKRAD :
• Incidence 3-5 fois plus élevée que dans la population générale
Incidence de la diverticulose colique de la PKRAD :
• Incidence 3 fois plus élevée que chez les dialysés d’âge équivalent
Prévalence du prolapsus de la valve mitrale dans la PKRAD :
• Prévalence 20 à 25 % (2 % dans la population générale)