18 - Motivation Flashcards

1
Q

Définition récompense en tant que stimulus

A

Stimuli qui peuvent renforcer un comportement, qui élicitent de l’approche ou des comportements de consumation et qui provoquent des réactions hédoniques.

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Q

Définition récompense en tant que processus psychologique

A

Processus psychologique complexe qui implique le plaisir pendant la consommation du stimulus, la motivation à obtenir le stimulus et l’apprentissage des comportements qui conduisent à l’obtention du stimulus.

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3
Q

En plus de l’apprentissage, quels sont les 2 autres aspects fondamentaux de la récompense ?

A

1) aspect motivationnel

2) aspect du plaisir hédonique

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4
Q

Que soulève l’aspect motivationnel ?

A

Être prêt à investir de l’effort pour obtenir la récompense

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5
Q

Que soulève l’aspect hédonique ?

A

Le plaisir engendré par la consumation de la récompense

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6
Q

Quels sont les 3 modèles théoriques classiques de la récompense ?

A

1) Modèle du drive réduction
2) Modèle de Bindra, Bolles, et Toates
3) Modèle de Berridge

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7
Q

Que stipule le modèle du drive réduction ?

A

L’individu essaie de rapprocher son état actuel à un équilibre homéostatique, par le biais de ses actions.

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8
Q

Selon le modèle de Bindra, Bolles, et Toates, pourquoi est-on motivé à obtenir une récompense ?

A

Car il nous apporte du plaisir. Donc ce n’est pas seulement pour le drive homéostatique.

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9
Q

Selon ce modèle, dans un état d’équilibre, on peut tjrs aller chercher un stimulus ?

A

Oui, puisque c’est pour le plaisir et pas pour être en équilibre.
Ex: quand on n’a plus faim, on veut quand même un dessert sucré.

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10
Q

Quels sont les 3 composants mutuellement reliés de ce modèle ?

A

A) plaisir hédonique (ttt récompense)
B) consommation de la récompense
C) stimulus associé à la récompense

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11
Q

Qu’est-ce qui nous pousse alors à consommer le stimulus ?

A

Car on traite le stimulus dans l’environnement, et on imagine le plaisir ressenti quand on le consomme. On veut alors le consommer.

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12
Q

Quelles sont les 2 composantes du modèle de Berridge ?

A

1) wanting

2) liking

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13
Q

Ces 2 composantes ont les mêmes fonctions et les mêmes réseaux neuronaux ?

A

Non, différents

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14
Q

Le modèle de Berridge s’applique pour quelle problématique ?

A

Pour les problèmes d’addictions

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15
Q

Qu’est-ce que le Wanting ?

A

C’est la motivation à obtenir

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16
Q

Qu’est-ce qui provoque le Wanting ? Et que provoque ensuite le Wanting ?

A

(1) stimulus associé à la récompense —> (2) Wanting = motivation à obtenir —> (3) effort investi dans l’action

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17
Q

Qu’est-ce que le Liking ?

A

C’est le plaisir hédonique

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18
Q

Qu’est-ce qui provoque le Liking ?

A

La consommation de la récompense

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19
Q

Le Wanting peut exister sans le Liking ?

A

Oui, car motivation à obtenir sans forcément avoir de plaisir dans la consommation.

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20
Q

Le Liking peut-il exister sans le Wanting ?

A

Oui, car on peut apprécier une récompense mais ne pas être prêt à investir de l’effort pour l’obtenir.

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21
Q

Pour le cas des addictions, c’est Wanting sans Liking ou Liking sans Wanting ?

A

Wanting sans Liking

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22
Q

Le traitement de la récompense implique un petit ou un large circuit cortico-sous-cortical ?

A

Large car il fait des boucles dans le cortex et dans les noyaux gris.

23
Q

Les régions composées par de la substance grise qui se situent au coeur du cerveau, sont impliquées dans :

A

Mouvement ; motivation et émotion ; processus cognitifs.

24
Q

Quels sont les 2 noyaux sous-corticaux impliqués dans la récompense ?

A

1) aire tegmale ventrale (VTA)

2) substantia nigra

25
Q

Que contient l’aire tegmale ventrale (VTA) ?

A

Les corps des neurones dopaminergiques

26
Q

Que font les corps des neurones dopaminergiques de l’aire tegmtale ventrale (VTA) ?

A

Ils modulent les aspects motivationnels et traitent la récompense.

27
Q

Que contient la substantia nigra ?

A

Elle contient aussi les corps des neurones dopaminergiques

28
Q

Que font les corps des neurones dopaminegiques de la substantia nigra ?

A

Ils modulent le mouvement

29
Q

Quelle autre zone est importante pour le traitement de la récompense ?

A

Le striatum

30
Q

Que provoque une stimulation de l’hypothalamus latéral chez les rats ?

A

Une grande consommation de nourriture

31
Q

Comment cette surconsommation de récompense peut-elle être interprétée ?

A

Soit ils surconsomment par plaisir.

Soit ils surconsomment car stimulation d’un nerf de compulsions, donc sans plaisir.

32
Q

Le paradigme de transfert de connaissances pavlovien sur l’action instrumentale sert à mesurer quoi ?

A

Mesurer le Wanting

33
Q

Quelles sont les 3 phases de ce paradigme ?

A

1) conditionnement pavlovien —> association du stimulus neutre avec le stimulus récompense
2) conditionnement instrumental —> association de l’action avec la récompense
3) phase de test de transfert —> accès au levier quand il voit le stimulus associé à la récompense

34
Q

Comment mesure-t-on le Wanting ?

A

En comptant le nombre de fois où le rat presse le levier pour obtenir la récompense quand on présente le stimulus associé à la récompense, p/r au nb de fois où il presse le levier quand on présente la stimulus pas associé à la récompense.

35
Q

En gros c’est la mesure de quoi?

A

Mesure de l’effort mobilisé, induit par la perception des stimuli associés à la récompense.

36
Q

Résultats

A

Le rat presse plus sur le levier quand on présente le stimulus associé à la récompense.

37
Q

Que provoque l’amphétamine sur la dopamine ?

A

L’amphétamine stimule la dopamine

38
Q

Que se passe-t-il quand on fait le même paradigme mais qu’on injecte en plus de l’amphétamine dans le nucleus accumbens ?

A

Plus les doses sont élevées, plus la motivation augmente.

39
Q

Où se situe le nucleus accumbiens ?

A

Dans le striatum ventral

40
Q

Que provoque la stimulation dopaminergique dans le striatum ventral ?

A

Ça augmente l’effort mobilisé pour obtenir la récompense (motivation).

41
Q

Et quand on mesure les réactions hédoniques dans ce paradigme (avec injection d’amphétamine), que trouve-t-on ?

A

Pas d’augmentation des réactions hédoniques (plaisir) pendant la consommation de la récompense.

42
Q

Cela prouve une dissociation entre quoi et quoi ?

A

Entre Wanting et Liking

43
Q

Donc c’est possible de mobiliser plus d’efforts sans forcément ressentir quoi ?

A

Sans forcément ressentir plus de plaisir pendant la consommation de la récompense.

44
Q

L’augmentation de la composante motivationnelle (Wanting) expliquerait quoi ?

A

L’augmentation de la consommation de récompense induite par la stimulation dopaminergique, indépendante du plaisir hédonique.

45
Q

C’est en manipulant quoi qu’il est possible de faire en sorte que les rats investissent plus d’efforts (Wanting) pour obtenir une récompense malgré qu’ils ne l’aiment pas (Liking) ?

A

En manipulant le niveau de dopamine dans les noyeux sous-corticaux.

46
Q

L’induction d’un état de stress augmente la motivation à obtenir une récompense, même si cette récompense n’a jamais été consommée pendant l’état de stress ?

A

Oui

47
Q

Besoin de passer par le biais de la réaction hédonique pour que le stress augmente directement la motivation à obtenir une récompense ?

A

Non pas besoin, le stress augmente directement la motivation à obtenir une récompense, même sans réaction hédonique.

48
Q

Cela va à l’encontre de quel modèle de la récompense ?

A

Celui de Bindra, Bolles et Toates, qui disaient que nous sommes motivés à obtenir une récompense car ça nous procure du plaisir.

49
Q

Résumé des études sur les rats : le traitement des stimuli de récompense est unitaire ?

A

Non, il implique plusieurs composantes : Wanting et Liking

50
Q

Résumé des études sur les rats : ces 2 composantes reposent sur des soubassements neuronaux différents et fonctions différentes, qui peuvent être dissociées en manipulant quoi ?

A

Le niveau de dopamine mesolimbique (amphétamine), et l’état de stress physiologique.

51
Q

Résumé des études sur les rats : donc il est possible de faire quoi sans quoi ?

A

D’être motivé à investir de l’effort pour obtenir une récompense qu’on n’apprécie pas.

Et de ne pas être motivé à investir de l’effort même si on aime la récompense et qu’elle est disponible.

52
Q

Dissociation de quoi ?

A

Dissociation du Wanting et du Liking.

—> dissociation de la motivation à obtenir et du plaisir hédonique.

53
Q

Cela s’implique dans quels troubles ?

A

Abus substances ; troubles alimentaire ; obésité ; parkinson ; TSA ; schizophrénie ; partenaire sexuel spécifique…