Tests complémentaires Flashcards
P/r à l’APS, qu’est-ce qui doit évoquer un carcinome prostatique ?
- Taux élevé de l’APS sérique
- Augmentation significative entre des tests successifs
Quels sont les désavantages de l’APS pour dépister le carcinome prostatique
- Ce n’est pas un marqueur tumoral spécifique, mais plutôt un marqueur spécifique pour le tissu prostatique (augmente avec HBP)
- peut être faussement élevé en période aigüe de rétention urinaire, infection prostatique et après manipulation prostatique (ex. toucher rectal, cathétérisme vésical, biopsie, cystoscopie, chirurgie transurétrale)
- le dosage de l’APS est dans les limites de la normale chez 25% des cancers.
Dans quelles situations l’APS peut être faussement élevé ?
- rétention urinaire
- infection prostatique
- après manipulation prostatique (ex. toucher rectal, cathétérisme vésical, biopsie, cystoscopie, chirurgie transurétrale
Qu’arrive-t-il à la créatinine urinaire et au ratio créatinine urinaire/créatinine plasmatique dans l’IRA pré-rénale ?
- Créatinine urinaire augmente (éliminée dans une moindre quantité d’eau)
- Ratio créat urinaire/créat plasmatique augmente
Quelles sont les masses gazeuses qui peuvent être retrouvées dans le ddx des masses de la prostate
Aucun
Quelles sont les masses liquides qui peuvent être retrouvées dans le ddx des masses de la prostate
Abcès
Quelles sont les masses solides qui peuvent être retrouvées dans le ddx des masses de la prostate
- Prostatite
- Hyperplasie bénigne
- Cancer
- Lithiase
Comment est le ratio créat urinaire/créat plasmatique en NTA
Normal ou diminué
Le rein est incapable de concentrer efficacement la créatinine dans l’urine en raison des lésions tubulaires
Comment est la densité urinaire est IRA pré-rénale
Augmentée
Comment est la densité urinaire en NTA
Normal ou diminué
Comment est la fraction d’excrétion de l’urée en IRA pré-rénale
Diminuée
Les reins réabsorbent l’urée sous l’effet de l’ADH
Comment est la fraction d’excrétion de l’urée NTA
Augmentée
Les reins perdent leur capacité à réabsorber efficacement l’urée
Comment est la fraction d’excrétion du sodium en IRA pré-rénale
Diminuée
Comment est la fraction d’excrétion du sodium en NTA
Augmentée
Comment est l’osmolalité urinaire en IRA pré-rénale VS NTA
- IRA pré-rénale : augmentée
- NTA : diminuée
Comment est le sodium urinaire en IRA pré-rénale VS NTA
- IRA pré-rénale : diminué
- NTA : élevé
Urée U / Urée plasmatique en IRA pré-rénale VS NTA
- IRA pré-rénale : augmenté
- NTA : diminué
Sx IRA origine rénale
Aucun ou oligurie/anurie
Sx précoces IRC >/= stade 3
Secondaires à urémie
- Manifestations digestives fréquentes
- Anorexie
- No/Vo
- Stomatite
- Mauvais goût dans la bouche
- Dénutrition
- Autre : fatigabilité, nycturie, baisse de l’activité mentale
Sx plus avancés IRC >/= stade 3
Secondaires à calcémie diminuée
- Sx neuro-musculaires
- Contractions et crampes musculaires
- Neuropathies périphériques
- Convulsions
Sx terminaux IRC
- Rétention d’eau
- Hypervolémie
- Dyspnée
- Hémorragies
- Ulcérations
FSC IRA (rénale) vs IRC
- IRA : normale ou anémie selon la cause
- IRC : anémie normocytaire normochrome
Na et K IRA (rénale) vs IRC
IRA : Na diminué (hypervolémie), ^K ou variable
IRC : Na normal (volémie préservée jusqu’au stade terminal), K normal ou ^
Ca et P IRA (rénale) vs IRC
IRA : Normaux ou Ca diminué, P augmenté
IRC : Ca diminué, P augmenté
Qualificatifs d’une obstruction intestinale
- Aiguë vs chronique
- Mécanique vs neurologique
- Grêle vs colique
Obstruction intestinale aiguë avec strangulation : causes ?
- adhérences,
- hernie étranglée,
- volvulus,
- invagination
Obstruction intestinale aiguë avec strangulation : présentation clinique + intervention ?
Présentation : douleur brutale, sévère et fixe
Intervention : intervention chirurgicale rapide est crutiale afin d’éviter l’évolution vers la nécrose intestinale.
L’occlusion par strangulation peut progresser vers l’infarctus et la gangrène en seulement 6 heures.
Obstruction intestinale aiguë sans strangulation : présentation clinique + intervention ?
Présentation clinique : péristaltisme hyperactif, à fréquence rapide, qui apparaît par vagues et accompagné de crampes abdominales.
Intervention : Une prise en charge médicale ou chirurgicale est essentielle afin d’éviter de rétablir le transit et éviter les complications à court terme.
le blocage peut compromettre d’emblée la vascularisation des parois digestives.
Obstruction intestinale chronique : causes ?
obstructions partielles causées par des tumeurs, de la carcinomatose péritonéale ou des sténoses à évolution plus lentes.
Obstruction intestinale chronique : présentation clinique ?
dyspepsie ou autres inconforts digestifs non spécifiques.
Obstruction mécanique : causes intra-luminales ?
intra-luminale : fécalome, tumeur, corps étranger
Obstruction mécanique : causes intra-murales ?
intra-murale (de la paroi intestinale) : tumeur, sténose, oedème
Obstruction mécanique : causes extra-luminale ?
extra-luminale: carcinomatose péritonéale, tumeur d’un organe adjacent, ascite volumineuse, adhérences, hernie étranglée, volvulus, invagination
Obstruction neurologique : causes ?
- iléus réflex (ex. lors d’une fracture vertébrale, en post-chirurgie)
- lésion neurologique (ex. transsection de la moelle)
Obstruction neurologique : présentation clinique
péristaltisme est habituellement absent et il n’y a pas de douleur abdominale
Obstruction haute (grêle) : présentation clinique
Nausées, vomissements alimentaires.
Le passage de quelques selles est possible initialement.
Obstruction basse (côlon) : présentation clinique
provoquera éventuellement des vomissements fécaloïdes. Un arrêt complet des selles est habituel.
Causes d’obstruction complète
complète: ex. strangulation, adhérences
Causes d’obstruction partielle
partielle: ex. tumeurs, sténoses, adhérences
But du traitement de l’obstruction intestinale
Le but est de rétablir un transit efficace et d’éviter les complications telles que nécrose, perforation, translocation bactérienne, dénutrition, etc.
V/F
La majorité des obstructions partielles du grêle rentrent dans l’ordre avec un traitement non chirurgical
Vrai
V/F
La majorité des obstructions complètes du grêle requièrent une intervention
Vrai
Principes de traitement de la maladie de Crohn
Le traitement repose sur
- l’acide 5-aminosalicylique,
- les corticostéroïdes,
- les immunomodulateurs,
- les anticytokines,
- certains antibiotiques
- et souvent la chirurgie.
V/F
Les corticostéroïdes sont prescrits comme traitement chronique de maintien dans la maladie de Crohn
Faux !
Il ne faut pas utiliser des corticostéroïdes dans le traitement de maintien afin d’éviter les complications à long terme de ces molécules (Cushing, fracture de fragilisation, etc.)
Choisir avec soin : Ne pas prescrire de corticostéroïdes oraux aux adultes atteints de la maladie de Crohn, quelle qu’en soit la gravité, pour maintenir une rémission complète.
Principes de traitement de la colite ulcéreuse
Le traitement repose sur
- l’acide 5-aminosalicylique,
- les corticostéroïdes,
- les immunomodulateurs,
- les produits biologiques,
- certains antibiotiques
- et parfois la chirurgie.
Causes les plus fréquentes d’obstruction intestinale
adhérences, des hernies et des tumeurs
Ddx : une obstruction de l’intestin grêle en l’absence d’antécédents d’intervention chirurgicale ou de hernies est souvent causée par une tumeur.
Complications d’une obstruction intestinale
- Déplétion volémique : (secondaire vomissements et un troisième compartiment liquidien)
- obstruction prolongée peut causer une ischémie, un infarctus et une perforation intestinaux.
Tx de l’obstruction intestinale
- aspiration nasogastrique (TNG) dans certains cas et une réplétion volémique IV avant la réparation chirurgicale.
- Envisager un essai d’aspiration nasogastrique plutôt qu’une chirurgie immédiate en cas d’obstruction récurrente due à des adhérences.
Complications des obstructions intestinales chroniques
Enjeux liés à la difficulté de s’alimenter
- malaises digestifs et des douleurs abdominales récurrentes.
- Cela contribue à de la malnutrition, de la dénutrition et éventuellement une perte de poids
- impacts de la maladie sous-jacente qui cause l’occlusion (ex. néoplasie digestive).
Complications musculosquelettiques des MII
Arthrite séronégative (atteinte périphérique)
Ostéoporose
Sacroiliite
Spondylite ankylosante