Santé mentale: Axe du trouble mental (TM) et prévention du TM Flashcards
santé mentale
- Peut se définir comme une
disposition qui permet à chacun de
ressentir, de penser et d’agir de
manière à jouir de la vie, à faire face aux
difficultés du quotidien et à contribuer
à la vie de sa communauté
déterminants de la santé mentale
- La santé mentale est influencée par une combinaison de déterminants individuels, sociaux et structurels, qui peuvent à la fois la protéger ou la compromettre.
- Nous appelons ces déterminants des facteurs de risques , c-à-dire des éléments et/ou conditions qui augmentent le risque de perturber la santé mentale, et ultérieurement de développer un trouble de santé mentale
- Et les facteurs de protection, c-à-dire, des éléments et/ou conditions qui aident à prévenir ou réduire les effets négatifs des facteurs de risque sur la santé mentale
- Ex : La période de post-partum. Quels sont les facteurs de risque ? Quels sont les facteurs de protection ?
repères théoriques pour définir le trouble mental
- Selon l’OMS (2025) : « affections cliniquement significatives se caractérisant par un changement du mode de pensée, de
l’humeur (affects) ou du comportement associé à une détresse psychique et/ou à une altération des fonctions mentales ». - Selon DSM-5 (2015) : « Syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative dans la cognition d’un individu,
de sa régulation émotionnelle, ou son comportement qui reflètent l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus
psychologiques, biologiques, ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental » - Les troubles mentaux sont le plus souvent associés à une détresse ou une altération importante des activités sociales,
professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement.
distinguer la santé mentale des troubles mentaux -> le modèle à un continuum
- La santé mentale a longtemps été conçue comme l’absence de troubles mentaux
- Adopter cette conception implique qu’un individu exempte de troubles mentaux serait en bonne santé mentale et qu’un individu qui présente des troubles mentaux ne pourrait jouir d’une bonne santé mentale.
- Autrement dit selon ce modèle : Être en bonne santé mentale = Présenter aucun symptôme d’un trouble mental
distinguer la santé mentale des troubles mentaux -> le modèle à deux continuum (examen)
- La santé mentale complète tient compte à la fois du trouble mental aka continuum pathogénique (axe horizontale ; X) ET de la santé mentale positive (axe vertical ; Y)
- L’axe X, soit l’axe horizontale nommé: continuum pathogénique va de l’absence totale de sx d’un TM vers la présences de sx très sévères d’un TM
- X1 (0,0): seuil clinique nécessaire des sx pour la présence d’un diagnostic de trouble mental
- axe des y, soit l’axe vertical (continuum salutogénique): santé mentale positive, état de bien-être mental qui va au-delà de l’absence de troubles psychiatriques. Elle englobe la capacité à faire face aux défis de la vie, à s’adapter aux situations stressantes, à entretenir des relations saines et à vivre une vie épanouie et significative.
- X min et Y max = santé mentale complète
- implique qu’un individu avec un trouble mental peut présenter un certain niveau de bonne santé mentale et qu’un individu vivant sans trouble mental peut présenter une santé mentale sous optimale qui nuit à sa vie quotidienne
- voir image, p. 8 *
DSM-5
- DSM: provient des États-Unis (American Psychiatric Association) et qui est notamment utilisée au Canada
DSM= Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (en français : Manuel diagnostique et statistique des troubles
mentaux)
Historique des éditions du DSM
1re édition = DSM-I: en 1948
2e édition = DSM-II: en 1968
3e édition = DSM-III: en 1980; 3e édition révisée = DSM-III-tr : en 1987
4e édition = DSM- IV: en 1994; 4e édition révisée = DSM-IV-tr en 2000
5e édition = DSM-5: 2013 (édition française publiée en 2015 et utilisée dans le cours) - autre classification des troubles mentaux qui provient de l’OMS et qui est notamment utilisée en Europe. Il s’agit de la Classification internationale des maladies (CIM), qui en
est maintenant à sa 11e édition.
troubles neurodéveloppementaux
- Déficience intellectuelle
- Trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), trouble du spectre de l’autisme
- Tous les troubles du langage et les retards globaux du développement
spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
- Trouble de schizophrénie
- trouble schizoaffectif
trouble dépressif
- Trouble dépressif caractérisé
- trouble dépressif persistant
troubles bipolaires et apparentés
- Trouble bipolaire I
- trouble bipolaire II
troubles obsessionnels-compulsifs et apparentés
- Trouble obsessionnel-compulsif,
- Trichotillomanie (arrachage compulsif de ses propres cheveux)
troubles anxieux
- Trouble d’anxiété généralisée (TAG)
- Trouble de panique avec agoraphobie
Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
- État de stress post-traumatique
- Trouble de l’adaptation
Troubles liés à une substance et troubles addictifs
- Trouble de l’usage de l’alcool / drogues
critères diagnostiques (trouble dépressif caractérisé)
A. Au moins 5 des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins 1 de ces symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne
(Ex : se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (Ex., pleure).
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (Ex: modification du poids corporel excédant 5 % en 1 mois), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres).
9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans
d’autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques.
E. Il n’a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque.
spécificateurs TDC
- Caractéristiques (types de sx) :
Ex : avec caractéristiques psychotiques, avec caractéristiques atypiques, etc. - Sévérité : Léger, moyen, grave
(En d’autres mots, lorsque le trouble dépressif caractérisé est diagnostiqué, ce trouble varie en fonction de sa sévérité
et il peut être léger, ou moyen ou grave) - Apparition
Ex: débutant dans la période péripartum ; avec tendance saisonnière (épisodes récurrents seulement) - Évolution
Ex : épisode isolé versus épisode récurrent / rémission partielle versus complète
continuum pathogénique du TDC
- peu de sx du TDC (Symptômes présents n’interfèrent pas avec le fonctionnement habituel)
-> problématique de SM (Correspond à un état pré psychopathologique ou un état qui est précurseur d’un trouble mental. Perturbations mentales, émotionnelles ou comportementales qui interfèrent avec le fonctionnement habituel de la personne tout en situant en dessous du diagnostic de trouble mental)
-> X1 (Seuil à partir duquel les symptômes sont suffisamment présent pour correspondre au diagnostic du trouble mental)
-> TDC léger (Correspond au diagnostic du trouble mental en répondant aux critères diagnostiques du DSM-5. Syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative dans la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle, ou son comportement qui reflètent l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques, ou
développementaux sous-tendant le fonctionnement mental) -
> TDC moyen
-> TDC grave
Questionnaire de la santé des patients (QSP-9) (examen)
- Outils de repérage/détection et d’appréciation de la sévérité des symptômes dépressifs
- Appréciation des symptômes dépressifs (DSM-V) au cours des deux dernières semaines
- questionnaire auto-administré, ce qui veut dire que ce sont les perceptions de la personne et non d’un clinicien qui priment.
- Il sera nécessaire par la suite qu’un·e IPSSM/MD/psychiatre pose le diagnostic en procédant à une évaluation
complète de l’état mental. - population visée et objectifs: recueillir de l’information sur la présence et l’intensité des symptômes dépressifs chez des personnes plus à risques, notamment chez des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble neurocognitif
- avantages: questionnaire bref qui peut être rempli par le patient ou le professionnel si le patient a besoin d’aide, peut être utilisé comme outil de repérage ou pour mesurer l’évolution clinique du patient (suivi et évaluation de la réponse au traitement) et plusieurs versions disponibles
- limites: ne permet pas d’établir un diagnostic précis, nécessite toujours une évaluation plus approfondie des symptômes dépressifs et manque de validation en français
interprétation des résultats QSP-9 (examen)
- interprétation des résultats et seuils diagnostiques: score maximal (27), items 1 à 9 cotés sur une échelle de 0 à 3.
- Item 10 (niveau de fonctionnement) de pas du tout difficile-plutôt difficile-très difficile à extrêmement difficile
- absence: 0-4 points
- dépression légère: 5-9 points
- modérée: 10-14 points
- modérément sévère: 15-19 points
- sévère: 20-27 points
prévention des troubles mentaux (examen)
- pas de diagnostique de TM -> prévention primaire -> ensemble de la population (-> prévention universelle, ex. campagne de communication) OU groupe à risque (-> prévention primaire sélective, ex. aidants familiaux à risque) OU personne avec un problème de santé mentale sous le seuil du dx de TM (-> prévention primaire indiquée)
- trouble mental -> prévention secondaire -> détection (outils de détection et score > ou égal à 4) et traitement (but = diminution des sx et diminution des rechutes -> traitement biologique [pharmacologique] ET/OU traitement psychologique [diverses approches psychologiques et psychothérapies])
- trouble mental avec incapacités -> prévention tertiaire -> réadaptation psychiatrique (vision étroite -> déficits/incapacités) OU réadaptation psychiatrique (vision élargie -> diminution des incapacités/déficits et augmentation des émotions positives et forces -> intervention, personne et environnement + pratique fondées sur les résultats probants)
définitions des types de prévention primaire (examen)
- prévention primaire: objectif = diminution des nouveaux cas de TM. Intervenir AVANT (en amont) que la personne réponde aux critères diagnostiques du TM selon le DSM-5. Vise à ↓ incidence des TM = ↓ nouveaux cas de TM dans une population et à un moment donné
- prévention primaire universelle: But = Prévenir l’apparition de troubles mentaux
Pour l’ensemble de la population (grand public = idée « universel »). Par des mesures qui rejoignent tout le monde, mesures dont tout le monde bénéficie. Ex. Campagnes de communication qui s’adressent à tout le monde + Aménagements physiques qui s’adressent à tout le monde - prévention primaire sélective: Prévenir l’apparition de troubles mentaux
Pour groupe à risque. Les études épidémiologiques nous renseignent sur les facteurs de risque qui sont présents chez certains groupes de la population et qui les
rendent vulnérables à l’apparition d’un trouble mental. Ex: Position sociale / statut socioéconomique / personne issue de
l’immigration / situation de handicap / peuple autochtones / communauté
LGBTQA2S+ / monoparentalité / Proche aidant·es de personnes ayant des
troubles mentaux. Idée générale = Outiller les personnes pour qu’elle puissent gérer
les situations problématiques qu’elles vivent et qui les mettent à risque de
développer un trouble mental. Ex : Diversité de programmes d’intervention dans divers domaines (petite enfance, milieu scolaire, milieu de travail, etc) et qui font appel à diverses modalités d’intervention : rencontres individuelle/groupe/milieux de vie - prévention primaire indiquée: pour prévenir l’apparition de troubles mentaux
Pour personne qui présente un problème de santé mentale, soit des perturbations mentales, émotionnelles ou comportementales MAIS qui se
situent sous le seuil diagnostique d’un trouble mental (X1). Par des mesures individuelles pour gérer les perturbations mentales, émotionnelles ou comportementales qui comprennent :
1) Soutien émotionnelle
2) Psychoéducation
3) Surveillance active de l’état de la personne
Note : Qu’importe le type, ces 3 volets s’appliquent et sont contextualisés en fonction du problème de santé mental spécifique
définitions des types de prévention secondaire (examen)
- prévention secondaire: But = Prévention secondaire vise ↓ la prévalence des TM
= les personnes qui répondent aux
critères diagnostiques du TM selon le
DSM-5 et =↓ nombre cas de TM dans une
population et à un moment donné. - Traitements: pour Maîtriser les symptômes du trouble mental et Prévenir les rechutes. Pour favoriser une rémission complète du trouble mental (c.-à-d., disparition totale des sx et retour au
fonctionnement antérieur de la personne) - Traitement biologique: Traitement pharmacologique (Antipsychotiques [p. ex. schizophrénie], Anxiolytiques [p. ex. troubles anxieux], Stabilisateurs de l’humeur [troubles bipolaires], Antidépresseurs [p. ex. trouble dépressif caractérisé]), Électroconvulsiothérapie (ECT, Traitement de la dépression sévère avec idées suicidaires ++ ou lorsque les antidépresseurs ne « fonctionnent » pas) et Luminothérapie (Traitement de la dépression saisonnière)
- traitement psychologique (psychologique): Bibliothérapie: autogestion à l’aide de lectures et d’exercices (avec ou sans soutien de l’intervenant) Ex: “Les self-help books’’
Psychoéducation : enseignement sur le trouble mental, Ex : Types de symptômes, médication, stratégies pour gérer trouble
mental (p. ex. stratégies pour augmenter estime de soi en focalisant sur le recours aux forces dans le quotidien). Méthode de résolution de problèmes, Ex : Accompagnement dans la création, l’implantation et l’évaluation un plan d’action (Plan de crise / plan de mise en action). Entretien motivationnel, Ex : Adresser l’ambivalence face à diminuer/cesser consommation excessive d’alcool/drogues, ambivalence face à la prise de médication - traitement psychologique (psychothérapie): Psychothérapies
Traitement visant à des changements significatifs dans le fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans le système interpersonnel, dans la personnalité ou dans l’état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien. »
(art. 187.1). Types de psychothérapies =
Thérapie d’orientation psychodynamique
(s’inspire de la psychanalyse), Thérapie cognitivo-comportementale (troubles dépressifs, troubles anxieux), Thérapie systémique (se rapporte à l’ensemble de la famille) et Thérapie d’orientation humaniste (se rapporte à l’actualisation de la personne - Obtention d’un permis d’exercice de la psychothérapie délivré par l’Ordre des Psychologues du Québec (Règlement depuis 2012). Un·e infirmier·ère peut avoir un permis d’exercice et doit donc répondre aux exigences du Règlement, lesquelles
stipulent la nécessité d’avoir au moins une maîtrise. Au Québec, environ une quarantaine d’infirmier·ères psychothérapeute.
définitions des types de prévention tertiaire (examen)
- prévention tertiaire: But = La prévention tertiaire vise à réduire la morbidité et les incapacités associées au TM. Elle recoupe la réadaptation psychiatrique (« pendant » de la réadaptation physique)
- réadaptation psychiatrique vision étroite: uniquement centrée sur ↓ déficits (incapacités) du TM.
- réadaptation psychiatrique vision élargie: Tend à remplacer la vision étroite. Outre ↓déficits (incapacités), inclut aussi interventions pour ↑ émotions positives et forces de la personne (en lien avec l’approche du rétablissement)
- intervention en réadaptation psychiatrique (vision élargie): Personne = gestion optimale du TM, reprise d’activités
et de rôles dans la société. Environnement = ↑ soutien offert par l’entourage, ↑
attitudes et comportements dans la société qui favorables aux personnes ayant des TM - pratiques fondées sur les résultats probants en réadaptation psychiatrique: pour traiter les personnes ayant des troubles mentaux sévères. Suivi intensif dans le milieu : Ex ; SIM/SIV/TIBD ; visites à domicile plusieurs fois/semaine pour les personnes qui sont très vulnérables à la rechute (hospitalisations fréquentes) pour développer leur autonomie et la mise en action. Programme de psychoéducation : Ex; Hôpital de jour (TPL, Trb de l’humeur) stratégies pour vivre avec des symptômes
persistants tout en ayant des activités qui permettent de se réaliser en misant sur les forces. Soutien à l’emploi : Équipe réinsertion sociale ; Approche spécifique qui vise à aider la personne à se trouver et à garder un emploi sur le marché régulier du travail et/ou supporter les personnes à risque de basculer vers l’itinérance.
Déterminants de la santé mentale : facteurs de risques (prévention primaire sélective)
Déterminants sociaux
- aussi nommés facteurs de risque ou de
vulnérabilités sont les facteurs structurels, facteurs lié aux milieux de vie et aux caractéristiques individuelles qui interagissent ensemble et qui engendre une situation donnée chez une personne la positionnant dans un ensemble facteurs de risque et/ou de protections aux TM qui évolue tant dans l’espace que dans le temps
Les facteurs structuraux (Contexte global et les systèmes)
- Type d’économie
- Les politiques publiques
- Les inégalités sociales
- L’accès au logement
- La sécurité
- La migration forcé
- La discrimination
- La stigmatisation : relatives à la santé mentale, à l’origine ethnoculturelle, à l’appartenance à la communauté LGBTQA2S+, au statut socioéconomique, à la situation de handicap), etc.
Les facteurs associés aux milieux de vie;
- Milieux familiaux /d’enseignement / de travail / communautaire / de
voisinage
- La qualité du logement
- Les types d’attachement parents-enfants
- La qualité des relations interpersonnelle, le sentiment d’appartenance
à l’école, le degré de pouvoir décisionnel au travail, la participation à
des activités sociales, communautaires ou politiques, etc.
Les caractéristiques individuelles
- L’état de santé physique
- Les expériences négatives vécues durant l’enfance, la spiritualité, etc.
Facteurs individuels
- Estime de soi positive
- Habiletés d’adaptation et de gestion du stress (ex. : stratégies de résolution de problèmes, pleine conscience)
- Mode de vie sain (sommeil, alimentation, exercice physique)
- Capacité à demander de l’aide
Facteurs relationnels et familiaux
- Soutien parental et relations familiales positives
- Environnement familial stable et sécurisant
- Encouragement et valorisation des émotions de l’enfant
Facteurs sociaux et communautaires
- Soutien social et réseau d’amis bienveillant
- Accès à des ressources en santé mentale (ex. : services de
psychologues, organismes de soutien)
- Participation à des activités sociales, sportives ou culturelles
Prévention primaire indiquée: Rôle infirmier·ères
Soutien émotionnel
- L’infirmier·ère invite tout d’abord la personne à parler de son vécu et de ses préoccupations, ses forces et ses faiblesses
** Ceci met à contribution les habiletés de base de l’infirmière (écoute active, respect, empathie, authenticité) pour développer une relation thérapeutique avec la personne.
Psychoéducation
- Renseignement clinique sur les symptômes du trouble dépressif caractérisé et l’encourage à surveiller ces symptômes
- Donner de la documentation sur la dépression, des guides pour l’auto-gestion : https://allermieuxamafacon.ca
- Organismes communautaires : P. ex. « Revivre » : organisme qui propose outils de soutien aux personnes ayant troubles
dépressifs/troubles anxieux/troubles bipolaires: http://www.revivre.org
- Renseignements sur les habitudes de vie
- Soutenir la gestion efficace du stress (p. ex. techniques de relations, méthode de résolution des problèmes pour faire un plan d’action)
- Favoriser des comportements favorables à la santé, incluant une saine alimentation, une bonne hygiène du sommeil et l’activité physique. Dans ce contexte, l’entretien motivationnel peut s’avérer utile (par ex., augmenter motivation à faire de
l’activité physique)
Surveillance active
- L’infirmier·ère prévoit des rencontres d’évaluations régulières et rapprochées de l’état mental de la personne.
- Importance de maintenir le lien avec la personne et d’offrir un suivi étroit à la personne