Promouvoir et maintenir une oxygénation adéquate /accident/incident Flashcards
évaluation clinique, En contexte communautaire ou en clinique externe d’asthme (CH)
- Pour une prise en charge adéquate (auto-gestion), il faut d’abord obtenir un portrait
initial de la situation - La séance d’évaluation devrait toujours débuter par Quelles sont les attentes et les préoccupations de l’adolescent.e et des personnes qui l’accompagnent
- Éléments d’évaluation: Histoire de santé antérieure et antécédents familiaux, Prise en compte de deux dimensions (Niveau de maîtrise de l’asthme et Risque d’exacerbation). Connaissance des facteurs déclenchants. Médication actuelle prescrite et non prescrite/techniques d’administration. Environnement physique (à la maison et à l’école). Situation familiale et sociale
évaluation des principaux symptômes (asthme)
- La personne asthmatique connaît-elle les principaux symptômes?
- A-t-elle eu de tels symptômes dans les
dernières années? - Quelle était la sévérité et quelles ont été les conséquences?
- sifflements respiratoires, toux, dyspnée, sécrétions bronchiques, oppression thoracique
critères de maitrise de l’asthme
- symptômes diurnes: < ou = 2 jours/semaine
- symptômes nocturnes: < 1 nuit/semaine et symptômes légers
- activité physique: normale
- exacerbations: non sévères, peu fréquentes
- absence du travail/école: aucune
- besoin de traitement de secours (BACA ou CSI-formotérol): < ou = 2 doses/semaine
- VEMS ou DEP: > ou = 90% du meilleur résultat personnel
- variation diurne du DEP: < 10 à 15%
- éosinophiles dans les expectorations: < 2 à 3 %
évaluer le niveau actuel de maîtrise de l’asthme (plan d’action pour l’asthme)
au cours des 7 derniers jours est-ce que j’ai toussé, eu une respiration sifflante ou de la difficulté à respirer…
1) pendant la journée, 4 jours ou plus?
2) assez pour me réveiller la nuit, 1 fois ou plus?
3) assez pour utiliser ma pompe BLEUE (médicament de secours) 4 fois ou plus, incluant 1 fois par jour avant l’exercice?
4) assez pour me limiter dans mes activités physiques?
5) assez pour m’absenter de mes activités habituelles, de l’école ou du travail?
Si aucune -> asthme contrôlé, si 1 ou plus -> asthme mal contrôlé
risque d’exacerbation sévère
- exacerbation non sévère: épisode qui ne nécessite pas la prise de corticostéroïdes systémiques, une visite à l’urgence ou une hospitalisation
- exacerbation sévère: épisode qui nécessite la prise de corticostéroïdes systémiques, une visite à l’urgence ou une hospitalisation
- risque élevé d’exacerbation sévère si, dans les 12 derniers mois -> historique d’exacerbation sévère de l’asthme OU asthme non maitrisé, sur utilisation d’un traitement de secours (BACA > 2 inhalateurs/an), VEMS abaissé (12 ans et + < 60% de la meilleure valeur personnelle ou valeur prédite, 11 ans et - < 60 à 80%), fumeur actif ou passif, exposition à des irritants ou à des allergènes, éosinophiles sanguins > ou = 0,3 x 10^9/L
évaluer les facteurs de risques présents
- Facteurs d’évolution négative de l’asthme: La présence d’un ou plusieurs facteurs de risque augmente le risque d’exacerbation, même si les
symptômes sont bien contrôlés. - Exemples de facteurs déclencheurs et comorbidités aggravantes: (liste non exhaustive): Présence de symptômes non contrôlés. Médication non prescrite ou prise de manière non adéquate ou inconsistante. Débit expiratoire de point (DEP) faible. Exercice. Sinusite chronique, RGO, obésité, anxiété, etc…. Allergies. Exposition à la fumée de cigarette ou à de la pollution environnementale. Difficultés socio-économiques.
tests d’allergie
- Environ 60% des adultes et 80% des enfants asthmatiques ont des tests
d’allergie positifs à un ou plusieurs allergènes - Personne asthmatique de plus de cinq ans: conseillé de passer un test d’allergie, qui ne sont pas toujours détectées
facilement par la personne. La persistance d’un contact allergique peut modifier défavorablement l’état de
santé de la personne. Alors qu’on peut observer une diminution de la réactivité bronchique et une amélioration des symptômes dès la cessation ou la réduction du contact allergique
évaluation et suivi de l’évolution: autogestion
Débit expiratoire de pointe (DEP)
- Estimation du degré d’obstruction des voies aériennes
- Établir sa meilleure valeur personnelle – DEP: Pendant 15 jours, Mesurer le DEP matin et soir (15-20 min. après la
prise des médicaments BACA). Établir la meilleure performance personnelle lorsque l’asthme est bien maitrisé
- Tenir un journal: Mesurer le DEP matin avant la prise de sa médication. Le soir, noter les symptômes de la journée et la médication utilisée
- zone du DEP: Permet de savoir quoi faire
lorsque la valeur change.
Zone verte = maitrise
Zone jaune = aggravation
Zone rouge = urgence/ état
d’alerte médical
- débitmètre: permet de mesurer le degré d’ouverture et de fermeture des bronche. Mesure la vitesse maximale à laquelle on expulse l’air des poumons (3 essais et garder le meilleur, faire matin et soir avant médicaments inhalés)
calculs et suivi (DEP)
- Pourcentage p/r au meilleur résultat: Ne pas tenir compte du matin ou du soir. Sélectionner une mesure (ex. 13 juin au matin)
Calcul = DEP ___ /DEP max. X 100 = - Pourcentage d’écart: Lorsque mesuré le matin et au couché x 1 sem. Sélectionner DEP min (13 au matin)
Calcul = (DEP max - min)/DEP max X 100 =
connaissance de la maladie (asthme)
- Maladie inflammatoire des voies
respiratoires, caractérisée par des
symptômes épisodiques ou persistants associés à une obstruction variable des voies respiratoires et une hyperréactivité aux stimuli endogènes ou exogènes. - Adapter le langage
- Utiliser des schémas ou modèles
connaissances et maîtrise des facteurs déclenchants
- L’exposition aux facteurs
inflammatoires (allergènes, infections respiratoires, travail) rend les
bronches plus sensibles
aux irritants respiratoires (variation température/air froid [Éviter les changements brusques de température.
Respirer par le nez. Couvrir celui-ci d’un foulard par temps froid. Au besoin, utiliser BACA avant de s’exposer], exercice [avantageux pour un asthmatique, bronchoconstriction se déclenche
habituellement de 8-15 minutes après le
début. Disparaît au bout de 60 minutes. Faire réchauffements avant de débuter.
BACA à l’occasion - 10-15 min précédant l’effort. Éviter exercice en présence modérée/élevée d’allergènes, pollution, air très froid, en période d’exacerbation, S’assurer que l’asthme bien maîtrisé] émotions-stress [Adopter méthode physiques et psychologiques pour gestion du stress], odeurs fortes [Évitement]) - autres: médicaments, tabac, reflux gastrique, polluants, additifs alimentaires
facteurs inflammatoires: les acariens
- Se nourrissent principalement de
peaux mortes. - Ils se développent en milieu chaud
et humide (ex matelas). - Ils se logent dans la poussière en
général. - Même morts, ils peuvent causer
des réactions allergiques (allergie
causée surtout par les excréments). - comment maitriser: Couvrir matelas, sommier et oreillers d’une housse anti-acarien à fermeture éclair. Garder l’humidité le plus bas possible, en bas de 50% (l’idéal c’est entre 30% et 40%). Laver tous les draps du lit, à l’eau très chaude (60°C ou 140 ° F) une fois par semaine. Choisir des planchers faciles à laver, éviter les tapis (si possible). Éviter tout ce qui accumule la poussière ou qui se lave
difficilemen,t particulièrement dans la chambre à coucher. Utiliser une vadrouille humide pour laver le plancher. Mettre des rideaux lavables ou des toiles en vinyle aux fenêtres.
facteurs inflammatoires: les animaux
Une personne allergique aux animaux et souffrant d’asthme
1. Ne vient pas au monde allergique aux animaux.
2. Ne peut pas être allergique aux animaux sans l’être au sien (même espèce).
3. Risque d’aggraver son asthme si elle garde un animal chez elle.
4. Ne peut pas garder un animal en autant qu’il n’entre pas dans sa chambre à coucher.
5. Peut voir son asthme s’atténuer seulement 6 mois après s’être départie de son animal.
6. Les enfants développent davantage d’allergies lorsque les parents sont allergiques.
7. Les vaccins de désensibilisation ne sont pas recommandés contre l’allergie aux animaux (pas encore…)
8. Les tapis accumulent 100 fois plus d’allergènes que les planchers polis.
9. Les enfants allergiques ont plus de risques de développer de l’asthme.
10. Il n’existe pas d’animaux non allergènes.
- La solution idéale reste, malheureusement, le départ de l’animal de la maison
facteurs inflammatoires: les pollens
- Arbres: avril, mai, juin
- Graminées : juin et juillet
- Herbe à poux: août, septembre, octobre
- comment les maîtriser: Fermer les fenêtres en période de pointe. Éviter de marcher dans l’herbe fraîchement
coupée. Ne pas étendre le linge les draps dehors durant la période ciblée. Garder la fenêtre de sa chambre à coucher fermée durant la journée.
facteurs inflammatoires: les moisissures
- Libèrent des spores qui, lorsqu’elles
sont inhalées peuvent déclencher des crises d’asthme - Signes cliniques: irritation des muqueuses des yeux, du nez, gorge, toux.
- comment les maîtriser: Éviter d’habiter un sous-sol ou d’y dormir. Éviter de garder des plantes dans la chambre à coucher et
limiter leur nombre dans le reste de la maison. Garder le bois de chauffage à l’extérieur de la maison. Voir à ce que la maison soit bien aérée, propre. Maintenir l’humidité dans la maison entre 35 et 50 %. Éviter si possible les humidificateurs. S’il y a un dégât d’eau, le réparer dans les 48 heures.