élimination urinaire Flashcards

1
Q

Structure du système rénal et urinaire

A
  • Reins, Uretères (Position oblique empêche le reflux d’urine), Détrusor (musculeuse de la vessie), Urètre (Plus courte chez la femme), Sphincters urétral interne et externe, Muscles du plancher pelvien
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2
Q

miction

A
  • Nécessite trois mécanismes
  • Stimulé par la distension de la
    vessie
  • Muscles lisses (involontaire; SNA, 1 et 2)
  • Muscle squelettique (volontaire, 3)
    1. Contraction du détrusor
    (musculeuse de la vessie)
    2. Ouverture du sphincter interne de
    l’urètre
    3. Ouverture du muscle sphincter
    externe de l’urètre
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3
Q

muscles du plancher pelvien

A
  • Rôle de soutien des organes abdominaux pelviens
  • Supportent le muscle sphincter externe de l’urètre
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4
Q

caractéristiques normales/anormales élimination urinaire

A
  • Production rénale: 1500-1800 ml/24 heures, donc ≅ 75 ml/h. Minimum 30 ml/heure
  • Capacité de la vessie: Environ 500 ml avant miction. Maximale = 800 à 1000 ml
  • Une miction normale : 300 à 400 ml. Besoin d’uriner peut se faire sentir à partir de 150-200 ml; à plus de 400 ml devient irrépressible
  • En moyenne cinq fois par jour et pas la nuit: au réveil, après les repas, au coucher
  • Couleur pâle (diluée) à ambrée (concentrée; matin). Rouge foncée à brun = saignement des reins; rouge clair = saignement de la vessie – urètre. Orangé = bilirubine. Médicaments et aliments peuvent colorer (ex. betteraves, rhubarbe)
  • Transparence = claire. Urine qui emplit la vessie = stérile. Trouble = bactéries ou protéines
  • Odeur légère = urine fraîche. Odeur sucrée-fruitée = diabète
    -Composition: 95% eau, 5% solutés (déchets et ions = Urée, Na+, K+, créatinine). Anormal = ex. glucose (diabète), leucocytes (infection), érythrocytes (saignement)
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5
Q

physiopathologie altération fonction urinaire

A
  • IVU ou inflammation/irritation de la vessie -> miction impérieuse (besoin immédiat/intense d’uriner)
  • IVU -> dysurie (douleur/malaise lors miction)
  • irritants vésicaux, IVU, pression accrue sur la vessie ou obstruction du col de la vessie -> poliakurie (uriner + 8 fois ou au moins de 2 heures)
  • anxiété ou obstruction du col de la vessie -> retard de la miction
  • ingestion d’un grand volume de liquide, diabète sucré non maitrisé, diabète insipide ou traitement diurétique -> polyurie (élimination quantité excessive urine)
  • insuffisance rénale aiguë ou chronique -> oligurie (réduction de la diurèse en deçà de 500ml/24h)
  • ingestion excessive de liquides ou IVU -> nycturie (besoin impérieux d’uriner qui tire la personne de son sommeil)
  • infection ou lésions des voies urinaires -> hématurie (présence de sang urine)
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6
Q

à l’entrevue (PQRSTU, collecte de données)

A
  • Caractéristiques des mictions: Tableau 16.11 dans Potter et Perry (2022, p. 502)
  • Symptômes ou signes d’altération (Importance d’utiliser la bonne terminologie)
  • Facteurs qui influencent l’élimination urinaire (voir lectures Potter et
    Perry): Développement (personnes âgées, grossesses, accouchements), Alimentation, Constipation, Stress et anxiété (Impression d’envie pressante, ↑ fréquence urinaire,
    vidange incomplète), Médicaments (effet diurétiques – ex. furosemide; rétention urinaire, coloration de l’urine)
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7
Q

examen physique (collecte de données)

A
  • Inspection: Caractéristiques de l’urine (couleur, transparence,
    odeur)
  • Examen physique de l’abdomen: Détection d’un globe vésical à la palpation et à la
    percussion (rétention urinaire). La vessie se distend et s’élève au dessus de la symphyse pubienne
  • Évaluation des téguments: Peau et muqueuses si incontinence
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8
Q

quantité d’urine (collecte de données)

A
  • Bilan des excreta: quantité d’urine par 8h et 24h. Permet un calcul de la diurèse horaire
  • Déterminer le volume urinaire contenu dans la vessie: Échographie (Bladder scanMD), Démonstration en laboratoire et VRPM normal = 50-75 ml
  • mesurer les excréta: uromètre pour dosage horaire, vidange du sac collecteur, contenant pouvant être posé sur la toilette
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9
Q

tests paracliniques et examens diagnostiques radiologiques (collecte de données)

A
  • tests paracliniques: analyse d’urine/culture d’urine (Méthode du mi-jet et Analyse [non stérile])
  • Examens diagnostiques radiologiques: Écographie rénale (Encourager à boire avant min. 500 ml), Cystoscopie (surveiller les signes de rétention urinaire, la première
    miction, les signes d’infection)
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10
Q

constats: problèmes urinaires

A
  • Formuler les problèmes urinaires: Incontinence urinaire (préciser le type), Rétention urinaire, Risque d’infection urinaire OU infection urinaire (Ex. urétrite, cystite, pyélonéphrite)
  • Problèmes associés potentiels: Atteinte (ou risque d’atteinte) à l’intégrité de la peau, Image corporelle perturbée, isolement, anxiété, Douleur, Risque de chute
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11
Q

constat: incontinence urinaire

A
  • fuite involontaire d’urine
  • Affecte deux fois plus les femmes que les hommes
  • Prévalence augmente avec l’âge
  • Associé à une diminution de la qualité de vie, une diminution de l’estime de soi, un
    isolement social, une perturbation des habitudes sexuelles et la dépression
  • Classification
    1- À l’effort
    2- Par impériosité
    3- Fonctionnelle
    4- Réflexe
    5- Par regorgement
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12
Q

1 - incontinence à l’effort

A
  • Sphincter urétral externe ne peut se contracter suffisamment pour retenir l’urine lors d’une augmentation soudaine de la pression intraabdominale.
  • Manifestations cliniques: Pertes de petite quantité d’urine, pas nécessairement à tous les jours. Survient lors d’une activité ex. toux, des rire, un éternuement, soulèvement d’une charge, etc.
  • Causes possibles: Relâchement des muscles du plancher pelvien (ex. accouchements multiples, surpoids, toux chronique), Ménopause, Chirurgie de la prostate, ↓ mobilité prolongée
  • Intervention: Traitements médicaux varient selon la cause ex. œstrogènes topiques si ménopause. Intervention infirmière (enseigner les exercices de renforcement des muscles du plancher pelvien, encourager la perte de poids et l’abandon du tabagisme, traiter la constipation)
  • Cystocèle (« descente » de la vessie
    vers le vagin): Dû à l’affaiblissement des
    muscles/ligaments soutenant ces organes. Causé par grossesses et accouchements, obésité, tabagisme et toux chronique, constipation, hystérectomie. Peut entraîner de l’incontinence urinaire à l’effort…
  • Exercices de renforcement des muscles périnéaux (exercices de Kegel): Être en mesure de l’enseigner à un patient. Potter 2022, encadré 16.23, p. 515. Bien repérer les muscles du plancher pelvien (pas cuisses,
    fesses ou abdomen). Contracter 8-12 fois (3-4 sec. jusqu’à 8-10 sec.), 3 fois par jour, sur 15 à 20 semaines
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13
Q

2- Incontinence par impériosité

A
  • Hyperactivité du détrusor soit par irritation ou trouble du SNC, provoquant des
    contractions involontaires
  • Manifestations cliniques: Précédé d’un besoin soudain, impérieux et irrépressible d’uriner. Quantité peut varier de petites à grandes quantités. Fréquence mictionnelle augmentée (< 2h), nycturie possible
  • Causes possibles: infection urinaire, alcool, cancer de la vessie, radiothérapie, AVC, parkinson
  • Interventions : traitement selon la cause sous-jacente. Ex. traiter l’infection urinaire, ↓ alcool, rééducation vésicale (AVC)
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14
Q

3- Incontinence fonctionnelle

A
  • Système urinaire et SNC intact, mais facteurs cognitifs, fonctionnels ou
    environnementaux qui influencent
  • Caractéristiques: Pertes d’urine avant d’atteindre les toilettes. Atteinte cognitive (empêche de reconnaître le besoin d’uriner). Mobilité réduite ou trouble d’équilibre (empêche de se rendre aux toilettes à temps ou d’utiliser les toilettes adéquatement)
  • Types d’interventions: Adapter l’environnement en vue d’assurer un accès facile et régulier à la toilette. Ex. Meilleur éclairage, appareil d’aide à la marche, modification dans les vêtements,
    horaire des mictions
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15
Q

4- Incontinence réflexe

A
  • Suite à l’absence de perceptions sensorielles et de maîtrise motrice: Pertes involontaires d’urine survenant en l’absence d’avertissement ou d’effort. Ex. lésion de la moelle épinière au-dessus de S2
  • Nécessite des cathétérismes vésicaux intermittents: Auto-cathétérismes, à intervalles réguliers
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16
Q

incontinences stratégies générales

A
  • tenir compte du type d’incontinence et de la cause
  • Établir un horaire mictionnel: Acquisition d’habitudes régulières. Ex. horaire régulier q 2-3 h, mais souple
  • Modification des habitudes de vie selon la cause. Ex. ne pas boire 2 heures avant le coucher, diminuer les aliments ou breuvages irritants pour la vessie (ex. alcool), cessation tabagique, surveiller la constipation,
  • Soutien et transmission d’information: Normaliser (la personne n’est pas responsable) et Expliquer les causes et les facteurs de risque
  • Dispositifs anti-incontinence (serviette ou culotte pour l’incontinence)
17
Q

rétention urinaire

A
  • Incontinence urinaire par regorgement (5)
  • La pression de l’urine dans une vessie remplie à capacité supprime le contrôle du sphincter
  • Incapacité de vidanger une partie ou la totalité de la vessie
    -Manifestations cliniques : sensation de pression, d’inconfort ou de douleur au-dessus de la symphyse pubienne; agitation; diaphorèse; écoulements (petites quantités, 25-60 ml, 2-3 fois/h)
  • Présence d’un globe vésical (signe) = vessie distendue et palpable
  • Peut être aigue (incapacité totale d’uriner = urgence médicale) ou chronique (vidange incomplète lors des mictions)
  • Causes possibles: Obstruction au col de la vessie (ex. hypertrophie de la prostate, fécalome). Incapacité du détrusor à se contracter (ex. lésions neurologiques, diabète, médicaments comme les anesthésiants)
  • En CH et CHSLD : prévenir les retards mictionnels en maintenant des
    habitudes de miction
  • Influencée par le lieu, le moment et le degré d’intimité: Le stress rend difficile le relâchement des muscles abdominaux et périnéaux. Laisser du temps et de l’intimité
  • Personnes âgées ou à risque: Offrir régulièrement ex. amener aux toilettes après chaque repas ou offrir la
    bassine/urinal. S’assurer d’un accès sécuritaire aux toilettes (ex. aide à la marche)
  • Avant de passer au cathétérisme, utiliser la stimulation sensorielle: Favoriser l’hydratation, Bruit de l’eau qui coule, Doigts dans un bassin d’eau tiède, Verser de l’eau tiède sur le périnée, Massage à l’intérieur de la cuisse
  • Si non efficace: Envisager cathétérisme vésical (nécessite une ordonnance). Si drainage en continu, surveiller première miction lors du retrait (↓ tonus vésical et lésions des sphincters urétraux possibles)
18
Q

cathétérisme vésical (planification et interventions)

A
  • Risque d’infection urinaire (asepsie)
  • Hygiène périnéale
  • Maintenir l’apport liquidien
  • Surveillance de la peau si usage prolongé
  • éviter de monter le sac de drainage plus haut que la vessie pour empêcher le reflux d’urine dans la vessie (si nécessaire pendant transport par exemple -> clamper temporairement la tubulure ou vider le sac de drainage)
  • éviter de grandes boucles de tubulure sur le lit pour empêcher la stagnation de l’urine
  • placer la tubulure de manière que le drainage de l’urine soit continu
  • fixer la sonde à la cuisse pour éviter d’exercer une traction sur le cathéter
  • procéder aux soins de la région périnéale et du méat urinaire suivant de l’établissement
19
Q

constat: infection urinaire

A
  • Manifestations cliniques: Dysurie, inconfort sus-pubien, Envie impérieuse d’uriner, pollakiurie (fréquence ↑, petites quantité < 200 ml, > 8 fois/24h), nycturie, incontinence par impériosité, Hématurie, urine concentrée et trouble. Si s’aggrave = fièvre, frissons, nausées et vomissements
  • Infection nosocomiale fréquente (sondes vésicales)
  • Facteurs: femmes enceintes, ménopause, âge, habitudes d’hygiène périnéale chez la femme, stase urinaire
  • Traitement : antibiothérapie PO
  • prévention chez les personnes à risque: Vider la vessie complètement et régulièrement (q 3-4 h), Aller à la selle régulièrement, Nettoyer la région périnéale de l’avant vers l’arrière, S’assurer d’un apport liquidien adéquat, Uriner avant et après les relations sexuelles, Jus de canneberge en cas d’infection chronique (incertain)
  • prévention milieu hospitalier: attention à l’asepsie lors de cathétérismes vésicaux
  • planifications/interventions: Maintenir un apport liquidien adéquat (Diminue l’irritation de la vessie en diluant l’urine. Favorise l’évacuation des bactéries), Éviter les aliments sensés irrité la vessie (Caféine, alcool, jus d’agrume, chocolat, aliments épicés), Application locale de chaleur dans la région sus-pubienne, Souligner l’importance de poursuivre l’antibiothérapie jusqu’à la fin, Surveiller l’évolution des symptômes