Psychiatrie 1 & 2 Flashcards
Dépression typique
Épisode dépressif majeur.
- anhédonie (impossibilité à prendre du plaisir dans des activités habituellement appréciées) / perte d’intérêt ou thymie (humeur) abaissée
- insomnie / fatigue / ralentissement psychomoteur
- ruminations
- perte d’appétit
- perte de poids
- dévalorisation / culpabilité
Au moins 4 symptômes, pendant au moins 2 semaines.
Dépression atypique
Épisode dépressif majeur.
- anhédonie (impossibilité à prendre du plaisir) / perte d’intérêt ou thymie (humeur) abaissée
- hypersomnie
- gain de poids
Pendant au moins 2 semaines.
Red flag tristesse
Face à toute personne évoquant une tristesse, un malheur, un malêtre… Évaluer le risque suicidaire !
Comment évaluer le risque suicidaire ?
RUD
RISQUE - évaluer le risque
- composante sociale
+++ >65 ans
- faible réseau social, famille peu présente
- chômage, divorce, violences, difficultés financières…
- professions (médecins, pharmaciens, vétérinaires…)
- composante physique (maladie)
URGENCE - évaluer la probabilité du passage à l’acte
- faible si la personne pense au suicide sans plan
- moyenne si scénario envisagé mais flou
- haute si plan clair et moment fixé
DANGEROSITÉ - évaluer la probabilité de succès
- létalité des moyens envisagés et leur accessibilité
En Suisse les moyens les plus utilisés sont la pendaison, les armes à feu et les médicaments.
Red flag suicide
Envoyer à l’hôpital tout patient pour qui vous avez un doute quant au risque suicidaire. Si on “coincé” avec le patient il y a toujours le 144 !
Comment peut-on évoquer avec le patient, le risque suicidaire ?
Question ouverte et claire…
Vous dites que vous être triste, qu’est-ce qui vous préoccupe, avez-vous des envies de suicide ?
Si le patient répond oui…
Préciser ses envies
- pensez-y vous souvent ?
- comment … ?
Les gens qui parlent de suicident passent aussi à l’acte.
Le fait de parler du suicide ne donne pas plus envie à la personne de passer à l’acte.
Hypomaniaque
État psychique d’élévation de l’humeur avec agitation, irritabilité, réduction du besoin de sommeil, souvent extraversion.
Contrairement au patient maniaque, le patient hypomaniaque ARRIVE À MAINTENIR les activités normales de la vie.
Maniaque
État psychique élévation de l’humeur avec agitation, irritabilité, réduction du besoin de sommeil, souvent extraversion.
Contrairement au patient hypomaniaque, l’élévation de l’humeur du patient maniaque est telle qu’il EST INCAPABLE DE POURSUIVRE le cours habituel de sa vie. On le décrit classiquement comme psychotique (à la différence du patient hypomaniaque).
Quelle est l’anamnèse en psychiatrie ?
Anamnèse actuelle
- thymie (humeur), tristesse, intérêt, plaisir, sommeil, appétit, rumination, envie de suicide…
Anamnèse par système
- aspects sociaux (famille, conjoint, enfant…)
- travail / éducation
- loisirs
Anamnèse générale
- médicale (antécédents, allergies, médicaments…)
Dépersonnalisation
Symptôme psychique vécu comme sensation de ne plus être soi ou de ne plus avoir de contrôle sur la situation ou sur son corps, fait partie des symptômes dits dissociatifs.
Transfert
Idées, sentiments, émotions que LE PATIENT attribue à son thérapeute.
Le thérapeute doit être le plus neutre possible pour permettre le transfert !
Contre-transfert
Ou effet-miroir…
Émotions, idées ou représentations que LE THÉRAPEUTE projette sur son patient.
Le thérapeute doit être attentif à ses propres contre-transferts !
Les troubles anxieux
Catégorie de troubles psychiques ayant en commun la présence d’une anxiété importante.
ANXIÉTÉ GÉNÉRALISÉE
Trouble anxieux caractérisé par une Inquiétude excessive et incontrôlable portant sur les événements présents et à venir.
- fatigue, céphalées
- TENSIONS MUSCULAIRES
- agitation ou sensation d’être à bout
- trouble du sommeil, irritabilité
AGORAPHOBIE
Anxiété dans les lieux que le sujet perçoit comme dangereux (grands espaces, grands magasins, transports publics, tout endroit en dehors du domicile…)
- attaque de panique, palpitations, sudations, nausées, sensations vertigineuses, déréalisation, dépersonnalisation
- accès de tétanie musculaire
PHOBIE SOCIALE
Anxiété généralisée lors de situations de jugement social.
- attaques de panique
- toutes les situations ou il pense qu’il va être évalué par d’autres personnes ou il risque d’être perçu comme incompétent, bizarre, idiot, parler en publique !
PHOBIES SPÉCIFIQUES
Diverses phobies spécifiques en lien avec les animaux, le sang, les injections, des situations particulières comme les espaces clos.
TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF (TOC)
Forte composante d’anxiété neurobiologie ou cognitive.
AU DÉPART une PENSÉE
génère une ANXIÉTÉ très importante. Un comportement spécifique permet de diminuer ponctuellement l’angoisse. Une fois que le comportement est terminé, l’angoisse revient. Le patient commence à répéter le comportement, ce qui amorce l’intrication OBSESSION et compulsion (cercle vicieux).
Le patient a conscience du caractère dysfonctionnel de son comportement.
TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE (PTSD)
Forte composante anxieuse.
Il faut être exposé à une situation extrême ou notre vie, notre intégrité ou celle de nos proches est imminemment menacée. Sentiment D’IMPUISSANCE est un élément important.
Tout le monde ne réagit pas de la même manière face au PTSD.
Symptômes d’intrusion ou la personne revit l’épisode par flashbacks ou des cauchemars.
Comportements d’évitement de toute situation réveillant l’événement traumatisant.
Hyperactivation végétative associée à une détresse psychique intense.
Comment peut-on traiter les troubles anxieux ?
PHARMACOLOGIQUE
Il faut éviter les anxiolytiques (benzodiazépines) et les stupéfiants chez les anxieux. Comme ces médicaments fonctionnement bien, la personne se sent mieux, sans avoir traité son anxiété. Une dépendance au médicament se créé. Ces médicaments doivent être réservés aux crises aiguës ou ingérables.
Pour les anxieux, il faut préférer les antidépresseurs (bêta-bloquants aussi) qui ne sont pas addictifs et permettent au patient de gagner un peu de prise sur son anxiété.
NON PHARMACOLOGIQUE
- TCC
Quelles sont les psychothérapies qui sont efficaces pour les anxieux ?
Les approches de type cognitive-comportementale (TCC) son régulièrement montrées comme étant les plus efficaces dans les études.