PSY3703 - Revue examen final - Questions à dev - Question 4 Flashcards

1
Q

Approche psychanalytique - Théorie d’inconscient - Freud , explique

A

L’élaboration du concept d’inconscient :
Elle a permis l’élaboration d’une thérapie des névroses
La névrose = Affection nerveuse caractérisée par des troubles psychiques divers mais pas par une altération profonde de la personnalité
Selon Freud, l’explication de ce type de trouble serait la suivante : des souvenirs pénibles seraient chassés de la conscience et se manifestent de façon déguisés à celle-ci sous forme de symptômes.
Pas de lésion organique
Cause inconsciente aux troubles
Comment définir l’inconscient :
Freud va s’apercevoir que la personnalité de ses patients est comme scindées, comme en conflit avec elle-même.
L’inconscient se définit comme le siège des désirs et des souvenirs refoulés et oppose une résistance à leur réapparition consciente.
Signification du refoulement :
A la suite de son expérience thérapeutique, Freud constate que le refoulement est un moyen de défense par lequel le sujet évite ou croit éviter certains dangers dus à des conflits internes à la personnalité
Conflits entre certains désirs profonds et certaines aspirations morales.
Mais le refoulement est une fausse solution car les désirs inconscients, parce qu’ils sont des désirs, vont toujours chercher à se manifester, ce qui entraîne des conflits internes au psychisme.
Le désir ne pouvant se manifester consciemment, se manifeste sous forme de symptômes.
Le retour à l’enfance :
La mission de l’analyste dans le cadre de la cure est de :
Laisser parler le patient et de l’écouter, la libre parole entrecoupée de silences, d’hésitations (résistance), de lapsus, permet aux éléments inconscients sources de troubles d’apparaître progressivement à la conscience.
Le plus souvent, ces discours font référence de façon plus ou moins précise à la sexualité, ce qui va conduire Freud à la découverte du complexe d’Œdipe.
L’enfant va donc vivre différentes périodes (stades), au cours desquelles sa sexualité va s’organiser autour d’une zone érogène privilégiée.
Les stades de la sexualité selon la psychanalyse :
1 : La sexualité orale
2 : La sexualité sadico-anale
3 : Le stade phallique
4 : Période de latence
5 : La puberté
L’influence de l’enfance sur la personnalité adulte :
Si au cours de l’enfance le sujet est victime de traumatisme (carence affective, jalousie résultant de la naissance d’un frère ou d’une sœur, violence, etc…), la frustration de certains désirs pourra entraîner, à l’âge adulte, une régression vers les stades de l’enfance. Des fixations infantiles pourront rompre ou détourner le refoulement (Il reste toujours quelque chose de la sexualité infantile dans la sexualité adulte).
Régression à un stade antérieur.
Le statut psychologique de l’inconscient :
Pour expliquer les rapports entre l’inconscient et la conscience ainsi que le rôle des différentes instances qui les traversent, Freud va avoir recours à deux topiques
La première topique :
Psychisme = appareil composé de plusieurs parties
Inconscient :
L’inconscient est constitué de contenus refoulés n’ayant pu accéder au système préconscient. Conscient, ces contenus sont des représentations refoulées des pulsions souvent sexuelles ou agressives.
Préconscient :
une partie de l’appareil psychique distincte du système inconscient et dont les contenus, sans être présents dans le champ actuel de la conscience, peuvent en droit accéder a la conscience.
A l’opposé, le système pré-conscient - conscient est constitué par :
… la vigilance de la pensée logique
… la soumission à la temporalité
… le respect du principe de réalité
Conscient :
Pulsion :
Qui a sa source dans une excitation corporelle et dont le but est de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle.
Une pulsion est composée de la manière suivante :
La source ⇒ l’excitation
Le but ⇒ mettre fin à l’état de tension
Supprimer la tension ou la frustration
L’objet ⇒ ce qui permet d’atteindre le but
Refoulement :
Lorsque les représentations correspondant aux pulsions sont de nature à transgresser les interdits culturels (sociaux, familiaux, moraux), il y a censure qui se définit
Façons de les contourner :
L’acte manqué : Quand tu fais quelque chose par erreur qui n’était pas ton objectif premier.
Cependant la première topique n’explique pas pourquoi il y a refoulement et censure, c’est pourquoi en 1923, Freud propose une seconde topique complétant la première.
La seconde topique
Ça : Constituant original du psychisme dont le contenu est essentiellement pulsionnel et concerne aussi bien les exigences somatiques essentielles (faim, soif), que l’agressivité et les désirs sexuels. Comme elle s’enracine dans le somatique, cette instance est entièrement inconsciente. N’accèdent à la conscience que par des représentations secondaires de certaines pulsions.
Moi : Volonté, pensée et conscience principalement. Il n’est inconscient dans le moi que la partie périphérique proche du ça et qui refoule ou adapte les pulsions en fonction du principe de réalité auquel le moi est soumis.
Surmoi : Le moi n’a pas seulement à se défendre contre le ça, il doit aussi se soumettre aux exigences du surmoi qui se constitue au cours de la période oedipienne et correspond à l’intériorisation inconsciente et pré-consciente de tous les interdits parentaux, sociaux, de toutes les forces répressives que le sujet a rencontré au cours de son développement.
Le moi est donc tiraillé entre les pulsions du ça et les exigences du surmoi avec lesquelles il doit transiger inconsciemment pour s’adapter à la réalité.
C’est la réponse à la question :
Ainsi s’explique censure et refoulement.
Le moi est soumis au surmoi (la censure) et pour se défendre contre le ça, (opposé au surmoi), il refoule certains désirs qui chercheront à contourner la barrière de la censure.
Tout se passe comme si à l’intérieur du psychisme il y avait un conflit entre différents acteurs.
Personnalité adulte :
**Freud c’est les stades orales, anales et génitales tandis que Jung c’est l’introversion ou l’extraversion.
Il y a fixation lorsque, le sujet ayant trouvé dans son enfance, une certaine forme de réponse face à certaines difficultés, il consent tout au long de sa vie à répondre à ces situations de la même façon.
Il reste pris à un stade.
Il y a régression, lorsque pour une raison ou pour une autre, le sujet confronté à une situation qu’il a déjà rencontré dans son enfance, se met à nouveau à y répondre comme s’il y avait répondu lorsqu’il était enfant.
Il a progressé à un stade plus élevé mais lorsque confronté à une difficulté, il peut répondre avec une réponse de façon d’un stade antérieur.
Personnalité orale :
Les traits de personnalité liés à l’oralité reflètent une quête constante d’unité fusionnelle avec la mère, propre au stade oral de l’enfance. Ces individus recherchent des relations intenses mais souffrent souvent d’insatisfaction chronique. Ils veulent “tout, tout de suite” et ont du mal à gérer la frustration, ignorant compromis et ambivalence.
Personnalité anale :
La personnalité anale, centrée sur l’ambivalence rétention/expulsion, se caractérise par l’ordre, la parcimonie et l’obstination. Issue de l’apprentissage de la propreté, elle reflète un besoin de maîtrise et de contrôle sur soi et sur les autres, souvent associé au perfectionnisme et à un certain narcissisme.
Personnalité génitale :
La génitalité représente l’organisation normale de la sexualité, mais une personnalité parfaitement génitale n’existe pas. Une personne équilibrée combine harmonieusement des traits oraux, anaux et génitaux, tout en ayant dépassé ses tendances infantiles pour vivre pleinement et s’épanouir socialement. Chaque individu conserve des composantes prégénitales, mais l’essentiel est de savoir prendre du recul face à ses pulsions pour maintenir un équilibre.

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2
Q

Approche psychanalytique - Théorie de l’introversion et extraversion - Jung, explique

A

La libido ne se réduit pas pour Jung à la pulsion sexuelle mais consiste en une énergie et une pulsion vitale orientant le sujet vers le monde extérieur ou la vie intérieure, d’où les deux catégories fondamentales de sa typologie : l’introversion et l’extraversion.
Se base sur :
Les pensées
Les sentiments
L’intuition
Les sensations
L’extraverti se caractérise par le désir de s’affirmer en déployant une activité grâce à laquelle il pourra se reconnaitre dans son action sur le monde extérieur et les réalisations qu’il pourra effectuer.
L’introverti se caractérise par le souci de la conservation et de la protection de soi. Le sujet est donc sans cesse orienté vers lui-même.
Selon Jung ces attitudes résulteraient de prédispositions naturelles (biologiques), même si des éléments liés à l’environnement et aux relations avec autrui peuvent intervenir.
Ces deux types d’attitudes générales cohabitent toujours chez l’individu, simplement l’une domine l’autre.D’autre part, Jung complète cette typologie binaire pour préciser les differentes formes que peuvent prendre les types d’attitudes générales en faisant appel au quatre types fonctionnels :
La pensée et les sentiments = rationnel
L’intuition et la sensation = irrationnel
Chez l’adolescent : il y a indépendance par rapport aux soucis de l’adulte et dépendance par rapport au milieu familial et scolaire.
Chez l’adulte : l’indépendance ouvrant sur de nouvelles responsabilités est source de nouvelles dépendances.

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3
Q

L’approche phénoménologique de Carl Rogers, explique

A

L’approche phénoménologique met l’accent sur la façon dont la personne se perçoit et perçoit le monde qui l’entoure.
Rogers s’est efforcé toute sa vie d’intégrer l’intuitif et l’objectif en conjuguant une sensibilité nuancée par l’expérience, tout en tenant compte de la rigueur scientifique.
Rogers mettait en avant les qualités positives personnelles, propices à l’actualisation de soi.
Le concept de soi, c’est-à-dire l’organisation des perceptions et des expériences associées au « soi » au « moi », au « je », constitue pour Rogers le concept structurel clé. La notion du soi idéal suit de près et se définit comme le concept de soi auquel la personne aspire. La technique du Q-Sort est une méthode servant à étudier ces concepts et leur relation.
Pour Rogers, le moteur du comportement n’est pas la réduction de l’attention, mais l’actualisation de soi, qui commande une ouverture constante à l’expérience et la capacité de l’intégrer dans un concept de soit élargi, plus différencié.
Rogers a également proposé que les gens cherchent la cohérence et le maintien de la congruence entre leur perception du soi et leur expérience. Cependant, les expériences perçues comme menaçante pour le concept de soi peuvent être bloquées avant d’atteindre le champ de la conscience au moyen de mécanismes de défense. La déformation et le déni en sont un exemple. Diverses études soutiennent la théorie selon laquelle les gens se comportent de façon à préserver et confirmer la perception qu’ils ont d’eux-mêmes.
Les gens ont besoin de considération positive. La considération positive inconditionnelle, permet aux enfants, comme aux adultes, de se développer dans la congruence et de s’actualiser. Lorsqu’elle est conditionnelle, la considération positive amène la personne a bloquer la prise de conscience de certaines expériences et à restreindre son potentiel d’actualisation de soi.
Le jugement que les enfants portent sur eux-même reflète la réaction des autres à leur égard. Les parents d’enfants qui ont une bonne estime de soi sont affectueux et font preuve d’acceptation envers eux tout en imposant clairement et de façon cohérente leurs exigences et les règles de conduite à suivre.
Selon Rogers, la personne névrosée est un individu qui se trouve dans un état d’incongruence entre le soi et l’expérience. Les expériences qui sont en désaccord avec la structure du soi sont perçues consciemment comme menaçantes et peuvent être rejetées au déformées.
La recherche dans le domaine de la psychopathologie s’est penchée sur l’écart entre les notions de soi et de soi idéal ; elle s’est demandée dans qu’elle mesure l’individu désavoue ses sentiments ou reste imprécis à leur sujet.
Rogers s’intéresse d’abord au processus thérapeutique. Le climat thérapeutique est considéré comme la variable déterminante de la thérapie. On estime que la congruence (authenticité), la considération positive inconditionnelle et l’empathie sont des conditions essentielles au changement thérapeutique.
Les conceptions rogériennes relèvent de la perspective humaniste, qui met en évidence l’autoactualisation et la réalisation des potentialités de chacun.
Goldstein, Maslow et des existentialistes appartiennent également au courant humaniste.
La recherche contemporaine sur des thèmes existentiels tels que l’authenticité, les motivations intrinsèques et les différences culturelles dans la perception du soi ramifient la théorie rogérienne tout en remettant en question l’universalité de certaines motivations proposées par Rogers.

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4
Q

Les théories classiques des traits de la personnalité, explique

A

Les traits de personnalité doivent présenter des caractéristiques : ils doivent être constants et distinctifs.
Les théoriciens utilisent les construits des traits pour remplir au moins deux et parfois trois fonctions scientifiques : la description, la prédiction et l’explication.
Description : Taxonomie de la personnalité
Prédiction : Il est possible de prédire que les individus qui possèdent un même trait de personnalité, mais à des degrés divers, agiront de la même façon dans leur vie de tous les jours.
Explication : Certains théoriciens des traits de personnalité estiment que les traits de personnalité permettent d’expliquer les comportements d’une personne.
L’hypothèse de base est que les individus possèdent des prédispositions, appelées traits de personnalité, qui les amènent à se comporter d’une certaine manière. En d’autres termes, on tient pour acquis que la personnalité se caractérise par la probabilité – stable – que les individus agissent, pensent et éprouvent des sentiments d’une manière déterminée.
Pour résumer :
L’individu possède des dispositions à réagir en général d’une certaine manière
La personnalité se caractérise par une organisation hiérarchique
Le concept de trait peut servir de fondement à l’élaboration d’une théorie scientifique de la personnalité.

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5
Q

La théorie des traits selon Allport, explique

A

Allport croit que les traits constituent des éléments fondamentaux de la personnalité.
Selon lui, les traits prennent leur origine dans le système nerveux et leur existence ne fait aucun doute.
Ils représentent des dispositions générales de la personnalité qui rendent compte de la régularité du fonctionnement, sans égard au moment ou au contexte. Les traits peuvent être définis par le biais de trois propriétés :
La fréquence
L’intensité
L’éventail des situations.
Allport distingue les traits cardinaux, les traits centraux et les traits secondaires.
Il est ainsi connu pour avoir élaboré la notion d’autonomie fonctionnelle caractérisant les motivations humaines.
Enfin, Allport est bien connu pour avoir mis l’accent sur la singularité individuelle. (idiographique)
Résumé :
Allport a clarifié le concept de trait de personnalité, mais a peu fait de recherche pour en établir l’utilité. Il croyait que de nombreux traits étaient héréditaires, mais n’a pas tenté de corroborer cette hypothèse. Il a documenté le fait que les individus adoptent des modèles de comportement en fonction de leurs traits de personnalités distinctifs et que ces traits se manifestent selon le contexte situationnel, mais il n’a pas explorer en détail les processus susceptibles d’expliquer ses observations (Zuroff, 1986).
L’approche idiographique n’est toutefois pas celle qu’ont adoptée la plupart des autres théoriciens des traits de personnalité.
Ceux qui ont suivi Allport y ont accordé peu d’attention. Au contraire d’Allport, ils ont plutôt étudié des grands groupes d’individus et tenté de dégager les principales différences entre eux.

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6
Q

La théorie des traits de personnalité de Raymond B. Catell, explique

A

Cattell établit une distinction conceptuelle entre deux types parmi la multitude de traits existante.
Les traits de surface
Les traits de surface représentent des tendances comportementales qui se manifestent à un niveau superficiel.
Les traits de source
Les structures psychologiques internes qui constituent la source, ou la cause sous-jacente des corrélations observées entre les traits de surface.
Les traits d’aptitudes
Les traits de tempérament
Les traits dynamiques
Les trois types de données utilisées par Cattell sont ; les données biographiques (L), les données provenant d’auto-questionnaire (Q) et les données fournies par les tests objectifs (T).
Développe le questionnaire 16 PF
Cattell ne considère pas la personne comme une entité statique qui se comporte de la même manière dans toutes les situations. Il a souligné l’influence de deux autres facteurs : L’état de la personne et le rôle.
Sa théorie (le nombre de traits, leurs caractéristiques, les traits de source) reposait entièrement sur le résultat du processus de mesure (analyse factorielle des données sur les traits de surface).

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7
Q

La théorie des trois facteurs de Hans J. Eysenck, explique

A

**Il a voulu affiner le test de personnalité de Cattell.
Tout comme Cattell, Eysenck a élaboré sa théorie en ayant recours à l’analyse factorielle des réponses des participants aux tests. Mais Eysenck est allé plus loin en utilisant une application secondaire de la méthode de l’analyse factorielle. Il a ainsi mené des analyses factorielles dites de deuxième niveau, qui consistent à analyser statistiquement un ensemble de facteurs qui représente une corrélation.
Eysenck a eu recours à l’analyse factorielle de deuxième niveau pour révéler un petit groupe de facteurs indépendants les uns des autres.
Ce sont des styles émotionnels ou comportementaux stables qui distinguent les individus les uns des autres. Il s’agit de dimensions se distribuant sur un continuum comportant une extrémité où le trait est faible et une extrémité où le trait est marqué. La plupart des individus se situant autour du centre du spectre. Parce que ces dimensions se situent au sommet de l’organisation hiérarchique des traits, Eysenck leur a donné le nom de superfacteurs (car élevés).
3 superfacteurs
L’extraversion-introversion
Le névrosisme.
Le psychotisme
Établie le questionnaire de personnalité d’Eysenck
Il a intégré à son questionnaire des questions qui permettent de mesurer l’échelle de mensonge et de déceler les participants qui n’auraient pas répondu honnêtement afin de mieux paraître.
Eysenck a créé des modèles scientifiques précis pour expliquer le fondement biologique des différences dans les traits de personnalité des individus.
Le trait pour lequel Eysenck a rencontré le plus de succès pour établir l’origine biologique, au plan empirique, est l’extraversion.
Eysenck était donc un grand défenseur de la thérapie comportementale
Résumé :
Il a apporté des éléments probants en faveur de l’existence des différences individuelles.
La théorie des traits de personnalité d’Eysenck n’a pas été reprise par les psychologues de la personnalité à une plus grande échelle pour au moins quatre raisons :
D’autres modèles ont proposé d’évaluer deux ou trois dimensions qui rendent mieux compte les données disponibles
Puis, comme l’a lui-même reconnu Eysenck, sa théorie sur les fondements biologiques des traits de personnalité, ne s’appuie pas sur des éléments probants constants.
La décision d’Eysenck de fonder une nouvelle revue s’est peut-être retournée contre lui. Le fait que sa revue était essentiellement consacrée à sa propre vision a fort probablement contribué à réduire son influence à l’extérieur du Royaume-Uni.
Enfin, il est possible qu’il faille étudier plus de 2 ou 3 dimensions pour décrire adéquatement la personnalité, et l’on peut imaginer une dimension de la personnalité qu’il est difficile d’intégrer dans son modèle.
**Cattell a établi une distinction entre les traits d’aptitudes, les traits de tempérament et les traits dynamiques, et une distinction entre les traits de surface et les traits de source.
Selon Eysenck, les dimensions fondamentales de la personnalité sont l’Extraversion-Introversion, le Névrosisme et le Psychotisme. Des questionnaires pour évaluer les individus selon ces dimensions ont été conçus. La recherche s’est particulièrement penchée sur la dimension extraversion-introversion, dans laquelle on a constaté des différences quant au niveau et au type d’activation. Eysenck soutient que les différences de traits entre les individus ont un fondement biologique et génétique.

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8
Q

Les théories contemporaines des traits de la personnalité, explique

A

L’organisation de la multitude de traits de personnalité en une taxonomie simple et cohérente a mobilisé de nombreux efforts au cours des 25 dernières années. Le principal fruit de ses efforts est le modèle à cinq facteurs.
Qu’est-ce que la théorie des cinq facteurs a de nouveaux à offrir?
En un mot : des preuves.

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9
Q

Le modèle à 5 facteurs (Big Five), explique

A

La notion voulant que cinq traits de personnalité servent de fondement aux différences individuelles repose sur l’analyse factorielle de trois types de données :
La terminologie des traits dans le langage courant
Les données de recherche interculturelles validant l’universalité des dimensions
Et, la comparaison d’inventaires de personnalité à d’autres questionnaires et évaluations
Ces cinq facteurs ont montré une fidélité et une validité considérables, en plus de demeurer relativement stable à l’âge adulte (McCrae et Costa, 2008).
Les termes les plus couramment utilisés pour les désigner sont : Le Névrosisme, L’Extraversion, L’Ouverture, L’Agréabilité et La Conscience (OCEAN).
Hypothèse lexicale fondamentale
NEO-PI par Costa et McCraie
Les personnes qui remplissent le NEO-PI-R dans un contexte expérimental clinique indiquent dans quelles mesures elles sont d’accord ou non avec chaque énoncé sur une échelle de cinq points.
Les mesures de traits qui en découlent présentent tous une bonne fidélité et une validité constante avec diverses sources, comme les évaluations par les pairs ou par le conjoint.
Le NEO-PI-R présente l’avantage de se prêter à l’autoévaluation comme à l’évaluation par un tiers.

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10
Q

La théorie des 5 facteurs - McCrae et Costa, explique

A

Cette théorie pose que les cinq facteurs principaux de personnalité sont plus que de simples descriptions de ce qui distingue les personnes.
Selon McCrae et Costa, ces facteurs ont des fondements biologiques.
La théorie de McCrae et Costa constitue peut-être le point de vue le plus affirmé qu’il soit en faveur de la nature, à savoir que l’hérédité détermine la personnalité et que les expériences sociales non pas grand-chose à y voir.
La théorie des cinq facteurs considère les traits de personnalité comme des facteurs causaux qui influent sur la trajectoire de vie de chaque personne.
McCrae et ses collègues affirment que les changements dans le degré d’expression des traits de personnalité ne sont pas étroitement liés aux expériences de la vie.
Ça serait dû à la maturation
Soulignons notamment que les pratiques parentales peuvent exercer une influence sur le développement de la personnalité, de même que les expériences de travail sur le développement de la personnalité du jeune adulte.
Le modèle à cinq facteurs permet d’appliquer certaines prédictions au domaine de la santé
Le modèle à cinq facteurs pourrait s’avérer utile non seulement en tant que taxonomie des différences individuelles dans le fonctionnement quotidien de la personnalité, mais aussi en tant qu’instrument de diagnostic clinique.
Mischel =
Selon lui, le comportement varie souvent d’une situation à l’autre.
Attitude humaine fondamentale
Pour évaluer la stabilité des traits, il faut distinguer deux aspects, soit la stabilité longitudinale et la stabilité intersituationelle.

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11
Q

Fondements biologiques, explique

A

Cette approche de la psychologie évolutionniste touche quatre aspects du fonctionnement humain ;
Premièrement, les caractéristiques de l’esprit humain qui ont évolué et perdurent sont celles qui parviennent à résoudre des problèmes faisant obstacle à la reproduction.
L’élément clé de l’évolution est la transmission des gènes.
Deuxièmement, ces mécanismes mentaux évolués ont une valeur adaptative aux modes de vie qui ont eu cours pendant des siècles lorsque que nos ancêtres étaient essentiellement des chasseurs et des cueilleurs.
Troisièmement, les mécanismes psychologiques évolués sont spécifiques à un domaine.
L’évolution ne concerne pas une disposition générale à la survie. Le corps et l’esprit regroupent une série de mécanismes évolués qui trouvent des solutions à des problèmes particuliers se manifestant dans des domaines et des contextes précis.
Certains aspects fondamentaux de la nature humaine, comme certaines motivations et certaines émotions, s’appliquent à des problèmes et des contextes précis.
Le quatrième point, concerne les composantes et la structure générale de l’esprit, ou son « architecture ».
Les psychologues évolutionnistes rejettent cette conception de l’architecture de l’esprit humain.
Ils soutiennent plutôt que l’esprit humain comprend de multiples dispositifs de traitement de l’information, chaque dispositif ayant la charge de traiter un domaine précis de la vie.
Certains psychologues évolutionnistes soutiennent qu’un mécanisme mental distinct a évolué en réponse à chaque problème à résoudre. On parle de ces mécanismes comme de « modules »; termes qui exprime l’idée que chaque mécanisme a une fonction précise et touche une fonction mentale propre à un domaine.
Théorie de l’investissement parentale
La parentalité
Différence entre les sexes
**Résumé : La recherche ne permet pas de confirmer de façon constante les hypothèses que posent la théorie de la psychologie évolutionniste quant aux différences entre les sexes dans le choix d’un partenaire et les réactions de jalousie.
La nature exacte des différences entre les sexes de même que le rôle de l’évolution déterminée biologiquement par opposition au rôle des facteurs sociaux pour expliquer ces différences restent à définir

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12
Q

Modèle Bar On, explique

A

Bar On soutient l’idée que l’intelligence émotionnelle favorise certains processus émotionnels et cognitifs qui contribuent à leur tour à un meilleur rendement.
Ce modèle s’inscrit dans les applications du concept de l’intelligence émotionnelle au niveau professionnel et il est centré sur une gamme de capacité émotionnelle et sociale comprenant les capacités à :
Être conscient de soi
Se comprendre et s’exprimer
Être conscient des autres, les comprendre et entretenir des rapports avec eux
Faire face aux émotions fortes
S’adapter aux changements et régler les problèmes de nature sociale ou personne
Si l’individu possède ces différentes aptitudes, il devrait être actualisé et stable au niveau émotionnel.
En 2002, Bar On pose l’hypothèse que des personnes dont l’intelligence émotionnelle est élevée réussissent mieux à faire face aux exigences de la vie et aux pressions de l’environnement.
Inversement, il soutient l’idée que des personnes avec une intelligence émotionnelle faible risquent de présenter des problèmes psychologiques et n’arriveront pas à se réaliser dans leur vie, que ce soit au niveau professionnel ou personnel.

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13
Q

Le modèle Goleman, explique

A

Il décrit cinq domaines principaux de l’intelligence émotionnelle :
La conscience de soi (le fait de pouvoir identifier ses émotions) qui permet de percevoir plus clairement l’impact des émotions sur les décisions personnelles et sur les choix comportementaux
La maîtrise des émotions qui traduit le fait qu’il est vital d’adapter ses sentiments à chaque situation
L’automotivation qui traduit la capacité à contrôler ses émotions pour se concentrer, se maitriser et s’automotiver
La perception des émotions d’autrui, c’est à dire l’empathie
La maîtrise des relations humaines qui permet de savoir entreprendre et entretenir de bonnes relations avec les autres.
Les 4 points précédents permettent le 5e

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14
Q

La théorie sociocognitive de la personnalité, explique

A

Le concept déterminant de la théorie sociocognitive de la personnalité est que le comportement soit le résultat d’une interaction entre la personne et son milieu.
Cette théorie se distingue par son insistance sur les origines sociales du comportement et l’importance de la cognition dans le fonctionnement humain.
Elle considère la personne comme étant capable de diriger sa vie et d’apprendre des modèles de comportements complexes sans récompense à la clé.
Les théoriciens sociocognitivistes s’intéressent bien plus à la réflexion consciente sur soi et font valoir que les processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais durant toute la vie.
À force d’expérimentation, d’échec et d’erreur, d’adaptation à l’environnement = construction de la personnalité
La théorie sociocognitive tente de répondre à la question : qu’est-ce qu’une personne?
La personne se distingue par trois propriétés psychologiques uniques :
Elle formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage,
Elle contemple non seulement les circonstances du moment, mais aussi les événements passés en plus d’envisager d’hypothétiques événements futurs,
Des événements du passés qui nous aident à intéragir dans le moment présent
Elles pratiquent l’introspection et analysent leurs propres réflexions.
Autoanalyse de ce qu’il pense, ce qu’il perçoit, se questionne sur son comportement.
La théorie sociocognitive place les capacités cognitives typiquement humaines au cœur de cette démonstration.
La science de la personnalité selon le sociocognitivisme se distingue aussi par son intérêt particulier pour la singularité de la personne.
Il y a quatre concepts structuraux :
Les compétences et habiletés
Elle désigne deux types de connaissances, soit les connaissances procédurales et les connaissances déclaratives.
Les croyances et les attentes
Lorsqu’elles se rapportent à des événements futurs, ces croyances sont appelées des attentes.
Il s’agit également des pensées relatives à la façon dont les choses devraient être.
Ces pensées sont des normes d’évaluation.
Le sentiment d’efficacité personnelle renvoie donc à la perception qu’ont les gens de leur propre capacité d’action dans des situations avenir.
En somme, le sentiment d’efficacité personnelle entraîne sur l’expérience et l’action divers effets que l’on peut décliner ainsi :
La sélection : Agit sur le choix d’objectifs personnels. Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé, plus l’on se fixe d’objectifs stimulants et difficiles à atteindre.
L’effort, la persévérance et le rendement : Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé plus on déploie des efforts, on est persévérant et on donne un meilleur rendement.
L’affectivité : Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé, plus on entreprend les choses de façon positive.
La capacité de la situation : les personnes qui ont un sentiment d’efficacité personnelle élevé compose mieux avec le stress et les déceptions.
Il faut également faire la distinction entre les attentes relatives à l’efficacité personnelle et celles relatives aux résultats.
Les normes de comportement ou les objectifs
Un objectif est une représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite.
L’attitude d’une personne à imaginer l’avenir lui permet d’établir des objectifs qui le motivent et orientent son comportement.
Les attentes influent sur l’établissement des objectifs.
Lorsqu’ils se fixent des objectifs, les gens s’appuient généralement sur le rendement qu’ils s’attendent à donner.
Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle se fixent souvent des objectifs élevés et s’y tiennent davantage.
Les objectifs personnels ou les normes d’évaluation
Une norme interne est un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d’une personne, d’une chose d’un événement.
L’étude des normes d’évaluation concerne donc les moyens par lesquelles les gens définissent des critères pour évaluer les événements et l’influence qu’exercent ces évaluations sur leurs émotions et leurs actions.
La théorie sociocognitive reconnaît que les gens évaluent habituellement leur comportement selon leurs propres normes internes.
Les normes d’évaluation déclenchent souvent des réactions émotives.
Bandura désigne ces émotions de réaction d’autoévaluation.
Selon la théorie, les connaissances relatives à la nature actuelle du monde (croyance), aux prétentions individuelles pour l’avenir (objectifs) et à l’état normal des choses (normes) jouent des rôles distincts dans le fonctionnement de la personnalité et devraient donc être considérées comme des structures distinctes de la personnalité.
De même, les connaissances déclaratives et procédurales, qui permettent d’agir de manière intelligente et habile (compétences), sont vues comme étant distinctes, sur le plan psychologique, des croyances, des objectifs et des normes d’évaluation, et donc comme une structure distincte de la personnalité.
Le rôle des structures de la personnalité varie selon chaque situation sociale.
En résumé, les théoriciens sociocognitivistes tentent de saisir la complexité véritable de l’individu.
La théorie socio-cognitiviste aborde la dynamique des processus de la personnalité de deux façons
Le premier est une analyse du comportement appelé déterminisme réciproque
Le second est un cadre conceptuel pour étudier les processus de la personnalité connus sous le nom de système cognitivo-affectif de la personnalité
Les sociocognitivistes invoquent l’apprentissage par observation pour comprendre deux grandes fonctions psychologiques :
L’acquisition de connaissances et d’habiletés
La maîtrise de ses actions et de ses expériences affectives (auto-régulation)
**Résumé :
Les gens acquièrent des comportements et des réactions émotives en observant les comportements et les réponses émotives de modèles (apprentissage par observation et conditionnement vicariant).
Par l’expérience directe et l’observation, par les récompenses et les punitions directes, et par le conditionnement vicariant, les gens acquièrent donc l’importance caractéristiques de leur personnalité, comme des compétences, des attentes, des objectifs, des normes et un sentiment d’efficacité personnelle.
Par ces processus, ils acquièrent également des mécanismes d’auto-régulation.
En développant leurs compétences cognitives et en établissant des normes, les gens peuvent se représenter l’avenir, se récompenser, ou se punir selon leur capacité à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.
Ces conséquences auto-générées sont particulièrement importantes pour maintenir un comportement sur de longues périodes en l’absence de renforcement externe.
Grâce aux applications cliniques découlant de cette recherche, les psychologues ont mis au point des moyens permettant de modifier ses croyances dysfonctionnelles.
Les bases de la théorie sociocognitive sont que les croyances, les objectifs et les normes, ainsi que les compétences requises pour émettre certains comportements précis, contribuent au caractère unique et à la cohésion de notre personnalité.
Autrement dit, ces cognitions sociales expliquent la constance et la cohérence des modes personnels récurrents sur les plans émotifs et comportementaux.
Deux motivations liées au soi ont été particulièrement mises en évidence dans la recherche sur la personnalité et la cognition sociale :
Le désir d’auto-valorisation
Le désir d’auto-vérification
Ses objectifs représentent diverses façons pour les individus d’envisager un défi à relever.
⇒ L’objectif d’apprentissage signifie que l’on cherche à apprendre des autres afin d’accroître nos habiletés et de livrer un meilleur résultat
⇒ L’objectif de performance signifie que l’on souhaite avant toute chose livrer une belle performance devant ceux qui évalueront nos habiletés.
Les objectifs de performance créent une structure de pensée et d’émotions communément appelée anxiété devant les tests ou anxiété de performance.
Les théories implicites
Les normes d’évaluation
Selon la théorie sociocognitive, le comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel.
Selon la théorie sociocognitive, le fait de ressentir un faible sentiment d’auto efficacité par rapport à une menace éventuelle déclenche une forte anxiété.
Selon Bandura, le processus de changement suppose non seulement qu’on acquiert de nouveaux modes de pensée et de comportement, mais également qu’on les applique de manière générale et qu’on les conserve.

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La théorie sociocognitive de Bandura, explique

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La théorie sociocognitive de Bandura est à cet égard une conception de la nature humaine sur le pouvoir d’agir conscience du soi.
Bandura s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socio-économiques sur les croyances qu’entretient une personne à son propre sujet.
Déterminisme réciproque

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La théorie sociocognitive de Mischel Walter, explique

A

Mischel Walter considère la personnalité comme un système complexe de processus collectifs et affectifs interconnectés, activés par les caractéristiques des situations sociales.
Système cognitivo-affectif

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Quelles sont les différences et avantages entre la théorie sociocognitive et la théorie des traits de personnalité

A

Lorsque que l’on compare la théorie sociocognitive avec les théories de la personnalité, on constate qu’elle met l’accent sur les processus cognitifs conscients et les données expérimentales, par opposition au processus inconscient et aux données cliniques que la psychanalyse privilégie.
Le rôle du contexte social et de la variabilité situationnelle dans la cognition et l’action se reposent sur les conceptions de soi globales que privilégient Rogers.
Les capacités individuelles pour agir, influencent le potentiel de contrôler et de modifier ses propres modes de comportement, contredisent les dispositions générales et stables que la théorie des traits privilégie.
Parmi les avantages de la théorie sociocognitive, il y a la capacité à mener des recherches systématiques sur des problèmes importants liés au fonctionnement de la personnalité et au comportement social.
Le fait qu’elle ne soit pas une théorie unifiée et systématique est la principale limite de cette théorie.
Le défi pour les théoriciens sociocognitifs est d’établir le lien entre le développement des structures sociocognitives et les qualités biologiques héréditaires qui contribuent aux différences individuelles.