Cours 16.2 Flashcards

1
Q

Qu’a exploré la recherche fondamentale sur l’approche sociocognitive ?

A

La recherche fondamentale sur l’approche sociocognitive a exploré les effets des croyances, des objectifs et des normes sur les émotions et le comportement des individus, ce qui inclut les émotions négatives qui nuisent grandement.

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2
Q

Qu’estce que les psychologues ont mis au point grâce aux applications cliniques découlant de cette recherche ?

A

Grâce aux applications cliniques découlant de cette recherche, les psychologues ont mis au point des moyens permettant de modifier ses croyances dysfonctionnelles.

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3
Q

Quelles sont les bases de la théorie sociocognitive ?

A

Les bases de la théorie sociocognitive sont que les croyances, les objectifs et les normes, ainsi que les compétences requises pour émettre certains comportements précis, contribuent au caractère unique et à la cohésion de notre personnalité.

Autrement dit, ces cognitions sociales expliquent la constance et la cohérence des modes personnels récurrents sur les plans émotifs et comportementaux.

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4
Q

Sur quoi réfléchissent les individus ?

A

Réfléchir sur soi-même fait partie de la nature humaine.

Les individus ne se contentent pas d’être en interaction avec le monde. Ils réfléchissent sur leurs propres interactions, ce qui les amènent à adopter les croyances sur ce qu’ils sont.

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5
Q

Que dit-on des croyances se rapportant au soi ?

A

Les croyances se rapportant aux soi sont au cœur du fonctionnement de la personnalité.

Une grande variété de phénomènes, les émotions, les motivations, le flux des idées qui constituent notre vie mentale, sont conditionnés par ce que nous pensons de nous-mêmes.

Les événements suscitent des réactions émotionnelles et deviennent des sources de motivation lorsqu’ils sont perçus comme pertinents par rapport à notre conception du soi.

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6
Q

Que constate Kant ?

A

Déjà au XVIIe siècle, le philosophe Kant constate que nous comprenions les nouvelles expériences en les interprétant à l’aide d’idées préexistantes dans notre esprit. Kant appelait ses structures mentales préexistantes des schémas.

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7
Q

Que sont les schémas ?

A

Les schémas sont des structures de connaissances que nous utilisons pour mettre de l’ordre dans ce qui serait autrement un fouillis chaotique de stimuli.

Les schémas sont donc des structures mentales que nous utilisons pour appréhender notre environnement.

Il s’agit d’un réseau organisé de connaissances.

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8
Q

Que constate Markus (1977) ?

A

Markus (1977), a constaté que bon nombre de schémas les plus importants portent sur nous même.

Les individus se donnent alors des schémas de soi.

A travers les interactions avec le monde social, nous construisons des structures d’ordre général à propos de nous-mêmes.

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9
Q

D’où vient le schéma de soi ?

A

Des recherches sur les schémas de soi menées par Markus et d’autres chercheurs donnent à penser que dès que nous avons adopté des visions de nous-mêmes (le schéma de soi), il y a de fortes chances pour que celles-ci soient maintenues.

Difficile de changer notre schéma de soi.

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10
Q

Qu’est-ce que le biais d’autoconfirmation

A

Ces schémas orientent ensuite le traitement de l’information et constituent des préconceptions qui se renforcent elles-mêmes (biais d’autoconfirmation).

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11
Q

Comment se régule le concept de soi ?

A

Le concept de soi se régule de façon dynamique.

L’information sur le soi qui se trouve dans la conscience et qui guide le comportement à un moment ou à un autre, change au gré des interactions des individus à l’intérieur d’un monde en constante évolution.

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12
Q

Quels sont les 2 motivations liées au soi ?

A

Les schémas de soi ne se limitent pas à alimenter la pensée en informations, ils motivent également les gens à traiter l’information de façon particulière.

Deux motivations liées au soi ont été particulièrement mises en évidence dans la recherche sur la personnalité et la cognition sociale :

  1. Le désir d’auto-valorisation
  2. Le désir d’auto-vérification
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13
Q

Qu’est-ce que le désir d’auto-valorisation ?

A

Le désir d’auto-valorisation émet l’hypothèse qu’un individu cherche à mettre en place et à conserver des images de soi positives.

Ce désir le pousse à préférer la rétroaction positive à la rétroaction négative et à surestimer ses caractéristiques positives.

De plus, nous améliorons nos images de soi en nous comparant avec ceux qui nous sont « inférieurs ».

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14
Q

Qu’est-ce que le désir d’auto-vérification ?

A

Il s’agit du désir de solliciter de l’information en provenance d’autres personnes pour confirmer des aspects du concept de soi.

Swann a présenté des données qui montrent que les gens nouent des relations avec ceux qui les voient comme eux-mêmes se voient.

Mais que se passe-t-il s’il y a conflit entre le désir d’auto-valorisation et le désir d’auto- vérification ?

Est-ce que nous aimons être aimé pour ce que nous sommes ou adorés pour ce que nous voudrions être?

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15
Q

Quel est le lien entre les désirs d’auto-vérification et d’auto-évaluation ?

A

La recherche dont nous disposons à présent indique que si nous préférons en général recevoir une rétroaction positive, lorsque nous avons des représentations de soi négatives, nous préférons une rétroaction négative.

La recherche montre que les événements qui contredisent l’image de soi peuvent entraîner des troubles psychiques, même si ces événements sont positifs.

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16
Q

Quels sont les 2 objectifs cognitifs de la personnalité ?

A

Ses objectifs représentent diverses façons pour les individus d’envisager un défi à relever

  1. Objectif d’apprentissage
  2. Objectif de performance
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17
Q

Qu’est ce qu’un objectif d’apprentissage ?

A

L’objectif d’apprentissage signifie que l’on cherche à apprendre des autres afin d’accroître nos habiletés et de livrer un meilleur résultat

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18
Q

Qu’est-ce qu’un objectif de performance ?

A

L’objectif de performance signifie que l’on souhaite avant toute chose livrer une belle performance devant ceux qui évalueront nos habiletés.

Les objectifs de performance créent une structure de pensée et d’émotions communément appelée anxiété devant les tests ou anxiété de performance.

19
Q

Qu’est-ce que les théories implicites ?

A

Les théories implicites sont des croyances d’ordre générales qu’il n’est pas toujours possible de verbaliser, mais qui influent néanmoins sur nos pensées.

Les théories implicites sont des idées qui orientent notre raisonnement.

Nous entretenons ses idées de manière implicite, même si nous ne les formulons pas explicitement.

20
Q

À quel aspect les chercheurs se sont-ils intéressés ?

A

Les chercheurs se sont intéressés à l’aspect « intelligence » des théories implicites et ont tenté de répondre à la question ; est-elle malléable ou stable ?

Les gens qui souscrivent à la théorie de l’entité sur l’intelligence croient que les niveaux d’intelligence sont stables.

À l’inverse, un autre ensemble de croyances connu sous le nom de théorie incrémentielle estime que l’intelligence s’acquiert graduellement et change naturellement au fil du temps.

Par exemple : les enfants qui voient l’intelligence comme une caractéristique immuable ont tendance à se fixer des objectifs de performance : s’ils croient que l’intelligence ne change pas, les activités sont des façons de mettre à l’épreuve leur intelligence.

À l’inverse, les enfants qui considèrent l’intelligence comme malléable ont tendance à se fixer des objectifs d’apprentissage.

S’il est possible d’augmenter l’intelligence, alors ils vont favoriser les expériences qui accroissent l’intelligence.

21
Q

En somme : les théories implicites

A

En somme, les différentes théories amènent les individus à se fixer des objectifs différents qui, à leur tour, ont des répercussions différentes sur le plan des émotions et de la motivation.

22
Q

Que sont les normes d’évaluation ?

A

Il faut différencier les normes qui représentent « une situation idéale » de celles qui représentent « une situation imposée ».

23
Q

Qu’est-ce que la norme idéale ?

A

Certaines normes d’évaluation représentent le résultat que les individus aimeraient idéalement atteindre.
Ces normes représentent les types de comportements auxquels les individus accordent une valeur positive.

Higgins les appelle « norme idéale » ou « aspect du soi idéal ».

24
Q

Qu’est-ce que les normes imposées ?

A

Par ailleurs, certaines normes d’évaluation représentent les normes correspondant aux résultats que les individus croient devoir atteindre.

Ces normes représentent des obligations ou des responsabilités. Il s’agit de « normes imposées » ou « élément du soi imposé ».

25
Q

Pourquoi est-ce que l’analyse de Higgins est importante ?

A

L’analyse de Higgins est importante pour l’étude de la personnalité et des différences individuelles, puisque différents individus peuvent évaluer le même comportement au moyen de normes différentes.

26
Q

Quels sont les 2 étapes du raisonnement d’Higgins ?

A

Le raisonnement d’Higgins comporte deux étapes :

  1. Les individus ressentent des émotions négatives lorsqu’ils détectent un écart entre la façon dont les choses se déroulent pour eux (le soi actuel) et une norme personnelle. Ces écarts avec le soi constituent des mécanismes cognitifs qui contribuent à l’expérience émotionnelle.
    Détection d’écart entre le soi actuel et une norme personnelle = émotions négatives.
  2. Les écarts avec des normes différentes déclenchent des émotions différentes.
    Les écarts entre le soi actuel et le soi idéal font naître chez les individus des sentiments de tristesse et de découragement.
    Les écarts entre le soi actuel et le soi imposé provoquent de l’agitation et de l’anxiété, la possibilité de ne pas remplir ses obligations est un résultat négatif potentiel qui est menaçant.
27
Q

Sur quoi on un impact les normes d’évaluation selon Higgins ?

A

Pour Higgins, les normes d’évaluation avaient un impact non seulement sur l’expérience émotionnelle, mais aussi sur la motivation.

Les individus qui évaluent leurs actions principalement à travers des normes idéales ont tendance à avoir une approche « promotion » face aux activités qu’ils entreprennent. C’est-à-dire qu’ils sont motivés par la promotion du bien-être, et c’est ce qu’ils font en se concentrant sur les résultats positifs.
« Je veux une bonne note »

A l’inverse, lorsque l’accent est mis sur les normes imposées, la tendance consiste à viser la prévention, c’est-à-dire à tenter de prévenir les résultats négatifs.
« Je ne veux pas une mauvaise note »

28
Q

Qu’ont permis les travaux d’Higgins ?

A

Les travaux d’Higgins ont permis de formuler des principes généraux

Il décrit sa méthode comme une approche centrée sur les principes généraux pour comprendre la personnalité et les influences situationnelles.

29
Q

Les connaissances des individus expliquent les constances dans les émotions et les comportements, comment ?

A

Les connaissances des individus expliquent les constances dans les émotions et les comportements, car les connaissances sont un élément durable de la personnalité.

Par ailleurs, les mécanismes associés à la connaissance peuvent également permettre d’expliquer les influences situationnelles.

Différentes situations stimulent et sollicitent différents aspects de la connaissance

Ce qui engendre en retour différents types de réponses émotionnelles et motivationnelles.

30
Q

De quoi résulte le comportement inadapté selon la thérapie sociocognitive ?

A

Selon la théorie sociocognitive, le comportement inadapté résulte d’un apprentissage dysfonctionnel.

Comme c’est le cas pour tout apprentissage, les réponses inadaptées peuvent avoir été apprises par l’expérience directe ou par observation, c’est-à-dire parce que des modèles inadéquats ont été proposés.

Une fois ces comportements appris par observation, il est probable que leur maintien soit attribuable au renforcement direct et vicariant.

31
Q

Sur quoi insiste la théorie sociocognitive ?

A

La théorie sociocognitive insiste de plus en plus sur le rôle joué par les attentes et conceptions de soi dysfonctionnelles.

32
Q

Qu’est-ce qui joue aussi un rôle dans les troubles mentaux ?

A

Les processus cognitifs peuvent également jouer un rôle dans les troubles mentaux lorsqu’ils donnent lieu à des autoévaluations dysfonctionnelles, et en particulier à un faible sentiment d’auto-efficacité ou à un sentiment d’inefficacité.

33
Q

Le sentiment d’inefficacité joue un rôle central dans quoi ?

A

L’anxiété et la dépression

34
Q

Qu’est-ce que la théorie sociocognitive dit d’un faible sentiment d’auto efficacité ?

A

Selon la théorie sociocognitive, le fait de ressentir un faible sentiment d’auto efficacité par rapport à une menace éventuelle déclenche une forte anxiété.

Au regard de l’anxiété, ce n’est pas l’événement menaçant en soi qui est fondamental, mais plutôt le sentiment d’être incapable de s’adapter à lui.

Si le sentiment d’inefficacité devant les événements menaçants peut déclencher l’anxiété, le sentiment d’inefficacité par rapport à l’obtention de résultats satisfaisants entraîne la dépression, celle-ci représentant alors la réponse à l’incapacité perçue d’atteindre les résultats satisfaisants désirés.

**Les fausses croyances créent de l’anxiété. Si c’est un élément externe c’est du stress.

35
Q

Que dit-on des personnes enclines à la dépression ?

A

Les personnes enclines à la dépression s’imposent souvent des normes personnelles et des objectifs trop exigeants

Lorsque les résultats ne répondent pas à leurs attentes, ils l’accablent de reproches en attribuant ce qui est arrivé à leur incapacité et à leur incompétence.

Entretenir un faible sentiment d’auto efficacité peut avoir comme effet de diminuer le rendement, de sorte que l’individu sera encore moins à la hauteur de ses normes personnelles et se blâmera encore davantage

36
Q

Bandura pose une question sur quoi ?

A

Bandura a posé une question intéressante en soulignant le fait que l’écart entre les normes personnelles et le rendement peut avoir des effets différents, entraînant tantôt un effort accru, tantôt l’apathie ou la dépression.

Selon Bandura, cet écart déclenche une forte motivation si l’individu se sent capable d’atteindre l’objectif visé.

Le sentiment que cet objectif se trouve au-delà des capacités de l’individu et qu’il est par conséquent irréaliste entraîne l’abandon de l’objectif et possiblement l’apathie, mais pas la dépression.

La dépression survient lorsque l’individu se sent inefficace par rapport à un objectif, mais juge cet objectif raisonnable et croit donc qu’il peut continuer à essayer de l’atteindre.

37
Q

Les effets de l’écart entre les normes personnelles et le rendement sur l’effort et sur l’humeur dépendent de quoi ?

A

Les effets de l’écart entre les normes personnelles et le rendement sur l’effort et sur l’humeur dépendent du sentiment d’auto efficacité qu’éprouve l’individu et de sa manière de percevoir le réalisme et l’importance des normes personnelles ou de l’objectif visé.

38
Q

Comment est-ce que le sentiment d’auto-efficacité affecte la santé ?

A

Entretenir un fort sentiment d’auto efficacité est bon pour la santé
Le contraire est mauvais pour la santé

Le sentiment d’auto-efficacité influe sur la santé essentiellement de deux façons :

  1. Par ses effets sur les comportements liés à la santé
  2. Par ses effets sur le fonctionnement physiologique

Le sentiment d’auto-efficacité influe à la fois sur la probabilité de souffrir de diverses maladies et sur le processus de guérison.

Un fort sentiment d’auto-efficacité protège contre les effets du stress et améliore le fonctionnement du système immunitaire.

39
Q

Selon Bandura, le processus de changement suppose quoi ?

A

Selon Bandura, le processus de changement suppose non seulement qu’on acquiert de nouveaux modes de pensée et de comportement, mais également qu’on les applique de manière générale et qu’on les conserve.

40
Q

La perspective sociocognitive de la thérapie insiste sur quoi ?

A

La perspective sociocognitive de la thérapie insiste sur la nécessité d’effectuer des changements dans le sentiment d’auto efficacité.

41
Q

La thérapie sociocognitive privilégie quoi ?

A

La thérapie sociocognitive privilégie surtout l’acquisition de compétences cognitives et comportementales grâce au modelage et à la participation guidée.

Dans le modelage, divers modèles exécutent les activités désirées, qui comportent des effets positifs ou du moins n’entraînent pas de conséquences négatives.

Dans la participation guidée, on aide l’individu à acquérir, à reproduire et à maîtriser les comportements du modèle.

42
Q

Quel est le mécanisme psychologique clé pour le changement ?

A

Le mécanisme psychologique clé pour le changement consiste à modifier le sentiment d’auto-efficacité.

43
Q

Quelles sont les différences et les avantages entre la théorie sociocognitive et la théorie des traits de personnalité ?

A
  1. Lorsque que l’on compare la théorie sociocognitive avec les théories de la personnalité, on constate qu’elle met l’accent sur les processus cognitifs conscients et les données expérimentales, par opposition au processus inconscient et aux données cliniques que la psychanalyse privilégie.
  2. Le rôle du contexte social et de la variabilité situationnelle dans la cognition et l’action se reposent sur les conceptions de soi globales que privilégient Rogers.
  3. Les capacités individuelles pour agir, influencent le potentiel de contrôler et de modifier ses propres modes de comportement, contredisent les dispositions générales et stables que la théorie des traits privilégie.
  4. Parmi les avantages de la théorie sociocognitive, il y a la capacité à mener des recherches systématiques sur des problèmes importants liés au fonctionnement de la personnalité et au comportement social.
  5. Le fait qu’elle ne soit pas une théorie unifiée et systématique est la principale limite de cette théorie.
    Le défi pour les théoriciens sociocognitifs est d’établir le lien entre le développement des structures sociocognitives et les qualités biologiques héréditaires qui contribuent aux différences individuelles.