PSY3703 - Revue examen final - Questions à dev - Question 3 Flashcards
En situation d’évaluation, comment un psychologue fait pour procéder à une évaluation
Planification
De quoi se sert il
Comment fait-il
Nommer des tests psychologiques, etc.
Outils
Alliance thérapeutique à nommer dans la procédure initiale
Un des plus grands problèmes de l’évaluation de la personnalité est sans aucun doute qu’il n’existe pas à l’heure actuelle une méthode unique adoptée par tous les psychologues. Lorsque le psychologue doit évaluer la personnalité, Il peut se baser sur différents outils et ses choix orienterons significativement ses conclusions. Malgré la diversité des instruments choisis, on peut dire que l’évaluation de la personnalité se fait principalement selon deux méthodes. La première est basée sur l’observation, la seconde sur les tests de personnalité. Certains appelés projectifs, les autres objectifs.
Les test projectifs consistent à présenter au sujet un matériel ambigu et peu structuré qui donne libre cours à l’imagination et qui par conséquent donne naissance à de nombreuses réponses. Le principe général étant que, comme le matériel est ambigu, l’individu va se projeter et livrer ainsi une part de son inconscient. Les tests les plus célèbres de cette catégorie sont le Rorschach et le T.A.T. C’est deux tests présentent des problèmes psychométriques quand à leur fidélité et leur validité et la recherche scientifique apporte des preuves que ces instruments sont souvent inefficaces pour évaluer la personnalité. Il est toutefois admis qu’ils peuvent se révéler intéressant en clinique.
Les tests objectifs consistent à demander aux sujets de remplir eux-mêmes des questionnaires de personnalité où ils doivent indiquer comment ils pensent, comment ils se conduisent dans certaines situations, comment ils jugent certaines actions et comment ils réagissent de manière habituelle à différentes choses. Les réponses qu’ils peuvent choisir sont limitées afin de les interpréter de manière objective. Certains questionnaires envisagent une dimension particulière de la personnalité, alors que d’autres examinent plusieurs dimensions.
Il existe trois manières de s’assurer qu’une mesure est fidèle :
La consistance interne
La fidélité intercotateurs
La stabilité au cours du temps
Pour évaluer la consistance interne d’un test, on divise les items en deux groupes égaux, on calcule les notes au deux sous-groupes, puis on corrèle les deux notes.
La fidélité intercotateurs renseigne sur le faite que différentes personnes évaluent de la même manière les mêmes personnes. Elle est mesurée par des coefficients de corrélation. Deux, trois ou quatre juges évaluent différentes personnes selon différents critères et procèdent à une corrélation entre les mesures qui en découlent. Pour que la fidélité intercotateurs prenne tout son sens, il faut que les juges soient bien formés à reconnaître ce qu’ils sont censés évaluer, mais également qu’ils se basent sur des critères préalablement établi.
La stabilité au cours du temps signifie qu’une évaluation à un temps donné devrait correspondre à celle réalisée plusieurs semaines plus tard. Ce type de fidélité est appelé fidélité test-retest. Elle se mesure tout simplement en corrélant entre eux les évaluations correspondants aux mêmes sujets prises à deux moments différent dans le temps.
Si la première chose à examiner est la fidélité de la mesure, Il faut aussi s’assurer que celle-ci est valide. Pour y arriver, les psychologues et de la personnalité essayent de faire correspondre la définition conceptuelle du trait à mesurer, telle qu’on peut la trouver dans un dictionnaire, à une définition opérationnelle du trait.
La validité constructive signifie que la mesure a été faite pour refléter de manière exacte le concept que le psychologue à en tête. Pour démontrer qu’un test possède une validité constructive, il faut montrer qu’il est en relation avec des critères objectifs reflétant le même phénomène. Nous parlons alors de validité critérielle. Cette validité critérielle peut être concourante ou prédictive. Dans le premier cas, le test et la mesure du critère externe ont lieu simultanément. Dans le second cas, Le test est utilisé pour prévoir la valeur que prendra le critère à une date ultérieure pour un individu déterminé.
Une autre façon de déterminer si un test présente une bonne validité constructive, c’est de montrer qu’il est en relation avec d’autres tests mesurant la même chose. Il s’agit de la validité de contenu. Dans ce cas on compare deux tests qui mesurent le même concept et l’on parle plus spécifiquement de validité convergente.
Il existe une forme plus intuitive de validité, Il s’agit de la validité ressemblante. Comme son nom l’indique, cette validité signifie que le test mesure ce qu’il prétend mesurer. Cette forme de validité n’est pas suffisante pour valider un test et ce heurte au problème de la désirabilité sociale.
Pour que la mesure de la personnalité ait un sens, il faut quelle soit réalisée de la même manière. Les individus doivent être évalués exactement dans la même situation ; c’est la standardisation. La diversité des réponses ne peut alors s’expliquer que par les caractères propres au sujet. Les consignes données aux sujets sont également rigoureusement identiques pour tous. Enfin l’évaluation de la réponse ne laisse pas de place à l’appréciation personnelle de l’observateur.
En dehors des notions de validité, de fidélité et de standardisation, on demande aussi aux questionnaires de personnalité qu’ils mettent le mieux possible en évidence les différences entre les individus.
On souhaite qu’ils aient une bonne sensibilité, un pouvoir classant, au pouvoir de discrimination satisfaisant. Cette discrimination serait nulle si un instrument fournissait la même mesure quelque soit l’individu mesuré. Habituellement, ils sont construits de façon telle que la distribution de ses notes prend une forme voisine d’une distribution de Gauss, dite aussi distribution « normale ».
La psychologie clinique utilise trois méthodes : observation, entretien et tests. Elles seront utilisées exclusivement par le psychologue lors de l’examen clinique afin de rendre compte à un tiers d’un avis.
L’entretien clinique fait appel aux postulats fondamentaux de la psychologie clinique: dynamique et interactionniste.
Définition : L’examen psychologique est une situation de rencontre concrète dans un temps précis et donné. C’est une relation duelle, en face à face, avec un observateur et un observé.
La clinique dite “armée” qui consiste à utiliser des tests n’est pas toujours une finalité en soi mais la plupart du temps un support à l’observation.
Il s’agit d’un mode d’approche concret de la personnalité. C. Chiland propose de la définir comme un examen du fonctionnement.
L’examen psychologique tente d’appréhender le fonctionnement intellectuel et psychique d’un sujet dans une approche clinique synthétique.
Son objet est le fonctionnement intellectuel et psychique d’un sujet dans son ensemble.
Son but est la contribution au diagnostic, pronostic, et traitement. Il permet aussi d’amener à formuler une demande et une psychothérapie peut se mettre en place.
Ses méthodes d’investigation sont l’entretien, l’observation et les tests.
Pour l’observation, le non-verbal est très important.
Le psychologue doit donc :
⇒ Installer un cadre et une relation au cours d’un entretien préliminaire.
⇒ Utiliser des instruments de mesure fiables.
⇒ Observer le sujet pendant l’examen.
⇒ Interpréter toutes les informations recueillies.
Il existe des variantes de l’examen psychologique en fonction de différents paramètres :
⇒ Le cadre de l’exercice
⇒ L’origine et la motivation de la demande
⇒ S’il s’agit d’un enfant ou d’un adulte.
L’examen psychologique parcourt le chemin qui va de l’évaluation de la demande au projet thérapeutique c’est à dire à la direction de la cure.
Le premier temps de l’examen est constitué d’un ou plusieurs entretiens préliminaires, à la suite duquel se décide l’éventualité des tests nécessaires, et même la nécessité d’examens ou d’avis complémentaires.
Le but est d’arriver au dernier temps, celui de conclure, avec suffisamment d’informations pour que le psychologue puisse étayer un avis de traitement ou de projet thérapeutique en fonction du diagnostic et du pronostic, mais aussi de la manière dont il comprend le sujet et son histoire.
On doit être ouvert au « je ne sais pas » et à l’inconnu.
La personne en face de nous a le contrôle et le lead.
Au début de l’entretien préliminaire il s’agit de situer la demande.
Qui a fait la demande ?
Dans quel but ?
Est-ce recevable ?
L’objet concerne-t-il le fonctionnement intellectuel, orientant par exemple une demande de diagnostic différentiel entre un trouble névrotique ou des atteintes organiques cérébrales, ou bien une demande d’orientation professionnelle ou scolaire ? La demande concerne-t-elle le fonctionnement psychique ?
Une demande d’aide ou d’éclairage est toujours présente. La passation de tests dépend donc du type de questions qui se posent. Il en est de même pour établir le choix des tests de personnalité, d’intelligence, de connaissance, ou d’évaluation de certaines dimensions cliniques (comme la mémoire, la perception…).
Toutes les demandes ont en commun une chose: la souffrance, ou la détresse. La qualité d’écoute de cette souffrance est peut-être l’enjeu le plus important de ces examens psychologiques. La prise de conscience du sujet en dépend, et sa motivation pour la suite également.
L’attitude du psychologue et la conduite de l’entretien seront essentielles pour mettre en confiance et avoir la coopération du sujet.
Notre but est de créer un lien de confiance avec la personne en face de nous.
La personne va se sentir à l’aise pour s’exprimer et montrer ses faiblesses et les recevoir après.
L’expérience, la formation et la personnalité du psychologue sont importantes et conditionnent l’examen qui sera, avec chaque sujet, une nouvelle rencontre, différente, où tout sera à réinventer dans la manière de conduire cette relation. La neutralité bienveillante prend ici tout son sens.
Même pour un psychologue chevronné, capable d’apprécier de nombreuses caractéristiques sans les tests, les épreuves standardisées apportent des précisions et parfois des surprises. Les tests ont l’avantage d’être un médiateur objectif qui peut être confronté au rôle de l’intuition dans l’analyse clinique.
Le recueil des différents types d’informations permet de limiter le risque d’erreur. Ces informations doivent être replacées dans leur contexte clinique, thérapeutique (influence des traitements médicamenteux éventuels, psychothérapie en cours…) et socioculturel.
Un compte rendu doit observer les règles de la déontologie médicale et psychologique, concernant le secret professionnel, le respect de la personnalité d’autrui, et l’intérêt du sujet. Le bilan doit s’inscrire dans une perspective de changement et d’ouverture. La rédaction des conclusions doit être compréhensible par le destinataire.
Le rapport sera différent selon qu’il s’adresse à un employeur, à un juge, à l’intéressé, à ses parents, à un médecin, etc. Une conclusion sera toujours donnée verbalement au sujet qui s’est tant investi dans cet examen psychologique.
Le diagnostic de l’état actuel de la personnalité et le pronostic de son évolution amènent souvent à poser une proposition de prise en charge et constituent l’aboutissement de l’interprétation.
Il existe plusieurs manières de mener un entretien, du questionnaire directif, à l’entretien non directif de type Rogérien ou psychanalytique, en passant par l’entretien semi-directif
Entretien non directif
Entretien directif
Entretien semi-directif
C’est limité parce que la personne ne va pas toujours te dire ce dont tu as besoin pour répondre au bilan.
**La personne te dit ce qu’elle veut te dire.
Des questions précises, pas de libre expression
C’est limité parce qu’on peut passer à côté de contenu important
**Que des questions, la personne ne s’exprime pas plus.
La personne peut nous en dire beaucoup avec cette technique
Les questions sont des « points de rappels »
Nous procure du contenu observable
Il faut rester alerte avec ce qui se déroule dans cet entretien
**On pose des questions précises mais on a du contenu d’association libre.
Le choix s’impose surtout en fonction de tous les paramètres en jeu.
Généralement, les premiers entretiens sont souvent semi-directifs, car il est nécessaire de recueillir des éléments d’anamnèse surtout avec les parents dans les consultations d’enfant.
Ils sont présents dès le moment où le patient est adressé par un tiers. L’origine de la consultation ou le moment de la prise de contact au téléphone sont souvent importants car ils induisent déjà l’orientation des premiers entretiens.
Le patient revit des situations vécues dans son enfance, ou parfois il est dit qu’il tombe amoureux de son analyste : il s’agit plutôt du transfert :
Définition : Le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre de la relation analytique. Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec un sentiment d’actualité marqué.
Le transfert est classiquement reconnu comme le terrain où se joue la problématique, son installation, ses modalités, son interprétation et sa résolution caractérisant celle-ci.
Le transfert : Les sentiments « d’amour » qu’un patient a pour son psychologue
Parce que pendant 1h une personne se concentre uniquement sur vous et pour vous aider
Lien de qualité, vous vous dédier à lui, 100% pour lui, à son écoute
On créer un lien étroit avec son psy parce qu’il est entièrement dévouer à nous écouter et à nous aider
Ex. : Un transfert peut être des ressemblances dans la culture, etc.
Des choses qui rassurent le client.
Le contre-transfert est l’ensemble des réactions inconscientes de l’analyste envers la personne analysée et plus particulièrement au transfert de celui-ci.
Aucun analyste ne va plus loin que ses propres complexes et résistances internes ne lui permettent, ce qui a pour corollaire la nécessité de se soumettre à une analyse personnelle.
C’est probablement avec les enfants et les psychotiques que les réactions inconscientes de l’analyste peuvent se trouver le plus sollicitées.
Même si à l’intérieur d’un même cadre de consultation l’expérience apprend certaines techniques applicables dans tel ou tel cas, rien n’est typique ni surtout prévisible.
Les premiers entretiens sont des rencontres nouvelles où tout est à découvrir.
Le tact, l’expérience, la technique du psychologue doivent se conjuguer avec l’inventivité et l’adaptation à la situation.
Un premier entretien “réussi” a quelque chose de magique, c’est-à-dire d’imprévu, d’authentique, avec des effets de surprise ou de découverte. Les entretiens préliminaires d’un examen psychologique se différencient des premiers entretiens d’une demande de psychothérapie. En effet, le recueil d’informations se doit d’être plus actif.
Le but des premiers entretiens est donc :
⇒ Une évaluation de la demande
⇒ Une évaluation du transfert et de l’investissement tout en les canalisant.
⇒ Une évaluation des capacités de compréhension et d’introspection.
⇒ Poser une hypothèse de diagnostic.
⇒ Comprendre dans l’histoire du sujet, sa souffrance, sa dynamique et ses conflits psychiques.
⇒ Arriver à penser une restitution au sujet de ce qu’il a livré de lui-même, afin que cette expérience particulière lui permette de s’être senti écouté et compris consciemment et inconsciemment. Le sujet doit percevoir un soulagement et la possibilité de s’en sortir.
⇒ Proposer un cadre thérapeutique ou une prospection plus complète par la poursuite de l’examen psychologique.
On doit être conscient et lucide avec soi-même et bien établir le cadre thérapeutique.