Cours 6 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la psychanalyse ?

A

Cette théorie fut élaborée par Sigmund Freud au début de ce siècle dernier, affirmant l’existence d’un inconscient psychologique pouvant déterminer tout ou partie de notre personnalité et de notre comportement.
Toute sa théorie psychanalytique est basée sur l’inconscient.
Il est neurologue au début, ça explique pourquoi il a développé sa théorie des névroses.
Il découvre que sa vient du psychisme.

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2
Q

Qu’a permis la psychanalyse
?

A

Elle a permis l’élaboration d’une thérapie des névroses

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3
Q

Qu’est-ce que la névrose ?

A

La névrose est une affection nerveuse sans base anatomique connue, caractérisée par des troubles psychiques divers (angoisses, obsessions, phobies…) mais pas par une altération profonde de la personnalité, contrairement à la psychose.
Mode de fonctionnement adéquat dans la réalité.

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4
Q

Qu’est-ce que la psychose ?

A

La psychose, quant à elle, est une maladie mentale affectant gravement la personnalité et détériorant radicalement la relation du sujet au monde extérieur (elle se distingue de la névrose en ceci, le sujet ne sait ou n’admet pas qu’il est malade).
Affecte gravement la personnalité.
Incapacité à s’adapter au monde extérieur.

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5
Q

Comment a-t-on élaborer le concept d’inconscient ?

A

C’est tout d’abord en s’attaquant, avec un autre médecin; Breuer, au traitement de l’hystérie que Freud va commencer à envisager l’hypothèse d’une cause inconsciente aux troubles psychologiques.

Pour résumer très brièvement, on peut dire que les cas d’hystérie traités par Freud se caractérisent le plus souvent par des troubles fonctionnels de certaines parties du corps sans qu’aucune lésion organique ait pu être constatée.
Par exemple : un patient souffre sans raison apparente de la paralysie d’un membre.

Selon Freud, l’explication de ce type de trouble serait la suivante : des souvenirs pénibles seraient chassés de la conscience et se manifestent de façon déguisés à celle-ci sous forme de symptômes.

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6
Q

Comment définis t-on l’inconscient ?

A

Freud va s’apercevoir que la personnalité de ses patients est comme scindées, comme en conflit avec elle-même.
Consciemment le patient déclare vouloir guérir et pourtant tout se passe comme s’il se comportait en vue d’obtenir le résultat opposé.
Freud constate une résistance à la guérison pour empêcher le souvenir de réapparaître ; la force qui a provoqué l’oubli est toujours présente.

L’inconscient se définit comme le siège des désirs et des souvenirs refoulés et oppose une résistance à leur réapparition consciente.
Pensée consciente est refoulée pour ne pas le laisser se submerger.

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7
Q

Pourquoi certains souvenirs sont-ils refoulés ?

A

A la suite de son expérience thérapeutique, Freud constate que le refoulement est un moyen de défense par lequel le sujet évite ou croit éviter certains dangers dus à des conflits internes à la personnalité
Conflits entre certains désirs profonds et certaines aspirations morales.

La personnalité est divisée et pour conserver son intégrité, refoule la partie d’elle-même la plus en contradiction avec sa dignité personnelle dans l’inconscient.

Mais le refoulement est une fausse solution car les désirs inconscients, parce qu’ils sont des désirs, vont toujours chercher à se manifester, ce qui entraîne des conflits internes au psychisme.
Le désir ne pouvant se manifester consciemment, se manifeste sous forme de symptômes.

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8
Q

Quelle est la mission de la psychanalyse en tant que thérapeutique ?

A

La psychanalyse, en tant que thérapeutique, va donc se donner pour mission :
⇒ D’aller chercher, de faire ressurgir à la conscience, les souvenirs, les désirs refoulés afin de résoudre ces conflits.
Toute analyse est donc un voyage dans le passé, ce qui explique l’importance déterminante de l’enfance pour la psychanalyse.

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9
Q

Qu’est-ce que la mission de l’analyste dans le cadre de la cure ?

A

La mission de l’analyste dans le cadre de la cure est de :
Laisser parler le patient et de l’écouter, la libre parole entrecoupée de silences, d’hésitations (résistance), de lapsus, permet aux éléments inconscients sources de troubles d’apparaître progressivement à la conscience.
On est présent pour lui faire voir qu’on le soutient et qu’on le comprend.

Le plus souvent, ces discours font référence de façon plus ou moins précise à la sexualité, ce qui va conduire Freud à la découverte du complexe d’Œdipe.

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10
Q

Qu’est-ce que le complexe d’OEdipe ?

A

Le complexe d’Œdipe : C’est en référence à la tragédie de Sophocle Œdipe, Roi, que Freud a donné ce nom à ce complexe.
⇒ Il correspond à l’expression d’une expérience que nous avons tous vécue, selon l’hypothèse émise par Freud et selon laquelle il y aurait une sexualité infantile qui se manifesterait par le désir du parent de sexe opposé et la haine du parent de même sexe ; mais cette sexualité ne se manifeste pas de la même façon que la sexualité adulte.
Le petit garçon vers 5-6 ans va vouloir épouser son enfant et avoir en rival son père et vice-versa pour la petite fille.
Il existe des complexes d’Oedipe inversé aussi, la petite fille veut marier sa mère, etc.

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11
Q

Qu’est-ce que la pulsion sexuelle chez l’adulte ?

A

Chez l’adulte la pulsion sexuelle s’organise principalement autour de la zone génitale en vue de l’acte sexuel, derrière lequel se profile toujours plus ou moins la fonction de reproduction.

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12
Q

Qu’est-ce que la pulsion sexuelle chez l’enfant ?

A

En revanche chez l’enfant la pulsion sexuelle (libido) s’organise également autour d’autres zones du corps (zones érogènes) qui sont :
… La bouche
… L’anus
… L’urètre
… L’épiderme
… Etc.
… dans le but de procurer un plaisir sensuel (lien étroit entre sensualité et sexualité chez l’enfant privé de langage. Tout passe par le corps, principalement l’affectivité).

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13
Q

Qu’est-ce que Freud qualifie de perverse ?

A

Freud va donc qualifiée de « perverse » la sexualité infantile dans la mesure où elle :
★ … détourne certaines parties du corps de leurs fonctions premières pour les orienter vers une jouissance de nature sexuelle.

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14
Q

Qu’est-ce que les enfants vont vivre selon Freud ?

A

L’enfant va donc vivre différentes périodes (stades), au cours desquelles sa sexualité va s’organiser autour d’une zone érogène privilégiée.

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15
Q

Quels sont les 5 stades de la sexualité selon la psychanalyse ?

A

1er stade : La sexualité orale (1ère année de la vie)

2ème stade : la sexualité sadico-anale (2ème et 3ème année de la vie)

3ème stade : le stade phallique (entre 3 et 5 ans)

4ème stade : Période de latence (mise en sommeil de l’activité sexuelle)
Entre 7 et 10 ans

5ème stade : La puberté (à l’entour de 12 ans)

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16
Q

Explique le 1er stade : La sexualité orale (1ère année de la vie)

A

C’est le plaisir du suçotement. Cette activité rythmique, séparée du besoin de nutrition, procure à l’enfant ses premières jouissances. Assez rapidement se manifeste aussi le plaisir de mordre, manière pour l’enfant de satisfaire son désir de s’approprier cet être aimé et tout puissant objet qu’est le sein maternel.

**Première source de plaisir = orale, au travers du nourrissage.

**Un blocage peut se traduire avec de la boulimie.

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17
Q

Explique le 2e stade : la sexualité sadico-anale (2ème et 3ème année de la vie)

A

Ce sont les plaisirs coprophiles de l’enfance. Ceux qui ont un rapport aux excréments, c’est aussi la jouissance liée à l’usage des sphincters anaux (défécation, rétention). L’enfant éprouve alors un sentiment d’emprise, de toute puissance sur ses fesses qu’il peut retenir ou donner.

**Tout ce qui est en lien avec pulsion et la rétention d’excrétion.

**Apprend la propreté.

**Obtient le renforcement positif de ses parents.

**Le pouvoir de l’enfant vient sur le fait qu’il choisit de soit faire caca ou non.

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18
Q

Explique le 3e stade : le stade phallique (entre 3 et 5 ans)

A

L’enfant découvre son corps, s’y intéresse. Le plaisir est alors lié aux organes génitaux (onanisme). C’est aussi le plaisir de faire souffrir (sadisme) avec son opposé passif (masochisme) ou encore le plaisir de voir et celui d’exhiber. L’enfant prend aussi le parent de sexe opposé comme objet de désir et entre en rivalité avec celui du même sexe. Son monde est alors structuré par une polarité absolue : d’un côté, ceux qui ont le phallus ; de l’autre, ceux qui ne l’ont pas ; les castrés.

Le petit garçon qui se pose en rival du père, redoute la castration. La petite fille, déçue par la mère qui ne lui a pas donné le phallus, va, dans le meilleur des cas, se tourner vers le père.

**Ils veulent toujours être tout nu.

**Stade du complexe d’OEdipe

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19
Q

Explique le 4e stade : Période de latence (mise en sommeil de l’activité sexuelle)
Entre 7 et 10 ans

A

La honte, le dégoût, la gêne apparaissent et s’établissent en « gardiennes » pour contenir ce qui est refoulé, c’est la formation de la personnalité morale par intériorisation des interdits parentaux et sociaux.

**Sexualité en sommeil, elle est éteinte.

**On accepte plus que l’enfant soit tout nu. Il est contenu par la morale sociale.

**Il n’éprouve plus constamment de sexualité.

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20
Q

Explique le 5e stade : La puberté (à l’entour de 12 ans)

A

La sexualité se manifeste à nouveau mais elle trouve dans les réactions et les résistances qui se sont établies précédemment, des directions qui l’obligent à suivre la voie dite normale, celle de la sexualité génitale (recherche d’un objet d’amour à l’extérieur du milieu familial).
Retrouve du plaisir sexuel au sein de ses pairs.

**Bouleversement psychisme et physique.

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21
Q

Quel est l’influence de l’enfance sur la personnalité adulte ?

A

Tout au long de ce parcours se développe et se structure la personnalité du sujet, celle-ci sera affectée plus ou moins gravement si des « accidents » jalonnent ce cheminement.

Si au cours de l’enfance le sujet est victime de traumatisme (carence affective, jalousie résultant de la naissance d’un frère ou d’une sœur, violence, etc…), la frustration de certains désirs pourra entraîner, à l’âge adulte, une régression vers les stades de l’enfance. Des fixations infantiles pourront rompre ou détourner le refoulement (Il reste toujours quelque chose de la sexualité infantile dans la sexualité adulte).
Régression à un stade antérieur.

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22
Q

Qu’est-ce qui est problématique du terme « d’inconscient psychologique » ?

A

Désigne une instance active du psychisme séparée de la conscience tout en étant en relation avec elle, mais ayant une activité autonome.

Définir cette instance négativement par rapport à la conscience, n’est-ce pas produire une impropriété de vocabulaire ? N’est-ce pas forger un terme au contenu vague et imprécis ?

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23
Q

Quelles sont les descriptions et les définitions de l’inconscient qui ont été données par Freud face aux risques d’imprécisions et d’indétermination ?

A

Pour expliquer les rapports entre l’inconscient et la conscience ainsi que le rôle des différentes instances qui les traversent, Freud va avoir recours à deux topiques
(Topique vient du grec TOPOS qui signifie lieu, ce terme est à prendre dans un sens métaphorique. Il ne s’agit pas ici d’indiquer un quelconque lieu dans l’espace, comme par exemple des zones du cerveau ; il s’agit simplement d’une représentation schématisée des différentes instances constituant le psychisme).

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24
Q

De quoi parle Freud dans sa première Topique ?

A

L’affirmation de l’existence de l’inconscient conduit Freud à envisager le psychisme comme un appareil composé de plusieurs parties. Ainsi on distinguera l’inconscient et la conscience mais pour plus de précision on intercalera entre les deux à l’aide du préconscient.

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25
Q

Qu’est-ce que le préconscient ?

A

Le préconscient qui se définit comme une partie de l’appareil psychique distincte du système inconscient et dont les contenus, sans être présents dans le champ actuel de la conscience, peuvent en droit accéder a la conscience.
Tunnel ou passage qui fait passer les pulsions entre l’inconscient et le conscient.

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26
Q

Quelle est la définition que Freud donne du préconscient ?

A

La définition qu’en donne Freud est la suivante :
« De la partie d’inconscient, qui tantôt reste inconsciente, tantôt devient consciente, nous dirons qu’elle est “capable de devenir consciente” et nous lui donnerons le nom de préconscient »

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27
Q

Quels sont les 3 parties de l’appareil psychique ?

A
  1. L’inconscient
    L’inconscient est constitué de contenus refoulés n’ayant pu accéder au système préconscient. Conscient, ces contenus sont des représentations refoulées des pulsions souvent sexuelles ou agressives.
  2. Le pré-conscient
  3. Le Conscient
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28
Q

Qu’est-ce qu’une pulsion ?

A

La Pulsion : Qui a sa source dans une excitation corporelle et dont le but est de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle.
Une pulsion est composée de la manière suivante :
La source ⇒ l’excitation
Le but ⇒ mettre fin à l’état de tension
Supprimer la tension ou la frustration
L’objet ⇒ ce qui permet d’atteindre le but

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29
Q

Comment est-ce que Freud décrit la pulsion ?

A

Freud définit la pulsion de la façon suivante :
« Le concept de pulsion nous apparaît comme concept limite entre le psychique et le somatique, comme le représentant psychique des excitations, issues de l’intérieur du corps et parvenant au psychisme, comme une mesure de l’exigence de travail qui est imposée au psychique en raison de sa liaison au corporel ».

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30
Q

Qu’est-ce qui est refoulé ?

A

Ce qui est refoulé ce n’est donc pas tant la pulsion en elle-même, qui en tant que puissance organique et somatique ne peut jamais devenir consciente en tant que telle, mais sa « représentation psychique »,
Représentation psychique :
… des pensées
… des images
… des souvenirs
… etc, sur lesquels se fixent les pulsions.

31
Q

Qu’est-ce que le refoulement ?

A

Le refoulement : Lorsque les représentations correspondant aux pulsions sont de nature à transgresser les interdits culturels (sociaux, familiaux, moraux), il y a censure qui se définit, selon Laplanche et Pontalis: « la fonction qui interdit aux désirs inconscients et aux formations qui en dérivent l’accès au système préconscient – conscient ».
Permettent une censure.

32
Q

Pourquoi vie t-on les phénomènes suivants : l’acte manqué, le rêve, le symptôme ?

A

Mais les pulsions sont toujours chargées d’une énergie, les poussant à se satisfaire, et vont tenter d’y parvenir de façon détournée (l’acte manqué, le rêve, le symptôme).

33
Q

Qu’est-ce que l’acte manqué et donne des exemples ?

A

L’acte manqué : Quand tu fais quelque chose par erreur qui n’était pas ton objectif premier.

Ex. : Oublier un rendez-vous important : Une personne oublie de se rendre à une réunion professionnelle. En y réfléchissant, elle se rend compte qu’elle ressentait une anxiété ou une réticence inconsciente à propos de cette rencontre.

Ex. : Échanger les prénoms : Appeler quelqu’un par un autre nom, comme appeler son partenaire actuel par le prénom de son ex. Ce lapsus pourrait révéler des pensées cachées ou des sentiments non résolus liés à la relation précédente.

Ex. : Perdre ou égarer un objet : Par exemple, perdre constamment ses clés avant un événement stressant peut être interprété comme une façon inconsciente de retarder ou d’éviter la situation.

34
Q

Comment se définit l’inconscient ?

A

Ainsi l’inconscient se définit comme le siège du refoulé, il a sa propre “logique” ignorant la contradiction et la temporalité (il peut à la fois aimer et haïr et le passé y reste présent), il ignore la réalité extérieure et n’est régulé que par le principe de plaisir.

35
Q

De quoi est constitué le système préconscient - conscient ?

A

A l’opposé, le système pré-conscient - conscient est constitué par :
… la vigilance de la pensée logique
… la soumission à la temporalité
… le respect du principe de réalité

36
Q

Quelle est la limite de la première Topique et qu’est-ce qu’elle apporte ?

A

Cependant la première topique n’explique pas pourquoi il y a refoulement et censure, c’est pourquoi en 1923, Freud propose une seconde topique complétant la première.

37
Q

Que ce passe t-il avec la deuxième Topique ?

A

Le Ca, le Moi, le Surmoi : Apparaissent à partir de la seconde topique seulement.

38
Q

Qu’est-ce que le Ça ?

A

Le Ça : Constituant original du psychisme dont le contenu est essentiellement pulsionnel et concerne aussi bien les exigences somatiques essentielles (faim, soif), que l’agressivité et les désirs sexuels. Comme elle s’enracine dans le somatique, cette instance est entièrement inconsciente. N’accèdent à la conscience que par des représentations secondaires de certaines pulsions.
Des comportements pas acceptable socialement.
Le réservoir des pulsions.

39
Q

Qu’est-ce que le Moi ?

A

Le Moi : Volonté, pensée et conscience principalement. Il n’est inconscient dans le moi que la partie périphérique proche du ça et qui refoule ou adapte les pulsions en fonction du principe de réalité auquel le moi est soumis.
La personne.
Adapter les pulsions en fonction de la réalité.
Il reste seulement des désirs acceptables.

40
Q

Qu’est-ce que le Surmoi ?

A

Le Surmoi : Le moi n’a pas seulement à se défendre contre le ça, il doit aussi se soumettre aux exigences du surmoi qui se constitue au cours de la période oedipienne et correspond à l’intériorisation inconsciente et pré-consciente de tous les interdits parentaux, sociaux, de toutes les forces répressives que le sujet a rencontré au cours de son développement.
Le « petit ange ».
La bonne conscience.
Intériorise la morale et les interdits pour donner la possibilité au moi de se comporter de manière acceptable.
Celui qui fait le choix.

41
Q

Qu’est-ce que le Surmoi selon Freud ?

A

Selon Freud :
« Le surmoi est ce qui représente pour nous tous les limitations morales, l’avocat de l’aspiration au perfectionnement, bref , ce qui nous est devenu psychologiquement tangible dans ce qu’on tient pour supérieur dans la vie humaine ».

42
Q

Qu’est-ce qui répond à la question du pourquoi on a censure et refoulement ?

A

Le moi est donc tiraillé entre les pulsions du ça et les exigences du surmoi avec lesquelles il doit transiger inconsciemment pour s’adapter à la réalité.
C’est la réponse à la question :
Ainsi s’explique censure et refoulement.
Le moi est soumis au surmoi (la censure) et pour se défendre contre le ça, (opposé au surmoi), il refoule certains désirs qui chercheront à contourner la barrière de la censure.
Tout se passe comme si à l’intérieur du psychisme il y avait un conflit entre différents acteurs.

43
Q

Qu’est-ce qu’on dit de la psychologie adulte ?

A

Si la littérature concernant la psychologie de l’enfant et de l’adolescent est particulièrement bien fournie, celle concernant l’âge adulte est beaucoup plus mince, cela semble dû principalement au fait que cette période de la vie est la conséquence des deux précédentes qui sont donc jugées comme déterminantes.

Cependant la psychologie de l’adulte ne peut pas simplement être considérée comme secondaire par rapport à celle concernant les périodes antérieures, l’adulte a aussi sa spécificité et l’apparente stabilité qui pourrait le caractériser cache en fait une évolution riche et une capacité d’adaptation dont les ressources sont nombreuses.
Cela dit, c’est bien à l’âge adulte que se fixent les traits fondamentaux de caractères résultant des expériences vécues au cours de l’enfance et de l’adolescence.

44
Q

Que dit-on de l’âge adulte ?

A

L’âge adulte est principalement, selon la psychanalyse freudienne, l’âge au cours duquel se fixe certains types de comportements, résultant de la manière dont on a vécues, les différentes phases de l’enfance et de l’adolescence.
C’est pourquoi on pourra distinguer chez l’adulte des individualités manifestant un caractère soit oral, soit anal, soit génital.
Ces stades reflètent nos comportements à l’âge adulte.

L’âge adulte est également, sur le plan psychosocial, l’âge qui s’initie par la conquête de l’indépendance ou plus exactement par une modification des dépendances par rapport à la famille et à l’autorité parentale.

45
Q

Quel est l’aspect pris en compte de la psychologie jungienne dans les différents caractères de la personnalité ?

A

Selon la psychanalyse jungienne, il faut aussi distinguer parmi les différents caractères de la personnalité des tendances à l’introversion ou à l’extraversion, ces derniers étant peut-être plus déterminés par des facteurs constitutionnels que par des causes environnementales.

46
Q

Pourquoi voyons nous certaines tendances de personnalité ?

A

Ces différents types de personnalités ne se réalisent jamais pleinement en un seul individu, ils ne désignent que des tendances de la personnalité, ce qui explique que l’on n’aura jamais à faire à un individu présentant un caractère totalement oral ou anal, ou totalement extraverti ou introverti, on constatera plutôt des tendances à l’oralité, l’analité ou la génitalité ou à l’extraversion ou l’introversion.

47
Q

Comment se mettent en place les différents traits de personnalité ?

A

Si nous nous fions aux théories de Freud, nous sommes tous, dans une certaine mesure, névrosés, parce que, n’étant pas parvenus à résoudre certains de nos problèmes infantiles, certains de nos comportements sont, en quelque sorte, restés fixés à ce qu’ils étaient durant l’enfance ou en tout cas signifient le caractère non résolu de certains de nos traumatismes ou de certaines de nos frustrations.

C’est, semble-t-il ce que pense Jung au sujet des types introvertis ou extravertis.

**Freud c’est les stades orales, anales et génitales tandis que Jung c’est l’introversion ou l’extraversion.

48
Q

Est-ce que ces caractères non-résolus viennent affecter le comportement normal du sujet ?

A

Ces caractères n’ont, en eux-mêmes, rien de pathologiques, tant qu’ils ne viennent pas affecter le comportement normal du sujet, c’est-à-dire tant qu’ils s’intègrent à la génitalité et qu’ils ne viennent pas nuire à la vie du sujet en le rendant malheureux et en portant atteinte à son entourage. Ils constituent des éléments structurant de la personnalité déterminant le caractère particulier de tel ou tel individu.

49
Q

Qu’est-ce que l’accomplissement de tendances constitutionnelles ?

A

Certains caractères de la psychologie adulte sont, quant à eux, l’accomplissement de tendances constitutionnelles du sujet, c’est-à-dire inscrite dans sa nature et qui se développent et prennent ensuite forme en fonction des différentes expériences vécues par le sujet.

50
Q

Quelle est l’influence déterminante de l’enfance ?

A

La construction de la personnalité adulte est donc, au moins en partie, la conséquence de ce qui a été vécu durant l’enfance. Comme nous l’avons remarqué en étudiant les périodes prégénitales, elles correspondent chacune à certains types de problèmes bien spécifiques qui trouvent plus ou moins leur résolution.
Les solutions étant toujours partielles, les situations spécifiques à ces périodes ne se dénouent pas sans laisser quelques cicatrices qui viennent marquer le caractère de l’adulte.

Nous pouvons même remarquer certaines interférences entre les différentes étapes du développement car ce n’est pas parce que le sujet passe d’un stade à un autre qu’il a pour autant réglé toutes les difficultés liées au stade précèdent.

C’est la raison pour laquelle il arrive fréquemment que certains comportements ou certaines représentations correspondent à des mécanismes de fixation et de régression à des périodes antérieures.

51
Q

Qu’est-ce que la fixation ?

A

Il y a fixation lorsque, le sujet ayant trouvé dans son enfance, une certaine forme de réponse face à certaines difficultés, il consent tout au long de sa vie à répondre à ces situations de la même façon.
Il reste pris à un stade.

52
Q

Qu’est-ce que la régression ?

A

Il y a régression, lorsque pour une raison ou pour une autre, le sujet confronté à une situation qu’il a déjà rencontré dans son enfance, se met à nouveau à y répondre comme s’il y avait répondu lorsqu’il était enfant.
Il a progressé à un stade plus élevé mais lorsque confronté à une difficulté, il peut répondre avec une réponse de façon d’un stade antérieur.

53
Q

Quels sont les 3 types de personnalité vue dans le cours ?

A
  1. La personnalité orale
  2. La personnalité anale
  3. La personnalité génitale
54
Q

Qu’est-ce que l’oralité ?

A

L’oralité se caractérise, il faut le rappeler, comme une période anobjectale durant laquelle le nouveau-né cherche à maintenir la relation symbiotique avec la mère. La nostalgie de l’unité fusionnelle avec la mère est l’un des traits propres au caractère oral, il s’agit souvent d’une personnalité qui cherche à communier avec l’autre, à s’unir à lui de manière indissociable.
Ces traits de caractère se manifestent dans certaines amitiés adolescentes ou dans la relation amoureuse.
Cette nostalgie de l’unité fusionnelle avec la mère fait de l’individu, chez qui l’oralité est dominante, un être toujours en quête d’un idéal irréalisable, ce qui fait de lui un être en permanence insatisfait.

Cela dit, c’est un optimisme et une crédulité sans limite qui anime l’oral et qui nourrissent ses espoirs démesurés.

La personnalité orale concerne également des individus qui comme le nourrisson sont incapables d’attendre et de faire preuve de patience, de même que le nouveau-né se met en colère si le sein ne vient pas assez vite.
Le caractère oral veut tout, tout de suite et ignore la temporalité.
Et non seulement il veut « tout, tout de suite », mais il lui faut aussi « tout ou rien », de même que pendant la période orale, la mère est totalement présente ou cruellement absente, bonne mère ou mauvaise mère.
Tout ou rien, noir ou blanc.
Bien ou mal.
L’adulte chez qui l’oral est dominant ignorera l’ambivalence et le compromis.

Comme l’enfant durant le stade oral, il accorde la primauté au principe de plaisir et a du mal à intégrer le principe de réalité.

**Des gens qui sont fixés à ce stade peuvent devenir névrotique, boulimique
C’est pour remplir un vide existentiel.

**Ceux qui refoulent le plaisir orale = anorexie (pour répondre au refoulement).

55
Q

Qu’est-ce que la personnalité orale à l’âge adulte ?

A

Tous ces traits de personnalité se traduisent dans la vie amoureuse de l’oral, par un énorme investissement sur le plan affectif, en plaçant sa sexualité au second plan et qui sera soit l’être d’un seul amour (le plus souvent impossible), soit au contraire celui qui accumule les aventures sans lendemain et qui est toujours désespéré de ne pas avoir rencontré l’amour de sa vie.

En ce qui concerne la vie sociale, l’oral est très individualiste et égocentrique, comme peut l’être le nourrisson qui fonctionne uniquement de manière autoérotique et narcissique.

D’autre part, l’oral a un rapport problématique avec l’argent qu’il ne sait pas gérer, son désir de se satisfaire dans l’immédiat le conduisant parfois à des dépenses inconsidérées.

D’autre part, parmi les troubles névrotiques, bon nombre d’entre eux, comme la boulimie, s’enracine dans l’oralité. En effet la faim compulsive que ressent le boulimique n’est aucunement destinée à satisfaire un besoin physiologique, il s’agit de combler une angoisse, un vide existentielle comparable à celui que ressent le nouveau-né lorsque la mère est absente et ne peut satisfaire ses exigences.

La bouche en tant que zone érogène est à l’origine de nombreux comportements dont la fonction est essentiellement de calmer l’angoisse et le sentiment de vide intérieur, c’est le cas du tabagisme et de l’alcoolisme qui peuvent s’enraciner dans de tels sentiments. Toutes ces activités orales jouent le même rôle que la succion du pouce chez le tout jeune enfant.

De même le fait d’inhaler de la fumée, et encore plus de boire ou de manger correspond au souvenir inconscient de ces moments au cours desquels l’enfant trouvait un moyen d’apaiser son angoisse par la succion et la tétée qui lui permettaient non seulement d’absorber le lait maternel, mais également toute l’affection maternelle.

Le caractère exigeant et égocentrique de l’adulte dominé par l’oralité peut le conduire à développer un fort sentiment de culpabilité, s’accompagnant parfois d’une forme de sadisme se manifestant dans la tendance à vouloir imposer immédiatement aux autres sa volonté.
Certaines personnalités auront également tendance à refouler leurs tendances orales, cela se manifestera alors par un refus de tout plaisir oral pouvant conduire au dégout par rapport au baiser ou à la nourriture (anorexie).

La cause de ce type de régression ou de fixation semble venir de l’incapacité à supporter la frustration parce qu’elle n’a pas été vécue durant la prime enfance, l’adulte oral se comporte un peu comme un enfant capricieux à qui rien n’a jamais été refusé, n’ayant pas appris à être insatisfait dés le plus jeune âge, n’ayant pas expérimenté suffisamment tôt la frustration, il éprouve une grande difficulté à accepter et à intégrer ensuite le principe de réalité.

56
Q

Qu’est-ce que la période anale ?

A

C’est autour du couple rétention/expulsion que s’articule l’ambivalence qui caractérise la personnalité anale. Ces traits de caractère sont en général moins visibles que ceux de la personnalité orale et se manifestent le plus souvent, par sublimation, c’est-à-dire, sous une forme déguisée nécessitant une certaine interprétation.

Durant la période anale l’enfant est éduqué à la propreté, il doit donc exercer sur lui un contrôle et une maîtrise, mais la situation qui est la sienne le conduit très vite à s’apercevoir qu’il peut aussi, en « faisant » ou en ne « faisant pas », faire plaisir ou ne pas faire plaisir à ceux qui l’éduquent à la propreté. Il exerce donc un certain contrôle sur son entourage.

57
Q

Quels sont les 3 attitudes caractérisant la personnalité anale selon Freud ?

A
  1. L’ordre
  2. La parcimonie
  3. L’obstination
58
Q

Qu’est-ce que la personnalité anale à l’âge adulte ?

A

L’adulte anal va donc avoir le souci de la maitrise sur toute chose, il va vouloir soumettre tout (lui et les autres) à son autorité ; l’anal veut à ce point être autonome qu’il en arrive à se surestimer de façon narcissique.
La personnalité anale est donc très exigeante vis à vis d’elle-même et d’autrui ce qui la conduit le plus souvent au perfectionnisme ainsi qu’à des attitudes de défit que l’anal se lance lui-même comme s’il voulait toujours se prouver quelque chose à lui-même.

Cela va avoir des conséquences dans la vie sociale et relationnelle puisque l’anal se complaira dans les rapports de force, il ne concevra la relation à autrui (même dans la relation amoureuse) qu’en terme de domination ; cela le conduira à rechercher dans la société des fonctions élevées afin de dominer les autres qu’il considèrera souvent avec mépris et dégout comme s’il s’agissait de matière fécale.

Autre élément central pour l’anal : l’argent, la parcimonie, étant l’un de ses traits fondamentaux. Le rapport à l’argent peut en effet être comparé à celui que l’enfant entretient avec ses excrément dans la mesure où il s’organise également selon le couple rétention / expulsion.
Ainsi le souci de contrôle et de maitrise de l’anal le conduit à une certaine réticence face à la dépense qui peut conduire aux formes les plus aliénantes d’avarice.
Ce rapport à l’argent s’étend, au temps. L’anal a toujours peur de perdre son temps pour tout moment consacré au plaisir et la distraction sera considérée comme non-rentable et sera donc vécu douloureusement.
De même que l’enfant prend d’abord plaisir à se retenir le plus longtemps possible pour ensuite expulser ce qu’il a en lui de manière libératoire. L’adulte anal pourra faire alterner de longues périodes de privation avec de brefs moments de dépenses ou de perte de temps qui leur donne l’illusion de la liberté, mais qui sont souvent suivi d’un fort sentiment de culpabilité.

L’un des traits essentiels de l’adulte anal est donc d’accorder une valeur excessive à la possession, qui est toujours considérée comme supérieure à l’être. Ainsi l’anal trouvera beaucoup de plaisir aux collections diverses et manifestera une forte répugnance au gaspillage.

Le dernier point caractéristique de la personnalité anale est le goût prononcé pour l’ordre et la propreté ainsi que le dégoût pour la saleté, il s’agit en fait d’une réaction du sujet face à son intérêt pour les matières fécales.

La raison d’une telle fixation ou régression peut provenir d’une trop grande importance accordée à l’éducation à la propreté durant l’enfance. Le sujet apprend alors à envisager le monde de manière égocentrique et il ne conçoit sa relation à lui-même comme à l’autre qu’en termes de domination et de rapport de force.

**Peut venir de parents très autoritaires.

59
Q

Quelles sont les qualités positives de la personnalité anale ?

A

Cela dit, la personnalité anale présente aussi des qualités positives : elle sera méthodique, ordonnée et persévérante (parfois même jusqu’à l’obstination).

60
Q

Qu’est-ce qu’on dit de la personnalité génitale ?

A

Selon la psychanalyse, la génitalité, l’organisation de la sexualité autour de la zone génitale, correspond à la normalité.
Cependant le caractère génitale ne se rencontre jamais sous sa forme parfaite dans la réalité. Une personnalité normale et équilibrée est plutôt un composé harmonieux de différents traits oral, anal et génital. L’adulte est celui qui est parvenu à dépasser ses tendances infantiles de façon à ce qu’elles ne viennent pas entraver sa vie sociale et son épanouissement personnel.

Certes, tout individu puise dans les composantes prégénitales pour construire sa personnalité adulte.

L’important étant que l’adulte parvient à prendre une certaine distance par rapport à ses pulsions et ses tendances initiales.

**On obtient un équilibre et un épanouissement personnel.

**On ne va pas rencontrer une personne fixe à un stade, mais on peut en avoir qui ressortent plus. On a tendance à être bien équilibré.

61
Q

Quelle théorie établit Jung dans ce module et pourquoi ?

A

Extraversion et introversion

La libido ne se réduit pas pour Jung à la pulsion sexuelle mais consiste en une énergie et une pulsion vitale orientant le sujet vers le monde extérieur ou la vie intérieure, d’où les deux catégories fondamentales de sa typologie : l’introversion et l’extraversion.

62
Q

Quelles sont les 4 fonctions essentielles du psychisme qui permettent de classer ces deux types fondamentaux (intro et extra)

A
  1. Les pensées
  2. Les sentiments
  3. L’intuition
  4. Les sensations
63
Q

Quelles sont les 2 sources qui ont permis à Jung d’établir cette théorie ?

A
  1. L’expérience clinique
  2. Les différentes manifestations du psychisme dans la littérature et la culture
64
Q

Qu’est-ce que le principe permettant d’effectuer cette differenciation typique ?

A

Attitude ou orientation differente des hommes par rapport aux deux pôles essentiels de la conduite : le monde et le moi.

65
Q

Qu’est-ce que l’extraverti ?

A

L’extraverti se caractérise par le désir de s’affirmer en déployant une activité grâce à laquelle il pourra se reconnaitre dans son action sur le monde extérieur et les réalisations qu’il pourra effectuer.

66
Q

Qu’est-ce que l’introverti ?

A

L’introverti se caractérise par le souci de la conservation et de la protection de soi. Le sujet est donc sans cesse orienté vers lui-même.

67
Q

De quoi résultent ces attitudes selon Jung ?

A

Selon Jung ces attitudes résulteraient de prédispositions naturelles (biologiques), même si des éléments liés à l’environnement et aux relations avec autrui peuvent intervenir.

Ces deux types d’attitudes générales cohabitent toujours chez l’individu, simplement l’une domine l’autre.

68
Q

Rationnel ou irrationnel ?

A

La pensée et les sentiments = rationnel

L’intuition et la sensation = irrationnel

69
Q

Qu’est-ce qu’on dit sur la pensée ?

A

Il s’agit d’une fonction intellectuelle permettant un jugement objectif.

L’introverti développe une forme de pensée plutôt spéculative déterminée par un souci de rigueur logique sans faille.

L’extraverti développera quant à lui une forme de pensée plus empiriste fondée sur les faits.

70
Q

Qu’est-ce qu’on dit sur le sentiment ?

A

Le sentiment est considéré comme rationnel dans la mesure où il est le plus souvent lié à l’accord du sujet avec des valeurs, ce qui suppose un jugement. Il permet d’accomplir l’acte subjectif d’acceptation ou de refus (aimer ou ne pas aimer). Le jugement de valeur qui ne répond pas à une pure et simple impulsion mais suppose une réflexion et donc la mise en œuvre d’une certaine forme de rationalité.

Sentiment extraverti = un certain conformisme car les valeurs sont choisis en fonction des critères de l’environnement extérieur.

Sentiment introverti = indifférence et froideur par rapport au monde extérieur et autrui, en apparence, il ne s’agit pas d’insensibilité, mais plutôt d’une sensibilité perdue dans les profondeurs du psychisme = ambition démesurée et sans scrupule.

71
Q

Qu’est-ce qu’on dit sur la fonction irrationnelle (intuition et sensation) ?

A

Sensation = perception consciente

Intuition = perception inconsciente

Sensation extravertie = « réalité »

Sensation introvertie = + subjective

Intuitif extraverti = perception inconsciente du monde extérieur = habileté, perspicacité irrationnelle pour tirer parti des relations avec autrui.

Intuitif introvertie = plus « artiste », orienté vers l’imaginaire.

72
Q

Quels en sont les traits les plus visibles ?

A

Le trait qui apparait le plus manifestement est l’émancipation, l’affranchissement de la dépendance par rapport au milieu familial et éducatif.

73
Q

Pourquoi est-ce que l’indépendance ne serait pas totale ?

A

Mais cette indépendance n’est pourtant pas totale :

  1. D’une part parce que la dépendance affective par rapport au père ou à la mère ne disparait jamais totalement.
  2. D’autre part parce que la dépendance par rapport au milieu familial et scolaire succède d’autres dépendances :
    - Dépendance professionnelle
    - Dépendance conjugale
    - Dépendance sociale (conformisme)

Ce qui explique qu’il y ait chez beaucoup d’adultes un sentiment de regret et de nostalgie à l’égard de l’enfance et de l’adolescence. Cette nostalgie, s’associant à une adolescence idéalisée, l’image d’une liberté insouciante, et s’opposant à la liberté, responsable de l’adulte.
En fait dans les deux cas (chez l’adolescent comme chez l’adulte) dépendances et indépendance se limitent mutuellement.

74
Q

Qu’est-ce qu’on dit sur l’indépendance et la dépendance (adulte et ado) ?

A

Chez l’adolescent : il y a indépendance par rapport aux soucis de l’adulte et dépendance par rapport au milieu familial et scolaire.

Chez l’adulte : l’indépendance ouvrant sur de nouvelles responsabilités est source de nouvelles dépendances.