Cours 7 Flashcards
Sur quoi est fondé la théorie à Rogers ?
Rogers a commencé sa carrière comme thérapeute et a fondé sa théorie générale de la personnalité à partir de ses expériences cliniques.
Pourquoi s’oppose t-il à la théorie freudienne ?
Toutefois, il s’opposait à la théorie freudienne dans sa description des personnes comme des êtres soumis à des forces inconscientes ; sa prétention voulant que la personnalité soit déterminée de façon irréversible par les premières expériences de la vie et sa conviction que l’expérience psychologique à l’âge adulte est une répétition des conflits refoulés de l’enfance.
Sur quoi est basé la théorie de Rogers ?
Rogers proposa donc une nouvelle théorie de la personne mettant l’accent sur les répercussions conscientes du présent plutôt que sur des vestiges conscients du passé, sur les expériences interpersonnelles vécues au cours de la vie plutôt que simplement sur les relations parentales de l’enfance, et sur la capacité des gens d’atteindre une maturité psychologique plutôt que sur leur tendance à répéter les conflits de l’enfance.
Quels sont 6 des 14 principes énumérés dans le chapitre nommé « qui suis-je » ?
- Dans mes relations avec autrui, j’ai appris qu’il ne sert à rien, à long terme, d’agir comme si je n’étais pas ce que je suis.
- J’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de comprendre une autre personne.
- A mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême. C’est à elle que je dois revenir sans cesse pour m’approcher de plus en plus de la vérité qui se développe graduellement en moi.
- J’ai fini par conclure que ce qu’il y a d’unique et de plus personnel en chacun de nous est probablement « le sentiment » même qui, s’il était partagé ou exprimé, toucherait le plus profondément les autres.
- Mon expérience m’a montré que, fondamentalement, tous les hommes ont une disposition positive.
- La vie, dans ce qu’elle a de meilleurs, est un flux, un processus de changement, où rien est fixe.
Comment Rogers concevoit-il la personne ?
Rogers affirmait que la psychologie de la personnalité devait tenir compte des expériences intérieures subjectives. Leur nature est plutôt subjective ; leur signification relève de l’interprétation qu’en font les personnes qui les vivent.
En thérapie, Rogers n’avait pas pour objectif principal de catégoriser son client selon une taxonomie scientifique ou de déterminer quels facteurs causal à l’origine de son comportement.
Il cherchait plutôt à concevoir une compréhension approfondie de l’expérience que ses clients avaient de leur monde.
Rogers prenait un soin particulier à soumettre à l’épreuve de la science ses idées sur les formes efficaces de thérapie. Il s’est efforcé courageusement de conjuguer les aspects scientifiques et humains de la science de la personnalité.
**Chaque personne développe une perception individuelle de la réalité.
Deux personnes peuvent percevoir un événement de la même façon mais elle ne sera pas transcrit dans le cerveau de la même façon.
Quelle est l’importance de la subjectivité de l’expérience pour Rogers ?
La théorie de Rogers repose sur une compréhension profonde et significative de la condition humaine. Nous croyons faire l’expérience au quotidien d’une réalité objective. Lorsqu’un événement se produit, nous croyons qu’il existe tel que nous le voyons. Lorsque que nous racontons à quelqu’un le menu de notre journée, nous croyons leur dire ce qui s’est vraiment produit. Nous sommes à ce point convaincus de notre connaissance objective, que nous songeons rarement à la mettre en doute.
Rogers, lui, le fait. Il affirme qu’il ne réagit pas à une réalité absolue, mais à une perception de cette réalité.
La réalité que nous observons et en fait un monde d’expériences privées, subjectives, ce qu’il appelle le champ phénoménal.
Qu’est-ce qu’un champ phénoménal ?
Ce champ phénoménal (la zone des perceptions qui définissent notre expérience) est construit à partir du reflet du monde extérieur de la réalité, mais aussi le monde intérieur de ses besoins, de ses croyances et de ses buts personnels. Les besoins psychologiques personnels façonnent les expériences subjectives, que nous interprétons de façon objectivement réelle.
Nous sommes convaincus que les choses existent telles que nous les voyons. Or, ce que nous voyons n’est pas un rendu objectif du monde réel, mais une construction subjective qui reflète nos besoins personnels.
Rogers a réussi à développer cette intuition pour en faire une théorie de la personnalité : un modèle du développement de la personne, des structures et de la dynamique de l’esprit, doublé de méthodes pour évaluer la personnalité et diriger une thérapie.
Quels sont 2 aspects déterminants de la subjectivité de l’expérience selon l’analyse rogérienne ?
- Le premier est que les gens sont sujets à une forme particulière de détresse psychologique.
- C’est un sentiment de détachement, l’impression chez une personne que ses expériences et les activités qui remplissent son quotidien n’émanent pas de son soi authentique. Comment expliquer l’émergence de ces sentiments ? L’enfant essaie de se convaincre que frapper sa petite sœur est vraiment vilain, comme le lui ont dit ses parents, bien qu’il en tire une grande satisfaction. Lorsque cela se produit, la personne fait un choix raisonné, mais elle ne se sent pas de lien entre sa décision et ses propres valeurs. - Le second est que le conflit entre les éléments instinctifs et rationnels de l’esprit n’est donc pas une caractéristique immuable de la condition humaine.
- Le conflit peut céder le pas à la congruence. Les gens peuvent atteindre leurs expériences conscientes et leurs buts correspondent à leurs valeurs intrinsèques, à ce qu’il ressentent profondément.
Quel est l’aspect déterminant de sa perspective de la personne ?
La motivation humaine telle que la conçoit Rogers est l’aspect déterminant de sa perspective de la personne. Au cours de ses expériences cliniques, il a acquis la conviction que la nature humaine est fondamentalement positive. Notre motivation la plus fondamentale nous pousse vers le développement positif.
Qu’est-ce qu’une perspective phénoménologique ?
C’est une approche qui explore les expériences conscientes de la personne. L’exploration ne cherche pas à caractériser le monde réel tel qu’il existe ; l’intérêt porte plutôt sur les expériences de l’observateur, sur la façon dont qu’il perçoit le monde.
Quels sont 5 aspects important de la théorie de la personnalité de Rogers ?
- Le soi
- L’actualisation du soi
- La cohérence du soi et de la congruence
- Le besoin de considération positive
- La croissance et le développement
Qu’est-ce que le soi ?
Selon Rogers, l’une des choses qui forment notre expérience consciente est l’expérience que nous avons de nous-mêmes, ou du soi. Selon lui, l’ individu perçoit les objets externes et leur attribue une signification.
**L’expérience de nous-même. Ces expériences guident nos actions.
La structure globale de perceptions et de significations constitue le champ phénoménal de l’individu.
Le soi est un sous ensemble du champ phénoménal que l’ individu reconnaît comme étant le « moi » ou le « je ».
Le soi ou le concept de soi représente une configuration organisée et cohérente des perceptions. Le soi n’exerce pas de contrôle indépendant sur le comportement. C’est un ensemble organisé de perception que possède l’ individu, lequel demeure le grand responsable de ses actions.
La configuration d’expériences et de perceptions appelée soi est généralement accessible à la conscience.
Le concept de soi est essentiellement conscient.
Il existe 2 aspects du soi, quels sont-ils ?
- Le soi réel
- Le soi idéal
Pourquoi ces 2 soi existent-ils selon Rogers ?
Rogers reconnaissait que les gens conçoivent naturellement, non seulement leur soi au présent, mais aussi leur soi potentiel à venir. Ils génèrent donc une structure organisée de perceptions non seulement de leur soi actuel mais aussi du soi idéal qu’ils aimeraient être.
Qu’est-ce que le soi idéal ?
Le soi idéal est donc le concept de soi auquel aspire la personne.
Définit la personne qu’on aimerait devenir.
Le soi qu’on aimerait montrer aux autres, de comment on veut être perçu.
La valeur que je veux m’attribuer.
On fait des choix grâce à ce soi.
Celui qu’on va utiliser pour la première rencontre.
Qu’est-ce que le soi réel ?
Le soi réel : celui qui est réel, qui connaît ses propres limites, qui sait être et faire.
Comment évalue t-on le concept de soi ?
Pour mesurer le concept de soi, Rogers savait qu’il lui faudrait un instrument objectif pour le mesurer.
C’est Stephenson (1953), qui met au point la technique du Q-Sort.
Il est également possible d’évaluer le concept de soi au moyen du différenciateur sémantique (Osgood, Suci et Tannenbaum, 1957).
Comment fonctionne la technique du Q-Sort ?
Il remet aux participants un jeu de cartes, chacune présentant un énoncé qui décrit une caractéristique de la personnalité : « se fait des amis facilement », « a du mal à exprimer de la colère », etc. Les participants doivent ordonner ces cartes selon que l’énoncé les décrit plus ou moins bien.
Une échelle allant de « ce qui me correspond le plus » à « ce qui me correspond le moins » permet aux participants d’attribuer les cartes selon une distribution forcée. La plupart des cartes doivent être attribuées au milieu de l’échelle alors que quelques-unes seulement peuvent être distribuées aux extrémités. De cette façon, les participants réfléchissent soigneusement à la portée de chaque énoncé par rapport aux autres.
Ensuite, le Q-Sort peut être administré plus d’une fois à un individu pour évaluer le soi réel et le soi idéal. Lors de la deuxième évaluation, les participants doivent distribuer les énoncés selon qu’ils décrivent plus ou moins le soi qu’ils souhaiteraient idéalement être. En comparant les deux tests, celui du soi idéal et celui du soi réel, il est possible d’obtenir une mesure quantitative de la différence, ou de l’écart, entre ces deux aspects du concept de soi.
Ces écarts sont importants en psychopathologie et dans le changement thérapeutique.
Qu’est-ce que le moyen du différenciateur sémantique ?
Conçu pour mesurer les attitudes et déterminer la signification de concepts plutôt que des traits de personnalité, le différenciateur sémantique présente quand même une certaine utilité pour évaluer la personnalité. Le questionnaire invite les répondants à évaluer un concept sur diverses échelles de sept points définies par des adjectifs bipolaire comme bon/mauvais », « fort/faible » etc.
Un répondant aura ainsi à évaluer un concept comme « mon moi » ou « mon moi idéal » sur chacune des échelles d’adjectifs bipolaires.
Le répondant marquait l’item s’il considérait que l’un des adjectifs s’appliquait beaucoup, un peu ou pas du tout à lui. Les évaluations indiquent la signification que le répondant donne du concept.
Qu’est-ce que l’actualisation de soi ?
Rogers croyait que le processus le plus fondamental de la personnalité était la tendance à aller de l’avant, à se développer.
Selon Rogers, l’organisme présente une tendance fondamentale, celle de se réaliser, de se maintenir et de s’épanouir.
Processus de changement, démarche qui évolue.
Démarche progressiste et dynamique.
Le concept d’actualisation de soi renvoie à la tendance d’un organisme à passer de la simplicité à la complexité, de la dépendance à l’indépendance, de la fixité et de la rigidité à une démarche de changement et de libre expression.
Le concept englobe la tendance de toute personne à réduire ses besoins, ses tensions, mais insiste sur le plaisir et la satisfaction que procurent les activités enrichissantes pour l’organisme.
Rogers n’a jamais conçu d’instrument pour mesurer la tendance à l’actualisation de soi. Au fil des ans, cependant, d’autres l’ont fait.
Le principe d’actualisation de soi ne suffit visiblement pas à expliquer la dynamique du fonctionnement de la personnalité.