Cours 16.1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui est le concept déterminant de la théorie sociocognitive de la personnalité ?

A

Le concept déterminant de la théorie sociocognitive de la personnalité est que le comportement soit le résultat d’une interaction entre la personne et son milieu.

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2
Q

Comment cette théorie ce distingue t’elle ?

A

Cette théorie se distingue par son insistance sur les origines sociales du comportement et l’importance de la cognition dans le fonctionnement humain.

Elle considère la personne comme étant capable de diriger sa vie et d’apprendre des modèles de comportements complexes sans récompense à la clé.

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3
Q

À quoi s’intéresse les théoriciens sociocognitivistes ?

A

Les théoriciens sociocognitivistes s’intéressent bien plus à la réflexion consciente sur soi et font valoir que les processus de développement essentiels ne surviennent pas que dans la petite enfance, mais durant toute la vie.

À force d’expérimentation, d’échec et d’erreur, d’adaptation à l’environnement = construction de la personnalité

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4
Q

À quelle question la théorie sociocognitive tente elle de répondre ?

A

La théorie sociocognitive tente de répondre à la question : qu’est-ce qu’une personne?

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5
Q

Par quoi se distingue la personne ?

A

La personne se distingue par trois propriétés psychologiques uniques

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6
Q

Quelles sont les 3 propriétés psychologiques uniques par lesquelles se distingue la personne ?

A
  1. Elle formule des raisonnements sur le monde en recourant au langage
  2. Elle contemple non seulement les circonstances du moment, mais aussi les événements passés en plus d’envisager d’hypothétiques événements futurs
    Des événements du passés qui nous aident à intéragir dans le moment présent
  3. Elles pratiquent l’introspection et analysent leurs propres réflexions.
    Autoanalyse de ce qu’il pense, ce qu’il perçoit, se questionne sur son comportement.
    Cela permet une adaptabilité et un réajustement au quotidien.
    Expansion de la capacité à interagir avec le monde = influence notre personnalité.
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7
Q

Qu’est-ce que la théorie sociocognitive dit des capacités cognitives ?

A

La théorie sociocognitive place les capacités cognitives typiquement humaines au cœur de cette démonstration.

Les théoriciens ont entrepris d’intégrer les connaissances dans différents domaines pour proposer un portrait cohérent de la nature humaine et de ce qui distingue les personnes.

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8
Q

Par quoi se distingue la science de la personnalité selon le sociocognitivisme ?

A

La science de la personnalité selon le sociocognitivisme se distingue aussi par son intérêt particulier pour la singularité de la personne.

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9
Q

Quon fait Bandura et Mischel ?

A

Bandura et Mischel se sont employés à développer des applications pratiques de leurs concepts théoriques.

Selon eux, une théorie fait ses preuves si elle permet de produire des instruments pratiques utiles au bien-être humain.

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10
Q

Bandura déclare qu’il aime quoi ?

A

Bandura déclarait qu’il aime particulièrement conceptualiser des phénomènes qui puissent être soumis à des tests expérimentaux.

Cet intérêt repose sur sa conviction qu’en tant que praticien, il avait la responsabilité d’évaluer l’efficacité des processus thérapeutiques avant d’y soumettre ses patients.

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11
Q

Sur quoi Bandura concentre ses travaux ?

A

Depuis les années 1970, Bandura a concentré ses travaux sur les processus cognitifs qui font appel aux conceptions de soi et aux objectifs personnels.

Selon lui, ces processus procurent aux gens « l’agentivité » personnelle, qui est la capacité d’influer sur leur propre comportement et leurs expériences.

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12
Q

Qu’est-ce que la théorie sociocognitive de Bandura ?

A

La théorie sociocognitive de Bandura est à cet égard une conception de la nature humaine sur le pouvoir d’agir conscience du soi.

Bandura s’intéresse à l’influence qu’exercent les conditions interpersonnelles, sociales et socio-économiques sur les croyances qu’entretient une personne à son propre sujet.

Objectifs personnels, motivations.
Motivations personnelles à influencer sur leurs comportements et leurs expériences.

**Ex. : Selon les situations socio-économiques, les enfants de famille n’auront pas accès aux réseaux sociaux de la même façon que d’autres. Les milieux faibles vont avoir une surconsommation des réseaux sociaux et les milieux socio économiques élevés il ont une consommation faible. Le rapport à la culture et aux activités proposées vont être différentes selon le niveau d’éducation et le milieu socio-économique dans lequel on se développe.

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13
Q

Que proclame Mischel Walter ?

A

Mischel Walter proclame que la psychologie de la personnalité n’étudie pas seulement les personnes, mais aussi les contextes dans lesquelles ils vivent, et qu’elle s’intéresse de près aux processus par lesquels les gens comprennent et interprètent les événements quotidiens.

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14
Q

Qu’est-ce qui vise à expliquer la fonction de discrimination de comportement ?

A

Un ensemble de variables personnelles sociocognitives vise à expliquer la fonction de discrimination de comportement.

C’est-à-dire la façon dont les gens distinguent les situations et modulent leurs actions en fonction de chacune.

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15
Q

Comment Walter considère t’il la personnalité ?

A

Mischel Walter considère la personnalité comme un système complexe de processus collectifs et affectifs interconnectés, activés par les caractéristiques des situations sociales.

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16
Q

Que sont les 4 concepts structuraux selon la théorie sociocognitive de la personnalité ?

A
  1. Les compétences et habiletés
  2. Les croyances et les attentes
  3. Les normes de comportement
  4. Les objectifs personnels
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17
Q

La théorie sociocognitiviste pose que les différences reposent sur quoi ?

A

La théorie socio-cognitiviste pose plutôt que ces différences reflètent des variations dans l’attitude des personnes à accomplir différentes actions.

Les compétences désignent autant les façons de réfléchir au problème de la vie que les habiletés à mettre en œuvre des solutions pour les résoudre.

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18
Q

Quelles sont les deux sortes de connaissances qu’elle désigne ?

A
  1. les connaissances procédurales
  2. les connaissances déclaratives
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19
Q

Qu’est-ce que les connaissances déclaratives ?

A

Les connaissances déclaratives sont celles que nous pouvons énoncer en mots.

Capacité, spécificité contextuelle.

On s’adapte à la situation sociale, au contexte et ça ne va pas forcément se répéter.

Raisonner

Ex. : Appeler un professionnel pour régler les problèmes de connexion.

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20
Q

Qu’est-ce que les connaissances procédurales ?

A

Les connaissances procédurales renvoient aux aptitudes cognitives et comportementales que présente une personne sans qu’elle puisse en décrire la nature exacte.

Elle peut ainsi exécuter la « Marche à suivre » d’un comportement sans être forcément capable d’expliquer comment elle s’y est prise.

On induit de façon logique, une solution à une situation sans réfléchir ou résonner de comment on a résolu le problème.

Réflexion rapide.

**Ex. : J’essaye d’allumer une lumière, elle n’allume pas donc je dois toucher l’ampoule
Soit il y a un problème avec la connexion ou l’ampoule est mauvaise
J’ai les habiletés de changer l’ampoule, j’essaye ça avant d’appeler quelqu’un pour checker la connexion électrique.

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21
Q

Cet accent sur les compétences sous-tend deux implications, quels sont-ils ?

A
  1. La première concerne la spécificité contextuelle selon laquelle les structures psychologiques qui sont pertinentes dans certaines situations sociales (au contexte) ne le sont pas forcément dans d’autres.
    La spécificité contextuelle est une caractéristique naturelle des compétences.
    Chaque contexte comporte des difficultés particulières qui nécessitent des compétences particulières.
    Les sociocognitivistes ne présume pas qu’une personne est généralement plus compétente qu’une autre.
    Ils affirment plutôt que les compétences d’une personne peuvent varier considérablement d’une sphère de sa vie à une autre.
  2. Les compétences s’acquièrent par les interactions sociales et l’observation du monde social.
    Cette seconde implication implique le changement psychologique.
    Les personnes qui manquent d’habileté dans un domaine particulier de leur vie peuvent changer. Elles peuvent s’engager dans de nouvelles interactions et faire de nouvelles observations du monde qui leur permettront d’acquérir de nouvelles compétences.
    Ex. : Les enfants qui font du mimétisme vont mieux réussir.
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22
Q

Que dit-on des croyances et des attentes ?

A

Il s’agit ici des croyances à l’égard de ce qu’est réellement le monde et de ce qu’il adviendra dans l’avenir.

Lorsqu’elles se rapportent à des événements futurs, ces croyances sont appelées des attentes.

Il s’agit également des pensées relatives à la façon dont les choses devraient être.
Ces pensées sont des normes d’évaluation.
C’est-à-dire des critères mentaux servant à évaluer les événements.

Enfin, elles correspondent également aux pensées relatives à ce que la personne souhaite réaliser un jour. Ces pensées sont ses objectifs personnels.

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23
Q

Selon la théorie sociocognitive, les attentes que nous entretenons à propos de l’avenir constituent quoi ?

A

Selon la théorie sociocognitive, les attentes que nous entretenons à propos de l’avenir constituent le principal déterminant de nos actions et de nos émotions.
Les récompenses, les punitions par exemple, peuvent entraîner certains types de comportements.

Bien que des chercheurs étudient parfois des attentes générales, la plupart des sociocognitivistes étudient les attentes spécifiques à un domaine.
Ils évaluent les attentes que les gens entretiennent dans des sphères où des domaines précis de leur vie.
Les théoriciens sociocognitivistes admettent que la capacité à varier les attentes et les comportements d’une situation à une autre est essentielle à la survie.

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24
Q

Qu’est-ce que les théoriciens sociocognitivistes disent à propos des croyances et des attentes ?

A

Selon les théoriciens sociocognitiviste, l’essence de la personnalité réside dans ses différentes manières dont chaque personne perçoit les situations, qu’on ait des attentes à l’égard de circonstance future et adopté des modèles de comportements distincts en fonction de ses perceptions et ses attentes.

25
Q

Qu’est-ce que Bandura déclare par rapport aux attentes ?

A

Bandura déclare que les attentes qu’entretiennent les gens à l’égard de leur capacité d’accomplir certaines choses constituent l’ingrédient clef de la réalisation et du bien-être.
Il désigne ses attentes comme des sentiments d’efficacité personnelle.
ATTENTES = SENTIMENTS D’EFFICACITÉ PERSONNEL

26
Q

Qu’est-ce que le sentiment d’efficacité personnelle ?

A

Le sentiment d’efficacité personnelle renvoie donc à la perception qu’ont les gens de leur propre capacité d’action dans des situations avenir.

Le sentiment d’efficacité personnel se définit comme l’évaluation globale que fait la personne de sa valeur personnelle.

Le sentiment d’efficacité personnelle n’est pas une variable globale, il varie souvent d’une situation à une autre.

Il s’agit d’un jugement sur sa capacité à accomplir quelque chose.

Le sentiment d’efficacité personnelle se définit comme la croyance relative à la capacité de la personne à faire l’action.

27
Q

Entre quoi faut-il également faire distinction ?

A

Il faut également faire la distinction entre les attentes relatives à l’efficacité personnelle et celles relatives aux résultats.

28
Q

Qu’est-ce que les actes relatifs aux résultats ?

A

Les actes relatifs aux résultats se définissent comme la croyance relative aux récompenses et punitions qui entraînera une action donnée.

29
Q

Que privilégie Bandura sur le plan de l’évaluation ?

A

Sur le plan de l’évaluation, Bandura privilégie ce qu’il appelle une stratégie de recherche microanalytique.

30
Q

Qu’est-ce que la stratégie de recherche microanalytique ?

A

Cette stratégie consiste à prendre des mesures détaillées du sentiment d’efficacité personnelle de la personne avant qu’elle n’accomplisse une action dans des situations particulières.

Les chercheurs demandent aux participants d’indiquer dans quelle mesure ils sont certains de réussir à exécuter certaines tâches dans des contextes définis.

31
Q

Qu’est-ce qu’on dit du sentiment d’efficacité personnelle et le rendement ?

A

Le niveau de compétence peut influer sur le sentiment d’efficacité personnelle comme le comportement, en plus d’expliquer le rapport entre le sentiment d’efficacité personnelle et l’action motivée.

32
Q

Le sentiment d’efficacité personnelle entraîne divers effets sur l’expérience et l’action de quoi ? Il y en a 4

A
  1. La sélection : Agit sur le choix d’objectifs personnels. Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé, plus l’on se fixe d’objectifs stimulants et difficiles à atteindre.
  2. L’effort, la persévérance et le rendement : Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé plus on déploie des efforts, on est persévérant et on donne un meilleur rendement.
  3. L’affectivité : Plus le sentiment d’efficacité personnelle est élevé, plus on entreprend les choses de façon positive.
  4. La capacité de la situation : les personnes qui ont un sentiment d’efficacité personnelle élevé compose mieux avec le stress et les déceptions.
33
Q

Qu’est-ce qu’un objectif ?

A

Un objectif est une représentation mentale du but d’une action ou d’une conduite.

L’attitude d’une personne à imaginer l’avenir lui permet d’établir des objectifs qui le motivent et orientent son comportement.

34
Q

Qu’est-ce que la recherche indique sur les objectifs ?

A

La recherche indique que les objectifs à court terme exercent souvent une influence plus grande sur le comportement que les objectifs à long terme.

35
Q

Qu’est-ce qui influence sur l’établissement des objectifs ?

A

Les attentes influent sur l’établissement des objectifs.

Lorsqu’ils se fixent des objectifs, les gens s’appuient généralement sur le rendement qu’ils s’attendent à donner.

Les personnes qui ont un sentiment élevé d’efficacité personnelle se fixent souvent des objectifs élevés et s’y tiennent davantage.

36
Q

Qu’est-ce qu’une norme interne ?

A

Une norme interne est un critère pour juger de la qualité ou de la valeur d’une personne, d’une chose d’un événement.

37
Q

Que concerne l’étude des normes d’évaluation ?

A

L’étude des normes d’évaluation concerne donc les moyens par lesquelles les gens définissent des critères pour évaluer les événements et l’influence qu’exercent ces évaluations sur leurs émotions et leurs actions.

38
Q

Qu’est-ce que la théorie sociocognitive dit des normes d’évaluation ?

A

La théorie sociocognitive reconnaît que les gens évaluent habituellement leur comportement selon leurs propres normes internes.

39
Q

Que sont les réactions d’autoévaluation ?

A

Les normes d’évaluation déclenchent souvent des réactions émotives.

Bandura désigne ces émotions de réaction d’autoévaluation.

C’est-à-dire que nous évaluons nos propres actions puis réagissons par une émotion de satisfaction ou d’insatisfaction envers nous-mêmes à la lumière de cet auto-évaluation.

Ces réactions d’autoévaluation exprimées sous forme de félicitations ou de culpabilité nous permettent de nous récompenser lorsque nous respectons les normes et de nous punir lorsque nous les violons.

40
Q

Comment est-ce que chacune de ces structures est un sous système cognitif du système de personnalité général ?

A

Selon la théorie, les connaissances relatives à la nature actuelle du monde (croyance), aux prétentions individuelles pour l’avenir (objectifs) et à l’état normal des choses (normes) jouent des rôles distincts dans le fonctionnement de la personnalité et devraient donc être considérées comme des structures distinctes de la personnalité.

De même, les connaissances déclaratives et procédurales, qui permettent d’agir de manière intelligente et habile (compétences), sont vues comme étant distinctes, sur le plan psychologique, des croyances, des objectifs et des normes d’évaluation, et donc comme une structure distincte de la personnalité.

Les gens poursuivent plusieurs objectifs, entretiennent un grand nombre de croyances, suivent une variété de normes d’évaluation et présentent une diversité d’ habileté.

41
Q

En résumé (structure)

A

Le rôle des structures de la personnalité varie selon chaque situation sociale.

En résumé, les théoriciens sociocognitivistes tentent de saisir la complexité véritable de l’individu.

42
Q

La théorie socio-cognitiviste aborde la dynamique des processus de la personnalité de deux façons, quelles sont-elles ?

A
  1. Le premier est une analyse du comportement appelé déterminisme réciproque
  2. Le second est un cadre conceptuel pour étudier les processus de la personnalité connus sous le nom de système cognitivo-affectif de la personnalité
43
Q

Qu’est-ce que le déterminisme réciproque ?

A

C’est Bandura, en 1986, qui a introduit le terme de déterminisme réciproque.

Il le définit comme : L’influence mutuelle de deux ou plusieurs variables

Dans la théorie socio-cognitive : Principe causal fondamental selon lequel des facteurs personnels, environnementaux et comportementaux exercent une influence causale les uns sur les autres.

44
Q

L’analyse du comportement d’une personne commande généralement la prise en considération de trois facteurs, quels sont-ils ? (déterminisme réciproque)

A
  1. La personne
  2. Son comportement
  3. Son environnement qui est le sien au moment d’agir
45
Q

Pourquoi ces 3 facteurs sont-ils considérés comme des déterminants réciproques ?

A

Les trois facteurs en cause influent les uns sur les autres.

Ce sont des déterminants réciproques.

Le principe du déterminisme réciproque postule donc que la personnalité, le comportement et l’environnement doivent être compris comme un système de forces qui interagissent dans le temps.

La personnalité, le comportement et l’environnement doivent plutôt être compris comme des facteurs déterminants aux effets réciproques.

**S’adapter en fonction de ce qui l’entoure.

46
Q

Qu’est-ce que le système cognitivo-affectif ?

A

C’est Mischel qui est à l’initiative de ce modèle théorique selon lequel la personnalité comprendrait de nombreux processus cognitifs et affectifs liés les uns aux autres.

Les interconnexions assurent le fonctionnement intégré et cohérent de la personnalité, tel un « système ».

Les pensées entourant un objectif peuvent déclencher des réflexions sur les habiletés qui, à leur tour, entraînent des pensées sur le sentiment d’efficacité personnelle, et toutes ces pensées influent sur l’autoévaluation et les émotions de la personne.
De plus, selon ce modèle, les situations sociales comportent divers aspects, des caractéristiques contextuelles, qui activent des sous-ensembles du système.

Enfin, une troisième caractéristique découle naturellement de la deuxième :
Si des caractéristiques contextuelles différentes activent des parties différentes du système de personnalité, le comportement de la personne devrait donc varier d’une situation à l’autre.
Bien que le système de personnalité de l’individu soit stable, ses expériences et ses actions devraient changer d’une situation à une autre sous l’effet de l’activation des différents ensemble du système.

47
Q

Que dit Mischel à propos de l’évaluation du comportement ?

A

Mischel suppose que l’évaluation du comportement, et non seulement le degré moyen d’expression du comportement, constitue un aspect déterminant de la personnalité.

ÉVALUATION DU COMPORTEMENT = ASPECT DÉTERMINANT DE LA PERSONNALITÉ

Ainsi, l’expression « empreinte comportementale » met en avant les profils individuels de relations entre les situations et les comportements.

48
Q

Résumé du système cognitivo-affectif

A

En résumé, nous pouvons dire qu’une personne se donne des buts ou des normes qui servent de fondement à ses actions.

Les gens envisagent différentes actions et en choisissent une selon les résultats qu’ils visent et leur sentiment d’efficacité personnelle à l’égard des comportements qu’ils doivent adopter.

Une fois l’action accomplie, la personne va évaluer le résultat en fonction des récompenses externes qu’elle en tire et de sa propre évaluation.

49
Q

Les sociocognitivistes invoquent l’apprentissage par observation pour comprendre deux grandes fonctions psychologiques, quelles sont-elles ?

A
  1. L’acquisition de connaissances et d’habiletés
  2. La maîtrise de ses actions et de ses expériences affectives (auto-régulation)
50
Q

Qu’est-ce que l’acquisition de connaissances et d’habiletés ?

A

Elle concerne la façon dont les gens acquièrent des connaissances et des habiletés.

La théorie sociocognitive explique que les gens peuvent apprendre simplement en observant le comportement d’autrui.

La personne observée est le modèle, et cet apprentissage par observation est également connu sous le nom de modelage.

Les capacités cognitives des gens leur permettent d’apprendre des comportements complexes par la simple observation d’un modèle manifestant ces comportements.

Comme expliqué en détail par Bandura, les gens peuvent se former une représentation mentale du comportement observé et se référer par la suite

51
Q

Qu’est-ce que le modelage ?

A

Le modelage sous-entend l’acquisition d’information par l’observation d’autrui, sans pour autant intérioriser les modèles de comportement de la personne observée.

Dans la société contemporaine, le modelage passe en grande partie par les médias.

Nous apprenons des styles de penser et d’action auprès de personnes que nous n’avons jamais rencontrées.

52
Q

Qu’est-ce qui est une distinction importante à faire dans la théorie du modelage ?

A

La distinction entre l’acquisition et l’exécution est une composante importante de la théorie du modelage.
C’est possible d’apprendre ou d’acquérir un modèle de comportements complexes sans recevoir de renforcement, son exécution dépend cependant des récompenses et des punitions.

Bandura, rappelle à cet égard qu’il n’est pas rare que les gens aient de fortes réactions émotives à l’égard de personnes, de choses et de lieu avec lesquels ils n’ont jamais été personnellement en contact.

53
Q

Qu’est-ce que le concept de conditionnement vicariant ?

A

Bandura, appelle ce concept « conditionnement vicariant » pour désigner le processus d’apprentissage de réponses émotives par l’observation de celles d’autrui.

54
Q

Comment la théorie sociocognitive aborde t’elle la motivation humaine ?

A

La théorie sociocognitive aborde la motivation humaine principalement en examinant l’impact motivationnel des pensées personnelles, c’est-à-dire la pensée centrée sur soi.

L’idée générale est que les gens orientent et motivent habituellement leurs actions à l’aide de processus cognitifs.

55
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation ?

A

L’autorégulation est le terme général qui désigne les processus associés à la motivation personnelle.

Ce terme renvoie à la capacité de l’individu à se motiver en se fixant des objectifs personnels, en planifiant des stratégies et en évaluant et modifiant son comportement.

Les gens régulent leurs comportements en se fixant des buts personnels et en évaluant leur comportement au fur et à mesure selon des normes d’évaluation de leur rendement.

Les attentes sont également déterminantes, en particulier en ce qui a trait au sentiment d’efficacité personnelle, nécessaire pour persévérer malgré les divers obstacles.

Plus ou moins accepter certaines choses, générer des émotions, etc., en fonction de nos attentes.

56
Q

Comment sont les gens selon cette analyse ?

A

Selon cette analyse, les gens sont proactifs et ne se contentent pas de réagir aux événements.

Ils déterminent leurs propres normes et leurs objectifs plutôt que de réagir aux exigences de l’environnement.

Favorise l’autorégulation.

57
Q

Qu’est-ce qui détermine les mécanismes cognitifs associés à l’auto-régulation et comment ?

A

La croissance et le développement déterminent donc les mécanismes cognitifs associés à l’auto-régulation en les modifiant.

**L’interaction entre l’environnement et la personne a une responsabilité dans l’expression et l’ajustement de la personnalité.

58
Q

Résumé du cours 16.1

A

Les gens acquièrent des comportements et des réactions émotives en observant les comportements et les réponses émotives de modèles (apprentissage par observation et conditionnement vicariant).

Par l’expérience directe et l’observation, par les récompenses et les punitions directes, et par le conditionnement vicariant, les gens acquièrent donc l’importance caractéristiques de leur personnalité, comme des compétences, des attentes, des objectifs, des normes et un sentiment d’efficacité personnelle.

Par ces processus, ils acquièrent également des mécanismes d’auto-régulation.

En développant leurs compétences cognitives et en établissant des normes, les gens peuvent se représenter l’avenir, se récompenser, ou se punir selon leur capacité à atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.

Ces conséquences auto-générées sont particulièrement importantes pour maintenir un comportement sur de longues périodes en l’absence de renforcement externe.