Cours 14 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui régit le développement biologique de l’organisme ?

A

C’est l’information contenue dans les gènes qui régit le développement biologique de l’organisme.

Lorsque l’on rend compte des relations entre les gènes et le comportement, il importe de comprendre que les gènes ne gouvernent pas directement le comportement.
Ex. : Il n’y a pas de gène de l’extraversion ou de l’introversion, pas plus qu’un gène du névrosisme.

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2
Q

Sur quoi agissent les gènes ?

A

Les gènes agissent sur le fonctionnement biologique du corps.

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3
Q

À quoi sert la méthode de la génétique comportementale ?

A

La génétique comportementale tente de déterminer la part génétique dans les comportements.

Les méthodes de la génétique comportementale sont utilisées pour étudier les effets de l’environnement sur la personnalité.

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4
Q

Quels sont les 3 méthodes de recherches auxquelles les généticiens comportementaux ont recourent principalement ?

A
  1. Les croisements sélectifs
  2. Les études de jumeaux
  3. Les études sur l’adoption
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Q

Qu’est-ce les études de croisement sélectifs ?

A

Les études de croisements sélectifs se mènent sur des animaux qui présentent un trait donné et que l’on accouple.
On choisit des gènes qu’on veut reproduire.

On poursuit le processus de sélection par accouplement sur plusieurs générations jusqu’à ce qu’on obtienne une lignée d’animaux stables quant à la caractéristique désirée.

Le croisement sélectif n’est pas uniquement utilisé en recherche.

Les chercheurs peuvent alors étudier les effets des facteurs génétiques et des facteurs environnementaux sur le comportement.
Par exemple, on peut étudier le rôle joué par les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux dans le comportement d’aboiements ou de crainte en soumettant les lignées de chiens génétiquement différents à des conditions d’élevages différents.

**Ex. : Recherche sur la réaction des souris à l’alcool.

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6
Q

Qu’est-ce les études de jumeaux ?

A

Les études de jumeaux, nous permettent de mener des expériences dans les conditions naturelles.

Ce que les scientifiques recherchent, c’est une situation pour laquelle nous connaissons les variations dans le degré de similarité génétique ou de similarité environnementale ou les deux. Ainsi, si les organismes sont génétiquement identiques, toute différence observable peut être attribuée à des différences dans l’environnement.

Par ailleurs, si deux organismes sont génétiquement différents, mais soumis au même environnement, toute différence observable peut être attribuée au facteur génétique.

Le fait qu’il y ait de vrais jumeaux (Monozygotes) et de faux jumeaux (dizygotes) permet de s’approcher de cet idéal de recherche. Les jumeaux monozygotes se développent à partir d’un seul ovule fécondé et sont génétiquement identiques. L’hégémonie dizygotes se développe à partir de deux ovules fécondés et leur similarité génétique et celle des frères et sœurs, c’est-à-dire qu’ils ont en commun environ 50 % de leurs gènes.

  1. Premièrement, l’étude de personnes génétiquement identiques est particulièrement utile pour révéler les effets de l’expérience environnementale sur l’individu.
  2. Deuxièmement, il est essentiel de dégager les différences dans les similarités entre jumeaux monozygotes et jumeaux dizygotes pour évaluer les effets de la génétique.

L’hypothèse est que si les facteurs génétiques ont une influence sur les caractéristiques de la personnalité de l’individu, les jumeaux monozygotes devraient partager un plus grand nombre de ces caractéristiques que l’hégémonie dizygotes. Si ce n’est pas le cas, alors les facteurs génétiques n’ont aucune influence sur la personnalité.

Cette influence est exprimée par un coefficient d’ héritabilité.

Les résultats de ces études sont clairs : l’influence des facteurs biologiques se fait sentir même lorsque les jumeaux ont grandi dans des environnements différents.

Les jumeaux monozygotes élevés séparément avaient de nombreux traits de personnalité très semblables, la corrélation de similitudes se situant souvent dans la fourchette de 0,45 à 0,50.

Il est particulièrement intéressant de souligner que le degré de similarité entre les jumeaux monozygotes élevés séparément était très semblable au degré de similarité entre jumeaux monozygotes élevés ensemble.

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7
Q

Qu’est-ce les études d’adoption ?

A

Les études d’adoption portent sur des enfants élevés par des personnes autres que leurs parents biologiques. Les études d’adoption représentent une autre méthode servant à étudier les effets respectifs de facteurs génétiques et environnementaux.

Il est ainsi possible de déterminer quelles sont les similarités entre les enfants adoptés et leurs parents biologiques, qui n’ont aucune influence environnementale sur eux, et de les comparer avec les similarités qu’on peut établir entre eux et leurs parents adoptifs, avec qui ils n’ont aucun gène en commun.

Les ressemblances qu’ils présentent avec leurs parents biologiques dénotent l’influence des facteurs génétiques, tandis que les ressemblances qu’ils présentent avec leurs parents adoptifs dénotent l’influence des facteurs environnementaux.

Tant dans les études de jumeaux que dans les études d’adoption, nous avons des individus qui présentent divers degrés de similarité génétique et divers degrés de similarité environnementale.
Les enfants adoptés ont autant de points communs avec leurs parents adoptifs que leurs parents biologiques.

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8
Q

Qu’est-ce le coefficient d’héritabilité ?

A

Il s’agit de la part de variance des résultats observés susceptible d’être attribués à des facteurs génétiques.

Dans une étude menée auprès de jumeaux monozygotes et dizygotes, les résultats de recherche on conclut que les jumeaux monozygotes ne présentent pas plus de similarité que les jumeaux dizygotes ainsi l’effet des facteurs génétiques est nul et le coefficient H2 est à 0.

Un coefficient H2 <1 indique l’existence d’une variance qui ne peut être attribuée à des facteurs génétiques, la portion restante s’expliquant par des facteurs environnementaux.

Il s’ensuit que le coefficient d’héritabilité n’indique pas le degré auquel les facteurs génétiques expliquent une caractéristique donnée chez un individu particulier.

Il mesure plutôt la variance de cette caractéristique dans une population.

Pour certaines caractéristiques, il pourrait ne pas y avoir de variance entre les personnes qui composent un groupe. Le coefficient H2 serait à 0 même si les facteurs génétiques expliquaient les raisons pour lesquelles tous les individus du groupe ont une caractéristique donnée.
Le coefficient est associé à une population déterminée et ne constitue pas une mesure marquant de façon définitive l’action des gènes.

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9
Q

Quelles sont les 2 constatations possibles ?

A

Deux constatations sont possibles :

  1. D’une part, il est difficile de trouver des traits psychologiques dont on puisse prouver de manière irréfutable qu’ils ne subissent aucune influence génétique.
    Ces études ont évalué un vaste éventail de variables de la personnalité, comprenant un échantillon important et portant sur de longues périodes.
  2. D’autre part, l’hérédité joue un rôle important dans presque tous les aspects du fonctionnement de la personnalité.
    La plupart des études sur la part des gênes dans le comportement reposent sur des questionnaires d’autoévaluation.
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10
Q

Par quoi s’explique les traits de personnalité ?

A

Les traits de personnalité s’expliquent par une combinaison de facteurs biologiques et d’expériences, et il est totalement inutile de déterminer qu’un certain pourcentage de traits de personnalité d’un individu tient à un facteur plutôt qu’à un autre.

Nous aurions tort de conclure qu’une caractéristique ayant une composante héréditaire ne peut être modifiée.

L’expérience de l’environnement peut entraîner des changements même pour des caractéristiques qui sont fortement déterminées par l’hérédité.
Ex. : La taille d’une personne.
Ainsi, la taille d’un individu est fortement déterminée par la génétique mais elle peut également être influencée par son alimentation durant l’enfance.

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11
Q

À quoi sert la génétique moléculaire ?

A

Les scientifiques utilisent les techniques de la génétique moléculaire pour déterminer quels gènes sont associés aux traits de personnalité des êtres humains.

En examinant le bagage génétique de diverses personnes, les chercheurs espèrent montrer comment les variations génétiques, ou allèles, sont liées aux différences dans le fonctionnement de la personnalité.

Idéalement, la génétique moléculaire vise à montrer comment des variations sur le code génétique modifient une substance ou un système biologique pour produire à son tour des effets psychologiques.

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12
Q

À quoi a permis une étude récente ?

A

Une étude récente a permis d’établir un lien entre mécanismes génétiques bien précis et l’environnement social dans lequel évolue l’individu.

Cette étude consistait à étudier les effets de la maltraitance dans l’enfance sur le développement ultérieur d’un comportement antisocial.

Elle a révélé que malgré les mauvais traitements subis, certains enfants arrivent à se développer normalement, se montrant ainsi résiliant vis-à-vis du stress éprouvé dans l’enfance.

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13
Q

Y a-t-il un fondement génétique à cette résilience ?

A

Les chercheurs ont mis en évidence qu’une enzyme qui diminue l’activité de certains neurotransmetteurs serait liée au comportement agressif.

Les participants qui avaient vécu des épisodes de maltraitance sévère, mais qui avaient la forme du gène produisant une grande quantité d’enzymes étaient moins susceptibles d’avoir des comportements antisociaux à l’âge adulte.

Autrement dit, la variation génétique semblait réduire l’impact de la maltraitance.

Ces résultats prometteurs, qui doivent toutefois être confirmés, laissent entrevoir les énormes possibilités de l’étude de la personnalité au moyen de techniques de génétique moléculaire.

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14
Q

Qu’a découvert la même équipe de chercheurs ?

A

Cette équipe de même chercheurs a découvert des facteurs de la génétique moléculaire qui font en sorte que les individus sont plus ou moins vulnérables à la dépression.

Ils étaient plutôt à la recherche d’une interaction selon laquelle le bagage génétique prédirait la survenue de la dépression uniquement chez les gens qui auraient vécu certaines expériences particulières, c’est-à-dire des expériences environnementales qui génèrent de fort niveau de stress.

Ils ont d’abord déterminé le degré de stress vécu par les participants sur le plan de la finance, de la santé, de leur travail, de leurs relations interpersonnelles et confirmés la présence d’une interaction entre le gène étudié et l’environnement.

Les participants qui avaient une prédisposition génétique à une faible activité sérotoninergique et qui avaient vécu un grand nombre d’événements générateurs de stress étaient beaucoup plus susceptibles de vivre une dépression que les autres.

Encore une fois, la recherche en génétique moléculaire a confirmé que le bagage génétique influe sur les caractéristiques psychologiques en interaction avec les expériences environnementales.

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15
Q

Qu’est-ce que des généticiens ont compris très tôt ?

A

Des généticiens ont compris très tôt que les facteurs génétiques et environnementaux sont inextricablement liés et que les effets qu’ils peuvent exercer sur la personnalité et le comportement de l’adulte résultent de leur interaction.

Pour ce qui est de l’être humain, les données de recherche en génétique comportementale indiquent que les facteurs génétiques déterminent de 40 % à 50 % de la variance des caractéristiques de la personnalité, prisent isolément, que de la personnalité dans son ensemble, ce qui reste de la variance dans la population pouvant être attribuée à la combinaison de facteurs environnementaux et d’erreurs de mesure.

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16
Q

Qu’affirme Plomin (1990) ?

A

Ainsi, Plomin (1990) affirme que « l’influence des gênes sur le comportement est si omniprésente et envahissante qu’un changement de perspective s’impose : ne vous demandez plus ce qui est héréditaire, mais ce qui n’est pas ». « L’autre message est que les mêmes données de recherche en génétique comportementale constituent la meilleure preuve qui soit de l’importance qu’il faut accordée à l’influence de l’environnement ».

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17
Q

Quels sont les 2 messages que la génétique comportementale porte ?

A
  1. La nature
  2. La culture
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18
Q

Les généticiens comportementaux ont déterminé deux types d’environnement qui ont influencé la personnalité, quels sont-ils ?

A
  1. Les environnements partagés
  2. Les environnements non partagés
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19
Q

Que sont les environnements partagés ?

A

Les environnements partagés comprennent les expériences qu’on en commun les sœurs et les frères qui grandissent dans la même famille et qui font qu’ils présentent des similitudes.

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20
Q

Que sont les environnements non partagés ?

A

Les environnements non partagés comprennent les expériences uniques à chacun et qui font que les frères et sœurs grandissent dans la même famille présentent des différences.

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21
Q

Que font les généticiens comportementaux en étudiant les similarités entre les vrais et les faux jumeaux ?

A

Les généticiens comportementaux font des calculs permettant d’estimer les effets respectifs de la génétique, des environnements partagés, et les environnements partagés sur les différences des individus.

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22
Q

Quelles sont les conclusions de ces recherches sur les vrais et faux jumeaux ?

A

Les effets des environnements partagés sur la personnalité sont négligeables, alors que les effets des environnements non partagés sont importants.

Les expériences particulières que chacun des membres d’une fratrie vit à l’intérieur et à l’extérieur de la famille semblent avoir plus d’importance pour le développement de la personnalité que les expériences communes vécues dans la famille.

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23
Q

Que tente de distinguer la recherche ?

A

La recherche tente de distinguer les effets du traitement parental commun d’avec tous les enfants d’une famille d’avec ceux du traitement parental particulier à chacun.

Le plus frappant, c’est que le traitement parental particulier à chaque enfant semble lié pour une bonne part aux caractéristiques génétiques propres à cet enfant.

Les différences dans la façon dont les parents traitent untel ou unetelle de leurs enfants semblent attribuables au comportement que cet enfant suscite chez eux.

Ce phénomène s’accorde avec les thèses voulant que les enfants appartenant à la même famille deviennent différents en vieillissant, en partie à cause des particularités génétiques amènent leurs parents à les traiter de manière différente.

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24
Q

Que dit-on des influences familiales ?

A

Les influences familiales peuvent être importantes, mais elles peuvent s’exprimer différemment pour chacun des enfants.

Plutôt que de cibler uniquement la famille vu comme un tout, les chercheurs doivent s’intéresser aux expériences uniques que peut vivre chacun des enfants.

**Ex. : Un parent peut être plus anxieux vis-à-vis de son enfant colérique que de son enfant calme.

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25
Q

Qu’est-il important à savoir de l’interaction nature-culture

A

La nature et la culture sont en interaction constante.

26
Q

Quelles sont les 3 formes d’interaction gènes - environnement ?

A
  1. Les mêmes expériences environnementales peuvent avoir des effets différents sur des individus au bagage génétique différent.
    Ainsi, certains comportements de la part d’un parent anxieux pourra avoir des effets différents sur un enfant irritable et peu réceptif et sur un enfant calme et réceptif. On observe donc pas un effet direct de l’anxiété parentale qui sera le même pour tous les enfants, mais une interaction entre le comportement parental et les caractéristiques propres de l’enfant.
    Dans ce premier type d’interaction, l’individu subit passivement les événements environnementaux. Les facteurs génétiques interagissent avec les facteurs environnementaux, mais seulement de manière passive, réactive.
  2. Des individus au bagage génétique différent peuvent susciter des réactions différentes dans un même environnement.
    Un enfant irritable et renfermé n’appellera probablement pas la même réaction parentale qu’un enfant calme et réceptif. Au sein d’une même famille, ces deux enfants pourraient susciter des comportements parentaux différents, ce qui instaurerait des modes distincts d’interaction parents-enfants.
    Mais au-delà de la famille, des caractéristiques héréditaires suscitent aussi des réactions différentes chez les pairs et chez d’autres personnes. Les caractéristiques déterminées par les gènes entraînent des réactions différentes dans l’entourage. Les individus aux constitutions génétiques différentes choisissent et créent des environnements différents.
  3. Les facteurs génétiques influent sur la sélection et la création des environnements. Par exemple, l’introverti et l’extraverti ne cherchent pas les mêmes environnements.
27
Q

Que peut-on conclure de ces 3 formes d’interaction gènes - environnement ?

A

En somme, les individus peuvent accueillir leur milieu de manière relativement passive, ils peuvent, par les réactions qui suscitent leur caractéristique héréditaire, influer sur ce milieu, enfin, ils peuvent choisir leur milieu est en quelque sorte le créer.

28
Q

De quoi dépend le développement de la personnalité ?

A

Le développement de la personnalité dépend toujours de l’interaction des facteurs génétiques et les facteurs environnementaux

… qu’il n’y a pas d’inné sans acquis et pas d’acquis sans inné.

29
Q

Quelle est la fonction première du bagage génétique de l’individu ?

A

La fonction première du bagage génétique de l’individu est de créer de nouvelles possibilités pour l’organisme, possibilités qui ne s’accomplissent que si l’organisme remplit des conditions environnementales particulières contribuant à leur accomplissement.

30
Q

À quoi sert la plasticité ?

A

**La plasticité nous permet de nous adapter à des situations ou à des environnements.

31
Q

Le cerveau est composé de deux parties ou hémisphères, quelles sont-ils ?

A

Les hémisphères gauche et droit s’activent à divers degrés selon les états émotionnels des individus

L’hémisphère gauche étant prédominant dans l’affect positif et l’hémisphère droit prédominant dans l’affect négatif.

32
Q

Que peut-on mesurer à l’aide d’un électroencéphalogramme ?

A

Grâce à un électroencéphalogramme, on a mesuré l’activité avant et pendant la projection d’extraits de films conçus pour susciter des émotions positives et négatives.

Les participants devaient évaluer leur humeur pendant la projection. Les mesures de l’électroencéphalogramme de la prédominance hémisphérique étaient associées étroitement à l’expérience psychologique de l’humeur.

Les individus qui présentait une plus grande activation préfrontale gauche avant la projection ont déclaré ressentir un affect plus positif en réaction aux extraits du film positif

Ceux qui présentaient une plus grande activation préfrontale droite avant la projection ont déclaré éprouver un affect plus négatif en réaction aux extraits de films négatifs.

33
Q

Comment les neurones communiquent-ils entre eux ?

A

Les neurones communiquent entre eux grâce aux neurotransmetteurs.

34
Q

De nombreuses recherches établissent un lien entre quoi ?

A

De nombreuses recherches établissent un lien entre les variations dans l’activité de neurotransmetteurs et l’humeur.

35
Q

Quels sont les 2 neurotransmetteurs qui ont le plus retenu l’attention des chercheurs de l’humeur et de la personnalité ?

A
  1. La dopamine
  2. La sérotonine
36
Q

Qu’est-ce que la dopamine ?

A

permet la communication au sein du système nerveux, et l’une de celles qui influent directement sur le contrôle des mouvements.

37
Q

Qu’est-ce que la sérotonine ?

A

messager chimique du système nerveux central impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l’agressivité, les comportements alimentaires et sexuels, ainsi que dans la dépression.

La sérotonine joue également un rôle dans la régulation de l’humeur.

38
Q

Qu’a mis en évidence le modèle d’analyse du tempérament mis au point par Clark et Watson ?

A

Le modèle d’analyse du tempérament mis au point par Clark et Watson (1999, 2000), a mis en évidence les différences de tempérament entre les individus pouvant se ramener à trois superfacteurs similaires à ceux qu’avait proposé Eysenck, et qui correspondent à trois des cinq dimensions du modèle des « Cinq Grands »

39
Q

Quels sont ces superfacteurs ?

A
  1. AN (Aspect Négatif)
  2. AP (Aspect Positif)
  3. DoI (Désinhibition u Inhibition)
40
Q

Que dit-on de AN

A

Les individus qui ont un indice AN éprouvent beaucoup d’émotions négatives.

Tandis que ceux dont l’indice AN est faibles sont calmes, émotionnellement stables, contents d’eux même.

41
Q

Que dit-on de AP

A

La dimension AP est liée à la tendance de l’individu à interagir avec l’environnement.

42
Q

Qu’est-il important de noter par rapport aux dimensions AN et AP ?

A

Il est important de noter que, même si elles peuvent sembler en opposition en ce qui à trait aux qualités mesurées, les dimensions AN et AP sont indépendantes l’une de l’autre.

Autrement dit, un individu donné peut avoir un indice élevé ou faible pour chacune d’entre elles.

Tout simplement, parce que ces deux superfacteurs subissent l’influence de systèmes biologiques internes qui sont différents.

43
Q

Que dit-on du DoI ?

A

Le DoI, ne comporte pas de composante affective, mais se réfère plutôt au monde de la régulation des émotions.

Les individus qui ont un indice DoI élevé sont impulsifs, axés sur les émotions et les sensations des moments

Ceux qui ont un indice DoI faible sont prudents, fuient les risques et le danger.

44
Q

Que dit-on de la sérotonine ?

A

Les êtres humains qui ont un faible taux de sérotonine sont plus enclins à l’agressivité et consomment davantage des substances qui activent la dopamine, comme l’alcool.

L’alcoolisme est également associée à une diminution du fonctionnement de la sérotonine.

45
Q

Quelle neurobiologie est la moins connue ?

A

Celle de AN

46
Q

Qu’est-ce qu’on connait quand même de AN ?

A

On sait toutefois qu’il existe des rapports entre un faible taux de sérotonine dans les synapses et la dépression, l’anxiété et les symptômes obsessionnels- compulsifs.

47
Q

Comment Hamer (1997) décrit-il la sérotonine ?

A

Hamer en 1997, décrit la sérotonine comme : « la substance du mal-être ».

Il y a une relation entre la dominance de l’hémisphère droit du cerveau et la tendance à ressentir des émotions négatives. Une sensibilité excessive de l’amygdale joue probablement un rôle dans la tendance à éprouver beaucoup d’anxiété et de détresse.

L’hémisphère droit du cerveau ↔ Tendance à ressentir des émotions négatives

48
Q

À quoi est associé chaque composante biologique ?

A

Chaque composante biologique semble associée à l’expression de plus d’un trait

Tout comme l’expression de chaque trait est influencée par plus d’un facteur biologique.

Les traits de personnalité sont liés au fonctionnement d’une configuration d’éléments du système biologique plutôt qu’aux éléments pris isolément.

49
Q

Qu’est-ce que la plasticité ?

A

Les facteurs biologiques peuvent subir des modifications sous l’effet de l’expérience comportementale.

Cette capacité de changer les systèmes biologiques en réponse à l’expérience s’appelle la plasticité.

Les systèmes neuronaux et les systèmes de neuro- transmissions sont tous deux dotés de plasticité.

Par exemple, dans la hiérarchie observée chez les singes, le leadership est associé à taux élevé de sérotonine; cependant, si une réorganisation du groupe renverse l’échelle hiérarchique, le taux de sérotonine des nouveaux leaders s’élève par rapport au taux qu’ils avaient lorsqu’ils étaient en bas de la hiérarchie. La relation entre la testostérone et l’agressivité, à la compétitivité est réciproque, étant donné qu’un taux élevé de testostérone favorise l’agressivité et la compétition et que inversement la compétitivité et l’agressivité fond à leur tour augmenter le taux de testostérone

50
Q

Que reflètent les caractéristiques biologiques communes à un groupe de personnes vivant dans un même environnement ?

A

Les caractéristiques biologiques communes à un groupe de personnes vivant dans un même environnement reflètent non seulement ce qui distingue ce groupe sur le plan biologique, mais également l’influence de l’environnement dans lequel il évolue.

Ex. : Le statut socio-économique exerce une telle influence.

51
Q

Qu’est-ce qui est responsable des différences individuelles dans la production de la sérotonine ?

A

Les facteurs génétiques.

52
Q

Quelle est l’hypothèse émis par Manuek et coll en 2005 ?

A

Manuek et coll. en 2005, émettent l’hypothèse que les différences individuelles dans les taux de sérotonine pourraient s’expliquer par le statut socio-économique des individus.

Les gens économiquement favorisés et ceux qui sont dans une situation économique difficile vivent quotidiennement des expériences totalement différentes.

Dans les milieux moins favorisés, les gens font face à des niveaux de stress quotidiens plus élevés et sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de nutrition. Or, la nutrition et le stress sont deux facteurs environnementaux qui peuvent avoir un effet sur le fonctionnement biologique de l’être humain, y compris sur la production de sérotonine.

53
Q

Qu’est-ce qu’un IRMf ?

A

Cette technique, l’image par résonance magnétique fonctionnelle, détermine quelles régions précises du cerveau sont sollicitées lorsqu’une personne exécute une tache donnée.

Elle consiste à analyser les modifications de son bien pendant l’exécution de la tâche.

Une fluctuation importante du flux sanguin dans une région donnée du cerveau pendant que l’individu exécute une tâche confirme que cette région prend, d’une manière ou d’une autre, une part dans l’accomplissement de cette tâche.

54
Q

Qu’est-ce que Kelley et ses collègues ont découvert à l’aide de l’IRMf?

A

Kelley et ses collègues, ont découvert qu’il y a effectivement certaines régions du cerveau qui ne s’activent que lorsque nous portons un jugement sur nous-mêmes une région antérieure du cerveau, le cortex préfrontal médian, été actif de façon sélective lorsque l’individu portait un jugement sur lui-même.

Ces résultats ne démontrent d’aucune façon que le cortex préfrontal médian serait le « siège du soi ».

Se juger soi-même sur des qualités n’est qu’un élément du concept de soi et il est clair que plusieurs régions du cerveau sont impliquées lorsqu’une personne est engagée dans une activité mentale complexe qui prend une réflexion sur soi

55
Q

À quoi les théoriciens s’intéressent ça fait longtemps ?

A

Les théoriciens de la personnalité s’intéressent depuis longtemps au jugement moral que porte l’être humain.

Freud a élaboré un concept bien précis :

Le surmoi : qui nous sert à évaluer nos actions et celles des autres en fonction de standards moraux et éthiques.

56
Q

Pourquoi De Green et coll (2001) ont eu recours à l’IRMf ?

A

De Green et coll. en 2001, ont eu recours à l’IRMf pour tenter d’établir un lien entre le fonctionnement cérébral et le fonctionnement d’un aspect de la personnalité.

Ils ont demandé à des participants de résoudre un dilemme, de faire un choix difficile entre deux possibilités.

Dans certains cas, il s’agissait de dilemmes moraux, comme de garder une somme d’argent trouvée par terre ou d’accepter ou non de faire du mal à une personne si cela pouvait profiter à un grand nombre de gens.

Les participants devaient faire d’autre choix qui n’avaient aucune connotation morale, comme de choisir entre l’autobus et le train pour se rendre à destination. Les chercheurs tentaient aussi de voir si certaines régions précises du cerveau étaient activées dans l’une et l’autre situation.

L’étude a confirmé l’activation de régions différentes du cerveau selon que le choix avait ou non une dimension morale.

Il est intéressant de souligner que les régions mises à contribution lorsque le participant devait porter un jugement moral étaient les mêmes qui avaient été, dans d’autres recherches, associées à l’expérience émotionnelle.

57
Q

Pourquoi la différence entre le raisonnement de nature morale et le raisonnement de nature non morale ?

A

La différence entre le raisonnement de nature morale et le raisonnement de nature non morale réside dans le fait que le jugement moral n’est pas que factuel.

En effet, il appelle une réponse émotionnelle influent directement sur la capacité des individus à prendre les décisions.

Ces recherches confirment l’importance de la recherche neuroscientifique pour nourrir la réflexion sur les processus de la cognition sociale et la personnalité.

58
Q

La recherche contemporaine sur la psychologie de la personnalité a réussi à faire quoi ?

A

La recherche contemporaine sur la psychologie de la personnalité a réussi à mettre au jour des systèmes neuronaux et biochimiques spécifiques participant au fonctionnement de la personnalité et qui expliquent les différences entre les personnes.

59
Q

La recherche en biologie et sur la personnalité a mis quoi en évidence ?

A

La recherche en biologie et sur la personnalité a mis en évidence l’influence de l’environnement.

Des gens qui présentent des similitudes, mais qui vivent dans des environnements sociaux différents et connaissent des expériences différentes, sont différents sur le plan biologique.

60
Q

Les théoriciens des traits de personnalité selon lesquels des facteurs biologiques participent à la personnalité confirment quoi ?

A

Les théoriciens des traits de personnalité selon lesquels des facteurs biologiques participent à la personnalité confirment également que l’environnement, la société et la culture permettent de mieux comprendre la personne.