Produits stériles Examen II Flashcards

1
Q

Que permet la vaccination en pharmacie pour le pharmacien?

A

Permet d’avoir une proximité avec le patient, d’établir une relation de confiance, d’obtenir de la reconnaissance et de démontrer son expertise

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2
Q

Décrit le consentement libre et éclairé?

A
  • Libre : obtenu sans aucune forme de pression ou de contrainte, par une personne en pleine possession de ses moyens
  • Éclairé : lorsque toute l’information pertinente a été transmise et qu’elle a bien été comprise, les risques et bénéfices de la vaccination vs. les risques de la maladie ont été exposés, information transmise dans un langage simple et compréhensible, possible de poser des questions
  • Pourquoi est-il important de l’obtenir : fait partie du Code civil du Québec, car personne ne peut être soumis à des soins sans son consentement
  • Si la personne n’est pas apte à donner son consentement : une personne autorisée par la loi peut le remplacer
  • Comment l’obtenir : verbalement ou par écrit
  • Si personne inapte ou enfant avec quelqu’un d’autre que son parent : il faut le consentement écrit du parent ou un consentement verbal par téléphone devant témoin et inscrit de façon écrite
  • Durée : peut demeurer valide tout au long d’une série de vaccination de plusieurs doses, on le réévalue souvent après 24 mois, peut être retiré en tout temps (même verbalement)
  • Consignation au dossier : qui a donné le consentement, date, forme (écrit ou verbal)
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3
Q

Décrit le Registre de vaccination du Québec?

A
  • Carnet de vaccination numérique (via DSQ)
  • On doit y documenter les vaccins dans les 48h après l’administration (sauf COVID : jusqu’à 22h le soir-même)
  • Sa fiabilité dépend de la rigueur des vaccinateurs, mais si on voit un vaccin sur le registre papier qui n’est pas dans celui numérique, on peut l’inscrire nous-mêmes (même si ce n’est pas nous qui avons vacciné)
  • Toujours entrer dans le profil vaccinal du patient avant, pour voir les vaccins qu’il a reçus (et confirmer avec le carnet papier et la mémoire du patient, surtout s’il est âgé)
  • Chercher par ordre alphabétique de pathologies à traiter par la vaccination
  • Dose invalide : doit être déclarée obligatoirement par le vaccinateur (mauvais vaccin, mauvaise dose, vaccin expiré), peut être déclarée automatiquement par le registre (mauvais intervalle, administration avant l’âge indiquée)
  • On y ajoute un acte vaccinal en répond à toutes les cases (agent immunisant, lot, date d’administration, vaccinateur, quantité, voie, site, commentaires : portion du muscle où le vaccin a été injecté (pour identifier une réaction si plusieurs vaccins au même endroit), justifier une dose invalide reprise ou une dose retardée/devancée)
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4
Q

Décrit comment mener à bien une campagne vaccinale (vaccination de masse)?

A

1) Préparer le questionnaire d’évaluation :
- Ex : ceux du MSSS, AQPP
- On peut les adapter au vaccin qu’on administre (ex : allergies, CI)

2) Déterminer les plages horaire et la méthode de détermination des rendez-vous :
- Plages avec du personnel en surplus seulement pour ça
- Prise de rdv : à la pharmacie, sur le site de la pharmacie, sur Clic-Santé

3) Identifier les clients éligibles :
- Différence entre un vaccin indiqué et un vaccin éligible à la gratuité
- Identifier les patients avec des listes du logiciel, sur la chaîne, avec des patients sur place

4) Réviser les dossiers au registre de vaccination :
- Valider la concordance avec le registre papier, électronique et ce que dit le patient
- Y a-t-il d’autres vaccins indiqués : plusieurs peuvent être administrés en même temps, limite les déplacements

5) Discuter avec les patients :
- Efficacité, risques/bénéfices, E2, importance pour la santé
- Proposer les vaccins indiqués
- Tâter le terrain, adopter un discours ouvert à la discussion (quelles sont les craintes/inquiétudes, je vous conseille de recevoir ce vaccin en tant que pharmacienne, car …)

6) Prescrire le/les vaccin à administrer :
- On doit rédiger une prescription individuelle et la réclamer dans le logiciel
- On peut faire des ordonnances pré-imprimées qu’il manque juste à remplir (comprend déjà DIN du vaccin et de l’acte, posologie)
- Décret qui permet d’administrer des vaccins contre la COVID et l’Influenza sans ordonnance, mais lorsque l’urgence sanitaire sera levée, ne s’appliquera plus

7) Journée de vaccination :
- Aménagement de l’espace de travail et de la salle d’attente
- Préparation du matériel, formation du personnel présent
- Organiser le circuit à l’accueil pour éviter l’achalandage
- Donner le questionnaire pré-vaccination et obtenir le consentement : s’assurer que rien n’a changé dans l’état du patient depuis la dernière rencontre
- Remise des pamphlets informatifs
- Attente et surveillance x 15min
- Facturation (peut être faite la veille ou le matin-même, à détruire si annulation) et documentation au registre (dans les 48h)

8) Hors-campagne :
- Toujours utiliser le PIQ
- Saisir les opportunités : si vaccins en attente au dossier, vaccins qui seraient indiqués
- Si le vaccin est payant, ce ne sera pas le même produit à commander (selon si payé par la santé publique ou par le privé : 2 versions distinctes, DIN et noms différents)
- Faire vérifier la commande par un pair, un vaccin du PIQ ne pourra pas être payé
- Ex : Prevnar, autorisé chez les 2-59 mois (on peut l’administrer), mais il n’est pas gratuit, donc on doit commander la forme payante

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5
Q

Décrit l’administration d’un vaccin?

A

1) Avant :
- Se laver les mains, désinfecter le plan de travail
- Vérifier l’intégrité et l’aspect du vaccin et du matériel à utiliser (date d’expiration, aspect)
- Faire la mise en seringue (changer d’aiguille au besoin)
- Sélectionner le site d’injection et le désinfecter (mouvement circulaire pendant 5s, centre vers périphérie), laisser sécher 30s
- Mettre des gants

2) Pendant :
- Prendre la seringue et retirer le capuchon
- Tendre la peau pour stabiliser le deltoïde
- Insérer l’aiguille à 90 degrés, injecter lentement, attendre 10s, retirer l’aiguille dans le même angle

3) Après :
- Appliquer une ouate
- Jeter la seringue dans le bac jaune
- Mettre un pansement
- Laver le plan de travail, enlever les gants et se laver les mains

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6
Q

Décrit la vaccination voyage?

A
  • Important de connaître les sources à utiliser : guide de l’INSPQ (recommandations par pays), Santé Canada (pour les voyages à l’étranger, avertissements, exigences d’entrée ou de sortie), CDC, PIQ (indications pour déterminer si le vaccin sera gratuit ou non, souvent payants en santé-voyage, CI, précautions, calendrier d’administration)
  • Récolter toute l’information : destination, escales, durée de chacune des étapes
  • Considérer l’histoire vaccinale du patient
  • Va-t-il y avoir d’autres membres dans le voyage (qui nécessiteraient une vaccination aussi)
  • Déterminer le bon moment pour faire la consultation : on peut donner rendez-vous au patient + tard, récolter l’information et le rappeler, tout faire immédiatement si on peut s’isoler dans le bureau
  • Tenir compte du délai avant le départ : important de savoir quand le patient va partir, on doit souvent commander les vaccins, certains vaccins doivent être administrés au moins X temps avant le départ (ex : Hépatite A = 2sem avant, diarrhée du voyageur = 1sem avant)
  • On peut en profiter pour faire d’autres actes de la Loi 41 : diarrhée du voyageur, prophylaxie du paludisme, prophylaxie du mal aigu des montagnes, nausées et vomissements, MVL, trousse de secours, dépistage COVID
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7
Q

Décrit la vaccination contre le tétanos?

A
  • Existe un algorithme du MSSS pour nous aider
  • Analyser le statut vaccinal du patient
  • Analyse le type de plaie ou de blessure : est-ce que c’est à risque de tétanos?
  • Plaie à risque élevé d’infection à Clostridium Tetani : contaminée par de la poussière, salive humaine ou animale, selles, terre, clou rouillé, etc.
  • Moment de la blessure : est-ce une urgence d’agir?
  • On va souvent nettoyer et débrider la plaie
  • Donner 1 dose d’un vaccin contenant le tétanos et 1 dose d’immunoglobulines à des sites différents
  • TIg : vont conférer une immunité en attendant que le vaccin fasse effet (on ne peut pas les administrer en pharmacie)
  • Délai d’administration du vaccin : le + rapidement possible, mais peut aller jusqu’à 3 jours après la blessure (si > 3 jours, le donner quand même, mais période d’incubation dépasse rarement 3sem)
  • Toujours faire une double vérification si la prescription provient d’un autre professionnel (car on en est aussi responsable comme vaccinateur)
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8
Q

Quels sont les défis en lien avec la vaccination en pharmacie?

A
  • Temps
  • Ressources
  • Organisation : il faut un espace pour le matériel/pour la préparation/pour accueillir et vacciner le patient, certains patients veulent se faire vacciner couché
  • Connaître son environnement : permet de gagner du temps, de réduire les erreurs et d’anticiper les besoins
  • Avoir une structure de consultation : accueil, confirmer l’identité, remplir le questionnaire pré-vaccination, expliquer les bénéfices et les E2 du vaccin, demander si questions, obtenir le consentement, vacciner, remettre des informations, attente pour surveillance
  • Idéalement, tout préparer avant que le patient arrive (seringue, ouate, tampon d’alcool, bac jaune, préparer le vaccin dans la mesure du possible (ex : si on a vu le patient sur place, pour ne pas perdre une dose), minimise le stress du patient et de soi et minimise nos erreurs
  • Mettre le patient en confiance, être souriant, faire la conversation, être confiant, avoir une approche individualisée (veut-il savoir quand je pique, savoir les étapes, être couché, etc)
  • Communication est importante : discussion ouverte sans jugement, pour le patient
  • Gestion des rendez-vous et des annulations
  • Augmentation de l’achalandage (sur place, au téléphone)
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9
Q

Qu’arrive-t-il lorsqu’il y a un deux parents divorcés, un qui veut faire vacciner ses enfants, et l’autre non?

A
  • Si l’enfant a 14 ans et + : il peut prendre la décision par lui-même
  • Si l’enfant a < 14 ans : la décision est prise si les 2 parents sont du même avis, s’ils sont d’avis contraires = autorité parentale
  • Autorité parentale : droits et obligations qu’un parent a envers son enfant
  • Autorité parentale en contexte de séparation : chaque parent continue d’exercer son autorité parentale, même s’il n’a pas la garde de l’enfant (la garde exclusive ne donne pas + de pouvoir décisionnel, l’autre parent qui n’est pas d’accord pourrait poursuivre l’autre s’il ne le consulte pas)
  • Toutes les décisions en termes de santé doivent être prises à 2
  • Si les parents ne s’entendent pas : on s’adresse au tribunal ou on engage un médiateur familial pour résoudre le conflit
  • Le tribunal se base sur : intérêt de l’enfant, besoins psychologiques et physiques, l’opportunité des soins et les risques, l’opinion de l’enfant (selon âge, maturité, compréhension), les juges ont tendance à être en faveur de la vaccination jusqu’à présent
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10
Q

Décrit la différence entre un choc vasovagal et une réaction anaphylactique?

A

1) Réaction vasovagale :
- Délai : parfois avant l’injection, souvent quelques secondes/minutes après
- État : anxiété, étourdissements, sensation ou perte de conscience
- Sx : diaphorèse, teint pâle, peau froide, respiration ralentie ou apnée de quelques secondes, nausées et vomissements
- Signes vitaux : pouls ralenti et faible (régulier), hypotension
- Traitement : coucher la personne et lui relever les jambes, si assise = mettre la tête entre les jambes (plus bas que les hanches), aérer la pièce, serviette froide dans le front ou dans le cou, rassurer la personne, prendre les signes vitaux

2) Réaction anaphylactique :
- Délai : 30min après l’injection (15min pour les + graves)
- Début soudain, progression rapide
- État : angoisse, évolue vers la perte de conscience dans les cas graves
- Sx : éternuements, toux, dyspnée, diffilcuté à avaler, cyanose, voix rauque, peau chaude/qui devient pâle puis froide, oedème facial/langue, prurit et urticaire, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales
- Signes vitaux : pouls rapide faible et irrégulier, hypotension (PAS < 90), peut progresser vers un collapsus CV
- Traitement : adrénaline (Épipen), appeler le 911
* Vaut mieux donner de l’adrénaline pour rien que ne rien donner (patient sera seulement un peu tachycarde)
* Atteinte d’au moins 2 systèmes : dermatologique, respiratoire, circulatoire, digestif
- Doit être déclarée comme manifestation clinique inhabituelle (MCI) à la direction de la santé publique de la région

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11
Q

Quel est le cadre légal qui permet au pharmacien de vacciner et d’administrer des médicaments pour en démontrer l’usage?

A
  • Loi sur la pharmacie : comme pharmacien, on assure l’usage approprié des médicaments pour maintenir ou rétablir la santé
  • Loi modifiant la Loi sur la pharmacie : Loi 41, on peut maintenant administrer des médicaments pour en démontrer l’usage approprié (PO, topique, SC, IM, ID, inhalation)
  • Loi modifiant la Loi sur la pharmacie pour favoriser l’accès à certains services : Loi 31, on peut maintenant évaluer la condition physique et mentale, prescrire et administrer des vaccins ou autres médicaments en situation d’urgence, administrer un médicament par voie intra-nasale
  • On doit être formé pour le faire
  • Règlement sur l’amorce et la modification d’une thérapie médicamenteuse, sur l’administration d’un médicament et sur la prescription de tests par un pharmacien
  • Le pharmacien doit connaître les manoeuvres à effectuer en cas d’arrêt cardiaque et d’obstruction des voies respiratoires
  • On peut vacciner un enfant de 6 ans et plus (2 ans et + s’il s’agit d’un vaccin pour un voyage ou pour l’influenza)
  • En situation d’urgence, on peut administrer un MVL ou du Salbutamol
  • Règlement sur l’activité de formation des pharmaciens pour l’administration d’un médicament
  • On doit avoir reçu une formation ou une équivalence
  • Code de déontologie des pharmaciens
  • À respecter en tout temps (disponibilité, compétence, responsable du suivi, confidentialité)
  • Responsabilités du pharmacien en lien avec la prescription et l’administration :
  • Obligations : obtenir le consentement et le noter, fournir l’enseignement adéquat, avoir une attestation de RCR valide
  • Nous sommes un vaccinateur selon le PIQ (car on peut initier et procéder à la vaccination)
  • On doit avoir la formation du PIQ, formation sur le registre de vaccination, formation RCR à jour, formation sur les techniques d’administration (ou s’assurer que la personne qui vaccine sous notre supervision les a)
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12
Q

Décrit l’évaluation des capacités fonctionnelles pour l’administration des médicaments?

A
  • Du patient ou de l’aidant qui va l’administrer
  • Nécessite des connaissances, du jugement et de la dextérité
  • Évaluer : apprentissage, compréhension, lecture, vision, motricité fine
  • Questionner le patient : est-il à l’aise, inquiétudes
  • Si le patient n’est pas en mesure de procéder à l’administration = aviser le médecin pour qu’il le réfère au CLSC
  • Si le patient a déjà reçu l’enseignement : lui faire apporter sa documentation, voir avoir lui ce qu’il vient chercher
  • S’il n’a jamais reçu l’enseignement : évaluer sa mémoire et sa capacité (date du jour, l’indication et la durée de traitement pour le médicament)
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13
Q

Quels sont les 5 bons?

A
  • Bon médicament (date de péremption, aspect)
  • Bonne dose
  • Bonne voie d’administration
  • Bon moment (date, heure)
  • Bon patient
  • Toujours valider l’intégrité et la stérilité du matériel et des médicaments (date de péremption, aspect)
  • Vérifier la validité de l’ordonnance, les CI, les allergies
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14
Q

Quels sont les principes d’asepsie à respecter en vaccination?

A
  • Lavage des mains : avant de préparer le médicament, avant de toucher le patient, après avoir touché le patient
  • Eau + savon, savon antiseptique ou désinfectant à base d’alcool
  • Nettoyer le plan de travail
  • Éviter de passer par-dessus le site désinfecté, ne jamais le perdre de vue
  • Porter des gants si on injecte sur une tierce personne
  • Désinfection du site d’injection
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15
Q

Décrit l’absorption des médicaments selon la voie d’administration?

A
  • Voie SC : absorption + lente (peut être SC intermittente, perfusion SC continue (effet + soutenu, débit de 1-2 et même 0.3-0.4mL/heure si opioïde, avec un papillon SC et une pompe ambulatoire programmable ou pousse-seringue), hypodermoclyse (pour les grands volumes, souvent pour hydrater le patient)
  • Voie IM : absorption + rapide, car le muscle est très vascularisé, permet de donner un médicament irritant, permet de donner un + grand volume, pas nécessaire d’ouvrir une voie
  • Plus le membre est sollicité (ex : activité physique), plus l’absorption est rapide
  • Important d’alterner les sites d’injection : maintien l’intégrité de la peau, évite les indurations, évite les lipodystrophies, absorption du médicament sera + constante
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16
Q

Quels sont les effets indésirables possibles liés à l’injection?

A
  • Douleur au toucher ou au mouvement
  • Rougeur
  • Chaleur
  • Léger saignement
  • Ecchymose
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17
Q

Quelles sont les contre-indications à l’injection?

A

1) IM ou SC :
- Altération de la peau ou des tissus adjacents
- Site avec altération du flux sanguin
- Membre paralysé ou qui a subi un évidement ganglionnaire

2) Vaccination :
- Immunosuppression
- Grossesse
- Guillain-Barré post-vaccination
- Coagulation nécessitant un suivi régulier
- Allergie ou sensibilité à une composante du vaccin

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18
Q

Quelles sont les quantités maximales à injecter et le calibre de l’aiguille selon la voie d’administration?

A
  • SC :
  • 1mL chez l’adulte
  • 0.5mL chez l’enfant
  • Aiguille (même chose chez l’adulte et l’enfant)
  • 25 à 27G (mince), 1/2 à 5/8 de pouce
  • Complications : ulcération, lipodystrophie cutanée, abcès stérile ou non, douleur
  • IM :
  • 1 à 2mL dans le deltoïde
  • 2 à 5mL dans le vaste externe (côté de la cuisse : 2mL)
  • 2.5 à 5mL dans le moyen fessier
  • 4 à 5mL dans le grand fessier
  • Aiguille chez l’adulte : 21 à 23G, 1 à 1 1/2 pouce
  • Aiguille chez l’enfant : 22 à 25G, 5/8 à 1 pouce
  • Complications : douleur, élévation des CK, dommage au nerf sciatique

-IV : souvent 21G

  • ID :
  • 0.01 à 0.1mL
  • 26G, 3/8 pouce
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19
Q

Quels sont les sites d’administration à privilégier selon la voie d’administration?

A
  • SC : face externe des bras, abdomen, cuisse (zone antéro-externe), haut du dos (rare)
  • HFPM : toujours administrer dans la région basse de l’abdomen, maintenir le pli
  • Insérer à 45 degrés si pli de 2.5cm ou -, à 90 degrés si pli de plus ou moins 5cm
  • Injecter d’un mouvement ferme et rapide, injecter lentement le liquide
  • IM : deltoïde (absorption la + rapide), vaste externe, moyen fessier (grands volumes, médicaments irritants et visqueux), grand fessier
  • Tendre la peau
  • On recommande une injection rapide et un retrait rapide
  • L’aspiration n’est plus recommandée en vaccination
  • Technique d’injection IM en « Z » : on déplace la peau de 2.5 à 3.5cm, puis on injecte à 90 degrés (permet de diminuer la quantité de médicament injectée dans le tissu adipeux, réduit le risque de décoloration des tissus SC (ex : avec fer injectable et cytotoxiques))
  • Intra-dermique : face interne ou externe de l’avant-bras, tiers supérieur du bras, partie supérieure de la poitrine, dos, formation d’une papule pâle à l’injection (sensation de brûlure et de piqûre), dans le derme, à 15 degrés, sur une distance de 3mm (on voit l’aiguille sous la peau, on ressent une résistance) CI si altération de la peau ou des tissus adjacents (même un tattoo
  • Tendre la peau
  • Pour désensibilier, dépister la tuberculose, vaccin du BCG ou contre la rage
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20
Q

Quelles sont les particularités d’un stylo injecteur?

A
  • Aiguille : 30-32G, de 4 à 8mm de longueur
  • Vide d’air de 2U avant chaque injection
  • Dose maximale de 50U (changer l’aiguille entre les injections si la dose est fractionnée, 1-2.5cm entre les points d’injection)
  • Basculer le stylo 10x pour bien mélanger l’insuline
  • Pas besoin de faire de pli, car aiguille très petite
21
Q

Qu’est-ce qu’un CRSP?

A
  • Comité régional des services pharmaceutiques
  • Responsabilités : faire des recommandations sur l’organisation des services pharmaceutiques, faire des avis sur la qualité et l’accessibilité des services pharmaceutiques, donner des avis sur les nouvelles approches
  • Composition à Québec : 3 pharmaciens propriétaires, 3 pharmaciens salariés, 3 pharmaciens d’établissement, 3 chefs de département, PDG, directeur de la santé publique de la région, présidente du CRSP (invitée)
22
Q

Décrit le Comité Régional ATIVAD et son mandat (CIUSSS-CN)?

A
  • Sous-comité du CRSP
  • Mandat : établir la trajectoire de soins optimale pour les usagers quittant sous ATIVAD

1) Uniformisation des outils d’information pour l’usager :
- Info-médicament : on doit le remettre au patient comme pharmacie dispensatrice
- Info sur les modes d’administration : on a les coordonnées du CLSC et date des prochains rendez-vous sur la dernière page

2) Révision du matériel à remettre :
- Pour éviter la perte et le gaspillage de matériel
- Le patient paie uniquement ce qui est couvert à la RAMQ et/ou par les assurances privées
* Si patient autonome : matériel remis par l’établissement
* Si patient non-autonome : matériel remis par l’infirmière (soins courants ou à domicile)
- Matériel remis par l’établissement : seringues, aiguilles, tampons d’alcool, tubulures, piles pour les pompes
- Matériel que le patient doit se procurer à la pharmacie : seringues de NaCl 0.9% (si cathéter avec valve), seringues de 3mL d’Héparine (si cathéter sans valve), antibiotique, bac à aiguilles

3) Révision des critères d’admissibilité

4) Révision et uniformisation des recettes et du mode d’administration :
- Sont révisées régulièrement, peuvent être consultées par les pharmacies préparatrices
- Ex : méthode par gravité en dernier recours, jamais d’administration q18 ou q36h, pas de stabilité < 48h, doses arrondies pour Aminosides et Vancomycine, on favorise les recettes dans NaCl 0.9%, pas de recette dans des sac 50-100-1000mL (lourd), aucune recette avec tubulure à haut débit
- Signe STOP : pas de recette disponible pour ce mode d’administration

5) Uniformisation de l’outil de prescription :
- Ordonnance unique : pour l’initiation, le suivi ou la cessation de l’ATIVAD

6) Révision de la trajectoire ATIVAD :
- Précision des liens entre la pharmacie préparatrice et dispensatrice
- On a formé toutes les pharmacies préparatrices
- Projet LEAN : revoir les trajectoires pour avoir les bonnes personnes au bon moment
- Heure de tombée : 14h30
* Nouvelle Rx avant 14h30 : établissement sert les doses jusqu’à 20h le soir-même
* Nouvelle Rx après 14h30 : établissement sert les doses jusqu’à 12h le lendemain ou arrangement avec la pharmacie préparatrice
* Renouvellement de Rx : à la responsabilité de la pharmacie dispensatrice de faire la commande à temps

23
Q

Quels sont les critères d’admissibilité et d’exclusion au programme ATIVAD?

A

1) Inclusion :
- Stabilité clinique de la maladie
- Nécessité d’un traitement IV
- Patient accepte de recevoir le traitement à domicile et de respecter les conditions
- Voie veineuse sure et stable

2) Exclusion :
- Intolérance ou allergie au médicament
- Problème cognitif
- Incapacité physique (ex : visuelle, auditive)
- Moyen de communication inaccessible (téléphone)
- Pas de réfrigérateur pour la conservation
- Sans domicile fixe ou domicile insalubre
- UDIV
- Antécédents suicidaires récents

24
Q

Quels sont les rôles et responsabilités des intervenants en ATIVAD?

A

-Au centre de tous ces intervenants : patient

1) Établissement :
- Médecin : évaluation médicale et choix du traitement, évalue les critères d’admissibilité avec l’infirmière, rédige l’ordonnance, prescrit et suit les résultats de laboratoire, conseil relié à l’infection et aux principaux E2, surveillance de la 1ère dose, obtenir le consentement pour l’ATIVAD
- Infirmière ou ATP : évalue les critères d’admissibilité, arrime la préparation des premières doses, transmet l’ordonnance à la pharmacie dispensatrice par fax (et téléphone à la pharmacie préparatrice seulement si heure de tombée dépassée), transmet les ordonnances de poursuite/cessation de traitement à la pharmacie dispensatrice, conseil relié à la conservation du médicament et aux principaux E2, programme et explique la pompe, planifie les rdv, administre la 1ère dose d’antibiotique sous surveillance, remise du matériel, liaison avec le CLSC
* Liaison avec le CLSC : assure la continuité des soins, usager est soit autonome/aux services courants/au soutien à domicile, demande de service inter-établissement si sortie de l’IUCPQ ou du CHUL, usager inscrit au service de garde 24/7 si pompe CADD
* Infirmière de l’équipe de soins : celle à l’établissement, installe le cathéter, enseignement
* Infirmière de liaison : fait le lien entre le CH, le CSSS et les ressources communautaires
* Infirmière du CSSS : valide les conditions sanitaires, assure les soins requis, gestion des déchets biomédicaux
- Pharmacien : valide l’ordonnance (ajustement, vérifie les doses préparées), prescrit et fait le suivi des laboratoires au besoin
* Centre hospitalier : oriente les patients vers le CSSS, formation du personnel, fourni du matériel gratuitement
* CSSS : formation des professionnels
* CH et CSSS : évaluer la qualité des soins

2) Pharmacie dispensatrice :
- Réception et transmission rapide de l’ordonnance à la pharmacie préparatrice
- Détermine la quantité à faire préparer, analyse le dossier
- Discute de l’aspect financier avec le patient AVANT la commande
- Vérifie les produits reçus par la pharmacie préparatrice (bon produit, concentration, dates de péremption, particules/bulles d’air)
- Étiquetage adéquat
- Facturation
- Livraison ou remise au patient le jour-même : conseil complet (indication, conservation, E2, interactions, moments d’administration, discuter des signes et sx de complications)
- Responsable du suivi : tolérance, observance, transmettre les renouvellements à la pharmacie préparatrice
- Valide l’ordonnance, doit aviser le patient qu’il n’est pas le préparateur et le noter au dossier, fournit une copie de l’ordonnance et une demande à la pharmacie préparatrice
- Entreposer adéquatement le produit et s’assurer du transport sécuritaire
- Doit s’assurer de la continuité des soins
- Étiquetage : étiquette de la pharmacie préparatrice ET dispensatrice

3) Pharmacie préparatrice :
- N’est pas la pharmacie du patient, donc ne doit pas aller lui livrer
- Préparation des antibiotiques sous hotte stérile en respectant les délais requis (responsable que la préparation soit de qualité)
- Étiquetage, emballage en préservant la chaîne de froid
- Facturation à la pharmacie dispensatrice et livraison rapide
- Collaborer avec la pharmacie dispensatrice pour qu’il n’y ait pas de bris de service

25
Q

Décrit la date limite d’utilisation (DLU) des produits stériles en pharmacie?

A
  • Selon la stabilité physico-chimique, la stabilité microbiologique, selon le type de contenant
  • Fiole unidose : 24h après la ponction (si > 6h après la ponction, ne peut pas être utilisée pour une production en lot), ampoule ouverte : immédiat, fiole multidose : 28 jours
  • Unité stérile : permet de déterminer le niveau de risque (et par le fait même aide à déterminer la DLU), 1 unité stérile = 1 fiole, 1 ampoule, 1 sac, 1 diluant
  • DLU : temps le + court entre la stabilité microbiologique et physico-chimique
  • Inspection visuelle : sur un fond clair et un fond foncé, valider l’apparence et l’étanchéité

1) Stabilité microbiologique :
- On doit tenir compte du niveau de risque de contamination (souvent un risque modéré)
- Faible : 3 unités stériles ou moins, 48h à température ambiante, 14 jours au réfrigérateur, 45 jours au congélateur
- Modéré : 4 unités stériles ou plus, préparation en lot, manipulations complexes, ex : 2 seringues de Céfazoline (lot), 30 h à température ambiante, 9 jours au réfrigérateur, 45 jours au congélateur
- Élevé : ingrédients ou matériel non stériles, qualité de l’air inférieur à ISO 5, 24h à température ambiante, 3 jours au réfrigérateur, 45 jours au congélateur
- Nécessaire de connaître le nombre d’unités stériles pour déterminer le niveau de risque

2) Stabilité physico-chimique :
- Nécessaire de connaître le contenant final de la préparation, le diluant, la concentration finale du produit
- Dans les références

26
Q

Décrit quelques étapes de préparation de produits stériles?

A
  • Tenir un registre de préparation (# de lot, date d’expiration)
  • Désinfection à l’alcool isopropylique de tout le matériel avant de l’introduire sous la hotte, et désinfection des gants régulièrement durant les manipulations
  • Protection en tout temps des sites critiques
  • Éviter de perturber le flux dans la hotte
  • Double vérification (préparateur et pharmacien)
  • Inspection visuelle : absence de particules (fond noir, fond blanc), absence de bulles
  • Étiquetage de chaque unité, emballage dans un sac Ziploc (dans un contenant rigide si seringues avec aiguilles, matériel tranchant)
  • Emballage final pour livraison en respectant la chaîne de froid (contenant entre 2-8 degrés : styromousse + Ice Pack)
27
Q

Nomme ce que doit contenir une étiquette de préparation stérile?

A
  • Médicament, dose, fréquence d’administration
  • Mode d’administration (ex : perfusion via pompe)
  • Volume résiduel (ce qu’il y a dans le sac)
  • Volume par dose
  • Durée de la perfusion, cycle (fréquence d’administration), GVO (débit minimum requis, pour éviter que le cathéter se bouche)
  • Conservation (réfrigérateur)
  • Date de préparation
  • Date de péremption
  • # de prescription, nom du patient, identification de la pharmacie
28
Q

Décrit la gestion de qualité à mettre en place par le pharmacien dispensateur par rapport au cheminement de l’ordonnance?

A
  • Formation du personnel
  • Rédaction et application de politiques et procédures
  • Avoir les bons équipements et s’assurer de l’entretien des équipements
  • Traitement de l’ordonnance
  • Commande du produit
  • Vérification du produit
  • Étiquetage, emballage et transport
  • Conseil et suivi
  • Gestion des complications
29
Q

Décrit les différences dans les processus ATIVAD de la région de Québec et de Montréal?

A

1) Québec :
- 3 établissements (CIUSSS-CN, IUCPQ, CHUL)
- 6 pharmacies préparatrices

2) Montréal :
- 10 établissements (5 CIUSSS, 5 établissements non-fusionnés)
- Composition du CRSP : 3 établissements et 2 pharmacies communautaires, 4 pharmaciens d’établissement, 2 pharmaciens communautaires, 4 infirmières conseil-cadre, 2 infectiologues sous consultation
- Constats ont été réalisés suite à la tenue d’un Kaizen
- 10 pharmacies préparatrices (13 dans le Grand Montréal)
- Il y a un patient-partenaire dans leur comité ATIVAD
- On achemine l’ordonnance directement à la pharmacie préparatrice

30
Q

Quels sont les principaux enjeux reliés à l’ATIVAD dans la région de Montréal et ce qui a été fait pour y remédier?

A

1) Enjeux :
- Plusieurs pharmacies préparatrices, donc divergences dans l’offre de services
- Les établissements avaient des façons de faire différentes
- Dirigisme vers certaines pharmacies préparatrices par certaines infirmières
- Manque de standardisation dans le matériel remis
- Absence d’harmonisation des recettes
- Territoire très vaste

2) Recommandations :
1. Admissibilité et exclusion des patients au programme ATIVAD : adapté de ceux de Qc
* Absence de solution de rechange PO, diagnostic clair
* Situations particulières avec des approches individualisées (barrière de langue, situation sociale précaire)
2. Interdiction de dirigisme : sélection de la pharmacie par le patient
3. Modalités de distribution de l’équipement et des fournitures : établissement qui détient des pompes = l’installe avant le congé du patient (+ enseignement), établissement qui ne possède pas de pompes = est acheminée par la pharmacie préparatrice
4. Modalités de programmation de la pompe ambulatoire : perfusion sur 24h
5. Paiements des coûts reliés à l’ATIVAD : l’établissement va assumer les frais de l’équipement ou les repayer à la pharmacie préparatrice et le patient s’occupe de payer le médicament et les seringues d’Héparine et NaCl
6. Frais de location pour une pompe ambulatoire : prix journalier fixe
7. Engagement des patients : éviter la perte et le bris des équipements
8. Facturation des produits pour l’ATIVAD : ne pas impliquer la pharmacie usuelle du patient
9. Trajectoire de l’ordonnance : ordonnance directement acheminée à la pharmacie préparatrice, assurer la continuité des soins (la pharmacie préparatrice doit communiquer avec la pharmacie usuelle du patient pour l’aviser de l’ATIVAD, donc partage possible des responsabilités de surveillance entre les 2)
10. Éléments sur l’ordonnance ATIVAD : identification du patient, indication, dates des prochains suivis, type de cathéter, identification du prescripteur, date de rédaction, infos sur le médicament et l’administration, heures d’administration, coordonnées de l’unité de soins, consentement du patient à partager les informations avec sa pharmacie usuelle
11. Outil d’aide à la décision pour le choix de la méthode d’administration : tient compte des déterminants sociaux (mais jugement professionnel prévaut)
* Ex : si administration en < 5min et patient autonome = seringue, si > 5min = perfuseur ou pompe

31
Q

Décrit les différents dispositifs utilisés en ATIVAD?

A
  • Pompe ambulatoire (CADD) : contient des piles et des tubulures, doit être programmée, sac et tubulures doivent être changés, gestion des alarmes, le patient est inscrit au programme de surveillance 24/7
  • Perfuseurs élastomériques (Intermate) : pas de programmation
32
Q

Quels sont les facteurs pouvant influencer l’absorption d’un médicament?

A

1) IM :
- Lipophilicité (meilleure si le médicament est lipophile)
- Hydrosolubilité (on doit avoir un certain degré pour garder le médicament en solution)
- Surface totale disponible pour la diffusion (doit être grande)
- Débit sanguin (s’il augmente, on augmente l’absorption)
- Peut y avoir un problème d’absorption si précipitation au site d’injection

2) SC :
- Type de solution (meilleure absorption si isotonique)
- Volume injecté (absorption + lente si gros volume)
- Débit sanguin (s’il augmente, on augmente l’absorption)
- Site d’injection (meilleure absorption si abdomen > bras = cuisse)
- Pression/massage (augmente l’absorption)
- Lésions (retardent l’absorption)
- États pathologiques
- Hyaluronidase = favorise absorption, histamine = diminue absorption

33
Q

Quelles sont les complications de la voie IV?

A
  • Phlébite : inflammation de la paroi veineuse, sensibilité, rougeur, chaleur, douleur, oedème, induration le long de la veine, se résorbe < 1sem
  • Surveiller le site de ponction, bonne technique d’insertion, changer le cathéter aux 72-96h
  • Cesser la perfusion, élever le membre et appliquer des compresses humides, analgésiques au besoin
  • Infiltration (extravasation) : écoulement de la solution injectée à l’extérieur de la veine, douleur, gonflement, site d’injection froid et pâle (faible retour veineux ou absence de celui-ci)
  • Palper fréquemment le site, vérifier la présence d’un bon retour veineux avant chaque administration
  • Cesser la perfusion, appliquer des compresses humides chaudes x 20min 3-4 fois par jour, élever le membre atteint
  • Infection
  • Techniques aseptiques lors des manipulations, changer les solutés et les cathéters selon ce qui est recommandé
  • Antibiotique
  • Hématome
  • Blocage du dispositif d’accès veineux par un caillot
  • Une solution froide administrée rapidement peut entraîner un choc ou un arrêt cardiaque : y aller lentement ou réchauffer la solution
  • Toxicité des agents de conservation
  • Embolie gazeuse : air qui perturbe la circulation sanguine dans un vaisseau, rare
  • S’assurer que tout est étanche
34
Q

Décrit le contrôle de qualité avec les produits stériles?

A
  • Instaurer des politiques et procédures (inscrire ce que l’on fait, pour que tout le monde le fasse de la même façon)
  • Formation du personnel
  • Préparation du manipulateur
  • Entretien des locaux et des équipements
  • Contrôle de l’environnement
  • Contrôle de la qualité
  • On doit faire ce qu’on écrit (et le documenter) :
  • Registre de préparation
  • Registre pour les locaux et les équipements : température, humidité, calibration
  • Registre de formation et attestation des compétences
35
Q

Décrit le cadre normatif qui encadre la préparation et la dispensation des produits stériles?

A
  • Beaucoup basé sur l’USP Chapter < 797 >
  • Norme 2014.01 : produits stériles non-dangereux
  • Norme 2014.02 : produits stériles dangereux
  • Les politiques et procédures sont au coeur de ces normes, car il est impossible d’objectiver la stérilité et la qualité des produits préparés
36
Q

Décrit les principes d’administration de la voie parentérale?

A
  • Toutes les voies d’administration, sauf les voies entérales/topiques/transdermiques
  • Nécessaire de traverser une barrière (peau, muscle, tissus)
  • IV, SC (aiguille + courte, à 45 degrés), IM (aiguille + longue, à 90 degrés), intradermique, intra-articulaire, etc.
  • Caractéristiques requises : stérile, sans particule, sans pyrogène, stabilité physico-chimique, pH entre 3-8 (idéal à 7.4), bonne isotonicité (idéal entre 282-288)

1) Formulation commerciale stérile :
- Ingrédient pharmaceutique actif
- Véhicule (NaCl 0.9%, eau stérile)
- Additifs (pour la stabilité, la solubilité, le pH) : solvant, stabilisant, tampon, agent bactériostatique, agent pour faciliter l’administration
- Formes possibles : solution, suspension, émulsion, poudre
- Contenants finaux : ampoule, fiole, sac de PVC, seringue, bouteille de verre
- Les formulations peuvent être prêtes à l’usage (ex : stylo d’Ozempic) ou nécessiter des manipulations supplémentaires
* Il y a une différence entre la dilution et la dilution suite à la reconstitution
- Médicament prêt à l’usage, solution concentrée (nécessite l’ajout d’un solvant pour avoir la bonne concentration), poudre + diluant (avec ou sans solvant ensuite)

2) Contenants finaux :
- Sont déterminés selon la possibilité d’administrer le produit de cette façon
- Seringue (IV direct, 1-5min)
- Réservoir élastomérique (biberon) : perfusion continue ou intermittente
- Sac de soluté : avec une pompe, perfusion continue ou intermittente
- Par gravité : 1 dose/sac

37
Q

Quelles sont les voies d’administration recommandées selon la forme pharmaceutique?

A
  • IV : solution aqueuse, émulsion
  • IM : solutions aqueuse et huileuse, suspensions aqueuse et huileuse, émulsion (tout)
  • SC : solution et suspension aqueuses, émulsion (pas quelque chose de huileux)
38
Q

Décrit les types de contenants pour produits stériles et leurs avantages et inconvénients?

A

1) Ampoules :
- A : petit volume, si problème de compatibilité avec le caoutchouc
- D : fragile, contamination par les particules de verre

2) Fioles :
- Unidoses (sans agent de conservation) ou multidoses (avec agent de conservation)
- A : diminution des pertes, flexibilité des dosages
- D : équilibre des pressions nécessaire, parfois contamination avec des particules de caoutchouc, risque d’incompatibilité en raison des agents de conservation

3) Fioles tip-off :
- Système ouvert : bouchon doit complètement être enlevé

4) Fioles prêtes à mélanger :
- 2 compartiments séparés par une membrane de caoutchouc
- A : diluant à même la fiole, rapide

5) Seringues pré-remplies :
- Prêtes à être utilisées
- A : rapide, stérile, facile à utiliser
- D : coût

6) Bouteilles de verre :
- Seulement utilisées pour les médicaments incompatibles avec les sacs en plastique
- A : lecture simple, protège les solutions, utile si incompatibilité
- D : risque de bris, nécessite de l’espace pour l’entreposage

7) Solutés et mini-sacs :
- Solutés : 250-500-1000mL
- Mini-sacs : 25-50-100mL
- A : légers, résistants, faciles d’entreposage
- D : contact de la solution avec le plastique (surtout si PVC)

39
Q

Quels sont les principaux solutés utilisés?

A

1) Solution saline :
- 1er choix
- NaCl 0.9% : isotonique, isoosmolaire
- NaCl 0.45% : hypotonique, hypoosmolaire

2) Solution dextrosée :
- 2e choix
- Dextrose 5% : hypotonique, isoosmolaire

3) Solution mixte (saline + dextrosée) :
- Dextrose 5% + NaCl 0.9% : isotonique, hyperosmolaire
- Dextrose 5% + NaCl 0.45% : hypotonique, hyperosmolaire

40
Q

Décrit l’asepsie en lien avec les produits stériles?

A
  • Le risque 0 n’existe pas : + il y a des éléments inadéquats, + il y a un risque de contamination
  • Types de contamination : non-viable (particules), viable (microorganismes : champignons, bactéries, virus)
  • Sources de contamination : intrinsèque (produits ou matériaux déjà contaminés à la réception), extrinsèque (manipulations)
  • Nécessite du personnel formé et évalué annuellement
  • Environnement contrôlé : diminue le risque de contamination (contrôle des particules : différence de pression, température en 18-23 degrés, humidité de 40-60%)

1) Aires de préparations stériles :
- SAS (antichambre) : où le personnel se prépare (habillage, lavage des mains, gantage), ISO 8 ( < 100 000 particules)
- Salle blanche (salle propre) : ISO 7 ( < 10 000 particules)
- Enceinte de préparation stérile : où il y a une zone critique, ISO 5 ( < 100 particules)
- Enceinte avec flux laminaire vertical : filtre au plafond, l’air circule du haut vers le bas et sort de la pièce, protège la préparation, mais ne protège pas le manipulateur (donc n’est pas l’idéal pour les produits dangereux)

41
Q

Décrit ce qu’est une zone critique et des sites critiques?

A

-Zone critique : au-dessus de 2.5 à 7.5cm, on va exposer les parties critiques à l’intérieur de la zone critique uniquement, déterminée par le manipulateur selon la disposition de son matériel

  • Sites critiques : surfaces en contact direct ou indirect avec le produit préparé, risque important de contamination, il ne faut jamais toucher aux parties considérées critiques, le fait de protéger les sites critiques = techniques aseptiques
  • Manipulateur : principale source de contamination
42
Q

Quelles sont les étapes préparatoires pour la préparation du personnel?

A

1) SAS :
- Mise des couvre-chaussures
- Lavage rapide des mains
- Mise du masque et du bonnet
- Désinfection de la surface de gantage et de la bouteille d’alcool
- Ouverture de l’emballage des gants
- Lavage long des mains et des avant-bras
- Application du gel à action prolongée
- Mise de la blouse de protection
- Application de gel sur les mains
- Mise des gants stériles et d’alcool sur les gants

2) Salle blanche :
- Entretien de la hotte
- Désinfection de tout le matériel (mais introduire directement les fournitures de papier)

3) EPS :
- Positionnement du matériel
- Matériel avec site critique dans les premiers 15cm

43
Q

Décrit les concepts de stabilité et de compatibilité médicamenteuses?

A
  • Stabilité : capacité d’un médicament à conserver ses propriétés en tout temps
  • Physique : absence de modifications visuelles
  • Chimique : absence de réaction chimique
  • Microbiologique : absence de pyrogènes, virus, bactéries
  • Thérapeutique : absence d’altération ou de détérioration de l’efficacité du produit
  • Incompatibilité : réaction physico-chimique modifiant les caractéristiques d’une substance suite à un mélange de réactifs (peut modifier l’efficacité et/ou l’innocuité d’une substance), souvent par des réactions d’oxydation ou d’hydrolyse, précipitation
  • Implique la température, le pH, lumière, oxygène
  • Physique : détectable à l’oeil nu (précipitation, solution trouble, changement de couleur ou de viscosité, gaz, formation de couches de liquide)
  • Chimique : dégradation irréversible en un produit inactif ou toxique, pas nécessairement de modification visuelle, confirmation avec une méthode de détection analytique, perte de 10% et + de l’activité = principe actif instable
  • Les solutions à un problème d’incompatibilité : jugement, se documenter, changer la voie d’administration ou la concentration, changer de diluant, rincer la tubulure entre les administrations de médicaments différents
  • Si les médicaments sont compatibles, souvent une administration en Y
  • Pour répondre à une question sur la compatibilité : s’assurer d’avoir toutes les informations (médicaments, diluants utilisés (ex : Dextrose ou NaCl), modalité d’administration (ex : en Y), contenant utilisé, température lors de l’administration), effectuer ensuite la recherche, puis se questionner (autres sources d’information, les facteurs sont-ils modifiables, y a-t-il une alternative?)
44
Q

Décrit les différents types de cathéters?

A

1) Aiguille à ailettes (papillon, microperfuseur) :
- Accrochée à une tubulure et un adapteur
- Diamètre + petit qu’un cathéter
- Meilleure prise lors de l’installation (+ simple et + rapide à installer)
- Pour thérapies IV de courte durée (< 24h)
- D : aiguille rigide, risque d’extravasation, éviter pour les substances vésicantes et nécrosantes

2) Cathéters de plastique périphériques courts :
- Pour un traitement de < 2sem
- Dans une veine périphérique de l’avant-bras
- Aiguille ensuite enlevée (maintien de la veine ouverte par un tube de plastique)
- Retirer ou changer q72-96h
- Irriguer avec du NaCl 0.9% q8h ou après chaque administration de médicament
- A : simple
- D : changements fréquents (aux 3 jours idéalement)

3) Cathéters centraux :
- Ont leur extrémité distale au niveau de la veine cave supérieure
- A : administration de médicaments irritants, on peut le laisser en place + longtemps
- D : coût, + grand risque de complications, entretien rigoureux
1. Percutané (sans trajet SC) :
- A : durée d’utilisation courte (< 10 jours), rapidement accessible si urgence
- D : risque élevé d’infection, risque d’hémothorax ou de pneumothorax lors de l’insertion, entretien, portion extérieure visible, non-recommandé à domicile (seulement à l’hôpital)
2. Tunnelisé (avec trajet SC) :
- Traitement > 3 mois, pour les médicaments irritants
- A : réduit le risque d’infection, durée d’utilisation très longue, entretien + facile (rincer avec NaCl 0.9%)
- D : coût, installé en salle d’opération, entretien rigoureux, visibilité externe
3. Introduit par voie périphérique (PICC line) :
- Pour les médicaments irritants
- A : insertion + facile, peut être laissé en place jusqu’à 6 mois, pour administration IV à domicile, rincer avec NaCl 0.9%
- D : risque de mauvais positionnement, irritation mécanique, visibilité externe
4. À accès vasculaire SC (Port-O-Cath) :
- Pour les traitements prolongés (ex : antinéoplasiques)
- A : implanté sous la peau, risque moindre d’interférence avec les activités, entretien simple, peut rester en place des mois/années
- D : coût

45
Q

Décrit les différents appareils de contrôle de perfusion?

A
  • Il y a des appareils de perfusion électroniques et non-électroniques
  • Injection IV rapide (IV bolus) : en 30s ou moins
  • Injection IV lente (IV push) : en 3-5min, pour les médicaments instables ou urgents, qui ne sont pas trop irritants
  • Injection IV : A = effet thérapeutique rapide, simple, moins de volume injecté (donc évite la surcharge), D = E2 rapides et intenses, irritation car le médicament est peu dilué
  • Perfusion IV continue : débit relativement constant, A = concentrations constantes, permet de réhydrater (soluté, électrolytes), D = risque d’incompatibilité
  • Perfusion IV intermittente : doses répétées à une fréquence donnée et administrées sur une certaine période
  • Perfuseur volumétrique de précision : burette à perfusion associée à un soluté primaire, 60 gouttes/mL, A = précis, D = plusieurs manipulations, risque incompatibilité
  • Piggyback : soluté installé en dérivation d’un soluté primaire, valve antiretour, soluté secondaire + haut que le soluté primaire, A = moins de manipulations, D = débit du soluté secondaire contrôlé par le soluté primaire, compatibilité requise
  • Mini-perfuseur : médicament est en solution + concentrée dans une seringue de plastique et perfusé à l’aide d’un mini-perfuseur ou d’une pompe-seringue, A = volume perfusé moindre, D = compatibilité avec les seringues de plastique nécessaire
  • Par gravité
  • Pompe ambulatoire programmable : administration à intervalles fixes, débit minimal négligeable de façon continue entre les doses pour assurer une irrigation de la voie d’entrée
  • Réservoir élastomérique : très utilisé en ambulatoire, réservoir exerce une pression sur la solution et permet son écoulement

1) Électroniques :
- Pompe péristaltique : pression exercée sur le perfuseur, en micromode ou marcomode
- Pompes-cassettes : pression exercée directement sur la solution, par un piston ou un diaphragme qui pousse le liquide
- Pousse-seringue : piston d’une seringue comprimé selon le débit désiré, à l’aide d’une vis sans fin, pour les petits volumes et les faibles débits
- Pompes portatives : CADD, avec des piles, perfusion IV continue/intermittente, SC pour l’analgésie contrôlée par le patient

2) Non-électroniques :
- Réservoirs élastomériques : lorsqu’il est rempli = exerce une pression = force le liquide à sortir, Intermate (perfusion intermittente) ou miniperfuseurs (perfusion continue)

46
Q

Décrit la méthode alligative?

A

1) Méthode alligative :
- Haut gauche : haut %, haut droite : partie du haut %
- Bas gauche : bas %, bas droite : partie du bas %
- Centre : % désiré
* Haut % - % désiré = partie du bas %
* Bas % - % désiré = partie du haut %
- On fait la somme des parties qui est = au volume final de la solution désirée

2) Alligation médiale :
- Pour calculer la concentration finale
- 3000mL à 40% + 1000mL à 60% + 1000mL à 70%
- 3000 x 0.4 + 1000 x 0.6 + 1000 x 0.7
- Le total de cette équation est divisé par le volume total (5000mL) = on obtient la concentration finale

47
Q

Explique les UI pour effectuer des conversions et les différents rapports de force?

A
1) Système des UI :
1 L = 1000mL
1kg = 1000g
1g = 1000mg
1kg = 2.2lbs
1po = 2.54cm

2) Rapports de force :
- % poids/volume : 1g/100mL (ex : Dextrose 5% = 5g dans 100mL)
- % volume/volume : 1mL/100mL
- % poids/poids : 1g/100g
- 1/1000 : 1g/1000mL ou 1mg/mL

-Pour calculer une concentration finale :
Ex : Ampicilline 1g auquel on ajoute 3.5mL de diluant, pour un volume total de 4mL, concentration finale = 250mg/mL

48
Q

Décrit les avantages et les désavantages des différents modes de perfusion?

A

1) IV directe lente (par seringue) :
- En 5 à 10 minutes
- A : simple, enseignement simple
- D : limité à quelques antibiotiques, maximum 3 doses par 24h (sinon = trop de manipulations), rinçage du cathéter (NaCl +/- héparine)

2) Par gravité (avec mini-sac) :
- Perfusions intermittentes sur 30-60min
- A : presque tous les antibiotiques
- D : maximum 3 doses/24h (sinon = trop de manipulations), rinçage du cathéter (NaCl +/- héparine)

3) Réservoir élastomérique :
- Perfusions intermittentes sur 30-60min (aussi 120min)
- A : moins de manipulations pour l’usager
- D : maximum 3 doses/24h (sinon = trop de manipulations), volume + limité, rinçage du cathéter (NaCl +/- héparine), coûteux

4) Pompe ambulatoire électronique :
- Pompe qui exerce une pression +, perfuse continuellement à un débit de base
- Chaque sac contient la dose quotidienne totale de l’antibiotique
- Parfois cassette associée à la pompe (pour la perfusion d’opioïdes)
- A : peu de limitation dans la fréquence d’administration, peu de manipulations pour l’usager, pas d’irrigation nécessaire
- D : coûteux, porté par le patient 24/24h