Premier chapitre: l'Existence de la personne Flashcards
Quand commence la personnalité juridique pour les personnes physiques ?
La personnalité juridique commence à la naissance pour les personnes physiques. Toutefois, la question de savoir si l’être humain existe dès la conception ou dès la naissance a été largement débattue dans les écrits théologiques. Certains se sont demandés si l’enfant dans le ventre de sa mère possède une âme, tandis que des avancées scientifiques ont cherché à comprendre le processus de différenciation cellulaire et de développement de la conscience, notamment à travers l’étude des premiers neurones. Cette question a des enjeux pratiques, tels que l’héritage, la procréation médicalement assistée, et les recherches sur les embryons.
Quand la personnalité juridique prend-elle fin ?
La personnalité juridique prend fin avec le décès de la personne. Toutefois, la question de savoir à quel moment exact un individu meurt demeure complexe. Est-ce au moment de l’arrêt de la respiration, de l’arrêt du cœur, ou du moment où l’électroencéphalogramme devient plat ? Les avancées médicales du XXe siècle, notamment en matière de techniques d’observation, de réanimation et de procréation, ont transformé nos représentations de la naissance et de la mort. Des techniques comme l’IRM, les analyses ADN, et les technologies de réanimation (circulation sanguine extracorporelle, assistance respiratoire, etc.) ont modifié la manière de définir et de comprendre ces phénomènes.
Quelles sont les conséquences des transformations technologiques dans la définition de la mort ?
Les transformations technologiques ont conduit à des questions éthiques et juridiques sur le maintien de la vie, surtout avec l’avènement de techniques de réanimation avancées et la possibilité de manipulation génétique. La mort, dans ce contexte, peut être perçue différemment selon les critères utilisés : respiration, activité cardiaque, ou activité cérébrale.
Quelles réponses existent quant au maintien de la vie ?
: Trois réponses sont possibles quant au maintien de la vie. La première, utilitariste, consiste à maintenir la vie uniquement si celle-ci est “vivable”, mais cela soulève des questions sur les critères et la personne qui les définit. La deuxième réponse, fondée sur le caractère sacré de la vie, préconise de maintenir la vie à tout prix, mais cette approche peut mener à l’acharnement thérapeutique dans certains cas, comme dans les cancers en phase terminale. Enfin, la troisième réponse est de respecter la volonté de la personne concernée, à condition qu’elle soit informée et lucide.
Que se passe-t-il lorsqu’il est impossible de déterminer si une personne est vivante ou morte ?
Lorsque l’on ne sait pas si une personne est vivante ou morte, par exemple en cas de disparition sans nouvelles ou de non-retrouvabilité du corps, la fin de la personnalité juridique ne peut être déclarée sans un constat de décès officiel. Dans ces situations, le droit doit organiser la situation des proches et des créanciers de la personne disparue, en particulier les conjoints, enfants, ou créanciers, qui ont des relations juridiques avec elle.