poumons régulation de la respiration Flashcards
système de contrôle complexe : actions ?
- modifier la ventilation en fonction des besoins métaboliques
- maintien des gaz du sang pO2 et pCO2 / limites physiologiques étroites
• centres d’autorythmicité dans le tronc cérébral
→ commande des muscles respiratoires et donc de la mécanique ventilatoire
Centres nerveux du tronc cérébral /// respiration ?
- centres respiratoires bulbaires
- centres respiratoires pontins
réception par ces centres d’influx des centres nerveux supérieurs et de récepteurs sensoriels périphériques
• centres respiratoires bulbaires
- ensembles de corps cellulaires de neurones oscillateurs
→ nerf phrénique et nerfs intercostaux externes
→ commande des muscles inspiratoires - à l’origine de l’alternance rythmique de l’inspiration et de l’expiration → 12-16 cycles respiratoires / minute
• centres respiratoires pontins
- influence sur l’activité des neurones des centres respiratoires bulbaires
- ajuster la fréquence et la profondeur des mouvements respiratoires
- modifier la ventilation pour les besoins autres que purement respiratoires (sommeil, parole, activité physique)
Le contrôle de la ventilation par les facteurs chimiques?
importance des variations de la pCO2, la pO2 et du pH du sang artériel dans la modulation de la fréquence et l’amplitude respiratoires → détection par des chémorécepteurs ou chimiorécepteurs
- les chémorécepteurs centraux
- les chémorécepteurs périphériques
- situés au niveau de la crosse de l’aorte et de la division des artères carotides communes
- forment les corpuscules ou glomus aortiques et carotidiens ( ≠ des barorécepteurs = mécanorécepteurs sensibles à l’étirement de la paroi)
• les chémorécepteurs centraux
- situés dans le tronc cérébral, face ventrale du bulbe rachidien, entre émergence des nerfs crâniens IX et X (proches des centres régulateurs bulbaires)
- localisés sur des neurones baignant dans le LEC (composition proche du LCR, très pauvre en protéines
• les chémorécepteurs périphériques
- situés au niveau de la crosse de l’aorte et de la division des artères carotides communes
- forment les corpuscules ou glomus aortiques et carotidiens ( ≠ des barorécepteurs = mécanorécepteurs sensibles à l’étirement de la paroi)
Réponse à des variations de pCO2 dans le sang artériel
CO2 = le plus puissant des facteurs chimiques influant sur la respiration
réponse immédiate aux variations de pCO2, effets inverses si ↓ pCO2 artérielle
aiguë
augmentation de la PCO2 artérielle aigüe ?
-réponse directe : chémocepteurs-récepteurs périphériques (30% de la réponse)
=> (+) centres respiratoires bulbaires
-diffusion CO2 dans BHE : augmentation du P(CO2) du LEC du cerveau pouvoir tampon faible > augmentation H+ du LEC du cerveau > (+) chémocepteurs-récepteurs centraux => (+) centres respiratoires bulbaires
=> (+) ventilation
=> diminution de la PCO2 artérielle
augmentation de la PCO2 artérielle chronique ?
- augmentation de HCO3- dans le sang
- transport des HCO3- du sang dans le LCR
- HCO3- = tampon et diminution des H+ dans le LCR
- (-) chémocepteurs centraux
- (-) centres respiratoires bulbaires
- (+) ventilation
↑ pCO2 chronique : cas des patients avec des pathologies pulmonaires chroniques graves (emphysème)
→ hypercapnie et hypoxie chroniques
→ régulation de la ventilation pulmonaire dépendante de la pO2
pO2 normale sang artériel =
95 mm Hg
Réponse à des variations de pO2 dans le sang artériel ?
seuls répondent les chémorécepteurs périphériques
→ principalement les récepteurs des glomus carotidiens
→ mais peu sensibles aux variations de pO2
→ pO2 < 60 mm Hg :
(+) chémorécepteurs périphériques et
(+) réponse ventilatoire
Réponse à des variations de pH dans le sang artériel
• rôle des chémorécepteurs centraux
→ très mauvaise diffusion des ions H+ et HCO3- à travers la BHE car nécessité de transporteurs
→ donc délai de réponse pour les chémorécepteurs centraux
→ réponse aux situations d’acidoses et alcaloses chroniques
• rôle des chémorécepteurs périphériques
→ ↓ aiguë pH artériel → réponse immédiate des chémorécepteurs périphériques
→ ↓ aiguë pH artériel :
- rétention de CO2 dans le sang
- production excessive d’acides par le métabolisme cellulaire (acidose lactique, acidocétose diabétique)
pH normal sang artériel =
7,40 pH < 7,40 = acidose, pH > 7,40 = alcalose