Poumons- Circulation du sang dans les poumons Flashcards
deux systèmes de circulation ?
circulation fonctionnelle
circulation nourricière
circulation fonctionnelle : rôle ? parcours ?
oxygénation du sang
atrium droit > ventricule droit > artère pulmonaire et ses branches > artérioles pulmonaires > réseau capillaire péri-alvéolaire > veinules pulmonaires > veines pulmonaires et leurs branches > atrium gauche > ventricule gauche
caractéristiques de la circulation fonctionnelle ?
-capillaires de faible diamètre : passage des GR un à un, diffusion des gaz favorisée
-volume de sang dans la circulation pulmonaire faible
> transit de la totalité du débit cardiaque
- circuit à basse pression
- absence de transsudation dans les alvéoles
- distribution hétérogène du sang au sein d’un poumon
- seule circulation d’organe : vasoconstriction quand ↓ PO2
-absence de transsudation dans les alvéoles
PHc = 10mmHg, POc = 25mmHg : aucun passage de liquide dans les alvéoles à l’état normal
-circuit à basse pression
- 15mmHg à l’entrée
- 5mmHg à la sortie
- faible résistance pulmonaire car relaxation des cellules musculaires lisses et absence de sphincter précapillaire
- Si insuffisance ventriculaire gauche
→ ↑ PHc
→ PHc > POc
→ sortie d’eau des capillaires vers les alvéoles = oedème pulmonaire
distribution hétérogène du sang au sein d’un poumon
fermeture des capillaires quand P sanguine ↓ trop, PH apex < PH base (gravité) → recrutement possible des zones des sommets non perfusées au repos
seule circulation d’organe : vasoconstriction quand ↓ PO2
→ adaptation du flux sanguin à la ventilation des alvéoles = meilleur rendement d’oxygénation possible
Circulation nourricière : def
= système nourricier du tissu pulmonaire
Circulation nourricière : composition ?
• formé par les artères bronchiques et les veines bronchiques et veines azygos
Circulation nourricière : rôle ?
• responsable du shunt physiologique
- existence d’anastomoses entre capillaires bronchiques et veines pulmonaires (court-circuitant le VD) → PO2 sang dans artères systémiques (95 mm Hg) < PO2 sang équilibré avec air alvéolaire (100 mm Hg)
Qu’est-ce que la ventilation ?
mouvements d’air entre l’atmosphère et les alvéoles des poumons
mouvements des gaz et pression ?
déplacement des gaz de la pression la plus élevée vers la pression la moins élevée
que se passe-t-il si le volume augmente ? (pression…)
la pression diminue
rôle des voies aériennes ?
conditionnement de l’air
> réchauffement de l’air à 37° (maintien de la température corporelle et protection des alvéoles)
> humidifier l’air : saturation de l’air en eau : éviter l’assèchement des muqueuses et de surfaces d’échange
(Respiration par le nez, plus d’humidification et de réchauffement par rapport à une respiration par la bouche)
> filtarge du matériel étranger : protection contre virus, bactéries, particules inorganiques
filtrage du matériel étranger : comment ?
-uniquement dans la trachée et les bronches : épithélium cilié sécrétant une solution saline diluée et du mucus
Solution qui favorise le mouvement des cils.
-mouvement des cils : déplacement du mucus vers le pharynx : escalateur mucociliaire
fibrose kystique ou mucoviscidose : quel est le problème ?
-production moindre d’une couche aqueuse
> moindre battements de cils
> mucus plus épais et moins mobile
> diminution de la clairance mucociliaire et risque infections pulmonaires à répétitions
mouvements de l’air pendant la ventilation dus à …
- au départ : P_Alvéolaire = P_atm
> création d’un gradient de pression par la contraction des muscles respiratoires
=> mouvements d’air
Flux d’air est directement lié au gradient et indirectement à la résistance du système.
Inspiration : def ?
processus ACTIF pendant lequel l’air entre dans les poumons
P(alvéolaire) < P(atmosphérique) donc augmentation du volume de la cage thoracique
-déclenché par la contraction des muscles inspiratoires
(diaphragme contacté, descend et augmente le diamètre vertical de la cage thoracique : 60 à 75%
+ muscles intercostaux externes, scalènes et sternocléidomastoïdiens qui augmentent le diamètre antéropostérieur de la cage thoracique : 25-40%)
Inspiration : étapes ?
1) contraction des muscles inspiratoires (descente du diaphragme et élévation de la cage thoracique)
2) augmentation du volume de la cavité thoracique
3) dilatation des poumons : augmentation du volume intraalvéolaire
4) diminution de la pression intraalvéolaire (760 mmHg à 759 mmHg)
- écoulement des gaz dans les poumons dans le sens du gradient de pression jusqu’à l’atteinte d’une pression intraalvéolaire de 0 (égale à la pression atmosphérique)
expiration : def ?
expiration normale = processus entièrement passif lié à l’élasticité des poumons
expiration : mécanisme ?
1) arrêt d’activité des neurones des muscles inspiratoires : relâchement des muscles inspiratoires (élévation du diaphragme : descente de la cage thoracique)
2) force de rappel élastique des poumons
> diminution du volume de la cage thoracique
> diminution du volume intraalévolaire
> augmentation de la pression intraalvéolaire (760 à 761 mmHg)
> écoulement des gaz hors des poumons jusqu’à l’atteinte d’nue pression intraalvéolaire = 0
intervention des muscles expiratoires lors de l’expiration forcée ?
-contraction des muscles intercostaux internes (déplacement des côtes vers l’intérieur => diminution de la cage thoracique)
-contraction des muscles abdominaux
=> déplacement des intestins et du foie vers le haut
=> diaphragme repoussé dans la cavité thoracique et tire les côtes inf vers le bas et l’intérieur
=> diminution du volume de la cage thoracique
myasthénie grave = due à ..
ac anti-récepteurs de l’acétylcholine
poliomyélite : conséquences ?
paralysie des muscles (dégénérescence de la substance grise, corne dorsale et corne ventrale )
troubles de a ventilation pulmonaire dans toutes les maladies…
neuromusculaires et/ou neurodégénératives
facteurs de modification de la ventilation
1)compliance des poumons = capacité des poumons à se distendre
2) résistance des voies aériennes
> longueur du circuit (cte)
> viscosité du fluide (cte)
<=> humidité et altitude
> rayon des conduits aériens
<=> voies aériennes supérieurs : faible surface totale / 90% de la résistance
-pas de modification de diamètre en raison du squelette cartilagineux
-accumulation possible de mucus et autres obstructions
=> augmentation de la résistance à l’écoulement de l’air
<=> bronchioles : forte surface totale / 10% de la résistance
Pas de cartilage mais muscles lisses de Reissessen
* bronchoconstriction : augmentation de la résistance à l’écoulement de l’air
=> dégranulation des mastocytes et libération histamine
=> (+) SNA parasympathique (agents irritants) : toux
- bronchodilatation
diminution de la résistance à l’écoulement de l’air
-pas d’innervation SNA sympathique
-mais nombreux récepteurs ß2 pour les catécholamines (adrénaline et noradrenaline libérés dans le sang) : inhalation lors des crises d’asthme
-PCO2 alvéolaire élevée : pour favoriser son élimination
si poumons peu compilants :
développement d’une force plus élevée par les muscles pour un étirement comparable
élastance = ?
capacité dessoudons de revenir à l’état initial après avoir été distendus en raison de l’élasticité pulmonaire
emphysème pulmonaire
destruction progressive de la paroi des alvéoles ; dégradation des fibres élastiques
=> compliance élevée mais élastance faible
maladies restrictives pulmonaires
fibrose pulmonaire
=> remplacement du tissu pulmonaire normal par du tissu fibreux
=> complainte diminuée
=> surcoût de travail pour une même efficacité et élastance élevée
mesure des fonctions pulmonaires ? appareil ? importance ?
mesure des volumes d’air mobilisés par un sujet à l’état de repos et au cours d’un effort maximum
- par un spiromètre
- importance : poser le diagnostic et le suivi des maladies pulmonaires obstructives chroniques
volume respiratoire :
- volume courant ?
- rôle des volumes ?
500mL = volume courant
350 mL = atteindre les alvéoles
150mL = espace mort anatomique (reste dans les conduits aériens)
Volume courant
Quantité d’air inhalé ou exhalé en une respiration au cours d’une respiration tranquille et relâchée
500mL
Volume de réserve inspiratoire
Quantité d’air en excès par rapport au volume courant d’inspiration qui peut être inhalé avec un effort maximal
3000mL
Volume de réserve expiratoire
Quantité d’air en excès par rapport au volume courant d’expiration qui peut être expiré avec un effort maximal
1200mL
Volume résiduel
Quantité d’air restant dans les poumons après une expiration maximale : maintien des alvéoles gonflées entre les respirations et mélange d’air avec de l’air frais lors de l’inspiration suivante
Mesure de la ventilation pulmonaire totale par min
Fréquence respiratoire * volume constant
= 12-20 cycles/min * 350 mL = 4,2-7 L/min
Meilleur indicateur que la ventilation pulmonaire totale ?
Fréquence respiratoire *(volume courant - espace mort anatomique)= 12-20 * 350 = 4,2-7 L/min
capacité vitale
4700mL
quantité d’air qui peut être exhalé avec un effort maximum après une inspiration max (VRE + VC + VRI) : utilisée pour évaluer la force des muscles thoraciques ainsi que la fonction pulmonaire
Capacité inspiratoire
3500mL
Quantité maximale d’air qui peut être inhalé après une expiration courante normale
Capacité résiduelle fonctionnelle
2400mL
quantité d’air restant dans les poumons après expiration courante normale
Capacité pulmonaire totale
Quantité maximale d’air que peuvent contenir les poumons (VR + CV)
le volume expiratoire maximum seconde (VEMS) : def ?
- volume expulsé au cours de la première seconde d’un expiration forcée
- reflète la résistance bronchique
coefficient de Tiffeneau
VEMS / CV = fraction de la CV expirée dès la 1ère sec d’une expiration forcée
= 80 % à 20 ans
troubles respiratoires obstructifs ?
↓ rapport VEMS/CV
= ↑ résistance des voies aériennes
le débit expiratoire de pointe (DEP)
mesure du plus grand débit instantané en expiration forcée = débit de pointe
- est « effort-dépendant » (≠ VEMS = débit établi en 1 sec)
- utile pour quantifier la gravité d’une crise d’asthme et son suivi