PERSPECTIVES - Chap. 14 - L'avenir de l'assurance : Scénarios possibles et leurs conséquences potentielles Flashcards
Catégories de tendances et leur signification pour le secteur de l'assurance au niveau international - 1ere catégories de tendances "Vivre mieux et plus longtemps" - 2ème catégorie de tendances : "les marchés du futur" - 3ème catégorie de tendance : le climat de demain "la notion de durabilité" - 4ème tendance : le monde des petites particules
L’avenir de l’assurance : scénarios possibles et leurs conséquences potentielles
CF nuage à comprendre en page 51
Catégorie de tendances :
- Vivre mieux et plus longtemps
- Les marchés du futur
- Le climat de demain – la notion de durabilité
- Le monde des petites particules
Face aux défis posés par le changement climatique, les assureurs peuvent apporter leur contribution de 3 manières suivantes :
- Analyse des risques (grâce à ses statistiques sur les catastrophes, les assureurs disposent d’informations très détaillées sur les sinistres, ce qui permet l’élaboration de systèmes d’alerte précoce).
- Gestion des risques (en se fondant sur l’analyse des risques, l’assureur peut en outre mettre au point une gestion des risques pertinentes) Exemple : élaboration de directives en matière de construction immobilière, etc.. .
- Développement de produits (les assureurs peuvent élaborer des produits incitant à réduire les émissions de gaz à effet de serre). Exemple : réduction de primes pour les véhicules hybrides, etc.. .
Catégories de tendances : à développer (ressortir les questions)
1ère catégorie de tendances : Vivre mieux et plus longtemps
L’accroissement de l’espérance de vie conjugué avec une plus grande mobilité à la retraite a plusieurs conséquences (assurance vie en particulier).
Au regard de l’augmentation de l’espérance de vie et de la baisse de la natalité, il est fort probable que l’Etat n’arrivera pas à tenir ses promesses sociales sur la durée (exemple : paiement des rentes reposant sur le principe de la répartition, d’autres solutions devront être trouvés pour les retraites, épargne individuelle et couverture des besoins en capitaux, donc nouvelles opportunités aux prestataires privés !
D’après les estimations de l’ONU, l’espérance de vie dans les pays peu développés devrait atteindre 94.8 ans pour les hommes et 96.3 ans pour les femmes en 2300, contre 99.7 et 102.7 ans dans les pays industrialisés. L’écart entre les régions va donc nettement se réduire.
Pour les pays industrialisés, le défi le plus important à relever consiste dans le financement des systèmes d’assurance vieillesse et d’assurance-maladie, généralement subventionné par l’Etat. En d’autres termes, il faudra développer et appliquer des solutions privées permettant de compléter les systèmes solidaires mis en place par l’Etat.
Le domaine le plus important est donc bien évidement celui de la prévoyance privée. Ceci s’explique par la prise de conscience du fait que le financement par répartition des rentes publiques ne pourra plus être assumé entièrement pas les impôts et les charges sociales.
On devra assister à l’affirmation de produits d’épargne permettant d’obtenir un montant capitalisé plus important.
Les jeunes retraités étant généralement des consommateurs actifs, les opportunités de croissance dont donc importantes dans les assurances choses. Souvent les personnes d’un certain âge sont fortunées, il faut donc leur offrir une couverture correspondante pour les actifs qu’elles ont accumulés.
Compte tenu du tournant démographique, il y’aura à l’avenir moins de travailleurs actifs. L’exploitation productive du capital humain devient l’un des défis majeurs pour toutes entreprises. De nouveaux modèles de préservation et de transmission du savoir ne manqueront pas de s’établir et les entreprises internationales devraient encourager la mobilité transfrontière de leurs collaborateurs.
2ème catégorie de tendances : les marchés du futur
Alors que la population des pays industrialisés vieillit et diminue, celle des pays émergents s’inscrit généralement à la hausse. Cette dynamique de la population génère ainsi un nombre croissant de consommateurs, ce qui provoque un déplacement des marchés essentiellement vers l’Asie et l’Amérique latine.
Depuis le début du 21ème siècle, les forces économiques se déplacent des pays industrialisés vers les pays émergents (mondialisation). Par conséquent, les pays émergents sont porteurs d’un grand potentiel de croissance !
Si la prime moyenne par habitant s’élève à 3’405 USD dans les pays industrialisés elle n’est que de 92 USD dans les pays émergents.
La pénétration du marché par les produits d’assurance-vie s’accélère rapidement à partir d’un certain niveau de revenus par habitant et atteint une certaine saturation ne progresse plus que lentement.
La pénétration du marché par les produits d’assurances-vie dépend du rôle joué ou non par les systèmes sociaux ainsi que leurs prestations.
Comme indiqué, la prime d’assurance par habitant est faible sur les marchés des pays émergents.
La microassurance constitue un moyen de rendre accessible la couverture des risques pour des consommateurs à faibles revenus.
En échange d’une prime modeste, les clients obtiennent une couverture contre les risques essentiels pouvant constituer une menace élémentaire (maladies graves, mauvaises récoltes, pertes de récoltes, décès des parents, etc..).
Proposés à la population musulmane, les produits « micro-Takaful » constitue une forme particulière de microassurance. Potentiel énorme de croissance mais grand défi pour les compagnies car elles doivent tout d’abord faire comprendre l’utilité et les avantages d’une assurance.
La plupart des clients de microassurance ne connaissent pas le concept de l’assurance, c’est pourquoi il est primordial que le personnel de vente soit formé en conséquence. Les produits doivent être claires et facilement compréhensibles pour être compris par des clients ayant suivi une scolarité de courte durée.
3ème catégorie de tendances : le climat de demain – la notion de durabilité
(C6 / Evaluation : évaluer à fond un ensemble important, là-dessus établir des points de vue, des critères d’évaluation)
L’utilisation des technologies connues actuellement et largement utilisées devrait se traduire par l’augmentation de l’émission de dioxyde de carbone. Le cumul avec les émissions déjà contenues dans l’atmosphère et essentiellement produites par les pays industrialisés devrait contribuer à l’aggravation du dérèglement climatique mondial.
Pour soutenir la croissance, les marchés du futur ont besoin d’énérgie. D’après les estimations de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) 90% de l’augmentation de la demande en énergie jusqu’en 2020 sera due aux pays émergents (la Chine représente un tiers de cette hausse).
Face aux défis posés par le changement climatique, les assureurs peuvent apporter leur contribution de 3 manières suivantes :
- Analyse des risques (grâce à ses statistiques sur les catastrophes, les assureurs disposent d’informations très détaillées sur les sinistres, ce qui permet l’élaboration de systèmes d’alerte précoce).
- Gestion des risques (en se fondant sur l’analyse des risques, l’assureur peut en outre mettre au point une gestion des risques pertinentes) Exemple : élaboration de directives en matière de construction immobilière, etc.. .
- Développement de produits (les assureurs peuvent élaborer des produits incitant à réduire les émissions de gaz à effet de serre). Exemple : réduction de primes pour les véhicules hybrides, etc.. .
Opportunités en termes de développement de produits
Les 3 produits présentés ci-dessous sont intéressants en ce sens qu’ils relient des éléments du marché des capitaux avec l’idée de base de l’assurance. Ils se situent à une intersection et témoignent de la convergence entre l’assurance et les marchés de capitaux.
Assurance indicielles
Des indemnisations sont versées en cas de sinistre lorsqu’un certain indice, dont la valeur a été définie, est dépassé. Comme les risques météorologiques devraient continuer d’augmenter, on peut penser que le marché des solutions indicielles va poursuivre sa progression.
2 formes d’assurance indicielle :
1. Les dérivés climatiques offrent la possibilité de transférer les risques météorologiques lorsque les produits d’assurance traditionnels n’interviennent pas.
- Les obligations-catastrophes constituent le 2ème exemple d’une innovation produits basée sur un indice ; elles se rapportent en grande partie aux événements climatiques.
Implications pour les compagnies en termes de stratégie
L’assurance va devoir prendre plusieurs mesures internes et les étendre. Il s’agit notamment :
- Utilisation modérée des ressources (exemple : réduction des émissions de gaz lors de constructions nouvelles ou de rénovations). Les assureurs peuvent donner l’exemple.
- Travaux de recherche et de coopération dans le domaine du changement climatique. Etroite collaboration avec des universités afin d’améliorer les modèles climatiques.
- Amélioration des modèles afin de mieux appréhender encore les risques climatiques. Analyses de scénarios.
4ème catégorie de tendances : le monde des petites particules
Comment des petites particules, lesdites nanoparticules, peuvent modifier les caractéristiques des produits et leurs applications. Toutefois, les effets exacts de la nanotechnologie n’étant pas complètement connus, elle comporte également des risques. Par exemple, les nanoparticules peuvent pénétrer dans le corps humain avec des effets encore imprévisibles.
Cette dernière catégorie est celle qui se prépare le mieux à l’avenir.
La nanotechnologie est bien plus qu’une simple miniaturisation. Elle est définie comme « la conception, la caractérisation, la production et l’application de structures, dispositifs et systèmes par le contrôle de la forme et de la taille à une échelle nanométrique (inférieure à 100nm). Interagit avec nombre d’autres sciences comme le génie génétique, l’informatique (intelligence artificielle).
À l’heure actuelle, rien ne permet d’évaluer les conséquences à long terme de la nanotechnologie (ni pour l’homme, ni pour l’être humain). Dans ce contexte, un parallèle est souvent tiré avec l’amiante.
Le secteur de l’assurance a une carte à jouer dans le cadre de l’introduction de la nanotechnologie. L’exemple de l’amiante a bien montré que les assureurs peuvent être amenés à devoir verser des indemnisations très élevées.
Cependant ce serait un mauvais calcul si le secteur de l’assurance retirait son soutien à la nanotechnologie.
Un engagement productif devrait s’affirmer à au moins 3 niveaux différents :
- Il s’agit d’acquérir des connaissances approfondies sur les effets et les risques de cette nouvelle technologie, récolter des données. Mettre en place un système d’alerte précoce afin de prévenir toute incidence.
- Participation à l’élaboration de normes de sécurité et de normes sanitaires, idéalement applicables dans touts les pays.
- Participer à la discussion concernant la réglementation en cours. À l’heure actuelle, les denrées alimentaires et les médicaments obéissent aux mêmes normes que les substances utilisées se présentent sous forme de macromatériaux ou de nanonmatériaux.