Partie 2, Titre 2, Chapitre 2 (9) Flashcards
Quels sont les principes de la hiérarchie des normes ?
=> une N de rang inférieur doit être conforme à la N qui lui est immédiatement supérieure
=> le(s) juge(s) vérifie(nt) cela : donne sens de la hiérarchie + la fait respecter
En quoi la vérification de la hiérarchie des N est elle complexe
=> double facteur :
- pluralité des juges
- pluralité des sources
Qui contrôle la constitutionnalité des L ?
Comment ?
=> ctrl réalisé exclusivement par le CC
=> 2 manières
- contrôle antérieur à la promulgation de la L => ctrl de constat
- contrôle d’une L déjà en vigueur => QPC (art 61-1 de la C°) : (abroge ou reporte l’abrogation)
Qui vérifie la constitutionnalité des TI ?
=> CC pas tout à fait seul :
- TI prennent effet que ap ratification mais art 53 de la C° prévoit ratification n’intervient que si une L l’autorise + art 54 autorisation légale ne peut être donnée si le CC déclare que le TI est contraire à la C°
= DONC : CC ctrl conformité des TI par biais du ctrl de constit de la L qui soit accepter la ratification
Que se passe-t-il si lors d’un procès une partie déclare une contrariété e/ le D Unat et la C° ?
=> juges français dédieront : C° > TI
=> inutile de souligner cette contrariété
Qui vérifié la constitutionnalité des actes admin ?
=> grosse masse de N
=> ctrl assuré par le juge ordinaire (admin ou judiciaire ?)
- admin car interdiction du juge judiciaire de ctrl constit des L de l’exécutif
Exceptions ; notamment matière pénale relève exclusivement du juge judiciaire
Qu’est ce que le contrôle de conventionnalité ?
=> ctrl de la conformité des L/N aux TI
=> R spéciales qd cela concerne les N €PN
Qui effectue le contrôle de conventionnalité ?
=> CC est compétent ?
- comme prévu par la C° que les TI ont une condition > à la L on peut penser que CC traite conformité des L aux TI en considérant qu’une N conforme aux TI est conforme à la C°
- MAIS raisonnement ≠ : arrêt du 15 janvier 1975 => pas compétent pour ce contrôle
=> DONC compétence des juges ordinaires
- CCass en D pv
- CE en D pb
Le contrôle de conventionnalité de la Cour de cass ?
=> arrêt Jacques Vabre du 24 mai 1975 :
- accepte de faire le ctrl cad vérifie la conformité des L au traité de Rome (CEE)
- déclare T de Rome doit l’emporter sur un art du code des douanes
Le contrôle de conventionnalité du CE ?
=> arrêt Nicolo du 20 octobre 1989 :
- dû se prononcer sur conformité d’une L qui organise les élections €PN
- Mr Nicolo : électeur qui saisi juge admin car estime que seuls les frcs de métropole peuvent participer élections du Pmt €P1 => dmd rejeté
- 1ère fois que CE accepte de se prononcer sur la conformité d’une L à un TI
En quoi l’arrêt Jacques Vabre et l’arrêt Nicolo sont-ils importants ?
=> marquent la fin de la suprématie de la L
Quels sont les conséquences du contrôle de conventionnalité ?
=> remise en cause des rapports entre les ordres juridiques eux même
=> donne la primauté à l’ordre Unat sur l’ordre interne français MAIS ctrl a lieu / voie d’exception cad tjrs un moyen de défense invoqué / un défendeur a qui on a imposé qqch
=> juge qui déclare L inconventionnelle ne peut pas l’abroger : peut rester dans l’ordre juridique m^ si contraire à un TI = L existe mais n’est plus applicable
Pourquoi se pose le pbm de la coordination des ctrl de constit et de conventionnalité ?
=> ne peuvent ni en pratique ni en D s’ignorer = imbriqués = frictions entre les deux :
- parmi TI : ordre juridique de l’UE qui bénéficie d’une primauté absolue dans les pays membres
- forte proximité substantielle des protections offertes par le D interne et à certaine N Unat en matière de D fonda
EX : svt m^ D protégés par ces ≠ textes : lib d’aller venir, lib du commerce…
Quels sont les pdv du juge €P1 et du juge français sur la primauté absolue du D de l’UE ?
=> pdv très ≠
- juge €P1 tjrs attribué spécificité au D européen = primauté sur toutes N nationales des États mbres
- CEDH 1964 arrêt Costa contre ENEL : D communautaire nature spécifique => ordre communautaire (D de l’UE) ensble autonome : l’emporte sur ordres juridiques nationaux
- arrêt du 9 mars 1978 : D €P1 l’emporte aussi sur les C° des É membres (≠ position des juges internes)
Quel était l’objectif de l’arrêt Costa contre ENEL ?
=> maintenir caractère commun du D de l’UE ds ts les É membres : toute N interne contraire au D €P1 est inapplicable