Oncologie Flashcards
chez qui l’incidence du cancer est le plus élevé
- 0 à 4 ans
- Adolescents > 15 ans
- Garçons (10 à 20%)
évolution de l’incidence et de la mortalité des cancers
Incidence des cancers pédiatriques connaît une très légère augmentation depuis les dernières années mais le taux mortalité est en baisse
taux de survie cancer
Taux de survie à 5 ans pour tous les cancers pédiatriques confondus autour de 84 %
quels sont les 5 cancer les plus prévalants
- leucémie
- tumeur du SNC
- Lymphomes
- Neuroblastomes
- sarcomes des tissus mous
quel est la population pédiatrique dans lequel il y a le plus de leucémie
les 1 à 4 ans
les lymphomes arrivent surtout dans quelle catégorie d’âge
les ados
facteurs améliorant la survie des cancers (7)
- Nombreuses études cliniques, regroupement multicentriques
— Environ 80 % des enfants atteints de cancer sont sous un protocole de recherche !
— Children’s Oncology Group, Dana-Farber Institute, Canadian cancer trials group - Utilisation du g-csf (Neupogen®) dans les tumeurs solides
- Optimisation des doses de chimiothérapie et de l’intensité des traitements
- Nouvelles techniques chirurgicales
— Chirurgie de reconstruction évitant l’amputation - Radiothérapie
— Proton-thérapie chez les jeunes patients
— Diminution de l’irradiation - Intégration des thérapies ciblées aux protocoles de traitement
- Meilleure maîtrise des infections
formule du calcul de la surface corporelle
racine carré de ((poids (kg) x taille (cm))/3600)
effet de l’utilisation de la surface corporelle chez les bébés en onco et quoi faire pour le remédier
surface corporelle surestimé = augmentation du risque de toxicité.
* En général, on calcule plutôt les doses en mg/kg pour les enfants de moins de 0,5-0,6 m2 ou 10-12 kg
* La règle des 30 s’applique : 1 m2 = 30 kg
complications aigues des tx onco (15)
- anémie
- thombopénie
- leucopénie
- neutropénie fébrile
- photosensibilité
- douleur
- hyperglycémie
- hypertriglycéridémie
- troubles de l’humeur
- troubles du sommeil
- thrombose cérébrale
- pancréatite
- réaction d’hypersensibilité à la perfusion
- constipation
- No/Vo
anémie en onco
- Essoufflement, fatigue, pâleur de la peau
- Indications de transfusion de globules rouges (culot)
– Anémie symptomatique (meilleur marqueur)
– Hb < 70 g/L et sortie d’aplasie lointaine
thrombopénie en onco
- Épistaxis, saignement des gencives, ecchymoses
- Indications de transfusion de plaquettes
– Procédures à venir (ponction lombaire, biopsie, chirurgie, intervention dentaire)
– Décompte plaquettaire très bas (< 10 x 109/L) - éviter de faire des sports de contact
leucopénie en onco
- Risque infectieux important
- Prophylaxie contre Pneumocystis Jiroveci est largement utilisée en pédiatrie durant les traitements de chimiothérapie comparativement aux adultes
— Ne pas interrompre le Septra® (TMP-SMX) pour un enfant chez qui un autre antibiotique est prescrit pour le traitement d’une infection - Prophylaxie antibactérienne lors des inductions de leucémie de plus en plus répandue en pédiatrie
effet g-csf sur la leucopénie
- Le g-csf (Grastofil, Neupogen®) est très utilisé en pédiatrie entre les cycles de chimiothérapie afin de maintenir l’intensité des traitements
- Pas d’impact sur la mortalité par causes infectieuses, mais permet des infections moins graves
neutropénie fébrile en onco
- Neutropénie sévère : ANC < 500 x 109/L avec de la fièvre
- Risque de mortalité : 1 %
- Antibiothérapie intraveineuse à large spectre (dont couverture du Pseudomonas Aeruginosa)
— Pipéracilline-tazobactam - Ajustement selon sites identifiés ou potentiels et antécédents infectieux du patients
- Certains hôpitaux font un relai à la voie orale après 48 heures pour patients identifiés à risque faible
photosensibilité en onco
- Plusieurs antinéoplasiques (doxorubicine, méthotrexate, bléomycine, vinblastine), le Septra® et la radiothérapie peuvent rendre la peau plus sensible au soleil.
- Peut persister plusieurs mois après les traitements
- Protection solaire avec FPS de 30 minimum, idéalement 60
douleur en onco
- Liée au cancer, à une chirurgie ou aux agents de chimiothérapie
- Acétaminophène, opiacés, co-analgésiques (antidépresseur tricycliques, gabapentin, clonidine)
- Ponction de moelle osseuse et lombaire, injection IM
- Crème anesthésiante EMLA® ou Maxilène®
mucosite en onco
- Importance des soins de la bouche
- (brosse à dents souple)
- Rince-bouche SANS alcool, rince-bouche médicamenteux
- Opiacés et parfois support nutritionnel requis
- si refus de manger et boire, tube de gavage
douleur lié à la vincristine
- Douleur à la mâchoire secondaire à la vincristine
— Acétaminophène, parfois opiacés - Paresthésies et neuropathies périphériques secondaires à la vincristine (parfois avec dose cumulative élevée de platinum)
— Amitriptyline, gabapentin en utilisation cyclique de courte durée (ex: 7 jours total et débutant avant injection) ou prise continue
constipation en onco
- PEG3350, docusate de sodium, lactulose, huile minérale
- Pas de suppositoire
- Peut créer des microfissures → porte d’entrée des bactéries
hyperglycémie en onco
- 10 à 15 % des patients en phase d’induction de la LAL
- Patients âgés > 10 ans et obèses sont plus à risque
- Médicaments en cause : corticostéroïdes, l-asparginase
- Habituellement transitoire
- Recours temporaire à l’insuline, sans interrompre
habituellement asparaginase ou corticosteroïdes - Résolution spontanée à la fin des traitements pour la majorité
hypertriglycéridémie en onco
- Médicaments en cause : corticostéroïdes, l-asparaginase
- Généralement transitoire et asymptomatique
- Associée à une augmentation du risque de pancréatite aiguë
- Prise en charge
— Recommandations diététiques, diète pauvre en gras
— Suppléments d’oméga-3
— Fénofibrate
trouble de l’humeur en onco
- Agressivité
- Irritabilité
- Humeur labile
- Impulsivité et perte de contrôle
- État dépressif, retrait social (adolescents)
- Généralement transitoire
- Explications à l’enfant
- Surtout liés à la prise de corticostéroïdes
troubles du sommeil en onco
- Insomnie
- Interruptions fréquentes du sommeil (hospitalisation)
- Modification du cycle du sommeil
- Somnolence diurne secondaire aux antiémétiques
- Habituellement liés à la prise de corticostéroïdes
- MNPs
- Mélatonine
- Benzodiazépine PRN sur courte période
— Réaction paradoxale possible chez les tout-petits
thrombose cérébrale en onco
- Céphalée, altération de l’état de conscience, somnolence importante, trouble comportement, convulsions…
- Médicament à risque : l-asparaginase
- ↓ des protéines anti-thrombotique
- Autres facteurs de risque : cathéter central, cancer, inactivité
tx thrombose cérébrale en onco
- Interruption temporaire ou définitive de l-asparaginase
- Héparine de faible poids moléculaire (énoxaparine) pour minimum 3 mois et durant toute la durée de l’asparaginase (si repris)
— Viser un anti-Xa autour 0,5 – 1 U/mL - Introduction graduelle des AOD en pédiatrie plus pour les ados
symptômes pancréatite (6)
- Nausées,
- vomissements,
- douleur abdominale,
- ↑ des enzymes pancréatiques ( amylase, lipase > 3 fois la limite supérieure de la normale),
- ± fièvre,
- évidence radiologique (inflammation, pseudokyste)
rx à risque pancréatite en onco
- l-asparaginase
- Corticostéroïdes
complications pancréatite
- Ascite, choc hypovolémique
- Selon étendue de l’atteinte (nécrose), diabète insulino-dépendant possible
gestion pancréatite en onco
- Cessation de l-asparaginase dans les cas sévères
- Possible poursuite pour cas modérés avec suivi étroit
rx à risque réaction d’hypersensibilité à la perfusion en onco
L-asparaginase
comment les algorithmes de No/Vo en onco sont faits
selon le degré émitésant du tx et si le décadron peut être pris ou non
agents principaux antiémétisants en onco
decadron (bon pour la prévention des nausées retardés), atrepitant, les setrons
rx de prn No/Vo en onco
- Métoclopramide à dose élevée (0,25 à 0.5 mg/kg/dose, max 25 mg) en association à la diphenhydramine (0.5 mg/kg/dose, max 50 mg)
— Avis de Santé Canada Janvier 2015 : Métoclopramide ne devrait pas être utilisé chez les enfants de < 1 an - Dimenhydrinate
— Pas efficace dans le traitement des N/V induits par la chimiothérapie par son mécanisme d’action, mais effet sédatif peut permettre un répis
tx No/Vo réfractaires en onco
— Lorazépam
* Utilisé pour les nausées anticipatoires
* Attention au risque de réaction paradoxale
— Olanzapine
* Moins de données d’utilisation en pédiatrie
* Étude rétrospective multicentrique chez 60 enfants < 18 ans
* Dose moyenne utilisée: 0,1 mg/kg/jour, profil d’innocuité favorable
— Nabilone
* Utilisée davantage chez les adolescents
* Important d’expliquer la molécule aux parents
complications à long terme des tx d’onco (7)
- Cancer secondaire
- Cardiotoxicité
- Toxicité pulmonaire
- Retard de croissance
- Déficit cognitif et psychosocial
- Ototoxicité
- Diminution de la fertilité
facteurs de risque cancer secondaire en onco
prise d’agent alkylants et la radiothérapie
quels sont les cancer secondaires les plus fréquents
Le cancer du sein, de la thyroïde, du cerveau et les sarcomes osseux sont les cancers secondaires les plus fréquents
facteurs de risque cardiotoxicité en onco
- Exposition aux anthracyclines
- Radiothérapie thoracique (médiastinale) ou spinale
cardiotoxicité aux anthracyclines
- dose-dépendante
- on diminue le risque en limitant les doses commutatives utilisées
- fait de l’insuffisance cardiaque congestive
- utilisation de la dexrazoxane pourrait permettre une protection (donnés à venir)
facteurs de risque toxicité pulmonaire en onco
- radiothérapie pulmonaire, médiastinale ou spinale
- bléomycine (c’est relié à la dose cumulative)
effet toxicité pulmonaire en onco
- Fibrose pulmonaire,
- pleurésie,
- pneumonite interstitielle,
- MPOC
facteur de risque complications cognitives onco
- Survivants de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL)
— Chimiothérapie intrathécale,
— méthotrexate haute-dose,
— radiothérapie crânienne - Jeunes enfants sont plus à risque
quels sont les complications cognitives en onco
- Difficultés d’apprentissage,
- troubles de l’attention et de concentration (15 à 20 %),
- ↓ de la mémoire de travail
- dim QI
quand arrivent les complications cognitives en onco
Problèmes cognitifs habituellement mis en évidence 1 à 2 ans après irradiation crânienne et peuvent progresser (apparition de nouveaux déficits)
difficulté d’apprentissage en onco
- Problème de l’écriture et neuropathies périphériques secondaire à vincristine
- Problèmes visuels et corticostéroïdes
ototoxicité en onco
- Perte auditive avec atteinte initiale des zone de hautes fréquences et habituellement bilatérale
- Généralement, irréversible et peut se détériorer après les traitements
facteur de risque ototoxicité en onco
prise de cisplatin
effet tx onco sur la fertilité chez les garçons
effet sur le zoospermie, c’est transitoire, ça revient après le tx
effet tx onco sur la fertilité des filles
plus définitif sur les ovocytes, soit pu d’ovocytes ou moins d’ovocytes et ménopause précoce et utérus moins en santé
facteurs de risque tx onco sur la fertilité
radiothérapie et agents alkylants
moyens pour limiter les complications à long terme des tx d’onco
- Utilisation de la dexrazoxane
- ↓ des doses de radiothérapie utilisées
- Stratification du traitement selon niveau de risque relié au cancer
- Surveillance des toxicités en cours de traitement et ajustement des doses
quelles cellules sont touchés par la LAL
- Lymphocyte B et T
- Blastes ne se transforment pas en cellules matures et se reproduisent de façon anarchique
risque lors de la phase d’induction LAL
syndrome de lyse : quand débute chimio, grosse lyse de cellules et déchets partout
étapes tx LAL pré-B
tx de plus de 2 ans en 4 étapes
1. induction de la rémission (4 semaines)
2. Prévention du système nerveux central
3. consolidation (6-8 mois)
4. maintien (2-3 ans après la rémission)
prévention du SNC en LAL
- Site particulièrement favorable à l’infiltration de cellules leucémiques (sanctuaire méningé)
- Chimiothérapie systémique pénétrant SNC
- Méthotrexate à haute dose (5 g/m2)
- Ponctions lombaires avec chimiothérapie intrathécale (1 à 2 fois/semaine)
consolidation en tx LAL
- Doses de chimiothérapie moindre que durant la phase d’induction selon le niveau de risque du patient
- ajout de 8 doses de doxorubicine
- Pierre angulaire de certains protocoles : l-asparaginase
phase de maintien LAL
- Chimiothérapie de faible intensité (plus du PO)
- Majeure partie du traitement → les enfants fréquentent école et la garderie
- Tentative d’écourter le traitement → risque d’une rechute
blinatumomab en LAL
- c’est un anticorps monoclonal bi-spécifique
- stimule les lynphocytes T à aller attaquer les lymphocytes B malades
- risque de réaction immunitaire comme active le système immunitaire
E2 cortico
- ↓ appétit, prise de poids
- Dyspepsie
- Hyperglycémie
- Troubles de l’humeur et du sommeil
- ↓ risque d’infection
- Problèmes ostéo-articulaires
— Ostéoporose, fracture, ostéonécrose (surtout les ados)
E2 doxorubicine (4)
- Nausées
- vomissement,
- mucosite
- cardiotocixité
E2 vincristine
- douleur,
- neuropathie,
- constipation
L-asparaginase en onco
améliore bcp la survie en LAL = pierre angulaire, mais vient avec pleins de E2
- thrombose
* Réactions allergiques
* Pancréatite
* Hyperglycémie ou hypoglycémie
* Tremblements fins
- hypertriglycéridémie