Infections respiratoires Flashcards

1
Q

Quel antibiotique serait le traitement de premier choix pour OMA pour un enfant de 2 n’ayant pas pris d’antibiothérapies dans les 3 derniers mois et qui n’a pas d’allergies? Inscrivez le nom de l’antibiotique, la dose, ainsi que la durée de traitement.

A

Traitement de 1ère ligne, en l’absence de prise d’antibiotiques dans les 30 derniers jours, est l’amoxicilline. Une dose de 80-90 mg/kg/jour (maximum 2000 mg/dose) PO divisé BID est recommandée. La Société canadienne de pédiatrie recommande cette dose, ou bien une dose de 45 à 60 mg/kg/jour PO divisée TID. Pour la durée de traitement, une durée de 10 jours est recommandée pour les enfants de < 2 ans et de 5 jours pour les enfants de 2 ans et plus.

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2
Q

Quelles sont les principales bactéries que l’on cherche à couvrir avec l’amox en OMA

A
  • Streptococcus pneumoniae (30-50%)
  • Haemophilus influenzae non typable (40-50%)
  • Moraxella catarrhalis (3-20%)
  • Streptococcus pyogenes (< 5 %)
    Les bactéries listées correspondent aux bactéries les plus fréquentes dans l’OMA. En général, un seul agent pathogène bactérien est en cause, mais des co-infections sont possibles

Le M. catarrhalis et certaines souches d’H. influenzae risquent davantage de résister à l’amoxicilline (par production de bêta-lactamases), mais sont des agents pathogènes beaucoup moins courants. De plus, l’OMA causée par l’une ou l’autre de ces bactéries est plus susceptible d’être spontanément résolutive.

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3
Q

Expliquez pour quelles raisons il est parfois possible de faire une option d’observation plutôt que de débuter immédiatement un traitement antibiotique en OMA

A

Environ 80% des otites moyennes aiguës guérissent spontanément. La guérison spontanée varie en fonction de la bactérie impliquée (75% avec M. catarrhalis, 50% avec H. influenzae, 20% avec S. pneumoniae). De plus, un usage excessif d’antibiotiques favorise le développement de souches multirésistantes. Cela expose aussi l’enfant à un risque de développement d’effets secondaires (diarrhée, rash, réaction allergique).

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4
Q

dans quelles circonstances on peut faire une observation en OMA sans antibiotique

A

Observation seule, sans antibiothérapie peut être envisagée dans les circonstances suivantes:
* Enfants de 6 à 23 mois avec un diagnostic incertain d’OMA unilatérale, et une atteinte clinique peu marquée (T° < 39°C, otalgie légère)
* Enfants de ≥ 2 ans avec un diagnostic incertain d’OMA, mais une atteinte clinique peu marquée
* Enfants de ≥ 2 ans avec un diagnostic certain d’OMA, mais une atteinte clinique peu marquée.

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5
Q

chez qui l’observation seule en OMA n’est pas appropriée

A
  • Enfants âgés de moins de 6 mois
  • Enfants atteints d’immunodéficience, de maladie cardiaque ou pulmonaire chronique, d’anomalies de la tête et du cou
  • Enfants avec symptômes sévères
  • Enfants avec perforation tympanique
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6
Q

quoi faire si on fait seulement de l’observation en OMA

A

Important d’assurer un suivi 48 à 72 heures plus tard; si l’enfant demeure symptomatique, on débute une antibiothérapie. Il faut s’assurer que l’enfant est en mesure de reconsulter si l’option d’observation est choisie mais que le patient se détériore dans cet intervalle de temps.

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7
Q

Quels sont les éléments de suivi d’efficacité que vous allez donner lors de votre conseil d’amox pour OMA?

A

Les symptômes devraient s’améliorer d’ici 48h à 72h. Une persistance d’otalgie, de la fièvre ou une de détérioration de l’état général seraient des symptômes d’échec au traitement.

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8
Q

Quels seraient les 2e et 3e lignes de traitement en OMA chez les enfants en cas d’échec au traitement? Spécifiez les doses ainsi que les durées de traitement

A

2e ligne :
- clavulin 80-90 mg/kg/j (BID) (max 1500 mg BID) x 10 jours pour moins de 2 ans et 5-7j pour 2 ans et plus, formulation 7:1

3e ligne : ceftriaxone (seulement disponible IM ou IV) 50 mg/kg/j (max 2g/dose) x1-3j

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9
Q

quelles peuvent être les mesures pour prévenir la survenue d’otite.

A
  • Éradication du tabagisme s’il y a lieu;
  • S’assurer de maintenir une bonne hygiène nasale;
  • Vaccination à jour, selon recommandations du Protocole d’immunisation du Québec.
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10
Q

Expliquer pour quelles raisons l’amoxicilline peut s’administrer BID en cas d’otite moyenne aiguë, alors que les recommandations posologiques pour l’amoxicilline en traitement de pneumonie sont toujours de diviser la dose en 3 prises par jour.

A
  • L’amoxicilline est temps-dépendant, donc le plus souvent le mieux ;
  • L’amoxicilline pénètre très bien au niveau de l’oreille moyenne ;
  • Pour assurer la guérison clinique de l’OMA, l’amoxicilline doit atteindre un taux suffisant dans l’oreille moyenne pour plus de la moitié de la journée ;
  • Administration de 75-90 mg/kg/jour permet d’atteindre ces taux.
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11
Q

Expliquer la différence entre le croup, le faux croup, et la laryngite.

A

Ce sont tous des termes pour désigner une infection des voies respiratoires supérieures causant de l’inflammation du larynx, de la trachée et des bronches (Laryngo-trachéo-bronchite)
* Croup vs Faux croup: ancienne dénomination qui faisait référence au croup diphtérique (vrai croup) vs le croup viral (faux croup)
* Croup vs Laryngite: certaines références parlent de croup chez les enfants de 5 ans et moins et de laryngite chez les enfants plus âgés.

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12
Q

2) Nommez les principaux pathogènes impliqués dans le croup, et l’âge des enfants principalement atteints.

A

Principaux virus en cause:
* Para-influenza (surtout types 1 et 3)
* Virus respiratoire syncytial
* Adénovirus
* Métapneumovirus
Maladie fréquente chez les enfants âgés entre 6 mois et 3 ans. En vieillissant, les enfants sont de moins en moins enclin au croup alors que le passage voies aériennes s’élargit. En général, le croup est rare après l’âge de 7 ans.

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13
Q

Expliquez la place des corticostéroïdes dans le traitement du croup.

A

À envisager pour tous les enfants, peu importe la sévérité du croup. Les corticostéroïdes diminuent la durée des symptômes et le risque de reconsultation, ils améliorent le sommeil de l’enfant et diminue l’anxiété parentale. Il y a cependant une contre-indication relative chez enfant non immunisé ayant été en contact avec une personne atteinte de varicelle au cours des 3 dernières semaines.

Corticostéroïde le plus étudié pour cette indication : dexaméthasone
* Dose: 0,6 mg/kg/dose PO/IV/IM, dose max = 16 mg
* Préférer voie IV ou IM dans les cas graves ou lorsque l’enfant vomit
* Amélioration notée dans les 2-3 heures suivant la dose de dexaméthasone, qui se maintien pour 24 à 48h
* Pas d’évidence que l’administration de doses répétées de corticostéroïdes modifie l’évolution, sauf chez les patients intubés pour qui le traitement est poursuivi 24h après l’extubation

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14
Q

Parmi les symptômes associés à une infections des voies respiratoires supérieures, nommez 3 symptômes indicateurs d’affections plus graves chez les enfants.

A

Aspect toxique, sialorrhée, dysphagie

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15
Q

différence entre épiglottite et croup sur âge

A

croup : enfant plus jeune
épiglottite : enfant plus âgé

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16
Q

différence entre épiglottite et croup sur début des symptômes (soudain/progressif)

A

croup : progressif
épiglottite : soudain

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17
Q

différence entre épiglottite et croup sur fièvre

A

croup : peu élevée
épiglottite : élevée

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18
Q

différence entre épiglottite et croup sur dysphagie

A

croup : absente ou minime
épiglottite : marquée

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19
Q

différence entre épiglottite et croup sur état général

A

croup : peu altéré
épiglottite : altéré

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20
Q

différence entre épiglottite et croup sur si position caractéristique ou non

A

croup : absente
épiglottite : présente

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21
Q

différence entre épiglottite et croup sur si toux aboyante

A

croup : présente
épiglottite : absente

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22
Q

différence entre épiglottite et croup sur détresse respiratoire

A

croup : présente
épiglottite : présente

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23
Q

différence entre épiglottite et croup sur stridor

A

croup : marqué.
épiglottite : absent ou léger

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24
Q

Nommez les principaux pathogènes responsables d’épiglottite bactérienne, et pourquoi l’incidence d’épiglottite a diminué de façon significative dans les dernières années.

A
  • Haemophilus influenzae de type B est la principale bactérie en cause
  • Autres bactéries: autres types d’Haemophilus influenzae (A, F, non typable), Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Staphylococcus aureus, Neisseria meningitidis.
  • Virus ne causent habituellement pas d’épiglottite, mais peuvent entraîner une surinfection bactérienne: virus Epstein-Bar, varicella zoster, para-influenza, herpes simplex

Depuis arrivée du vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b, l’incidence d’épiglotitte a chuté, en faisant maintenant une maladie rare chez l’enfant. Le taux d’incidence de 0,63 cas/100 000 personnes aux États-Unis.

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25
Q

1) Décrivez les signes et symptômes typiques d’un enfant atteint d’une bronchiolite, ainsi que la l’évolution de ces signes et symptômes dans le temps

A

Prodrome viral de fièvre, de toux et de rhinorrhée de 2 à 3 jours. Ensuite, détérioration en tachypnée, en respiration sifflante et en détresse respiratoire de degré variable. Cette détresse respiratoire s’intensifie généralement dans les 48 heures qui suivent.

Par la suite, on observe une amélioration progressive et le tableau s’amende généralement une semaine après le début des symptômes, mais certains symptômes mineurs peuvent persister durant plusieurs semaines. À noter, des apnées centrales peuvent être présentes chez les anciens prématurés et les nourrissons âgés de < 2 mois.

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26
Q

Identifiez les facteurs de risque de développer une bronchiolite sévère (8)

A
  • Très jeune âge (moins de 12 semaines)
  • Antécédent de prématurité
  • Petit poids de naissance
  • Cardiopathie congénitale avec répercussions hémodynamiques
  • Maladie pulmonaire chronique (fibrose kystique, maladie bronchopulmonaire)
  • Déficit immunitaire
  • Atteinte neuromusculaire
  • Anomalies congénitales ou anatomiques des voies respiratoires
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27
Q

3) Expliquez la place des traitements suivants dans le traitement de la bronchiolite :

a) Épinéphrine en nébulisation :

A

Quelques évidences démontrent que l’épinéphrine pourrait diminuer le taux d’hospitalisation lorsque comparé au placebo. Cependant, les données probantes sont insuffisantes pour soutenir son utilisation de façon routinière à la salle d’urgence. Il peut être raisonnable d’administrer une dose et d’en surveiller la réponse clinique. Aucune évidence favorisant une utilisation prolongée ou une utilisation chez des patients hospitalisés.

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28
Q

3) Expliquez la place des traitements suivants dans le traitement de la bronchiolite :

a) salbutamol

A

Les enfants atteints de bronchiolite ont une respiration sifflante similaire à celle de l’asthme sur le plan clinique. Cependant, la physiopathologie de la bronchiolite est différente; les voies respiratoires sont obstruées plutôt que contractées

Les sites des récepteurs des ß-agonistes pulmonaires des nourrissons semblent inadéquats; les muscles lisses de leurs parois bronchiolaires semblent immatures.

En pratique, procure une amélioration transitoire chez 1 enfant sur 4, surtout chez l’enfant plus vieux, s’il ne s’agit pas d’un 1er épisode ou avec une histoire personnelle ou familiale d’atopie.

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29
Q

3) Expliquez la place des traitements suivants dans le traitement de la bronchiolite :

a) cortico inhalés

A

Une revue systématique Cochrane n’a démontré aucun bénéfice quant à la réduction des scores cliniques, des taux d’hospitalisation, de la durée de l’hospitalisation. Leur utilisation, que ce soit sous forme inhalée ou systémique, n’est pas recommandée.

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30
Q

définition bronchiolite

A

n Infection virale des voies respiratoires inférieures
n Caractérisée par l’obstruction des petites voies respiratoires, causée par une inflammation aiguë, un oedème et une nécrose des cellules épithéliales qui recouvrent ces voies respiratoires, ainsi que par une production augmentée de mucus

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31
Q

étiologie bronchiolite (6)

A
  • Virus respiratoire syncytial (VRS) (76%)
  • Rhinovirus (39%)
  • Influenza (10%)
  • Coronavirus (2%)
  • Métapneumovirus (3%)
  • Para-influenza (1%)
  • Co-infections sont possibles
    — Surviennent chez 10 à 30% des enfants et adolescents hospitalisés
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32
Q

période d’infection bronchiolite

A

Caractère saisonnier: au Canada, saison du VRS débute habituellement entre novembre et janvier et persiste pendant 4 à 5 mois

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33
Q

cause la plus fréquente d’hospitalisation chez les enfants de moins d’un 1 an

A

bronchiolite

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34
Q

prévalence bronchiolite

A

Touche plus du tiers des enfants avant 2 ans

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35
Q

est-ce qu’un enfant peut avoir plusieurs brochiolites dans la même saison

A

oui, car l’infection primaire ne confère pas d’immunité protectrice et les réinfections sont communes

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36
Q

manifestations cliniques bronchiolites

A

n Prodrome viral de fièvre, de toux et de rhinorrhée de 2 à 3 jours
n Détérioration en tachypnée, en respiration sifflante et en détresse respiratoire de degré variable
— Détresse respiratoire s’intensifie généralement dans les 48 heures qui suivent
— pic de la maladie j4-5-6
n Par la suite, on observe une amélioration progressive et le tableau s’amende généralement une semaine après le début des symptômes
— Symptômes mineurs peuvent progresser durant plusieurs semaines
— Apnées centrales peuvent être présentes chez les anciens prématurés et les nourrissons âgés de < 2 mois

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37
Q

signes de détresse respiratoire

A

n Geignement expiratoire (grunting)
n Battement des ailes du nez
n Tirage sous-costal (ventre creuse à chaque respiration de manière disproportionné, ça peut aller jusqu’à tirage sous-claviculaire et plus ça monte, plus c’est grave car utilise plus de muscle (peut aussi envoyer sa tête en arrière pour respirer))
n Rétractions ou respiration abdominale

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38
Q

à quoi est associé l’obstruction des voies respiratoires supérieurs et la détresse respiratoire chez les nourrissons

A

à des troubles alimentaires (car si difficulté à respirer, avoir une tétine ou un sein dans la bouche aide pas et effort de manger est trop gros = le fatigue encore plus)

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39
Q

fièvre en bronchiolite

A

Fièvre peut être présente mais généralement de faible intensité
- Une fièvre élevée doit évoquer une surinfection bactérienne (OMA, pneumonie)

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40
Q

évolution normale de la bronchiolite

A

n Maladie spontanément résolutive
n Majorité des enfants atteints de bronchiolite n’ont pas besoin d’être hospitalisés
n Médecins devraient se rappeler que la maladie a tendance à s’aggraver dans les premières 72 heures

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41
Q

décision d’hospitaliser pour une bronchiolite devrait être basé sur quoi

A

n Facteurs de risque de gravité
n État respiratoire du patient
n Capacité à demeurer bien hydraté
n Le risque d’évolution vers une maladie grave
n Capacité qu’a la famille d’affronter la situation

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42
Q

tx recommandées de la bronchiolite

A
  • O2
  • Hydratation
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43
Q

tx qui pourraient avoir un certain bénéfice dans certaines situations en bronchiolite

A
  • Épinéphrine
  • Aspiration nasale
  • Salin hypertonique 3%
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44
Q

tx non recommandées bronchiolite

A
  • Salbutamol
  • Corticostéroïdes
  • Antibiotiques
  • Antiviraux
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45
Q

oxygène en bronchiolite

A
  • Pilier du traitement hospitalier
  • Doit être administré si la saturation chute sous 90%
  • On cherche la plus faible concentration d’oxygène permettant de maintenir une saturation à 90% ou plus
  • Généralement administré par lunette nasale ou par masque
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46
Q

quels bébés sont les plus à risque de déshydratation avec la bronchiolite

A
  • Les nourrissons dont la FR > 60 respirations/minute peuvent courir un plus grand risque d’inhalation, surtout s’ils présentent une congestion nasale
  • Il est parfois donc nécessaire d’interrompre l’alimentation orale
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47
Q

comment garder une bonne hydratation en bronchiolite

A

Encourager les boires fréquents et soutenir l’allaitement
- donner des plus petites qté plus souvent

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48
Q

comment administrer les suppléments de liquide en bronchiolite

A

Lorsqu’il faut administrer des suppléments de liquide: Lignes directrices mentionnent que voie nasogastrique = voie intraveineuse

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49
Q

voie nasogastrique pour la réhydratation

A
  • Gavage peut être donné de façon intermittente ou en continu
  • Pedialyte, lait maternel ou préparation lactée
  • Permet de donner des calories
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50
Q

voie IV pour la réhydratation

A
  • Favoriser les liquides isotoniques administrés à un débit correspondant aux besoins d’entretien
  • Nécessite un monitorage régulier du bilan électrolytique die
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51
Q

effet aspiration nasale trop intense

A
  • Étude récente indique qu’une aspiration profonde et de longs intervalles entre les aspirations s’associent à une hospitalisation prolongée
  • Entraîne un risque d’oedème et d’irritation des voies respiratoires supérieures
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52
Q

hygiène nasale à domicile en bronchiolite

A
  • Essentiel de bien nettoyer le nez de l’enfant pour faciliter sa respiration et éviter l’accumulation de sécrétions
  • À faire régulièrement, tout particulièrement avant les boires
  • Solution maison ou commerciale
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53
Q

effet physiologique épinéphrine bronchiolite

A

Effet alpha-adrénergique
- Entraîne une constriction des artérioles capillaires
- Résulte en une diminution de l’oedème de la muqueuse

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54
Q

administration épinéphrine en bronchiolite

A
  • Épinéphrine 1:1000 (1 mg/mL) administrée en nébulisation
    Dose:
  • < 5 kg: 2,5 mL en inhalation
  • ≥ 5 kg: 5 mL en inhalation
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55
Q

place épinéphrine dans le tx de la bronchiolite

A
  • Quelques évidences qui démontrent que l’épinéphrine pourrait diminuer le taux d’hospitalisation lorsque comparé au placebo
  • Données probantes sont insuffisantes pour soutenir son utilisation de façon routinière à la salle d’urgence
  • Il peut être raisonnable d’administrer une dose et d’en surveiller la réponse clinique (pourrait utiliser 1 dose chez un pt qu’on ne sait plus quoi faire, mais c’est vrm à l’urgence)
    0 Aucune évidence favorisant une utilisation prolongée ou une utilisation chez des patients hospitalisés
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56
Q

pourquoi on pourrait penser que le Ventolin pourrait aider en bronchiolite et pourquoi c’est faux

A
  • Enfants atteints de bronchiolite ont une respiration sifflante similaire à celle de l’asthme sur le plan clinique
    — Physiopathologie de la bronchiolite est cependant différente; les voies respiratoires sont obstruées plutôt que contractées
  • Sites des récepteurs des ß-agonistes pulmonaires des nourrissons semblent inadéquats
    — Muscles lisses de leurs parois bronchiolaires semblent immatures
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57
Q

chez qui le Ventolin en bronchiolite pourrait potentiellement fonctionner

A

En pratique, procure une amélioration transitoire chez 1 enfant sur 4
n Surtout chez l’enfant plus vieux (8-12 mois), s’il ne s’agit pas d’un 1er épisode ou avec une histoire personnelle ou familiale d’atopie

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58
Q

si utilisation Ventolin en bronchiolite, comment administrer

A

Dose: 1 inhalation/3 kg
Suivis:
- Fréquence cardiaque
- Potassium sérique

59
Q

place cortico en bronchiolite

A
  • Aucun bénéfice quant à la réduction des scores cliniques, des taux d’hospitalisation, de la durée de l’hospitalisation
  • Leur utilisation, que ce soit sous forme inhalée ou systémique, n’est pas recommandée
60
Q

place salin hypertonique en bronchiolite

A
  • Il est postulé que le salin hypertonique accroît la clairance mucociliaire et réhydrate la surface des voies respiratoires, contribuant à diminuer l’oedème
  • ↓ séjour hospitalier d’une journée dans les milieux où il dépassait 3 jours
  • La nébulisation de NaCl 3% peut être utile pour les patients hospitalisés, mais ce traitement semble surtout profiter aux patients hospitalisés plus longtemps
61
Q

poso salin hypertonique en bronchiolite

A

Posologie optimale n’est pas établie
- Plupart des études utilisaient salin 3% en nébulisation q8h
- +/- salbutamol

62
Q

antibiotiques en bronchiolite

A
  • Recherches sur le rôle des antibiotiques dans le traitement de la bronchiolite sont limitées et jusqu’à présent n’ont démontré aucun avantage
  • Antibiotiques ne devraient pas être utilisés sauf si une infection bactérienne secondaire est clairement attestée (si forte fièvre)
63
Q

antiviraux en bronchiolite

A
  • Ribavirine en nébulisation
  • Thérapie qui est couteuse et pénible à administrer
  • Effets sont limités
  • N’est pas recommandée de façon systématique pour le traitement de la bronchiolite chez les enfants qui sont autrement en santé
    — Pourrait être considérée chez les patients atteints d’une maladie grave ou qui sont plus vulnérables, après consultation avec un infectiologue
64
Q

complications bronchiolite

A
  • Atélectasies sont fréquentes
  • Insuffisance respiratoire aiguë, pneumothorax, surinfection bactérienne
    — Rares
  • Otite
    — Survient chez 50-60% des enfants atteints de bronchiolite
  • Chez l’enfant normal, la mortalité est très faible
    — Mortalité s’élève chez l’enfant atteint d’une cardiopathie congénitale majeure, d’un déficit immunitaire grave ou d’une maladie pulmonaire chronique
65
Q

prévention en MNP bronchiolite

A
  • Allaitement maternel exclusif et éviction de toute forme de tabagisme passif
    — Les 2 mesures préventives les plus efficaces
  • Éviter le contact des nourrissons avec des personnes présentant une IVRS
  • Hygiène des mains à la maison contribue aussi à réduire la propagation des IVRS chez les enfants
66
Q

option de prévention bronchiolite par immunisation

A
  • Vaccination:
    — Arexvy (pas encore d’indication pour les bébés, mais peut vacciner en grossesse)
  • Immunisation passive:
    — Palivizumab (Synagis)
    — Nirsévimab (Beyfortus)
67
Q

qu’est-ce que le palivizumab

A
  • Anticorps monoclonal murin humanisé contre le VRS
  • Se lie à la protéine F du VRS afin d’inhiber sa réplication
  • Il empêche la fusion des protéines du VRS et inhibe son entrée dans la cellule pour ainsi prévenir l’infection
68
Q

poso palivirumab

A
  • 15 mg/kg IM aux 4 semaines durant toute la saison du VRS (généralement 5 mois par année, de novembre à mars)
  • La prophylaxie doit être cessée dans les cas où une infection à VRS est confirmée chez l’enfant
69
Q

efficacité palivizumab

A
  • Étude Impact-RSV a démontré des taux d’hospitalisation dus au VRS de 10,6% dans le groupe placebo vs 4,8% chez des enfants à risque élevé ayant reçu du palivizumab
  • Réduction du taux d’hospitalisation de 5,8%
70
Q

résumé des indications palivizumab

A
  • bébés nés à moins de 33 semaines et âgés de moins de 6 mois au début de la saison du VRS
  • bébés nés à terme de moins de 24 mois avec des problème pulmonaires
  • bébés prématurés âgés de moins de 24 mois avec des problèmes pulmonaires
  • bébés de mois de 12 mois avec des graves problèmes cardiaques
  • enfants de moins de 24 mois avec des greffes dans les 6 mois avant la saison du VRS
  • enfants nés à moins de 37 semaines, âgés de moins de 6 mois au début de la saison et habitant au Nunavik
71
Q

qu’est-ce que le nirsévimab

A
  • Anticorps monoclonal humain recombinant
  • Triple substitution d’acides aminés dans sa région Fc augmente sa demi-vie sérique
72
Q

poso nirsévimab

A
  • Administration IM, à raison d’une injection unique par saison
  • Dose de 50 ou 100 mg selon le poids de l’enfant lors de la 1ère saison, et de 200 mg avant la 2e saison
  • Une dose de nirsévimab suffit à protéger les nourrissons pendant au moins 5 mois.
73
Q

efficacité nirsévimab

A

réduction :
- des infections respiratoires reliées au VRS comparé au placebo
- des hospitalisation reliées au VRS comparé au placebo
- réduction de la fréquence d’assistance respiratoire comparé au palivizumab

74
Q

enfants éligibles au nirsévimab

A
  • Bébés nés à partir du 1er octobre de l’année en cours;
  • Bébés ayant moins de 6 mois au 1er octobre de l’année en cours;
  • Certains bébés âgés de moins 8 mois au 1er octobre de l’année en cours :
    — Nés < 37 semaines de grossesse; OU
    — Présentant une des conditions de vulnérabilité qui augmentent le risque de complications mentionnée au PIQ
  • Certains bébés, âgés de moins de 19 mois au 1er octobre de l’année en cours et présentant une des conditions de vulnérabilité qui augmentent le risque de complications, sont admissibles lors de leur 2e saison du VRS
75
Q

effet bronchiolite à long terme

A
  • Chez l’enfant normal avec une bronchiolite, le risque d’asthme ultérieur est plus élevé que dans la population en général
    — Même les enfants qui ont présenté un seul épisode de bronchiolite banale peuvent garder, plusieurs années plus tard, des anomalies persistantes aux épreuves de fonction pulmonaire
  • La bronchiolite et l’asthme semblent appartenir à un même continuum
    — Il n’est cependant pas clair si la bronchiolite prédispose à l’asthme ou si elle en est une manifestation précoce
76
Q

susceptibilité des bactéries à l’amox en OMA

A
  • S. pneumoniae est le principal agent pathogène
    — Taux de susceptibilité à la pénicilline > 90% dans la plupart des régions du Canada
  • M. Catarrhalis et certaines souches d’H. Influenzae risquent davantage de résister à l’amoxicilline via la production de béta-lactamases
    — Agents pathogènes beaucoup moins courants
    — OMA causée par ces bactéries est plus susceptible de se résoudre de façon spontanée
77
Q

mécanisme de résistance du pneumocoque à l’amox

A

Penicillin-binding proteins

78
Q

quand parler d’échec au tx OMA

A
  • Symptômes devraient s’atténuer en 24 heures et disparaître 2 à 3 jours après le début du traitement
  • Si symptômes persistent ou s’aggravent, il faut réévaluer le traitement
79
Q

causes otite externe

A
  • Le plus souvent d’origine infectieuse, mais parfois d’origine dermatologique ou allergique
  • Bactéries les plus fréquemment impliquées:
    — Pseudomonas aeruginosa
    — Staphylococcus aureus
  • Infection fongique aussi possible, mais plus rare
    — Chez porteur de prothèse auditive
    — Suite à un traitement antibiotique
80
Q

manifestation de l’otite externe

A
  • Symptômes peuvent varier d’un simple prurit à une douleur très intense
  • Douleur souvent exacerbée par la mobilisation du tragus ou du pavillon de l’oreille, ainsi que par la mastication
  • Otorrhée possible, habituellement aqueuse ou purulente
  • Dans les cas les plus sévères, peut entraîner une obstruction presque complète du canal par le processus inflammatoire, ce qui peut entraîner une hypoacousie, de la fièvre, une cellulite périauriculaire et postauriculaire
81
Q

quels sont les volets de tx de l’otite externe

A

hygiène, analgésie et traitement topique

82
Q

hygiène en otite externe

A
  • Nettoyer soigneusement le conduit auditif pour enlever débris, cérumen et pus
  • Lavage doux avec sérum physiologique
83
Q

analgésie en otite externe

A
  • Acétaminophène/ibuprofène dans les cas légers à modérés
  • Possibilité de rajouter un analgésique opioïde dans les cas les plus sévères
84
Q

tx topiques en otite externe

A
  • Application dans le conduit auditif externe de gouttes TID à QID
  • Gouttes peuvent contenir un ou plusieurs antibiotiques
    — Si le conduit est très oedématié, on recommande d’utiliser des gouttes combinées contenant un stéroïde topique
  • Gouttes contenant de la gentamycine ou de la néomycine ne devraient pas être utilisées s’il y a présence d’un tube de tympanostomie ou si le tympan est perforé, en raison du risque d’ototoxicité
  • Durée de traitement: 7 jours
85
Q

antibio PO en otite externe

A
  • S’il existe des signes généraux d’infection ou des signes locaux d’extension de l’infection (chondrite, cellulite), une antibiothérapie systémique est indiquée
    — Traitement oral: amoxicilline/acide clavulanique x 10 jours
    — Traitement intraveineux: couverture contre le S. aureus et le P. aeruginosa est préconisée
86
Q

prévention otite externe

A
  • Éviter d’avoir les oreilles humides:
    — Après la douche ou la baignade, prendre soin d’égoutter le conduit en penchant la tête sur le côté
    — Assécher le pavillon avec une serviette
  • Porter des bouchons lors de la baignade
  • Laver les oreilles avec précaution, éviter l’emploi de cure-oreilles
    — Risque d’enfoncer la cire dans le conduit et d’augmenter les risques d’infection
87
Q

causes pneumonie

A
  • Avant l’âge de 2 ans, majorité des pneumonies sont causées par des virus, principalement le VRS
    — Autres virus: influenza, parainfluenza, métapneumovirus
  • Après cet âge, la fréquence des pneumonies d’origine virale diminue
88
Q

principales bactéries en pneumonie (7)

A

n Streptococcus pneumoniae
n Mycoplasma pneumoniae
n Chlamydophila pneumoniae
n Haemophilus influenzae type b, Haemophilus influenzae non typable
n Plus rares: Streptococcus pyogenes et Staphylococcus aureus

89
Q

tx pneumonie

A

1er choix : Amoxicilline 90 mg/kg/jour ÷ TID (max: 1000 mg/dose)

** si utilisation d’antibiotiques dans les 30 derniers jours ou si l’enfant n’est pas vacciné contre l’Haemophilus influenzae de type B:
- Amoxicilline/clavulanate 7:1 90 mg/kg/jour ÷ TID (max: 1000 mg/dose)

90
Q

quoi faire si soupçon de pneumonie atypique

A
  • Ajout d’un macrolide à l’antibiothérapie de 1ère intention
    Durée de traitement: 7-10 jours pour pneumonie non compliquée (5 jours pour azithromycine)
91
Q

signes de pneumonie atypique

A

âge du patient, inflitrat diffus (aile de papillon), pneumonie à bas bruit (moins de fièvre, symptômes respiratoires prennent plus de temps)

92
Q

pourquoi on veut toujours avoir de l’amoxil pour une pneumonie

A

car très bonne couverture du pneumocoque

93
Q

différence entre durée de tx courte (3-5j) et longue (7-10j) en pneumonie

A

En résumé:
- Une durée de traitement plus courte était tout aussi efficace et sécuritaire par rapport à une durée plus longue
- Potentiellement une tendance à observer moins d’effets secondaires dans le groupe courte durée

mais les études n’étaient pas nécessairement de bonne qualité

94
Q

quantité de clavulanate pour que ça soit efficace

A

0,3 mg/kg/j à 1 mg/kg/j est efficace pour l’acide clavulanique

95
Q

dose de clavulanate qui fait plus d’E2

A

Doses d’acide clavulanique > 10 mg/kg/jour sont associées à davantage de diarrhée

96
Q

indications d’hospitalisation pneumonie (7)

A
  • Jeune âge (moins de 6 mois)
  • Pneumonie compliquée
  • Présence de «toxicité» ou de léthargie
  • Déshydratation ou incapacité de s’alimenter
  • Détresse respiratoire grave nécessitant de l’oxygène
  • Affection cardiaque ou pulmonaire sous-jacente ou une maladie chronique risquant de compliquer le traitement
  • (Fièvre qui persiste plus de 48 à 72 heures après le début du traitement ou détérioration clinique)
97
Q

cause sinusite

A

n Majorité des sinusites sont virales et guérissent spontanément
n 5-10% des infections virales des voies respiratoires supérieures se compliquent d’une sinusite bactérienne aiguë

98
Q

bactéries en cause des surinfection bactériennes des sinusites (5)

A
  • Streptococcus pneumoniae
  • Haemophilus influenzae non typable
  • Moraxella catarrhalis
  • Plus rares: Streptococcus pyogenes et Staphylococcus aureus
99
Q

âge apparition sinus

A

Cellules ethmoïdiennes et sinus maxillaires sont présents dès la naissance, pneumatisation de sinus sphénoïdiens survient vers l’âge de 5 ans, alors que les sinus frontaux apparaissent vers l’âge de 7-8 ans

100
Q

tx de soutient sinusite

A
  • Analgésique/antipyrétique
  • Hygiène nasale accrue (irrigation saline 3 à 6 fois/jour)
  • Corticostéroïdes nasaux
  • Décongestionnants topiques
101
Q

diagnostique sinusite aiguë bactérienne

A
  • Symptômes persistants (10-14 jours) sans amélioration
  • Aggravation des symptômes après 5 à 7 jours, suivant une amélioration initiale
  • Symptômes graves depuis au moins 3 jours consécutifs
102
Q

antibio de 1ère et 2e intention sinusite bactérienne aiguë

A

1er : Amoxicilline 80-90 mg/kg/jour PO ÷ BID (max 2000 mg/dose)
2e : Amoxicilline/clavulanate 80-90 mg/kg/jour PO ÷ BID (max 1500 mg/dose)

pendant 10-14j

103
Q

tx sinusite bactérienne si allergie grave à la pénicilline

A
  • Clarithromycine 15 mg/kg/jour PO ÷ BID (max 500 mg/dose)
  • Clindamycine 30 mg/kg/jour ÷ TID (dose max: 450 mg/dose)

pendant 10-14j

104
Q

tx sinusite bactérienne si allergie non sévère à la pénicilline

A
  • Cefprozil : 30 mg/kg/jour PO ÷ BID (max 500 mg/dose)
  • Cefuroxime axétil : 30 mg/kg/jour PO ÷ BID (max 500 mg/dose)

pendant 10-14j

105
Q

durée tx sinusite bactérienne

A
  • Durée optimale non établie
  • Généralement 10 à 14 jours
  • Doit inclure un minimum de 5 jours après la disparition des symptômes
106
Q

quand référer pour la sinusite bactérienne

A
  • Atteinte importante de l’état général
  • OEdème/rougeur périorbitaire
  • Atteinte du SNC
107
Q

différence entre croup, faux croup et laryngite

A

Tous des termes pour désigner une infection des voies respiratoires supérieures causant de l’inflammation du larynx, de la trachée et des bronches (Laryngo-trachéo-bronchite)
- c’est la même chose

108
Q

étiologie croup

A

Peut être viral ou spasmodique
- Croup spasmodique peut être causé par du RGO ou une réaction allergique

109
Q

épidémiologie croup

A
  • Maladie fréquente chez l’enfant
  • Principalement entre 6 mois et 3 ans
  • En vieillissant, les enfants sont de moins en moins enclin au croup alors que le passage voies aériennes s’élargit
    — En général, le croup est rare après l’âge de 7 ans
  • Se manifeste surtout durant les mois d’hiver
110
Q

virus en cause croup

A

n Para-influenza (surtout types 1 et 3)
n Virus respiratoire syncytial
n Adénovirus
n Métapneumovirus

111
Q

avec quoi on doit différencier le croup

A

Ne doit pas être confondu avec la trachéite bactérienne, l’aspiration d’un corps étranger ou l’épiglottite aiguë, qui peuvent entraîner des symptômes semblables

112
Q

manifestations cliniques croup

A
  • Prodrome évoquant une infection banale des voies respiratoires supérieures + fièvre légère (généralement inférieure à 38,8 °C)
  • Apparition par la suite d’une toux aboyante et d’un stridor inspiratoire progressif
  • Symptômes sont souvent pires la nuit
  • Symptômes généralement de courte durée
    — Disparaissent habituellement au bout de 3 à 7 jours
113
Q

signes de gravité croup (5)

A
  • tachypnée,
  • tirage important,
  • tachycardie,
  • altération de l’état de conscience,
  • cyanose
114
Q

différence entre le croup léger, modéré, grave et avec insuffisance respiratoire imminente sur la toux aboyante

A

léger : occasionnelle
modéré : fréquente
grave : fréquente
insuffisance respiratoire imminente : Souvent peu importante en raison de la fatigue

115
Q

différence entre le croup léger, modéré, grave et avec insuffisance respiratoire imminente sur le stridor

A

léger : aucun ou minime au repos
modéré : facilement audible au repos
grave : important à l’inspiration ou occasionnel à l’expiration
insuffisance respiratoire imminente : audible au repos, mais peut être inaudible ou très discret

116
Q

différence entre le croup léger, modéré, grave et avec insuffisance respiratoire imminente sur tirage sus-sternal ou intercostal

A

léger : aucun ou léger
modéré : visible au repos
grave : marqué ou grave
insuffisance respiratoire imminente : peut ne pas être marqué

117
Q

différence entre le croup léger, modéré, grave et avec insuffisance respiratoire imminente sur la détresse, agitation ou léthargie

A

léger : aucune
modéré : aucun ou limités
grave : possibilité de léthargie marquée
insuffisance respiratoire imminente : léthargie ou diminution du niveau de conscience

118
Q

différence entre le croup léger, modéré, grave et avec insuffisance respiratoire imminente sur cyanose

A

léger : aucune
modéré : aucune
grave : aucune
insuffisance respiratoire imminente : aspect cendré ou cyanosé

119
Q

complications croup

A
  • Peu fréquentes
  • Aggravation : tachypnée, tachycardie, pâleur, anxiété, altération de l’état de conscience, diminution de l’effort respiratoire par fatigue musculaire, cyanose
  • Intubation nécessaire chez 2 à 6% des patients hospitalisés
120
Q

place corticostéroïdes en croup

A
  • À envisager pour tous les enfants, peu importe la sévérité du croup
  • ↓ durée des symptômes et le risque de reconsultation
  • Améliore le sommeil de l’enfant et diminue l’anxiété parentale
121
Q

poso cortico en croup

A

dexaméthasone
- Dose: 0,6 mg/kg/dose PO/IV/IM, dose max = 16 mg
- Préférer voie IV ou IM dans les cas graves ou lorsque l’enfant vomit
- Amélioration notée dans les 2-3 heures suivant la dose de dexaméthasone et se maintient pour 24 à 48h

122
Q

effet dose répété en cortico en croup

A

Pas d’évidence que l’administration de doses répétées de corticostéroïdes modifie l’évolution, sauf chez les patients intubés pour qui le traitement est poursuivi 24h après l’extubation

123
Q

place épinéphrine en croup

A
  • Recommandée pour croup grave ou si insuffisance respiratoire imminente
  • À débuter si absence d’amélioration 1 heure après l’administration de la dexaméthasone
124
Q

effet épinéphrine en croup

A

Effet observé 10 à 30 minutes suivant le début du traitement et se maintient pendant au moins 1 heure, mais disparaissant après 2 heures

125
Q

administration épinéphrine en croup

A

Administré par nébulisation:
- Épinéphrine 1:1000 (1 mg/mL)
- < 5 kg: 2,5 mL en nébulisation, ≥ 5 kg, 5 mL en nébulisation
- Traitement répétable q15-30 min PRN
- Surveillance de la FC nécessaire
- Après 3 doses, considérer hospitalisation

126
Q

héliox en croup

A
  • Mélange de 60% d’hélium et de 40% d’O2
  • En présence d’une difficulté respiratoire importante, pourrait ↓ le travail respiratoire en raison de la
    faible viscosité de l’hélium
  • soulage pas plus que les tx standards, donc pas utilisé pour tous
127
Q

budésonide en inhalation en croup

A
  • Dose unique de 2000 μg
  • Traitement plus coûteux, ne semble pas offrir d’avantages comparativement à la dexaméthasone par voie systémique
128
Q

air humidifié en croup

A

Aucune donnée ne soutient son utilisation

129
Q

antibio en croup

A

aucune indication d’utilisation

130
Q

définition épiglottite

A
  • Inflammation de l’épiglotte ou des tissus supraglottiques l’entourant
  • Peut évoluer vers une obstruction rapide et grave des voies respiratoires
131
Q

causes infectieuses épiglottite

A
  • Haemophilus influenzae de type B est la principale bactérie en cause
  • Autres bactéries: autres types d’Haemophilus influenzae (A, F, non typable), Streptococcus pneumoniae, Streptococcus pyogenes, Staphylococcus aureus
  • Virus ne causent habituellement pas d’épiglottite, mais peuvent entraîner une surinfection bactérienne: virus Epstein-Bar, varicella zoster, para-influenza, herpès simplex
132
Q

causes non infectieuses épiglottite

A
  • Brûlure thermique ou caustique
  • Trauma
  • Syndrome de Stevens-Johnson
133
Q

épidémiologie épiglottite

A
  • Historiquement, épiglottite arrivait principalement chez enfants âgés entre 2 et 4 ans
  • Depuis arrivée du vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b, l’incidence d’épiglotitte a chuté, en faisant maintenant une maladie rare chez l’enfant
  • Taux d’incidence de 0,63 cas/100 000 personnes aux États-Unis
134
Q

complications épiglottite

A
  • Une épiglottite qui n’est pas traitée rapidement peut entraîner une obstruction complète des voies respiratoires et entraîner le décès
  • Taux de mortalité de 1% chez patient dont les voies respiratoires ont été sécurisées vs 10% chez patient n’ayant pas eu d’intubation endotrachéale
135
Q

manifestation épiglottite

A
  • Commence de façon subite
  • T° élevée
  • Dysphagie importante empêchant l’enfant d’avaler sa salive
  • Classiquement, l’enfant est pâle, anxieux et a une apparence toxique. Il se tient assis, la bouche ouverte avec le thorax et la tête projetées vers l’avant (position «tripode»)
  • La voix est éteinte plutôt que rauque
  • Absence de stridor
136
Q

diagnostic épiglottite

A

Diagnostic clinique
- Doit être confirmé par la visualisation directe de l’épiglotte en salle d’opération (thumb sign)

137
Q

différence entre l’épiglotte et le croup sur radiographie des tissus mous du cou

A

épiglottite : Profil: épiglotte augmentée
croup : Face: effilement sous-glottique

138
Q

options de tx épiglottite

A
  • O2 (si détresse respiratoire)
  • intubation endotrachéale
  • tx antibiotique
139
Q

intubation endotrachéale en épiglottite

A
  • Tous les patients avec un diagnostic confirmé; difficile, voire impossible de prévoir quel patient présentera un arrêt respiratoire
  • Soins intensifs
  • Sédation
  • Extubation généralement possible après 48 à 72 heures
140
Q

tx antibiotique épiglottite

A
  • Céphalosporine de 3e génération par voie IV + vancomycine
  • Relais par voie orale avec céphalosporine de 2e ou 3e génération, ou selon résultats des cultures lorsque patient extubé
141
Q

complication épiglottite

A
  • Urgence médicale: avant l’IET, l’enfant peut présenter un arrêt respiratoire subit pouvant être fatal ou susceptible de causer une encéphalopathie anoxique
  • Bactériémie observée dans > 50% des cas
    — Entraîne rarement un choc septique
  • Atélectasie ou pneumonie peuvent survenir dans environ 25% des cas
142
Q

prévention épiglottite

A
  • vaccination
  • prophylaxie rifampicine dans certaines conditions
143
Q

quand donner de la rifampicine pour épiglottite

A

Si infection confirmée à Haemophilus influenzae de type b, prophylaxie avec de la rifampicine recommandée pour les membres de la famille dans les cas suivants:
- Famille avec ≥ 1 enfant de moins de 4 ans non immunisé ou dont la vaccination n’est pas complète
- Famille avec ≥ 1 enfant de moins de 12 ans qui n’a pas reçu les 2 ou 3 doses de la vaccination primaire
- Famille avec un enfant immunocompromis

144
Q

poso rifampicine épiglottite

A

rifampicine 20 mg/kg (maximum 600 mg/dose) PO DIE x 4 jours