Neurologie Flashcards
Dans quel ordre faire le E/P?
Assis
- laver les mains
- apparence générale
- SV
- ganglions
- FMS
- nerfs craniens + ORL
- coeur
- poumons
- examen fonctions motrices (forces segementaires + tonus musculaire)
- ROT + cutané plantaire
- Examen sensitif (modalités sensitives primaires et coricales)
- épreuves cérebelleuses (doigt-nez, mvts alternatifs rapides MS - frapper cuisse pronation/supination)
Debout
- barré
- pronateurs
- Romberg
- Démarche (normal, talons, pointes, sauter sur une place sur un pied, se lever d’une chaise sans ses bras)
Couché
- sur le dos
- Mingazzini
- talon-genou
- coeur (choc apexien et jugulaires)
- abdomen - sur ventre
- extension hanches
Quelles sont les sections du mini mental
orientation enregistrement attention et calcul rentention mnesique langage praxie de construction
ne pas oublier de demander le nombre d annees de scolarité
Mini mental - Questions section orientation
annee, mois, jour, jour de la semaine
province, pays, ville lieu, etage
Mini mental - Enregistrement
Répéter 3 mots - chemise, bleu, honneteté (ou pomme, rouge, crayon)
Mini mental - attention et calcul
calcul en bonds de -7
ou
epeler MONDE a l’envers
Mini mental - retention mnesique
redire les 3 mots - chemise, bleu, honneteté
Mini mental - langage
nommer un crayon lorsque montré, nommer une montre lorsque montrée
demander de repeter la phrase “pas de si ni de mais”
Ordre en 3 temps
Lire phrase et faire l’action (“fermez vos yeux”)
Ecrire une phrase
Mini mental - praxie de construction
redessiner le dessin geometrique
L’ÉTUDIANT RECHERCHE LES GANGLIONS CERVICAUX
Lesquels
▪ occipitaux (sur la protubérance osseuse occipitale D et G),
▪ pré-auriculaires (devant le tragus),
▪ post-auriculaires (sur la mastoïde),
▪ de la chaîne cervicale postérieure (en postérieur au SCM),
▪ de la chaîne cervicale profonde (sous le tiers inférieur du SCM),
▪ de la chaîne cervicale superficielle (au-dessus du SCM, à sa portion supérieure),
▪ amygdaliennes (sous l’angle mandibulaire),
▪ sous-maxillaires (sous la branche horizontale du maxillaire),
▪ sous-mentonnières (sous la portion antérieure et centrale de la mandibule),
▪ susclaviculaires
o en se plaçant derrière le patient,
o il palpe les creux susclaviculaires (D et G) en fin d’inspiration profonde qu’il a demandé au patient.
S’IL Y A DES ADÉNOPATHIE(S)
Il en décrit précisément quoi?
▪ l’emplacement par rapport aux muscles avoisinants,
▪ le nombre,
▪ le volume (diamètre en cm),
▪ la consistance (normale, indurée, lisse ou multinodulaire),
▪ la mobilité (libre ou fixé sur le plan profond),
▪ la sensibilité.
NERFS CRÂNIENS - NERF II
NERF OPTIQUE (II)
L’étudiant vérifie l’acuité visuelle (carte de Snellen) (cf. p. 25),
les champs visuels par confrontation (cf. p. 26),
les fundi par ophtalmoscopie (cf. p. 27).
NERFS CRÂNIENS - NERF III
NERF MOTEUR OCULAIRE COMMUN (III) (avec participation du IIe)
L’étudiant évalue le diamètre et la forme des pupilles.
Il évalue le réflexe photomoteur direct (cf. p 25) des 2 côtés et sa consensualité.
Il évalue le réflexe d’accommodation-convergence (= myosis en vision de près).
NERFS CRÂNIENS - NERF III, IV et VI
NERFS III, IV ET VI – MOUVEMENTS OCULAIRES
L’étudiant demande au patient de suivre un objet ou ses doigts avec les 2 yeux sans bouger sa tête,
dans les 6 directions en H (cf. p. 25).
Il sait que le nerf IV permet le regard en nasal inférieur, le nerf VI en externe, et le nerf III, les autres directions.
Il vérifie la convergence.
NERFS CRÂNIENS - NERF (V)
- force motrice
NERF TRIJUMEAU (V) FONCTION MOTRICE
L’étudiant palpe la région des masséters et des muscles temporaux de chaque côté
puis il demande au patient de serrer les dents.
Il compare la force (tonus de contraction) des 2 côtés.
NERFS CRÂNIENS - NERF (V)
- FONCTION SENSITIVE : TACT SUPERFICIEL
NERF TRIJUMEAU (V) (suite)
utilise un coton ouaté ou un mouchoir,
demande au patient de fermer les yeux
et d’indiquer à chaque fois qu’il est touché et où il est touché; il touche d’un côté et de l’autre :
▪ région latérale du front, au-dessus de l’œil (branche ophtalmique V1)
▪ région malaire (branche maxillaire supérieure V2)
▪ région latérale du menton, sous la commissure labiale (branche maxillaire inférieure V3).
Il varie le rythme de son examen.
Il compare la sensibilité des 2 côtés.
NERFS CRÂNIENS - NERF (V)
- FONCTION SENSITIVE : LE RÉFLEXE CORNÉEN
place sa main avec un mouchoir sur un côté du patient
et lui demande de regarder vers le côté opposé.
Il touche délicatement la cornée
(N.B. : Nous ne l’effectuons pas habituellement chez un patient éveillé.)
et observe la réaction (fermeture de la paupière, dépendante du VII). Il effectue la manœuvre de l’autre côté.
NERFS CRÂNIENS - NERF FACIAL (VII)
inspecte le visage (asymétrie spontanée ?),
demande au patient
▪ de plisser le front (vers le haut),
▪ de froncer les sourcils,
▪ d’effectuer un sourire volontaire,
▪ de gonfler les joues,
▪ de garder les yeux fermés sans résistance, puis contre résistance;
en démontrant pour chaque mouvement ce qu’il attend du patient.
NERFS CRÂNIENS - NERF AUDITIF (VIII)
recherche une perte auditive en bouchant une oreille et en chuchotant un mot dans l’autre et en lui demandant ce qu’il a entendu
effectue l’épreuve de Rinné (cf. p. 24)
effectue l’épreuve de Weber (cf. p. 24).
O
O
NERFS CRÂNIENS - NERFS IX et X
NERFS GLOSSO-PHARYNGIEN (IX) ET VAGUE (X) – L’étudiant
touche avec un abaisse-langue
le tiers postérieur de la langue (ou la paroi postérieure du pharynx) à la recherche du réflexe pharyngé (« gag reflex »),
N.B. : Nous n’effectuons habituellement pas ceci jusqu’à l’obtention du réflexe.
demande au patient de dire « Aaahhh » et
observe le soulèvement du voile du palais (symétrie ?).
NERFS CRÂNIENS - NERF XI
NERF SPINAL (ou accessoire) (XI) – L’étudiant
demande au patient de hausser et de maintenir les épaules soulevées,
et il s’oppose à ce mouvement avec ses mains sur les épaules du patient.
Il évalue la contraction et la force des trapèzes.
Il compare les 2 côtés.
L’étudiant demande au patient de tourner la tête vers un côté
et, de sa main, il oppose une résistance à ce mouvement.
Il évalue la contraction et la force des sterno-cléido-mastoïdiens (SCM).
Le SCM D permet de tourner la tête vers la G et vice versa.
Il compare les 2 côtés.
NERFS CRÂNIENS - NERF XII
NERF GRAND HYPOGLOSSE (XII) – L’étudiant
observe la langue au repos à plat dans la bouche à la recherche d’atrophie ou de fasciculations et
demande au patient de tirer la langue vers l’avant,
à la recherche d’une déviation vers le côté atteint.
(N.B. : le nerf G innerve l’hémilangue G, qui pousse la langue vers la D (et vice- versa).
Puis il demande de bouger la langue de G à D à l’extérieur de la bouche.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION MOTRICE
inclut quoi?
ASPECTS GÉNÉRAUX DE L’ÉVALUATION MOTRICE
ÉVALUATION DU TONUS MUSCULAIRE (MOBILISATION PASSIVE)
ÉVALUATION DE LA SPASTICITÉ / FLACCIDITÉ
EXAMEN DE DÉPISTAGE (MEMBRES INFÉRIEURS ET DÉMARCHE)
ÉVALUATION DE LA DÉMARCHE
EXAMEN DE DÉPISTAGE (FORCE DES MEMBRES SUPÉRIEURS)
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES SUPÉRIEURS
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
ASPECTS GÉNÉRAUX DE L’ÉVALUATION MOTRICE – L’étudiant
observe le patient à la recherche de
▪ mouvements involontaires des membres ou de la tête,
▪ positions anormales (antalgique ?),
▪ anomalies du volume musculaire (atrophie / hypertrophie ?); il observe la démarche (cf. p. 54).
vérifie le tonus musculaire (spasticité, flaccidité, voir ci-dessous),
évalue la force musculaire (cf. grille des examens de dépistage et grilles pour les forces segmentaires aux pp. 55 et 56),
évalue la coordination (cf. fonction cérébelleuse aux pp. 62 à 64), met en évidence les réflexes
(cf. réflexes ostéotendineux aux pp. 57 et 58).
ÉVALUATION DU TONUS MUSCULAIRE (MOBILISATION PASSIVE)
L’étudiant demande au patient de se relâcher.
D’une main, il soutient le membre
et de l’autre, il effectue alternativement la flexion et l’extension de chaque articulation de façon répétée,
à la recherche d’une résistance à l’étirement ou d’une irrégularité du mouvement (par ex. roue dentée aux membres supérieurs).
Il effectue l’examen aux membres supérieurs, puis aux membres inférieurs.
Il compare les 2 côtés (cf. la technique sur la vidéo de l’ENA).
ÉVALUATION DE LA SPASTICITÉ / FLACCIDITÉ – L’étudiant
recherche une limitation ou une résistance de la supination lors de la
supination rapide de l’avant-bras,
évalue la fluidité de la flexion / extension du coude et du genou (cf. la technique sur la vidéo de l’ENA).
EXAMEN DE DÉPISTAGE (MEMBRES INFÉRIEURS ET DÉMARCHE)
ÉPREUVE DE MINGAZZINI
Le patient est couché sur le dos, hanches fléchies à 80o, genoux et chevilles à 90o, les orteils en extension.
Il doit maintenir cette position pendant 10 secondes, si possible.
N.B. : Une faiblesse centrale (motoneurone supérieur) se manifeste par une perte de l’extension des orteils, une diminution de la dorsiflexion du pied ou une légère baisse du talon avant la faiblesse de la cuisse; donc atteinte distale avant proximale.
ÉVALUATION DE LA DÉMARCHE
L’étudiant demande au patient de se lever debout et observe sa démarche :
▪ posture,
▪ équilibre (stabilité),
▪ largeur du polygone de sustentation,
▪ mouvement des bras,
▪ mouvement des jambes,
▪ façon dont sont effectués les demi-tours,
▪ fluidité des mouvements.
L’étudiant demande au patient
▪ de marcher en tandem (comme sur une ligne),
▪ de marcher sur les talons (jambiers antérieurs – L 4-5),
▪ de marcher sur la pointe des pieds (gastrocnemius – S1),
▪ de sauter sur place sur une jambe et sur l’autre,
▪ de se lever d’une chaise sans l’aide de ses bras.
EXAMEN DE DÉPISTAGE (FORCE DES MEMBRES SUPÉRIEURS)
ÉPREUVE DES PRONATEURS : L’étudiant demande au patient
▪ d’étendre les bras devant lui, les paumes vers le haut
▪ de fermer les yeux
▪ de maintenir cette position pendant 30 secondes.
N.B. : Une faiblesse centrale (par atteinte du motoneurone supérieur) se manifeste d’abord par une faiblesse de l’extension des doigts et de la paume, et par une pronation du bras.
ÉPREUVE DE BARRÉ : L’étudiant demande au patient
▪ d’étendre ses bras en pronation, poignets en dorsiflexion, doigts en
extension et abduction forcée,
▪ de fermer les yeux,
▪ de maintenir cette position au moins 30 secondes.
N.B. : Une faiblesse centrale (par atteinte du motoneurone supérieur) se manifeste par une perte de l’abduction des doigts, de l’extension des poignets ou une chute de la main.
N.B. : Une faiblesse proximale (par atteinte musculaire et non par une atteinte du SNC) se manifeste par une chute uniquement au niveau de l’épaule.
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES SUPÉRIEURS
L’étudiant sait comment coter la force (de 0 à 5).
LE PATIENT EST ASSIS
L’étudiant évalue contre résistance (voir les techniques sur la vidéo de l’ENA).
L’étudiant demande au patient de lever les bras en abduction jusqu’à un angle de 90degrés avec le thorax de les maintenir ainsi contre une résistance exercée par l’étudiant – deltoïde
flexion du coude – biceps
extension du coude – triceps
extension du poignet – extenseurs du poignet
flexion du poignet – fléchisseurs du poignet
abduction des doigts – interosseux / lombricaux
- Le patient écarte les doigts et l’étudiant tente de les rapprocher.
adduction des doigts – fléchisseurs des doigts
- Le patient serre les 2e et 3e doigts de l’étudiant dans sa main.
opposition du pouce – fléchisseur du pouce
-Le patient tente de maintenir la base de son auriculaire contre son pouce malgré une résistance effectuée par l’étudiant.
quelles racines pour deltoïde
deltoïde (C5)
quelles racines pour flexion du coude – biceps
C6
quelles racines pour extension du coude – triceps
C7
quelles racines pour extension du poignet – extenseurs du poignet
C6
quelles racines pour flexion du poignet – fléchisseurs du poignet
C7
quelles racines pour abduction des doigts – interosseux / lombricaux
T1
quelles racines pour adduction des doigts – fléchisseurs des doigts
C8
quelles racines pour opposition du pouce – fléchisseur du pouce
C8
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
LE PATIENT EN DÉCUBITUS DORSAL OU ASSIS – L’étudiant évalue
flexion de la hanche contre résistance – ilio-psoas
abduction de la hanche contre résistance – moyen fessier
adduction de la hanche contre résistance – long adducteur
extension du genou contre résistance – quadriceps
dorsiflexion du pied contre résistance – jambier antérieur
dorsiflexion du 1er orteil contre résistance – long extenseur
flexion plantaire du pied contre résistance – gastrocnemius
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour:
flexion de la hanche contre résistance – ilio-psoas
(L 2 - 3)
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: abduction de la hanche contre résistance – moyen fessier
L5
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: adduction de la hanche contre résistance – long adducteur
L2, L3, L4
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: extension du genou contre résistance – quadriceps
L3, L4
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: dorsiflexion du pied contre résistance – jambier antérieur
L4
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: dorsiflexion du 1er orteil contre résistance – long extenseur
L5
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
Racine pour: flexion plantaire du pied contre résistance – gastrocnemius
S1
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
LE PATIENT EST EN DÉCUBITUS VENTRAL – L’étudiant évalue
extension de la hanche contre résistance – grand fessier
flexion du genou contre résistance – ischio-jambiers
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
LE PATIENT EST EN DÉCUBITUS VENTRAL
Quelle racine pour:extension de la hanche contre résistance – grand fessier
S1
ÉVALUATION DE LA FORCE SEGMENTAIRE : MEMBRES INFÉRIEURS
LE PATIENT EST EN DÉCUBITUS VENTRAL
Quelle racine pour: flexion du genou contre résistance – ischio-jambiers
L5-S1
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET RÉFLEXES OSTÉOTENDINEUX
Quels reflexes et leur racine?
RÉFLEXE BICIPITAL (C5)
RÉFLEXE STYLO-RADIAL (BRACHIO-RADIALIS) (C6)
RÉFLEXE TRICIPITAL (C7)
RÉFLEXE ROTULIEN (L4)
RÉFLEXE ACHILLÉEN (S1)
RÉFLEXE CUTANÉ PLANTAIRE (pas un réflexe ostéotendineux.)
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
N.B. : L’examen variera selon la lésion recherchée.
Si on soupçonne :
▪ une atteinte hémisphérique, on compare l’hémicorps D par rapport à l’hémicorps G;
▪ une lésion de la moelle, on cherche un niveau sensitif;
▪ une atteinte radiculaire, on cherche selon un dermatome;
▪ une atteinte d’un nerf périphérique, on cherche selon le territoire spécifique du nerf.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
inclut quoi?
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
- SENSIBILITÉ TACTILE SUPERFICIELLE
- SENSIBILITÉ DOULOUREUSE
- SENS DE POSITION (PROPRIOCEPTION)
- SENS VIBRATOIRE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES CORTICALES
- STÉRÉOGNOSIE
- GRAPHESTHÉSIE
- NOSOGNOSIE
- EXTINCTION OU NÉGLIGENCE SENSITIVE (tactile ou douloureuse)
ÉPREUVE DE ROMBERG
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
- SENSIBILITÉ TACTILE SUPERFICIELLE – L’étudiant
utilise un coton ouaté ou un papier mouchoir
demande au patient de fermer les yeux
et d’indiquer à chaque fois qu’il est touché et où il est touché;
il touche les doigts des 2 mains : Ier doigt (C6), IIIe (C7), Ve (C8);
les orteils des 2 pieds : Ier orteil (L5), face plantaire (S1)
et la face antérieure interne de la jambe (L4).
Il varie le rythme de son examen.
Il compare la sensibilité des 2 côtés (points symétriques).
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
- SENSIBILITÉ DOULOUREUSE – L’étudiant
utilise un trombone,
et démontre au préalable et avec prudence, la sensation pointue et la sensation mousse;
il demande au patient de fermer les yeux
et d’indiquer ce qu’il ressent (pointue ou mousse;).
Il touche les doigts des 2 mains : Ier doigt (C6), IIIe (C7), Ve (C8); les orteils des 2 pieds : Ier orteil (L5), face plantaire (S1)
et la face antérieure interne de la jambe (L4),
en utilisant de façon imprévisible,
tantôt l’extrémité pointue du trombone,
tantôt son extrémité mousse.
Il compare la sensibilité des 2 côtés en des points symétriques.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
- SENS DE POSITION (PROPRIOCEPTION) – L’étudiant
saisit la phalange distale du 1er orteil puis celle du 4e doigt d’une main, par ses bords externes,
en immobilisant la phalange médiane par ses bords externes
et bouge la phalange distale vers le haut et vers le bas
pour faire comprendre au patient le sens des termes (haut et bas); il demande au patient de fermer les yeux
et il bouge la phalange de façon imprévisible
tantôt vers le haut, tantôt vers le bas
et demande au patient si le mouvement de la phalange, une fois arrêté, situe la phalange vers le haut ou le bas.
Il compare les 2 côtés en des points symétriques au niveau des mains et des pieds.
Il compare aussi les bras aux jambes.
N.B. : Si l’examen est anormal, le même exercice est effectué au niveau des poignets et des chevilles, puis avec les coudes et les genoux.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES PRIMAIRES
- SENS VIBRATOIRE – L’étudiant
utilise un diapason (128 Hz),
demande au patient de fermer les yeux,
frappe modérément les branches du diapason dans sa main;
il compare avec sa propre sensation sur le bout de ses doigts
en plaçant le diapason sur la phalange distale (os) du gros orteil du patient
en supportant la phalange examinée avec son propre index;
il demande au patient d’indiquer ce qu’il ressent et quand il ne ressent plus rien;
il compare la sensibilité des 2 côtés en des points symétriques; il répète la même manœuvre sur la phalange distale des doigts
et détermine le niveau osseux le plus distal où la vibration est perçue (malléole, rotule, etc.; ou poignet, coude, etc.).
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES CORTICALES
- STÉRÉOGNOSIE – L’étudiant
demande au patient de fermer les yeux,
place dans sa main un petit objet familier (par ex. clé, monnaie, etc.) qu’il peut manipuler
et lui demande de l’identifier.
Il compare les 2 côtés.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES CORTICALES
- GRAPHESTHÉSIE – L’étudiant
demande au patient de fermer les yeux
écrit un chiffre dans la paume de la main du patient et lui demande d’identifier ce chiffre.
Il compare les 2 côtés.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES CORTICALES
- NOSOGNOSIE
(conscience de l’état de son propre corps)
L’étudiant demande au patient :
« Qu’est-ce qui vous amène à l’hôpital ? Êtes-vous paralysé ? Êtes-vous faible d’un côté de votre corps ? »
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
EXAMEN DES MODALITÉS SENSITIVES CORTICALES
- EXTINCTION OU NÉGLIGENCE SENSITIVE (tactile ou douloureuse)
L’étudiant stimule de façon symétrique alternativement à D puis à G; puis les deux côtés simultanément,
à la recherche d’une disparition de la sensation du côté lésé lors du stimulus simultané.
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET FONCTION SENSITIVE
ÉPREUVE DE ROMBERG (proprioception – via cordons postérieurs)
Le patient se tient les pieds joints, yeux ouverts, face à l’étudiant.
L’étudiant lui demande de fermer les yeux
et de maintenir la même position pour 30 secondes.
Il avise le patient qu’il le protège contre une chute (sans le toucher) en restant proche de lui
et note, s’il y a lieu, les mouvements d’oscillation.
Il interprète les résultats de l’épreuve. (N.B. : un léger vacillement est normal.)
EXAMEN NEUROLOGIQUE COMPLET COORDINATION
LA COORDINATION
LA COORDINATION (N. B. : Ceci nécessite la force musculaire, le système cérébelleux, le système vestibulaire et le système sensitif.)
L’étudiant évalue
les mouvements d’un point à l’autre (doigt-nez et talon-genou)
les mouvements alternatifs rapides (cf. p. 63 et 64)
la démarche (cf. p. 54)
la station debout dans une situation particulière (Romberg) (cf. p. 61)
EXAMEN NEUROLOGIQUE ÉPREUVES CÉRÉBELLEUSES
inclut
OBSERVATION : L’étudiant observe le patient et recherche : Faciès figé, fluidité des mouvements spontanés, gestuelle spontanée, mouvements anormaux, tremblements, etc.
ÉPREUVE DOIGT – NEZ
ÉPREUVE TALON – GENOU
MOUVEMENTS ALTERNATIFS RAPIDES : MEMBRES SUPÉRIEURS
MOUVEMENTS ALTERNATIFS RAPIDES : MEMBRES INFÉRIEURS
ÉVALUATION DE LA DÉMARCHE
EXAMEN NEUROLOGIQUE ÉPREUVES CÉRÉBELLEUSES
ÉPREUVE DOIGT – NEZ
L’étudiant et le patient sont face à face et au même niveau.
L’étudiant tient son doigt à 50 cm environ du nez du patient.
En le démontrant clairement,
il demande au patient de toucher le doigt présenté puis son propre nez de façon répétitive, modérément rapide et précise,
avec les yeux ouverts d’abord
et ensuite, avec les yeux fermés.
L’étudiant demande au patient d’ouvrir de nouveau les yeux
et lui demande de répéter la même manœuvre,
mais cette fois-ci, l’étudiant modifie un peu la position de son doigt juste avant que le patient ne l’atteigne.
L’étudiant observe la précision et la régularité avec laquelle le patient atteint les cibles.
La manœuvre est effectuée des 2 côtés, l’un après l’autre.
EXAMEN NEUROLOGIQUE ÉPREUVES CÉRÉBELLEUSES
ÉPREUVE TALON – GENOU
Le patient est couché sur le dos. En le démontrant clairement,
l’étudiant lui demande de déposer précisément le talon d’une jambe sur le dessus de l’autre genou et de glisser le talon le long du tibia de celle-ci
et de répéter ce mouvement à quelques reprises, avec précision,
avec les yeux ouverts d’abord
et ensuite, les yeux fermés.
L’étudiant observe la précision et la régularité du mouvement. La manœuvre est effectuée des 2 côtés, l’un après l’autre.
EXAMEN NEUROLOGIQUE ÉPREUVES CÉRÉBELLEUSES
MOUVEMENTS ALTERNATIFS RAPIDES : MEMBRES SUPÉRIEURS
Après l’avoir démontré clairement,
l’étudiant demande au patient de frapper sa propre cuisse d’une main,
de façon rapide et répétitive, en alternant pronation et supination.
L’étudiant observe la vitesse, la régularité et la coordination de ces mouvements.
La manœuvre est effectuée des 2 côtés, l’un après l’autre,
puis les deux mains ensemble.
En le démontrant clairement,
l’étudiant demande au patient de pianoter avec les 4 doigts successivement sur son propre pouce.
L’étudiant observe la vitesse, la régularité et la coordination du geste. La manœuvre est effectuée des 2 côtés,
l’un après l’autre,
puis les 2 mains ensemble.
EXAMEN NEUROLOGIQUE ÉPREUVES CÉRÉBELLEUSES
MOUVEMENTS ALTERNATIFS RAPIDES : MEMBRES INFÉRIEURS
Le patient est couché, jambes étendues.
En le démontrant clairement,
l’étudiant lui demande de frapper la main qu’il lui présente avec son pied,
de façon répétitive et rapide.
L’étudiant observe la vitesse, la régularité et la coordination de ces mouvements
La manœuvre est effectuée des 2 côtés, l’un après l’autre.
Oreilles – acoumétrie
- Épreuve de dépistage
- Recherche une perte auditive en bouchant une oreille et en chuchotant un mot dans l’autre puis il demande au patient ce qu’il a entendu (nerf crânien VIII)
- Si présente, localise la baisse ou la perte de l’audition (G? D? bilatérale?)
Oreilles – acoumétrie
2. Épreuve de Weber
- Choisit le diapason approprié (512 Hz)
- En frappe modérément les branches à la base de la paume de sa main
- Puis appuie le manche fermement à l’apex du crâne (ou au centre du front)
a. Peut tenir la tête du patient en arrière pour supporter - Demande au patient si le son est perçu plus intensément à G vs à D ou
également - Note le résultat :
a. Weber central = normal
i. Sauf si perte auditive égale des deux bords b. Weber latéralisé (de quel côté?) = anormal
Oreilles – acoumétrie
3. Épreuve de Rinné (test positif si normal)
- Choisit le diapason approprié (512 Hz)
- En frappe modérément les branches à la base de la paume de sa main
- Appuie le diapason activé sur une mastoïde
- Demande au patient de signaler dès qu’il n’entend plus
- Déplace le diapason vers le méat auditif du même côté et lui demande s’il entend encore
- Porte le diapason à sa propre oreille pour vérifier s’il entend lui aussi
- Répète la même manœuvre pour l’autre oreille
- Note le résultat
a. Normal = CA > CO (Rinné positif)
b. Inversé = CA < CO (Rinné négatif)
i. CA = conduction aérienne
ii. CO = conduction osseuse
Oreilles - acoumetrie
atteinte neurosensorielle vs de conduction
Si Rinné positif, latéralisation du Weber vers oreille saine -> atteinte neurosensorielle
Si Rinné négatif (ex. D), latéralisation du Weber vers oreille affectée (D)-> atteinte de conduction
Œil - Identification des structures et inspection
- Conjonctive (coloration, rougeur?)
- Sclérotique (coloration, jaunâtre?)
- Cornée (transparence)
- Glandes lacrymales (enflées?)
- Points lacrymaux (rougeur?)
- Iris (forme)
- Pupilles (forme, diamètre, symétrie)
- Paupières (asymétrie, ptose?)
- Position naturelle des yeux (strabisme?)
Œil - Évaluation de l’acuité visuelle (nerf crânien II)
- L’étudiant utilise une échelle de poche (carte de Snellen) qu’il tient à 30 cm
(12 ”) des yeux du patient - Et lui demande de lire la plus petite ligne qu’il voit correctement
Œil - Réflexe photomoteur (nerf crânien II et III)
- L’étudiant demande au patient de fixer un point en avant au loin et
- Il dirige un faisceau lumineux, venant de l’arrière, vers l’un des yeux
- Et observe la réponse de la pupille de l’œil illuminé (réflexe direct) et celle de l’autre œil
(réflexe consensuel)
a. Normal = contraction de l’iris - Il répète la même manœuvre pour l’autre œil
Réflexe photomoteur (nerf crânien II et III)
Resultats
Mesure l’intégrité de la fonction sensitive et motrice de l’œil p/r à la lumière. Exemples :
Si nerf optique gauche endommagé :
a. Illumine œil gauche -> aucun réflexe photomoteur observé aux deux
yeux
b. Illumine œil droit -> réflexe photomoteur observé aux deux yeux
Si nerf oculomoteur gauche endommagé :
a. Illumine œil gauche -> réflexe photomoteur droit intact
b. Illumine œil droit -> réflexe photomoteur droit intact
Ce réflexe peut aussi être atteint en cas de lésion au tronc cérébral et en réponse à des drogues dépresseurs par exemple
Œil - Mouvements oculaires (nerfs crâniens III, IV et VI)
- L’étudiant se place à une distance d’un bras du patient
- Et présente son index droit face au nez du patient, à mi-distance entre eux
- Il lui demande de suivre ses doigts avec les 2 yeux, sans bouger la tête
- Dans les 6 directions en dessinant un H dans l’espace
- Il observe les mouvements des 2 yeux dans toutes les directions
- Il sait identifier les muscles déficients selon le ou les mouvements absents
- Peut ajouter un mouvement qui s’approche du patient, à un niveau un peu plus bas pour mesurer l’intégrité du nerf crânien IV, « nerf pour la lecture/descendre les marches/… »
- Voir section neuro pour : Test d’accommodation (convergence des yeux; nerf III) et « point de lecture » (nerf IV)
Œil - Champs visuels par confrontation (nerf crânien II)
- L’étudiant et le patient sont assis face à face
- Les yeux au même niveau et à 1 mètre l’un de l’autre
Exemples de causes de défects : - Voies antérieures : glaucome, névrite optique, gliome
- Voies postérieures : AVC, tumeurs du chiasma
Test de dépistage : Champs temporaux (évaluation binoculaire)
- L’étudiant se place à une distance d’un bras du patient et lui demande de regarder le nez de l’étudiant
a. L’étudiant utilise son propre champ visuel comme étant la normale
- L’étudiant étire ses bras de chaque côté et les place à une distance d’un demi-bras, équidistant entre lui
et le patient, d’abord en haut (champ temporal supérieur)
- Puis il déplace ses doigts en périphérie (ou lui montre 1 ou 2 doigts)
- Il demande au patient de lui pointer où il voit bouger (ou le nombre de doigts qu’il voit)
- Puis il déplace ses doigts vers le bas pour vérifier le champ inférieur (champ temporal inférieur)
- Et répète la même manœuvre pour les champs nasaux (supérieur et inférieur)
Test approfondi : Si pertinent (ex. perte d’une portion de champ visuel ou évaluation binoculaire anormale)
- N.B. : Selon le champ visuel atteint du patient, l’étudiant commence avec l’œil atteint a. La distance est la même que celle décrite ci-haut
- L’étudiant ferme l’œil gauche et le patient couvre son œil droit avec sa main
- Il demande au patient de fixer son œil ouvert sur le nez de l’étudiant, puis il agite l’index
- En l’amenant de l’extérieur vers le centre du champ visuel du patient
- Il lui demande de signaler dès qu’il le voit apparaître
- Les 4 quadrants sont évalués (temporal et nasal; supérieur et
inférieur)
- L’étudiant compare le champ visuel du patient au sien
- La manœuvre est répétée en fermant l’autre oeil
Œil - Ophtalmoscopie
- L’étudiant installe le patient pour avoir ses yeux à la même hauteur que ceux du patient,
- S’assure de la noirceur ou d’une lumière tamisée dans la pièce
- Utilise son œil D et sa main D pour l’œil D du patient et vice versa (œil G + main
G pour œil G du patient) - Sélectionne les dioptries appropriées (si le patient sait sa correction)
- Choisit le faisceau lumineux approprié (souvent le faisceau de dimension
moyenne et d’une intensité lumineuse réduite pour le confort du patient) - Soutien la paupière D avec son pouce G (ou paupière G avec son pouce D)
a. La main libre permet aussi d’éviter une petite collision de tête avec le patient! - Demande au patient de fixer un point droit devant lui
- Place la lentille à « zéro » dioptrie
- Garde l’index sur la roulette
- Regarde avec l’ophtalmoscope et
- D’une distance de 30 à 40 cm
- D’un angle extérieur de 15°
- Dirige la lumière sur la pupille (il recherche d’abord le reflet rouge)
- Il s’approche progressivement de l’œil du patient dans le même angle
- Effectue la mise au point sur la rétine, si nécessaire
a. Identifie la papille (disque jaune)
i. Noter la netteté du contour de la papille
ii. La couleur de la papille (N = jaune orangé à rose crémeux, pourrait avoir des croissants blancs ou pigmentés autour)
iii. Dimension de l’excavation physiologique si présente
1. Si élargie : évoque glaucome chronique à angle ouvert
iv. Symétrie des yeux p/r aux observation s
v. Si œdème papillaire : gonflement papille optique
1. Toujours à rechercher, car indique souvent troubles intracérébraux graves (ex. méningite, hémorragie sous-arachnoïdienne, lésions traumatiques, tumeurs)
b. Identifie les veines et les artères
c. Recherche des hémorragies et/ou des exsudats
d. Recherche des pincements artérioveineux (ou croisements)
i. Typiques chez patients hypertendus - Examine les quatre quadrants (nasal et temporal; supérieur et inférieur)
a. Suivre les vaisseaux vers la périphérie dans chacune des quatre directions et noter les lésions de la rétine environnante (taille, forme, couleur, répartition)
b. Lors exploration : déplacer en bloc notre tête + instrument - Dessine ce qu’il a vu
- L’examen a été effectué avec un minimum d’inconfort pour le patient
Qu’est-il important de faire à l’E/P si on suspecte une myasthénie graves?
faire force de resistance a qq reprise pour voir si a diminution de la force. aussi voir s’il y a une ptose