Hématologie Flashcards

1
Q

Document hematologie:

ÉVALUATION D’ÉTAT GÉNÉRAL

A
  • État général (état de performance)
  • Teint
  • Nutrition
  • Tuméfaction
  • Présence de douleur ou autres signes de détresse
  • Échelle de 0 à 5 pour état général (5 = décès)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Document hematologie:

SIGNES VITAUX

A
  • Anémie (pouls, TA, RR):
  • Diminution du transport d’oxygène
  • Changement volume si aigue
  • Leucopénie (TA, température)
  • Indication d’infection
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Document hematologie:

LE TÉGUMENT - couleur

A

• violacée( augmentation Hb, stase capillaire)
o Figure, conjonctives, bouche, mains, pieds
o Polycythémie et pléthore

• Jaune (augmentation bilirubine) généralement non-conjuguée
o Conjonctive, suivi d’autre muqueuse
o Hémolyse, insuffisance hépatique

• Jaune citron (Déficience vit. b12)
o Anémie et hyperbilirubinémie

• Pâle (baisse Hb ou baisse circulation)
o Figure, conjonctive, bouche, ongles
o Anémie ou syncope/choc

Déficience B12 aussi avec cheveux gris prématurément!!
souvent associée à un état

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Document hematologie:

LE TÉGUMENT - LES ONGLES

A
  • Koïlonychie - déformation concave souvent associée à un état ferriprive
  • Ligne de Beau - dépression transverse associée avec maladie sévère, chimiothérapie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Document hematologie:

‘LÉSIONS CUTANÉE VASCULAIRE

A
  • Angiome surtout chez caucasiens
  • Angiome stellaire ou télangiectasie (on peut voir à travers, ça va palir, va disparaître quand on pèse)
  • pétéchie/purpura
  • Ecchymose
  • Phlébite superficielle (trousseau)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Document hematologie:

yeux

A
  • Conjonctive (pâleur, ictère)
  • Nerfs crâniens, sympathiques
  • Fond d’oeil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Document hematologie:

LA BOUCHE

A
  • Les lèvres
  • Les dents
  • La langue
  • Les gencives
  • Cavité buccale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Document hematologie:

EXAMEN RECTAL

A
• Avec patient anémique, examen pertinent
• Ne pas faire si doute de neutropénie
o Risque d’infection si traumatisme
• inspection/analyse pour sang
o Occulte vs méléna vs sang
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Bouche - identification

A

*L’étudiant utilise un abaisse-langue, un faisceau lumineux et au besoin, un gant

Lèvres – identifie

  • Arc de cupidon
  • Vermillon
  • Commissures labiales

Vestibule oral – identifie
- Muqueuse des joues
- Sillons gingivo-labiaux (entre gencives et lèvres)
- Frein de la lèvre
- Ouverture D et G des canaux de Sténon (aussi connus sous :
parotide ou Stensen)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Bouche - inspection

A

Arcade dentaire – inspection

  • Vérifie l’occlusion dentaire (relation des dents entre elles lorsque les mâchoires sont fermées)
  • Évalue l’état de la dentition et des gencives

Langue et plancher buccal – inspection
- À la recherche de lésions (rougeurs, lignes blanchâtres, masse, etc.)
- Inspecte la langue et les papilles gustatives (face supérieure)
- Demande au patient de relever sa langue
face inférieure : frein de la langue et origine des canaux de Wharton D et
G (ou canaux de la glande sous-maxillaire)
- Et de la bouger à gauche, puis à droite (faces latérales)
- Lui demander de tirer la langue vers l’avant (nerf crânien XII)
- Examine le plancher buccal en déplaçant la langue vers le haut avec un
abaisse-langue
- Inspecte le palais, la luette, les amygdales (ou loges amygdaliennes, s’il y a eu
une chirurgie antérieure) et le pharynx

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Bouche - Palpation

A
  • Après avoir mis un gant, palpe les glandes salivaires sous-maxillaires,
  • Insère l’index dans la bouche et place le pouce à l’extérieur sous le
    maxillaire afin de palper les glandes salivaires sous-maxillaires et les
    canaux de Wharton D et G
  • Déprime la langue en appuyant sur la portion antérieure afin d’évite
    le réflexe de déglutition (« gag reflex ») (nerf crânien IX et X)
  • L’examen buccal est effectué avec un minimum d’inconfort pour le
    patient
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Oreilles – Otoscopie

Inspection et localisation

A
  • Hélix
  • Anthélix
  • Tragus
  • Antitragus
  • Lobule
  • Méat auditif (ou conduit auditif externe;
    situé entre le pavillon et le tympan)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Oreilles - Palpation

A
  • Apophyses mastoïdes (D et G) à la recherche de douleur a. Bosse osseuse en arrière des oreilles
  • Pavillons (D et G) à la recherche de nodules
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Oreilles - Otoscopie

A
  • L’étudie choisit le spéculum approprié et vérifie le jet lumineux
  • Tient l’otoscope convenablement et avec souplesse d’une main
    a. Comme s’il tenait un crayon (main D pour oreille D)
  • Et de l’autre, il tire le pavillon de l’oreille vers le haut et ver l’arrière
  • Il introduit le spéculum à l’entrée du conduit auditif externe (CAE)
  • Tout en observant prudemment sa progession vers l’intérieur du CAE,
  • Constate la présence de cérumen, s’il y en a
  • Visualise et décrit le tympan :
    a. En observe sa transparence (présence de cicatrices?)
    b. Identifie les structures : manche du marteau, apophyse
    latérale, umbo (ombilic), cône lumineux
    c. Recherche du liquide dans l’oreille moyenne
  • Dessine ce qu’il a observé
  • Dispose du spéculum de façon appropriée
  • L’examen a été effectué avec un minimum d’inconfort pour le
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Cou

L’étudiant identifie :

A
  • Muscle sterno-cléido-mastoïdien (SCM)
  • Muscle trapèze
  • Triangle antérieur (ligne médiane, mandibule, SCM)
  • Triangle postérieur (trapèze, clavicule, SCM)
  • Cartilage thyroïde
  • Cartilage cricoïde
  • Veine jugulaire externe (en diagonale par-dessus le SCM)
  • Veine jugulaire interne (parallèle et sous le SCM)
  • Artère carotide (antérieur au SCM)
  • Apophyse épineuse de C7
    a. C6 disparait en extension
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Cou - L’étudiant examine la trachée

A
  • Il évalue la position de la trachée
  • En vérifiant la distance entre la trachée et l’articulation sterno-claviculaire
  • Ou entre la trachée et le SCM
  • De chaque côté
  • La distance devrait être identique de chaque côté
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Cou - L’étudiant examine les carotides

A
  • Le patient ayant la tête légèrement tournée vers sa gauche,
  • Avec le diaphragme, il ausculte l’artère carotidienne D sur le trajet de celles-ci à l’inférieur du SCM de haut en
    bas
    a. En demandant au patient de cesser de respirer pour un court moment
    b. La cupule pourrait être utilisée si on recherche un souffle de basse fréquence
  • Puis, il palpe le pouls carotidien D au tiers inférieur du cou, à l’intérieur du SCM
  • Et il effectue la même procédure pour le pouls carotidien gauche
    ** On ne palpe jamais les deux carotides en même temps
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Cou - Ganglions cervicaux

A

Technique générale – Recherche des ganglions
- L’étudiant se place face au patient qui est assis sur la table d’examen et
- Examine les 2 côtés simultanément
- Avec toute la pulpe de ses 2e, 3e et 4e doigts (et non
seulement avec le bout de ses doigts)
- En exerçant une pression ferme,
- Accompagnée d’un mouvement de rotation/va-et-vient

  • Occipitaux (sur la protubérance osseuse occipitale D et G)
  • Pré-auriculaires (devant le tragus)
  • Post-auriculaires (sur la mastoïde)
  • De la chaîne cervicale postérieure (en postérieur au SCM)
  • De la chaîne cervicale profonde (sous le tier inférieur du
    SCM)
  • De la chaîne cervicale superficielle (au-dessus du SCM, à sa
    portion supérieure)
  • Amygdaliennes (sous l’angle mandibulaire)
  • Sous-maxillaires (sous la branche horizontale du maxillaire)
  • Sous-mentonnières (sous la portion antérieure et centrale
    de la mandibule)
  • Susclaviculaires
    a. En se plaçant derrière le patient,
    b. L’étudiant palpe les creux susclaviculaires (D et G) en
    fin d’inspiration profonde qu’il a demandé au patient
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Cou - Ganglions cervicaux

S’il y a des adénopathie(s)

A

S’il y a des adénopathie(s)
Il en décrit précisément :
- Emplacement par rapport aux muscles avoisinants,
- Nombre
- Volume (diamètre en cm)
- Consistance (normale, indurée, lisse ou multinodulaire)
- Mobilité (libre ou fixé sur le plan profond)
- Sensibilité

20
Q

Ganglions axillaires

A

Palpation des aisselles

  • Le patient est assis, face à l’étudiant
  • L’étudiant met un gant à chaque main
  • Il avise le patient que cet examen sera inconfortable
  • Puis de sa main droite, il prend l’avant-bras D du patient
  • Et écarte légèrement le membre supérieur de la paroi thoracique
  • Il introduit les doigts de sa main G jusqu’au sommet de l’aisselle D,
  • Derrière le muscle pectoral (ligne axillaire antérieure),
  • Puis sur la ligne axillaire médiane
  • Et devant le grand droit dorsal (ligne axillaire postérieure)
  • Où il palpe chaque région en descendant contre la paroi thoracique.
  • Il effectue l’inverse pour l’aisselle G
  • Il pratique cet examen avec le minimum d’inconfort pour le patient
21
Q

Thorax et poumons

L’étudiant identifie les points de repère

A
  • L’angle de Louis
  • D7 (pointe inférieure de l’omoplate)
  • D10
    a. D11 et D12 sont des « côtes flottantes » et sont libres à leur extrémité antérieure
  • Ligne mid-claviculaire
  • Ligne axillaire antérieure (postérieure au pectoral)
  • Ligne axillaire postérieure (antérieure au grand dorsal)
  • Ligne scapulaire
  • Ligne vertébrale
  • 2e espace intercostal D et G (sous l’angle de
    Louis)
  • 5e espace intercostal gauche
22
Q

Inspection du thorax – L’étudiant

A
  • Décrit la forme du thorax et recherche des asymétries, une déformation et évalue le diamètre antéro-postérieur (AP)
23
Q

Thorax et poumons

Palpation – L’étudiant

A
  1. Évalue l’amplitude des mouvements

En plaçant ses 2 mains à plat sur le dos du patient
Les pouces au niveau des deux 10e côtes
Et en les ramenant vers la ligne vertébrale de façon à avoir un léger pli cutané soulevé sur cette ligne vertébrale,
Il demande au patient de prendre une inspiration profonde,
Puis il note l’importance et la symétrie du déplacement des deux pouces

  1. Évalue la transmission des vibrations vocales
    - En appuyant le bord cubital de la main ou la face palmaire des articulations métacarpo-phalangiennes sur la paroi thoracique
    a. Bates : Utilisation d’une main plus précise, mais deux mains simultanément plus vite et peut détecter différences plus facilement
    - Et en demandant au patient de dire « 33 » ou 99 en anglais
    - L’étudiant palpe la paroi postérieure des 2 plages pulmonaires
    - De haut en bas en contournant les omoplates
    - Jusqu’aux plages latérales : lobe moyen (LMD) et lingula (LIG)
24
Q

Thorax et poumons

Percussion

A

L’étudiant place le 3e doigt de la main G parallèlement aux côtes, Fermement appuyé dans un espace intercostal,
Et avec l’extrémité du 3e doigt D, d’un mouvement sec du poignet, Il frappe la phalange distale ou moyenne du 3e doigt G
Et évalue le son ainsi produit (normal = sonorité)
a. Si matité -> liquide ou tissu plein au lieu poumon
aéré/cavité pleurale
b. Suggère : pneumonie lobaire, pleurésie,
hémothorax, empyème, fibrose ou tumeur
N.B. : Seul le 3e doigt G touche à la paroi thoracique

Percussion du thorax – Le patient est assis
- L’étudiant percute la paroi thoracique postérieure directement sur la peau et ce, de façon audible
a. Peut avertir patient qu’on va se placer sous son chandail
- Systématiquement de haut en bas,
- D’un côté à l’autre, en les comparant,
- En contournant les omoplates jusqu’aux plages latérales (lobe
moyen et lingula)
- Il percute la paroi thoracique antérieure de la même façon en
contournant la région cardiaque
a. Si hypersonorité diffuse, suggère MPCO ou asthme
b. Si hypersonorité unilatérale, suggère pneumothorax ou bulle d’air intrapulmonaire

25
Q

Thorax et poumons

Auscultation

A
  • Le patient est assis, torse nu
  • L’étudiant utilise le diaphragme du stéthoscope et
  • Demande au patient de respirer lentement et amplement par la bouche sans faire
    de bruit laryngé;
  • Il ausculte la paroi postérieure
  • Et la paroi antérieure du thorax directement sur la peau
  • Systématiquement de haut en bas d’un côté à l’autre en les comparant
  • En contournant les omoplates et le cœur jusqu’aux plages latérales (lobe
    moyen et lingula)
  • Et constate les bruits pulmonaires :
    a. Vésiculaire : doux et grave, entendu lors inspiration et expiration sans pause, diminue aux environs du tiers de l’expiration
    b. broncho-vésiculaire : inspiratoires et expiratoires, durée ~ égale, parfois séparés par intervalle silencieux
    c. bronchique : plus intenses et aigus, séparés par bref silence entre inspiration et expiration
  • Puis recherche les bruits ajoutés (râles, ronchis, sibilances, frottement)
  • Si patient froid ou tendu, peut entendre bruits nés de la contraction
    musculaire (bruits assourdis, tonalité basse, type roulement/grondement) -> peut changer position de patient pour faire disparaître
26
Q

Cœur

Localisation du choc apexien

A
  • Le patient est torse nu
  • L’étudiant se tient à sa droite
  • Et recherche le choc apexien
    a. Le patient peut être assis aussi, au besoin
    b. Rechercher un choc plus gros ou déplacé latéralement, signe
    d’hypertrophie ventriculaire gauche
    c. Pourrait rechercher un soulèvement parasternal pour hypertrophie ventriculaire droite
  • En palpant du bout des doigts (index ou majeur)
  • Dans le 5e espace intercostal gauche près de la ligne mid-claviculaire
  • Pourrait ne pas être palpable, peut essayer en décubitus latéral gauche
  • Quand examine une femme : peut être utile de déplacerait le sein gauche vers le haut/en dehors autant que
    nécessaire ou lui demander de le faire à votre place
27
Q

Cœur

Auscultation – l’étudiant

A
  • Localise les foyers d’auscultation
    a. Foyer aortique : 2e espace intercostal D - sous angle sous l’angle de
    Louis
    b. Foyer pulmonaire : 2e espace intercostal G - sous l’angle de Louis
    c. Foyer mitral : 4e ou 5e espace intercostal G – juste à l’intérieur de la
    ligne mid-claviculaire
    d. Foyer tricuspidien : bord inférieur G du sternum
  • Puis il ausculte ces 4 foyers
  • Et les foyers intermédiaires
  • Avec le diaphragme
  • Alors que le patient est en décubitus dorsal
  • Il identifie B1 et B2 (en palpant simultanément le pouls
    carotidien ou radial)
    B1 : Fermeture des valves mitrales et tricuspides. Plus intense à la pointe/apex
    B2 : Fermeture des valves sigmoïdes pulmonaire et aortique. Plus intense à la base
  • Il reconnaît le dédoublement physiologique de B2 (selon la respiration; plus proéminent en inspiration normalement)
  • Il recherche un B3 et un B4 (plus audibles avec la cupule)
    B3 : surtout dysfx systolique (remplissage anormale de la chambre dilatée)
    B4 : surtout dysfx diastolique (contraction oreillette vers ventricule plus rigide)
  • Et un souffle
  • S’il y a un souffle, il identifie le site, l’intensité, la position dans le cycle cardiaque
    (systolique ou diastolique) et l’irradiation
  • Il ausculte aussi l’aorte et les artères rénales et l’abdomen
  • Il demande au patient de se coucher en décubitus latéral gauche et recherche un B3 ou B4
  • Il demande au patient de s’assoir, penché en avant, lui demander d’expirer complètement
    et d’arrêter d’expirer à la recherche d’un souffle aortique
28
Q

Abdomen

Identification des points de repère – l’étudiant

A
  • Divise l’abdomen en 9 régions ou en 4 quadrants,
  • Nomme chacune d’entre elles,
  • En indique les limites sur le patient;
  • Puis il inspecte l’abdomen (apparence, volume,
    cicatrices, ombilic)

Quadrant sup/inf droit/gauche
ou
Hypochondres D et G, épigastres, Flanc D et G, région ombilicale, fosses iliaquess D et G et région sus-pubienne ou hypogastrique

29
Q

Abdomen

Auscultation de l’abdomen

A
  • L’étudiant écoute les bruits intestinaux (péristaltisme) en auscultant dans la région péri- ombilicale et dans toutes les régions
  • Peut attendre environ 10 secondes pour la première région et ensuite aller plus vite pour les autres
  • Bruits intestinaux peuvent être modifiés dans les diarrhées, occlusion intestinale, l’iléus paralytique et la péritonite

Auscultation de l’aorte
- L’étudiant ausculte la région épigastrique et sus-ombilicale à la recherche d’un souffle

Auscultation des artères rénales

  • L’étudiant ausculte de 2 à 5 cm en dehors de la ligne médiane à D et à G
  • À 5 cm environ au-dessus de l’ombilic à la recherche d’un souffle

Auscultation des artères fémorales
- L’étudiant ausculte sous le ligament inguinal (arcade crurale)
- À mi-chemin entre la symphyse pubienne et l’épine iliaque
antérosupérieure

Si souffle, suggère maladie vasculaire occlusive. 4-20% des personnes bien portantes ont des souffles abdominaux

30
Q

Abdomen

Percussion générale de l’abdomen

A
  • L’étudiant percute systématiquement toutes les régions
  • Et évalue les sons produits, à la recherche d’une matité (ou
    submatité) inhabituelle.
    a. Normal = tympanisme
31
Q

Abdomen

Palpation

A

Palpation de l’abdomen

  • Patient en décubitus dorsal
    a. Faire fléchir les genoux est parfois utile; aide à relaxer l’abdomen
  • Les bras sont le long de son corps,
  • L’abdomen est complètement dénudé et
  • L’étudiant se place à sa droite
  • Peut demander préalablement au patient où il a mal et finir la palpation dans cette région

Palpation superficielle – l’étudiant palpe

  • Toutes les régions,
  • En déprimant légèrement la paroi
  • Avec le plat de la main droite (surtout les bouts des 2e, 3e, et 4e doigts)
  • À la recherche de la présence de douleur, d’une défense ou d’une masse

Palpation profonde – l’étudiant palpe

  • En déprimant plus profondément la paroi,
  • Tout en avertissant le patient et en surveillant sa réaction,
    a. P/r à la douleur et la vessie (c’est mieux si le patient s’est vidé la vessie avant)
  • Avec le plat de la main D (surtout les bouts de 2e, 3e et 4e doigts); la main G est par-dessus
  • En faisant un mouvement de rotation/va-et-vient dans toutes les régions
  • À la recherche de la présence d’une douleur, d’une défense ou d’une masse
32
Q

Abdomen

Palpation de l’aorte – l’étudiant palpe l’aorte

A
  • Assez profondément tout en restant confortable pour le patient
  • Au-dessus de l’ombilic, légèrement à la gauche de la ligne médiane
  • De part et d’autre de l’aorte avec la pulpe de ses mains
  • Il en mesure le diamètre approximatif en identifiant la limite de la pulsation de
    chaque côté
  • Et en utilisant un galon à mesurer
    a. Normal=de2.5à3cm
33
Q

Abdomen

Ganglions inguinaux

A

Palpation des ganglions inguinaux

  • L’étudiant localise l’arcade crurale (ligament inguinal)
  • Et palpe immédiatement sous l’arcade (= groupe horizontal)
  • Et verticalement sous le centre de l’arcade (5 cm)(= groupe vertical)
34
Q

Abdomen

Foie - percussion

A
  • Percute d’abord le foie de bas en haut,
  • Sur la ligne mid-claviculaire droite,
  • En commençant en bas du niveau de l’ombilic (où il y a du tympanisme)
  • En remontant jusqu’à l’apparition d’une submatité (bord inférieur du foie)
  • Puis il reprend la percussion au niveau de la partie moyenne du thorax
    (sonorité)
  • En descendant jusqu’à l’apparition d’une submatité (bord supérieur du foie)
  • Il mesure la distance entre le bord supérieur et le bord inférieur
  • Et il connaît la dimension normale du foie (6 à 12cm en mid-claviculaire)
  • Diminution de l’hauteur :
    a. petit foie ou air sous le diaphragme (après perforation d’un viscère creux)
    b. Si à répétition : amélioration hépatite ou insuffisance cardiaque, rarement évolution hépatite
  • Déplacement matité vers le bas : MPOC, mais hauteur inchangée
  • Faire attention quand : épanchement pleural droit, condensation
    pulmonaire droite ou gaz du côlon pouvant modifier la matité du foie et sur/sous-estimer sa taille
35
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

A
  • Place la main G sous les 11e et 12e côtes D du patient,
  • Place la main D dans la fosse iliaque D (latéralement par rapport au grand droit) avec les doigts pointés vers le
    haut (ou oblique) sur la ligne mid-claviculaire
    a. Utile de commencer plus bas pour ne pas risquer de manquer le bord inférieur d’une hépatomégalie
  • De façon synchrone avec la fin d’une inspiration profonde, il soulève la main G et presse avec respect, mais avec une certaine fermeté, la main D vers l’arrière et vers le haut
  • Répète la même manœuvre en approchant à chaque fois un peu plus la main D de l’hypocondre
  • Il délimite le contour du foie jusqu’à son lobe G (si possible),
  • Vérifie constamment si la palpation est douloureuse et
  • Décrit ce qu’il palpe (bord lisse et régulier ou nodulaire)
    a. Si douleur dans aire hépatique, suggère inflammation (ex. dans hépatite) ou congestion (ex. dans insuffisance cardiaque)
    b. Consistence ferme/dure; bord mousse/arrondi, contour irrégulier -> suggère anomalie du foie
    c. Si masse ovale sous le bord du foie : possible vésicule biliaire obstruée et distendue qui a fusionnée (mate à la percussion)
    Autre technique : « technique du crochet »
  • Se tenir à droite du thorax du patient
  • Placer les deux mains côte à côte à droite de l’abdomen, au-dessous de
    la limite de la matité hépatique
  • Enfoncer les doigts sous le rebord costal
  • Demander au patient de prendre une profonde inspiration
36
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

que signifie matité?

A

Matité (« flat ») = son entendu lorsqu’on percute sur la cuisse

37
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

que signifie Submatité?

A

Submatité (« dull ») = son entendu lorsqu’on percute sur le foie, la rate, une vessie pleine

38
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

que signifie Sonorité?

A

Sonorité (« resonant ») = son entendu lorsqu’on percute des poumons normaux

39
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

que signifie Hypersonorité?

A

Hypersonorité (« hyperresonant ») = son habituellement non entendu, sauf lors d’un pneumothorax ou d’une MPOC

40
Q

Abdomen

Palpation du foie – l’étudiant

que signifie Tympanisme?

A

Tympanisme (« tympanitic ») = son entendu lorsqu’on percute l’abdomen

41
Q

Abdomen

Percussion de la rate – En décubitus dorsal

A

N.B. : L’étudiant doit savoir utiliser les deux techniques
Première technique
- L’étudiant percute à partir de la ligne axillaire antérieur gauche,
- Au niveau de la portion inférieure de la cage thoracique,
- En descendant vers le dos (en postérieur) à la recherche d’une
submatité
- Il recherche plus attentivement au niveau des 10e et 11e côtes

Deuxième technique (signe de percussion splénique)
- L’étudiant percute au dernier espace intercostal de la ligne axillaire antérieur gauche
- Il demande au patient de prendre une grande inspiration et percute de nouveau au même endroit
- Il recherche l’apparition d’une submatité à cet endroit
Si apparition d’une submatité, signe de splénomégalie (pas 100% spécifique)
Pourrait aussi être la présence de liquides ou de solides dans l’estomac/côlon

42
Q

Abdomen

Palpation de la rate

A

En décubitus dorsal
- Le patient est couché en décubitus dorsal, les bras le long de son corps,
- Son abdomen est dénudé.
- L’étudiant se place à sa droite
- Il place sa main D d’abord sous le niveau de l’ombilic dans la fosse iliaque G
- Et avec sa main G, il soulève et attire vers lui la portion inférieure de
l’hémithorax G
- Il demande au patient d’inspirer profondément
- Et, de façon synchrone avec la fin de l’inspiration ̧ simultanément de la main
D, il déprime la paroi abdominale en remontant vers le rebord costal G
- Il répète le même mouvement en se rapprochant progressivement du rebord costal G
- Il délimite le bord inférieur (s’il y a lieu) et en mesure la distance sous le rebord costal

En décubitus latéral droit

  • Le patient est en décubitus latéral droit, hanches et genoux fléchis
  • L’étudiant pose la main G sur la portion inférieure de l’hémithorax G
  • EtdelamainD,
  • En demandant une inspiration profonde,
  • Il palpe vers l’hypocondre G
    a. En débutant dans la fosse iliaque G
    b. Puis se rapprochant du rebord costal G
    c. De façon synchrone avec la fin d’une inspiration profonde
  • Il délimite le bord inférieur (s’il y a lieu) et en mesure la distance sous le rebord costal

Causes de splénomégalie (+ probable si senti à la palpation): Hypertension portale, hémopathies malignes, infection à VIH, infarctus ou hématome splénique

43
Q

Abdomen

Palpation du rein gauche – l’étudiant

A
  • Se place à la gauche du patient
  • Il place sa main D sous le patient en bas de la 12e côte G, le bout des doigts dans l’angle costo-vertébral
  • Place sa main G sous le rebord costal G parallèlement et latéralement au grand droit abdominal
  • Et demande au patient de prendre une inspiration profonde
  • À la fin de l’inspiration, il presse avec fermeté, mais en veillant à ne pas blesser le patient, dans le cadran
    supérieur G et tente de « capturer » le rein entre ses deux mains
  • Puis il demande au patient d’expirer et d’arrêter de respirer
  • Et il relâche sa pression de la main G afin de sentir le rein glisser vers le haut dans sa position normale
  • N.B. : Le rein G est rarement palpable
  • Cause d’une masse au flanc gauche :
    a. Splénomégalie, surtout si incisure bord interne, bord dépassant ligne, matité à la percussion et possibilité d’enfoncer les doigts le long des bords interne/externe de la masse mais pas entre la masse et le rebord costal
    b. Gros rein gauche, surtout si persistance du tympanisme normal du quadrant supérieur gauche et possibilité d’enfoncer les doigts entre la masse et le rebord costal mais pas le long de ses bords interne-inférieur
44
Q

Abdomen

Palpation du rein droit – l’étudiant

A
  • Retourne à la droite du patient
  • Place la main G sous le patient en bas de la 12e côte D
  • Place la main D en avant sous le rebord costal parallèlement et latéralement au grand droit abdominal
  • Il procède de la même façon que pour le rein G
  • N.B. : le rein D pourrait être palpable
  • N.B. : L’examen de capture du rein est rarement effectué car peu sensible et inconfortable pour le patient
  • Cause d’un gros rein : hydronéphrose, kystes, tumeurs. Si bilatérale, évoque polykystose rénale
45
Q

Abdomen

Évaluation de la sensibilité des loges rénales

A
  • L’étudiant place sa main G à plat dans l’angle costo-vertébral D puis G
  • Il avise le patient qu’il lui donnera un coup dans le dos
  • Et frappe modérément sa main avec la face cubitale de son poing D,
  • À la recherche d’une douleur élicitée par cette manœuvre
    a. Si oui = « punch rénal » positif
  • La palpation des loges rénales est effectuée avec un minimum d’inconfort pour le patient
  • Si douleur à la pression/percussion avec le poignet, évoque pyélonéphrite ou cause
    musculosquelettique