Maladies de la dent Flashcards
Caries amélaires
- Déminéralisation de l’émail visible à l’œil nu
- Image radioclaire limitée à l’émail
Traitement non invasif
Dentinites
- Lésion carieuse franchissant la jonction amélo-dentinaire, visible à l’œil nu ou à la radio (s’il n’y a pas de carie alors cela peut être une hyperesthésie dentinaire)
- Douleur provoquée (au froid, au sucré), réponse positive au test de vitalité (test au froid : quand on l’applique il à mal quand on arrêt de l’appliquer il n’à plus mal), sans persistance de la douleur
Absence de douleur spontanée
Hyperhémie pulpaire ou pulpite réversible
- Présence d’une étiologie : lésion carieuse
- Douleur provoquée, pas de douleur spontanée comme pour la dentinite
- Réponse positive au test de vitalité, se prolongeant peu de temps (une dizaine de secondes) après la stimulation
Traitement = curetage dentinaire, coiffage directe par IRM qu’il faut laisser au minimum 6 semaines puis obturation. Sinon on peut envisager de directement effectuer la restauration définitive pour éviter de ré agresser la dent comme le demande l’eugénate après le temps de pose.
Pulpite aigue irréversible
- C’est à partir de ce moment là que la douleur commence à devenir spontanée
- C’est une inflammation pulpaire, VD (pulpe tend à se dilater) mais elle est coincée à l’intérieur de son canal d’où la caractéristique de douleur pulsatile
- Présence d’une voie de contamination bactérienne (carie)
- Douleur spontanée modérée ou intense+++, les douleurs de pulpites sont parmi les plus douloureuses. Douleur aggravée par le décubitus et qui apparaît pendant la nuit (cela réveil)
- Réponse positive au test de vitalité, se prolongeant nettement après la stimulation
- Les dents en pulpite (souvent les molaires mandibulaires) sont difficiles à anesthésier, donc ne pas hésiter à faire une locorégionale (épine de Spix) que l’on complétera par une anesthésie locale
Traitement = pulpectomie, faire une ouverture pour enlever la pression. On peut également effectuer l’endo dans la séance. Les antalgiques ne servent pas à grand chose !
Paraodontite apicale aigue non suppurée = desmodontite aigue
- C’est à partir de ce stade là qu’apparaît la nécrose
- Douleur à la percussion ou exacerbée, ligament est enflammé car à la percussion il y à diffusion des toxines au niveau du ligament.
- Présence d’une voie de contamination bactérienne
- Réponse négative au test de vitalité
- Douleur spontanée
- La dent est nécrosée et remplie de bactéries
- Absence de douleur à la palpation apicale (diagnostic différentiel avec l’abcès apical aigue)
- Début d’élargissement desmodontale, patient on la sensation d’avoir une dent longue qui touche toutes les autres
Traitement = ouverture de la chambre pulpaire, passer les limes et irriguer de façon abondante à l’hypochlorite pour désinfecter le canal. Enfin mettre la dent en sous occlusion. Faire une anesthésie. On peut également donner des antalgiques, AINS.
Parodontite apical aigue suppurée = AAA
- Présence d’une voie de contamination bactérienne
- Réponse négative au test de vitalité
- Douleur spontanée
- Douleur exacerbée à la percussion
- Douleur à la palpation apicale
- Début d’élargissement desmodontale
- Possible tuméfaction sous périostée ou sous muqueuse
- On ne voit pas forcément, systématiquement une énorme tache radioclaire à l’apex à la radio. Donc attention…
- Penser à palper la muqueuse vestibulaire et linguale sur les apex
- Diagnostic différentiel : abcès parodontale, présence d’une poche parodontale
Traitement = drainage, plus ou moins on laisse la dent ouverte et plus ou moins on prescrit des antibiotiques (dépend de la situation clinique). Faire une anesthésie, mais pas trop locale pour ne pas augmenter la pression induite par la tuméfaction
Cellulite suppurée collectée ou non
- Lésion carieuse
- Réponse négative au test de vitalité
- Douleur spontanée
- Douleur exacerbée à la percussion
- Douleur à la palpation apicale
- Œdème des tissus mous
Pulpite chronique
- Présence d’une cause expliquant l’existence de l’inflammation
- Dent asymptomatique : pulpite asymptomatique
- Réponse atténuée au test de vitalité
- Test électrique positif
- Selon la forme clinique, signes objectivables sont différents :
- Pulpite ulcéreuse : pulpe exposée
- Pulpite hyperplasique : bourgeon rose
- Pulpite dégénerative : calcification pulpaire.
- Ostéosclérose apicale : réaction encore une fois physiologique n’appelant aucun traitement
- Cémentose parfois. Idem réaction physiologique n’appelant aucun traitement
- Granulome interne : pulpite chronique où il y à une dent qui se grignote de l’intérieur, changement des odontablastes en odontoclastes. Du coup les dents se résorbent à l’intérieur de la racine. Au départ elle est vraiment localisée au canal puis elle va s’étendre de plus en plus dans la direction des parois de la racine pouvant aller jusqu’à la perforation de la racine. Il faut soigner la dent avant que cela se produise par le traitement endodontique sinon si cela arrive il faudra avulser la dent.
- Les canaux sont plus ou moins vivants et plus ou moins saignants
Traitement = pulpectomie
Nécrose asymptomatique, gangrène pulpaire, nécrobiose
- Réponse négative au test de vitalité pulpaire
- Absence de signes radiologiques et clinique
- Traitement = endodontique
Parodontite apical chronique (granulome/kyste)
- Dent asymptomatique, très fréquente
- Réponse négative au test de vitalité
- Image osseuse radioclaire
- Cette pathologie peut à tout moment dégénérer vers une phase aigue : c’est à dire s’enflammer et présenter les signes d’un abcès apical aigu = abcès Phoenix.
- Traitement = endo ou chirurgie
Parodontite apicale chronique suppurée (fistule)
- Présence d’un ostium fistulaire
- Objectivable radiologiquement grâce à un cône de Gutta
- Fréquent sur les dents qui ont subies un traumatisme
- Traitement = endo ou chirurgie
Abcès Phoenix ou recrudescent
- Réponse négative au test de vitalité
- Image osseuse radioclaire périapicale d’origine endodontique
- Douleur spontanée
- Douleur exacerbée à la percussion
- Douleur à la palpation apicale
Possible tuméfaction sous périostée ou sous muqueuse
Syndrome du Septum
- Problème = reconstitution débordante ou absence de point de contact
- Pas de cavité, présente quelque fois mylolyse
- Ce qui entraîne bourrage alimentaire, inflammation pulpite…
- Douleur quelquefois spontanée
- Quelquefois douleur à la percussion
- Présence éventuelle d’un bourrage alimentaire
- Douleur à la pression cervicale toujours
Hypersensibilité dentinaire
- Douleur provoquée, vive
- Souvent les gens qui brossent trop les dents : la récession gingivale n’est par forcément systématique : passer une sonde sous la gencive et si déclenche vive douleur alors il s’agit bien d’une hypersensibilité dentinaire
- Traitement = bon brossage, bain de bouche et dentifrice fluoré plus parfois vernis désensibilisant.
- Penser aux étiologies alimentaires tel que le citron
Fractures et fêlures sur dents pulpées
- Douleurs provoquées ou/et spontanées. Il faut trouver le trait de fracture ou de fêlure par :
- Radio
- Test de morsure : quand il desserre le patient aura mal
- Transillumination : faire passer une lumière avec une certaine incidence pour mettre en évidence le trait de fêlure
- Diagnostic très difficile
- Cela fait mal au patient quand il mange dessus
- Cette fracture peut être longitudinale et la dent rester vivante : perte osseuse et formation d’une poche parodontale : abcès parodontal.
- Si pas de lésion carieuse essayer de systématiquement penser à la fracture