Les infections urinaires Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux. L’incidence d’infection urinaire chez la femme augmente proportionnellement avec l’âge dès la naissance.

A

Faux. Il y a une augmentation très importante des cas entre 18 et 24 ans, puis ensuite l’augmentation est proportionnelle par la suite.

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2
Q

QSJ : Présence de bactéries dans l’urine, qui n’implique pas nécessairement une infection.

A

Bactériurie

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3
Q

Quels sont les pathogènes les plus fréquents dans les infections urinaires (SEEK PP) ?

A
  1. Staphylococcus saprophyticus
  2. E. Coli
  3. Entérocoque
  4. Klesbiella
  5. Proteus
  6. Pseudomonas
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4
Q

Quels sont les 3 moyens d’acquisition d’une infection urinaire ?

A
  1. Par voie rétrograde (principal mécanisme)
  2. Par voie hématogène
  3. Nosocomiale
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5
Q

Qu’est-ce que la voie rétrograde dans le développement d’une infection urinaire ?

A

C’est le principal mécanisme et il implique que des bactéries de la flore digestive remontre l’urètre vers la vessie

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6
Q

Identifie 2 pathogènes à risque d’infection urinaire par voie hématogène.

A
  1. M. tuberculosis
  2. S. aureus (UDIV)
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7
Q

Quelles sont les 4 étapes de la pathogénèse de l’infection urinaire ?

A
  1. Adhérence bactérienne
  2. Réceptivité épithéliale (vestibule vaginal et vessie)
  3. Internalisation dans les cellules urothéliales superficielles
  4. Mutliplication des bactéries
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8
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. La présence de pilis est le seul facteur bactérien qui augmente la virulence des bactéries dans l’infection urinaire.
b. La basse osmolarité urinaire permet de protéger contre les infections urinaires.
c. Les lactobacilles sont de bonnes bactéries présentent chez la femme qui permettent d’acidier le pH vaginal.
d. Les infections urinaires sont moins fréquentes à partir de la ménopause.

A

c est vrai

a : C’est un facteur important, mais il y aussi la présence des antigènes O, K et H

b : La haute osmolarité

d : Plus fréquentes

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9
Q

QSJ : Principal nutriment des lactobacilles.

A

Glycogène

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10
Q

Identifie 4 facteurs de risques physiologiques et 4 facteurs de risque pathologiques d’infection urinaire.

A

Physiologiques :

  • Urètre féminin court
  • Relations sexuelles chez la femme
  • Antigènes sur les cellules urothéliales
  • Hypoestrogénisme (ménopause)

Pathologiques :

  • Diabète
  • Immunosuppression
  • Reflux vésico-urétéral
  • Troubles de la vidange vésicale
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11
Q

Identifie 6 facteurs protecteurs dans l’infection urinaire.

A
  1. Longueur urétérale de l’homme
  2. Sécrétions prostatiques
  3. pH acide et bactéries inhibitrices du vagin (lactobacilles)
  4. Osmolarité élevée de l’urine
  5. Vidange vésicale
  6. Immunoglobulines
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12
Q

CLP : Le reflux vésico-urétéral rend les _____________________ (1) plus fréquentes, car l’urine va à rebours de la vessie vers les ________________ (2).

A
  1. Pyélonéphrite
  2. Reins
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13
Q

Identifie 3 méthodes d’échantillonage utilisées comme tests diagnostiques de l’infection urinaire.

A
  1. Mi-jet
  2. Cathétéisme vésical
  3. Ponction sus-pubienne
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14
Q

Chez quelle clientèle utilisons-nous surtout la ponction sus-pubienne comme méthode d’échantillonage dans le diagnostic de l’infection urinaire ?

A

Chez les jeunes enfants

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15
Q
  1. Que pouvons-nous observer au bâtonnet urinaire d’un patient ayant une infection urinaire ?
  2. Que pouvons-nous observer à la microscopie urinaire d’un patient ayant une infection urinaire ?
A

1.

  • Leucocytes +
  • Nitrites +
  • Hématies +

2.

  • Leucocytes supérieurs à 5/champ (souvent plus de 15-50/champ)
  • Hématies supérieures à 3/champ (souvent plus de 15/champ)
  • Bactéries
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16
Q

Quel est le pourcentage des femmes qui auront des cystites au cours de leur vie ?

A

30%

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17
Q

Identifie 6 populations chez qui une culture d’urine est recommandée dans l’investigation de l’infection urinaire.

A
  1. TOUS les hommes
  2. TOUS les enfants
  3. Les femmes ayant des récidives ++
  4. Les femmes diabétiques
  5. Les femmes immunosupprimées
  6. Les femmes ayant eu une manipulation urologique récente
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18
Q

Nomme 2 classes d’agents pharmacologiques recommandées dans le traitement de l’infection urinaire non-compliquée.

A
  1. Antibiotique bactéricide
  2. Antispasmodique vésical (oxybutinine)
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19
Q

CLP : Dans le cas d’une infection urinaire chez la femme, des investigations complémentaires sont requises lorsqu’elle présente plus de ___________ épisodes d’infection urinaire par année.

A

4

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20
Q

Dans quels contextes une échographie rénale et pelvienne est-elle recommandée dans les investigations de l’infection urinaire ?

A

Lorsque l’infection survient chez :

  • Un homme
  • Un enfant (sauf si fillette de plus de 5 ans sans ATCD)
  • Une femme ayant plus de 4 épisodes par année
21
Q

Quel traitement prophylaxique pourrait être recommandé chez une femme ménopausée présentant des infections urinaires récidivantes ?

A

Une thérapie de remplacement oestrogénique à action locale

22
Q

Pourquoi faut-il être prudent avec les infections urinaires chez les enfants de moins de 5 ans ?

A

Car la présentation est un peu typique puisque la symptomatologie est non-spécifique

23
Q

Pour quelle raison est-il recommandé de traiter une bactériurie asymptomatique chez la femme enceinte ?

A

Car le risque de pyélonéphrite est augmenté (25 à 35%), ce qui peut nuire au foetus (prématurité et mortalité prénatale possibles)

24
Q

Quel est le risque de contamination rattaché au cathétérisme vésical ?

A

2 à 4%

25
Q

QSJ : Cause de 40% des infections urinaires nosocomiales

A

Cathétérisme vésical

26
Q

Vrai ou Faux. Les infections urinaires causées par un cathétérisme vésical ne nécessitent généralement pas de traitement, à moins qu’elles soient symptomatiques ou qu’une manipulation urologique est envisagée.

A

Vrai

27
Q
  1. Quelle est la durée de traitement usuelle d’une PNA ?
  2. Quelle est l’exception à cette règle ?
A
  1. 14 jours
  2. On peut traiter 7 jours avec une quinolone s’il s’agit d’une jeune femme sans anomalie anatomique
28
Q

Identifie 4 tests diagnostiques de la PNA.

A
  1. Culture d’urine (OBLIGATOIRE)
  2. FSC et hémoculture
  3. Échographie rénale chez TOUS les patients (sauf si femme de moins de 65 ans en bonne santé)
  4. TDM abdo-pelvienne si soupçon de colique néphritique (obstruction urétérale)
29
Q

Identifie 3 complications possibles de la PNA.

A
  1. Bactériémie
  2. Choc septique
  3. Abcès rénal
30
Q

QSJ : PNA associée à un système pyélocalycielle obstrué.

A

Pyonéphrose

31
Q

Quelles sont les 2 modalités thérapeutiques d’une pyonéphrose ?

A
  1. Antibiothérapie
  2. Drainage (néphrostomie percutanée ou double J)

*RFÉRER À L’UROLOGUE EN URGENCE

32
Q

Quelles sont les 3 clientèles qui sont les plus à risque d’un abcès rénal secondaire à une PNA ?

A
  1. Patients immunosupprimés
  2. UDIV
  3. Patients avec des maladies chroniques
33
Q

CLP : Il faut suspecter un _________________ secondaire à une PNA lorsque le traitement ne permet pas une amélioration en 72 heures.

A

Abcès rénal

34
Q

Identifie 5 signes et symptômes de la prostatite aiguë.

A
  1. SBAU
  2. Fièvre et frissons
  3. Difficultés mictionnelles/rétention urinaire
  4. Douleurs pelviennes/abdominales possibles
  5. Douleur et chaleur au toucher rectal
35
Q

Quelles sont les 3 investigations recommandées pour une prostatite aiguë ?

A
  1. SMU-DCA
  2. Hémoculture
  3. FSC
36
Q

Parmi les éléments suviants, lequel ne s’associe pas à la prostatite aiguë ?

a. Hospitalisation
b. Sonde urétrale
c. ATB IV large spectre
d. Douleur abdominale
e. Réanimation liquidienne PRN
f. Hémoculture

A

b. Sonde urétrale (ne pas mettre de sonde urétrale, mais plutôt une cystostomie sus-pubienne si le vidange vésical est problématique)

37
Q

Identifie 2 complications possibles de la prostatite aiguë.

A
  1. Prostatite chronique bactérienne
  2. Abcès prostatique
38
Q

CLP : L’abcès prostatique secondaire à une prostatite aiguë se manifeste surtout par une __________________________________ (plusieurs mots).

A

Non-réponse au traitement après une réponse initiale

39
Q

Identifie 3 facteurs de risque de l’épididymite aiguë.

A
  1. Comportements sexuels à risque
  2. Sonde vésicale à demeure/instrumentation urologique
  3. Vessie neurogène
40
Q

Vrai ou Faux. Le traitement de l’épididymite aiguë repose sur la prise d’une quinolone pendant 10 jours.

A

Faux. Cela est vrai pour les hommes de plus de 35 ans (stables sexuellement) et les enfants, mais chez les jeunes hommes de moins de 35 ans et ayant des comportements sexuels à risque, le traitement repose sur la Ceftriaxone 250 mg IM en 1 dose, combinée à la doxycycline 100 mg BID pour 10 jours (pour traiter la gonorrhée/chlamydia)

41
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Le reflux vésico-urétral augmente le risque de cystite.
b. Les infections urinaires à S. épidermidis sont fréquentes chez les patients utilisateurs de drogues IV.
c. Les entérocoques sont les bactéries les plus fréquemment impliquées dans les infections urinaires.
d. Les sécrétions prostatiques aident à protéger l’homme contre les infections urinaires.

A

d est vrai

a : De PNA

b : S. aureus

c : Entérobactérie (E. Coli)

42
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?

a. Le cathétérisme vésical est l’une des mesures d’échantillonage possible dans le diagnostic de l’infection urinaire, mais elle est surtout indiquée en cas de résultat non-concluant au mi-jet.
b. La présence de leucocytes, de nitrites et de cylindres aux batônnets oriente le diagnostic vers une infection urinaire.
c. La technique du mi-jet consiste en l’analyse de l’urine récoltée pendant la première moitiée de la miction.
d. Une culture d’urine d’un patient en infection urinaire contient généralement plus qu’un pathogène.

A

a est vrai

b : Leucocytes, nitrites et hématies

c : Seconde

d : La culture est jugée significative seulement si 1 germe est présent (et plus que 108/L)

43
Q

Une femme de 57 ans, ménopausée, présente une cystite. Son dernier épisode remonte à il y a une dizaine d’années. Quel énoncé est vrai ?

a. Une culture d’urine est requise chez cette patiente considérant qu’elle est ménopausée.
b. Elle ne devrait pas présenter de nycturie.
c. Une thérapie de remplacement oestrogénique locale serait adéquate.
d. Si la patiente présente plusieurs récidives dans les mois à venir, il faudrait investiguer la présence d’un cystocèle.

A

d est vrai

a : La ménopause n’est pas une considération justifiant une culture d’urine

b : La nycturie est l’un des symptômes classiques de la cystite

c : La thérapie oestrogénique est recommandée en prévention dans le cas d’infection urinaire récidivante, ce qui n’est pas le cas ici.

44
Q

Un homme de 65 ans présente une cystite. Il n’a jamais eu d’épisode par le passé. Il a subit une RTUP il y a quelques jours pour son HBP qui était devenu incommodante. Quel énoncé est vrai ?

a. La manoeuvre urologique récente est le seul élément dans cette situation qui justifie une culture d’urine ainsi qu’une échographie rénale et pelvienne.
b. Le patient est grandement à risque de récidive d’infection urinaire.
c. Un traitement de 3 jours à base de quinolone serait inadéquat chez ce patient.
d. La présence d’hématurie chez ce patient serait inquiétante.

A

c est vrai

a : La manoeuvre urologique ET le sexe du patient

b : Les récidives d’infection urinaire sont peu fréquentes chez l’homme

d : L’hématurie est un symptôme fréquent de l’infection urinaire

45
Q

Une femme de 28 ans présente des bactéries dans son urine. Elle n’a aucun symptôme d’infection urinaire. Aucune manoeuvre urologique n’a été effectuée récemment. Elle est enceinte (premier trimestre). Quel énoncé est vrai ?

a. Un traitement de Nitrofurantoïne pendant 3 jours serait requis.
b. La patiente ne nécessite aucun traitement comme elle ne présente pas de symptôme. Cependant, un contrôle de la culture d’urine serait requis dans 1 semaine.
c. Le risque de cystite est augmenté durant la grossesse.
d. Si aucun traitement est amorcé, il est probable que la patiente développe de la fièvre et aille des complications à sa grossesse.

A

d est vrai

a : 7 jours

b : Traitement requis avec contrôle à la fin du traitement

c : Risque de PNA

46
Q

Dans quelles situations (2) un traitement est-il requis pour une bactériurie secondaire à un cathétérisme vésical ?

A
  1. Si symptomatique
  2. Si manipulation urologique envisagée
47
Q

Vrai ou Faux. La présentation de la PNA est identique à celle de la cystite, mais elle se caractérise aussi par la présence de fièvre.

A

Faux. Seulement 50% des PNA vont avoir des SBAU comme la cystite

48
Q

Une femme de 29 ans se plaint de nausées et de vomissements avec une douleur au flanc gauche. Elle chauffe à 38.9 degré Celsius. Elle n’a aucun problème de santé. Le punch rénal est positif. Elle n’a aucun SBAU. Vous supectez une PNA. Aucune anomalie anatomique n’est objectivée.Quel énoncé est vrai ?

a. L’absence de SBAU est moins propice au diagnostic de PNA.
b. Une culture d’urine et une échographie rénale est indiquée dans ce contexte.
c. Un traitement avec une quinolone devrait être minimalement de 14 jours chez cette patiente.
d. Une hémoculture est requise.

A

d est vrai

a : 50% des PNA n’ont pas de SBAU associées

b : Culture d’urine est indiquée, mais pas besoin d’échographie rénale comme femme en bas de 65 ans et en bonne santé

c : On pourrait traiter 7 jours avec une quinolone comme jeune patiente sans anomalie anatomique