Lectures FINAL Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le besoin psychologique de relation à autrui?

—>DANS LES NDC

A

Le besoin de relation à autrui est le besoin d’établir des liens affectifs étroits et des attaches avec d’autres personnes, et il reflète le désir d’être affectivement connecté et interpersonnellement impliqué dans des relations chaleureuses.

Il s’agit du besoin psychologique de se soucier des autres et d’avoir le ressenti que les autres se soucient de nous; d’aimer les autres et de se sentir aimé(e).

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2
Q

Décrivez la principale condition qui mobilise le besoin de relation à autrui.

A
  • interaction sociale
  • possibilité de chaleur, de sollicitude et d’intérêt mutuel.

La condition principale qui implique le besoin de relation à autrui est l’interaction sociale. Lorsque nous sommes seul(e)s, notre besoin d’affiliation est au repos.

C’est l’interaction sociale qui dynamise le besoin psychologique de relation à autrui

Toutefois, des interactions avec des inconnus réveillent peu le besoin de relation à autrui. Les seules interactions qui dynamisent réellement le besoin de relation à autrui sont celles qui offrent une possibilité de chaleur, de sollicitude et d’intérêt mutuel.

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3
Q

3.Qu’est-ce qui satisfait le besoin de relation à autrui?

A

-Création lien social entre soi-mm et l’autre
- L’autre personne (1) se soucie de mon bien-être et (2) m’aime.

Bien que l’interaction avec autrui soit suffisante pour impliquer le besoin d’affilia tion, la satisfaction du besoin d’affiliation nécessite la création d’un lien social entre soi- même et l’autre

Pour être satisfaisant, ce lien social doit être caractérisé par la perception du fait que l’autre personne (1) se soucie de mon bien-être et (2) m’aime.

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4
Q

Qu’en est-il des personnes qui éprouvent de la solitude?

A
  • Manquent de relations proches et intimes

Les gens qui se sentent seuls, par exemple, ne manquent pas de contacts sociaux et ne se soucient pas moins des autres. Ils interagissent autant avec les autres, et ils remarquent autant les changements en termes d’expressions faciales et de tons de voix que les personnes qui ne se sentent pas seules.

En revanche, ceux qui éprouvent de la solitude manquent de relations proches et intimes.

Lorsqu’il s’agit d’affiliation et de relations, la qualité est plus importante que la quantité

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5
Q

Comment reconnaître une relation interpersonnelle de qualité d’une relation interpersonnelle de peu de qualité?

A
  • Relation interpersonnelle de qualité : vitalité et bien-être, diminution de la solitude et de la dépression
  • Relation interpersonnelle de peu de qualité : tristesse ,dépression, jalousie et solitude

Mariages pas qualité : conflits, stress, critiques
Mariages favorables : soins mutuels et affection

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6
Q

Que sont les relations communautaires ?

A
  • Personnes qui se soucient du bê de l’autre
  • Relations qui satisfont les besoins d’affiliation

La distinction entre les relations communautaires et celles d’échange rend compte de l’essence des relations qui satisfont (communautaires) et ne satisfont pas (échange) les besoins d’affiliation

Les relations d’échange s’opèrent entre de simples relations ou entre des personnes qui font des affaires ensemble. Les relations communautaires s’opèrent entre des personnes qui se soucient du bien-être de l’autre, comme en témoignent les amitiés, la famille et les relations amoureuses

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7
Q
  1. Qu’est-ce qui distingue les relations communautaires des relations d’échange?
A

Règles implicites guidant les actions de donner et de recevoir des avantages, tels que l’argent, l’aide et le soutien affectif.

1) Dans les relations d’échange, il n’existe aucune obligation pour les protagonistes de se préoccuper des besoins de l’autre personne ou de son bien-être

2) Dans les relations communautaires, les deux parties prennent soin des besoins de l’autre, et elles ressentent ensemble l’obligation de favoriser le bien-être de l’autre

3) Dans les relations communautaires, les gens veillent aux besoins de l’autre, indépendamment des possibilités de réciprocité ou de gain matériel (ex: on donne un lift a notre ami, on ne s’attend pas qu’il nous donne un billet de 10 $ en retour)

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8
Q

Résumez, en une ou deux phrases, les quatre grands bénéfices qui découlent de la satisfaction du besoin de relation à autrui.

A

Les bénéfices de la satisfaction du besoin d’affiliation sont les mêmes que pour toute satisfaction de besoin psychologique:
-l’engagement
- la croissance développementale
- la santé
- bien-être.

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9
Q

Quatre grands bénéfices qui découlent de la satisfaction du besoin de relation à autrui : engagement

A

il est souvent constaté que, dans le contexte scolaire, l’affiliation aux enseignants, l’affiliation aux pairs, l’affiliation à la famille et l’affiliation à la communauté sont des prédicteurs forts et fiables de l’engagement des élèves,

-> évalué notamment au travers des efforts qu’ils fournissent à l’école et de l’absence de décrochage scolaire

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10
Q

Quatre grands bénéfices qui découlent de la satisfaction du besoin de relation à autrui : Croissance développementale

A
  • résistance au stress
  • niveau d’estime de soi plus élevé
  • moins de difficultés psychologiques,
  • affiliation aux autres fournit un contexte social propice à l’internalisation
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11
Q

Quatre grands bénéfices qui découlent de la satisfaction du besoin de relation à autrui : Santé

A

Système de vasopressine et d’ocytocine

1) Meilleure régulation de :
- liens sociaux,
- stress
- réactivité émotionnelle
- comportements sociaux positifs

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12
Q

Quatre grands bénéfices qui découlent de la satisfaction du besoin de relation à autrui : Bien-être

A

-plus heureux et enthousiaste
- moins stressés, anxieux et déprimés
- se sent moins seul

Plus une personne a connu de satisfaction du besoin d’affiliation dans sa vie, plus elle valorise et se sent satisfaite par les opportunités futures de satisfaction du besoin d’affiliation . En ce qui concerne la satisfaction du besoin d’affiliation, les personnes qui sont comblées émotionnellement deviennent de plus en plus comblées.

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13
Q
  1. En partant des explications données en classe relativement à principale distinction entre le besoin d’affiliation et le besoin d’intimité, référez-vous au texte pour décrire chacun de ces besoins.

(besoin d’affiliation)

A

Besoin d’établir, maintenir et restaurer des relations positives et affectives avec une ou plusieurs personnes (peur du rejet). Interagir avec les autres pour éviter les émotions négatives, comme le rejet et la colère.

DANS LES NDC

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14
Q

En partant des explications données en classe relativement à principale distinction entre le besoin d’affiliation et le besoin d’intimité, référez-vous au texte pour décrire chacun de ces besoins.

(besoin d’intimité)

A

volonté de vivre un échange chaleureux, proche et communicatif avec une autre personne (attrait vers le chaleureux). Désir et besoin de partager sa vie intérieure avec un proche (de se dévoiler) - de partager ses désirs, ses sentiments, ses objectifs, et ainsi de suite

NDC

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15
Q

Décrivez la principale condition qui mobilise le besoin d’affiliation

A

La principale condition qui mobilise le besoin d’affiliation est la privation d’interactions sociales.

Les conditions telles que la solitude, le rejet et la séparation augmentent le désir ou le besoin d’être avec les autres. Le besoin d’affiliation s’exprime donc comme un motif orienté vers un manque (un manque d’interaction sociale)

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16
Q

Décrivez la principale condition qui mobilise le besoin d’intimité.

A

Préoccupation personnelle de:
-chaleur
- d’engagement
- d’être émotionnellement correct
- de dialogue réciproque
- de sympathie
- d’amour

**Orienté vers la croissance, enrichir ses propres relations)

XXXXXX
En revanche, le désir (ou besoin) d’intimité résulte des préoccupations interpersonnelles, de la chaleur et de l’engagement, de l’émotionnellement correct, du dialogue réciproque, de la sympathie et de l’amour. Le besoin d’intimité s’exprime sous forme d’un motif orienté vers la croissance (l’opportunité de croissance est d’enrichir ses propres relations).

17
Q

Qu’est-ce qui satisfait le besoin d’affiliation? Et qu’est-ce qu’on observe chez la personne quand ce besoin est satisfait?

A

Satisfait : l’acceptation sociale, l’approbation et le réconfort

Une fois le besoin satisfait…
* Génère des émotions de soulagement plutôt que de joie
* Personnes font des efforts pour
* Éviter le conflit
* Éviter les situations de compétitions
* Altruistes et coopératives
* Évitent de parler aux autres de façon négative
* Résistent à la tentative d’imposer des exigences aux autres
* Maintenir les relations en rendant souvent visite à leurs amis

18
Q
  1. Qu’est-ce qui satisfait le besoin d’intimité? Et qu’est-ce qu’on observe chez la personne quand ce besoin est satisfait?
A

.Satisfait : Les gens satisfont leur besoin d’intimité en obtenant de la proximité et de la chaleur dans une relation. Le lien au sein d’une relation chaleureuse, proche, réciproque et durable constitue la condition qui remplit les besoins des personnes ayant un grand besoin d’intimité.

Les personnes qui ont un besoin d’intimité élevé…
- Touchent les autres plus fréquemment
- Cultivent des relations plus profondes et avec plus de sens
- Trouvent davantage de satisfaction dans l’écoute et le dévoilement de sol
- Rient et sourient plus, et établissent davantage de contact visuel lors de conversations directes

Et qu’est-ce qu’on observe chez la personne quand ce besoin est satisfait?  Ils apprennent davantage sur leurs amis et leur histoire*** Pas sûre pour ça

19
Q
  1. Selon l’étude de Thompson et ses collaborateurs (2020), quel nombre optimal d’amis proches devrions-nous avoir pour réduire les risques de solitude, de dépression, d’anxiété et de stress (voir p.1)?
A

Étude Thompson : Les résultats de cette étude indiquent que le nombre optimal d’amis proches est de 4 pour réduire la solitude, de 2 pour réduire la dépression, de 3 pour réduire l’anxiété et de 2 pour réduire le stress

Solitude : 4
Dépression : 2
Anxiété : 3
Stress : 2

20
Q

How many friends do you need:

Comparativement à l’étude de Thompson :
—> Pour leur part, qu’est-ce que les auteurs de ce texte ont obtenu comme résultats pour ces mêmes variables, sauf le stress qu’ils n’ont pas examiné (voir p.3)?

A

Résultats obtenus : Les analyses des seuils, basées sur la maximisation de Youden, ont indiqué que le nombre optimal d’amis proches était de 4 pour éviter l’anxiété, de 3 pour éviter la dépression et de 4 pour éviter la solitude.

Solitude : 4
Dépression : 3
Anxiété : 4

21
Q
  1. Est-ce qu’il y a une corrélation linéaire entre le nombre d’amis et le bien- être psychologique? Autrement dit, est-ce que le fait d’avoir plus d’amis réduit le risque d’avoir des problèmes de santé psychologique? Expliquez votre réponse en fonction de l’hypothèse de Binder et ses collaborateurs (2012).
A

Non. En fait, les personnes ayant un très grand nombre d’amis proches (≈15 ou plus) ont une moins bonne santé mentale (Thompson et al)

Pour expliquer les mécanismes potentiels par lesquels un réseau social étendu peut contribuer à une moins bonne santé mentale, Binder et al. (2012) suggèrent qu’il peut y avoir un compromis naturel entre la quantité d’amitiés que nous avons et la qualité de ces amitiés. Après tout, le temps passé à se faire plus d’amis est du temps qui ne peut pas être consacré à approfondir ces amitiés. En fait, les recherches empiriques de Binder montrent que les personnes qui disposent de réseaux sociaux plus étendus sont moins proches de chaque ami et ressentent donc une plus grande solitude émotionnelle. Cela suggère qu’il pourrait y avoir une limite supérieure naturelle au nombre d’amis que l’on devrait avoir.

22
Q

Nommez un avantage d’un réseau où les personnes sont étroitement liées et un avantage d’un réseau où les personnes entretiennent des liens faibles

A

Avantage réseau personnes étroitement liées : moins de solitude

Avantage réseau personnes faiblement liées : importante pour relations entre groupe (pas bon de se couper de la communauté générale)

22
Q

Quel est l’impact du trait de personnalité de l’extraversion sur le lien entre le nombre d’amis et la santé mentale?

A

Les résultats ont montré que pour tous les niveaux d’extraversion, les résultats en matière de santé mentale s’améliorent lorsque le nombre d’amis proches augmente jusqu’à environ 5.

Au-delà de ce point, nous observons une stabilisation des résultats en matière de santé mentale chez les personnes ayant des réseaux sociaux plus étendus.

Cependant, les différents niveaux d’extraversion parmi les personnes disposant d’un réseau social étendu semblent modifier l’effet de la taille du réseau social sur les résultats en matière de santé mentale, en particulier en ce qui concerne la solitude

23
Q

Texte #2 : How many friends do you need

Lisez la discussion, laquelle résume les données de ce texte.

A
  • le fait d’avoir plusieurs amitiés proches est essentiel pour la santé et le bien-être.
  • fait d’avoir moins de trois à cinq amitiés proches peut ne pas apporter un soutien suffisant pour répondre aux besoins de santé sociale d’une personne.
  • Toutefois, il n’est pas nécessaire d’avoir un grand nombre d’amis proches pour maximiser les avantages de ces amitiés.
  • En fait, il existe des compromis apparents entre la quantité et la qualité des amitiés, ce qui suggère qu’il peut être préférable d’avoir moins d’amis proches que d’avoir beaucoup d’amis de moindre qualité.
  • Il est possible que des facteurs internes à la personne, y compris l’extraversion, affectent la capacité d’une personne à nouer et entretenir des amitiés, et à en tirer profit.
24
Q

TEXTE 3

Comment la non-reconnaissance de notre identité par les autres peut entraîner des conflits interpersonnels?

A

Par le déni : on ne reconnait pas d’existence/de place à qqun qui estime y avoir droit (je ne me sens pas considéré. Ex : Choisir nouvelle voiture sans consulter son conjoint

  • Par le rejet : refus de la définition identitaire proposée (je ne crois pas ce que tu dis être, ex. dire à quelqu’un qui se représente comme une victime qu’il est responsable de ce qu’il est )
  • C’est ressenti comme des blessures et des injustices causant souffrance, frustration, révolte, rancœur menant aux conflits
25
Q
  1. Comment le rapport de places peut mener à des conflits interpersonnels
A

Rapport de places : les individus se situent les uns par rapport aux autres pour définir leur relation ce qui implique des négociations pouvant mener à des rivalités et affrontements
* Si les 2 personnes ne sentent pas juste (se sentir à l’aise) le rapport de places, il y aura un déséquilibre = ils ne peuvent pas conserver une image valorisante de soi-même

. Ainsi, une collègue psychanalyste se plaignait que, chaque fois qu’elle essayait d’aider sa fille adolescente dans ses difficultés rela- tionnelles, elle s’entendait répondre avec violence et récrimination : « C’est d’une mère dont j’ai besoin, pas d’une psy ! »

26
Q
  1. Comment le territoire peut devenir source de conflits interpersonnels?
A

La mise à distance de l’autre peut être ressentie par ce dernier comme de la défiance ou du rejet.

b) Les personnes peuvent combattre pour revendiquer l’exclusivité d’un même territoire.

c) Le conflit territorial peut avoir pour source un problème de rapport de places.

XXXXX

Le territoire est perçu comme l’intégrité de sa personne, de son soi (son identité) et c’est pourquoi on veut défendre nos secrets, espaces et possessions.

La défense du territoire suppose une certaine mise à distance d’autrui qui peut être ressentie par certains comme de la défiance ou du rejet et engendrer un climat de tension fait de reproches divers : « Tu n’as pas confiance en moi », « on ne partage plus rien », « n’aie pas peur, je n’ai pas l’intention de te le voler »…

Mais, être authentique dans une relation = un des paramètres de la réussite. Donc, le fait de ne pas révélé certaines infos peut entrainer mefiance, suspision.

27
Q
  1. Quels autres facteurs liés à la personne peuvent aussi provoquer ou alimenter les conflits identitaires et relationnels
A

On n’aborde pas une situation, quelle qu’elle soit, sans y apporter tout un héritage qui s’est construit au fil de son histoire : sa personnalité, ses habitudes, ses modèles, ses valeurs. Sous cet aspect, le rôle de la culture est primordial, car la façon dont on s’est construit, les modèles auxquels on s’est identifié, les expériences relationnelles aux- quelles on a été confronté sont eux-mêmes fortement imprégnés du contexte culturel dans lequel ils sont apparus.

culture
personnalité
habitudes
modèles
les valeurs
histoire

Gens parfois pas au courant de notre personnalité, habitudes, valeurs etc. et ça se heurte à leurs propres valeurs, codes, etc.

  • Histoire personnelle (ex : fille avait un mère soumise et ne veut pas ressembler à ça)
  • Scénarios (Il repose sur l’idée que l’on porte en soi des schémas relationnels, des modèles, que l’on considère comme « justifiés », que l’on reproduit « avec bonne conscience » et qui vous donnent le sentiment d’avoir raison.
  • Chocs culturels (ex : il est difficile de supporter l’omniprésence de sa belle-famille lorsqu’on ne vient pas soi-même d’une culture fondée sur les liens familiaux)
28
Q

Quels besoins identitaires cherche-t-on à satisfaire à travers nos relations avec les autres?

A
  • Besoin d’existence
    (se traduit par la nécessité de recevoir des marques de reconnaissance de la part des autres)
  • Besoin de valorisation
    (image que l’on souhaite renvoyer aux autres est une image positive)
  • Besoin de contrôle
    (amène à filtrer les informations que l’on donne sur soi, à cacher ses faiblesses, à maîtriser ses émotions et sa « présentation … »
  • Besoin d’individuation
    (la reconnaissance de son individualité comme unique)
  • Besoin d’intégration
    (sentir qu’on fait partie d’un groupe social)
29
Q

Comment le territoire personnel peut aider la gestion de l’identité?

A

Il forme une sorte d’assise de l’identité et ses différents aspects regardés comme des repères où se dessinent l’image et la conscience de soi

30
Q

1) Quels sont les différents modèles relationnels que nous pouvons retrouver entre un intervenant et une personne aidée?

A

La notion de relations psychologiques à une, une et demie et deux personnes

Elle renvoie au cadre de Mitchell (1988) pour une métathéorie relationnelle, dans laquelle il distingue un pôle soi, un pôle objet et un pôle interactionnel.

1) Lorsque l’accent est mis uniquement sur le patient dans un modèle d’expert où le médecin sait mieux que quiconque, tout tourne autour du patient, du bon diagnostic et éventuellement de la bonne intervention ou prescription ; il s’agit d’une approche centrée sur une seule personne

2) Lorsque l’attention se déplace pour inclure le praticien, il devient possible de réfléchir sur les deux personnes présentes dans la pièce. Cela se manifeste d’abord par le fait que le thérapeute fait quelque chose avec le client (par exemple, une intervention, bien que l’attention reste centrée sur le patient). Ce passage d’une psychologie d’une personne à une psychologie d’une personne et demie est largement parallèle au développement de la psychanalyse, de la thérapie comportementale et de la thérapie humaniste au vingtième siècle. Gowling et Agar (2011) ont examiné des exemples où l’analyse transactionnelle passe d’un cadre à une personne, comme dans les interventions bernoises classiques, à un cadre à une personne et demie, comme dans certaines interventions de réparation de Cathexis

3) La psychologie à deux personnes met les deux parties autour de la table. L’approche relationnelle se concentre sur la relation elle-même - le pôle interactionnel de Mitchell - qui est la dynamique se produisant dans l’espace intersubjectif entre le client et le psychothérapeute ou l’organisation et le consultant, y compris le contexte dans lequel tout cela se déroule. “Le champ intersubjectif est constitué par l’interaction réciproque entre deux (ou plusieurs) mondes subjectifs” (Stolorow, 1994, p. 37). L’approche à deux personnes inclut un espace au milieu, qui est unique pour chaque relation, créé par les deux participants et le produit de deux subjectivités différentes.

J’ai tendance à considérer ce pôle relationnel comme un élément supplémentaire qui s’ajoute à la psychologie à deux personnes pour en faire une psychologie à deux personnes et demie.

Tudor (2011) a parlé d’une “psychologie à deux personnes plus” (p. 50). La dimension supplémentaire est la relation dans le contexte de la pièce entre les deux parties à partir du moment où elles commencent à travailler ensemble, ce qui est souvent le cas avant qu’elles ne se rencontrent.

31
Q

2) Comment la relation entre un consultant et une organisation (client) se différencie de la relation entre un thérapeute et son client?

A

La relation thérapeute – client : PAS de pensées systémiques plus larges
(la dynamique relationnelle est souvent individualisée, liée à deux individus seulement et isolée du contexte systémique plus large dans lequel se déroule la thérapie)

La relation consultant – organisation : le client est une entité complexe à plusieurs niveaux + le consultant se fie/se rapporte à toute un système