judo Flashcards

1
Q

Une aire de compétition est composée

A

d’une aire de combat de 10m x 10m

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Q

D’une aire de sécurité

A

minimum 3 m de chaque côté

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3
Q

Une aire de compétition mesure donc au minimum

A

16m X 16m

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4
Q

Combattant appelé
en 2nd

A

se positionne
à gauche de l’arbitre
central en judogi
bleu

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5
Q

Combattant appelé
en 1
er

A

se positionne
à droite de l’arbitre
central en judogi
blanc

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6
Q

Rôle Des COMMISSAIRES SPORTIFS

A

Les Commissaires Sportifs (2 à 5 personnes en fonction du niveau de compétition) sont à une
table face à l’arbitre central.

Appel micro des combattants
- Gestion du tableau de compétition
- Gestion du tableau de marques électronique : Noms des combattants - Valeurs et Pénalités –
Chronomètres.
- Gestion du tableau de marque manuel de secours en cas de
coupure d’électricité ou de destruction de l’écran plasma où
sont affichés les valeurs et les chronomètres.
- Gestion du chronomètre du temps de combat
- Gestion du chronomètre des immobilisations – Osae Komi

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7
Q

Une triplette d’arbitrages est composée

A

D’un arbitre central,
- De 2 juges de table et de vidéo.
Ensemble ils assurent le bon déroulement du combat en veillant à la sécurité des combattants d’une part
et au respect des règles d’autre part.

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8
Q

Place et Rôles de l’arbitre central :

A

Debout se déplace sur l’aire de compétition sans gêner par son corps les combattants, les arbitres
de table et les commissaires sportifs.

3
- Doit s’assurer, avant que le combat commence, que tout est en ordre, comme par exemple : la
surface de compétition, l’équipement, les judogi, l’hygiène, que le tableau de marque a été remis
à « zéro ».
- Dirige le combat avec impartialité. Il attribue les valeurs, sanctionne éventuellement.
- Appel le médecin en cas de besoin.
- Associe le geste à la parole.
- Déclare le vainqueur à l’issue du combat.

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9
Q

Place et Rôles des juges de table et de vidéo :

A

Se situent à l’extérieur de l’aire de compétition à une table à l’écart de la table des commissaires
sportifs.
- Le rôle des juges de table est de donner leur avis en cas de désaccord avec la décision de
l’arbitre central. Pour cela, ils utilisent éventuellement la vidéo = système CARE ; elle leur permet
de vérifier la valeur d’un impact s’ils ont un doute sur l’avantage accordé par l’arbitre central ou
un geste prohibé ou pour une réclamation venant d’un coach.
o Lorsqu’un seul des deux juges de table donne son avis, il doit ou non modifier sa
décision selon que ce soit en accord avec la majorité. Si les deux juges de table sont
d’accord contre l’avis de l’arbitre central, celui-ci doit modifier sa décision.
o Dans les autres cas, l’arbitre central a toujours la possibilité de revenir sur sa décision,
s’il pense s’être trompé.

  • Ils sont en relation avec l’arbitre central par un système de micro et d’oreillettes.
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10
Q

place des combattant

A

Le premier judoka appelé revêt un judogi de couleur blanche et se place à droite de l’arbitre.
- Le second judoka appelé porte un judogi de couleur bleue et se place à gauche de l’arbitre
central.

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11
Q

Hygiène

A

Le Judogi doit être propre, sec et sans odeur désagréable.
- Les ongles des pieds et des mains doivent être coupés courts.
- Le combattant doit avoir une hygiène irréprochable.
- Les cheveux longs doivent être relevés et attachés afin d’éviter de gêner l’autre combattant. Les
cheveux doivent être attachés au moyen d’un élastique ou d’un matériel semblable sans avoir de
composants rigides ou en métal. La tête ne peut être couverte excepté par un bandage à
caractère médical, qui doit être solidaire de celle-ci.

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12
Q

Judogi

A

Pour une meilleure efficacité et une bonne saisie il est nécessaire que la veste soit bien
ajustée sous la ceinture, et que la ceinture soit bien serrée.
- Le judogi doit obligatoirement répondre aux normes IJF.
- Au cas où le judogi est taché (sang) ou déchiré, il faudra changer son judogi.

4
- Pour renforcer cela, le compétiteur doit ajuster son judogi et sa ceinture rapidement entre le
Matte et le Hajime annoncé par l’arbitre.
- Si un athlète perd intentionnellement du temps lorsqu’il ajuste sa veste et sa ceinture il sera
sanctionné par Shido.

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13
Q

5 DUREE du COMBAT
Hommes et Femmes

A

: 4 minutes de temps réel

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14
Q

HAJIME

A

le chronomètre démarre

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15
Q

MATTE ou SONOMAMA

A

le chronomètre est arrêté.

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16
Q

OSAEKOMI

A

Annonce le début du décompte du contrôle en immobilisation.
L’arbitre annonce Osaekomi quand à son avis la technique appliquée correspond aux critères suivants :

 Le combattant tenu doit être contrôlé sur le dos par son adversaire avec une ou
deux épaules en contact avec le Tatami. La ligne des épaules est en arrière de
la verticale donc plus proche du tatami.
 Le contrôle peut être fait sur le côté (Yoko), sur l’arrière (Kami) ou par-dessus
(Tate).
 Le combattant appliquant la technique ne doit pas avoir sa jambe (s) ou son corps
contrôlé par les jambes de son adversaire.
 Un des deux combattants doit avoir, au moins, une partie de son corps qui touche
la surface de combat.
 Le combattant qui applique Osaekomi doit avoir son corps soit en position Kesa
(contrôle costal), en Shiho (contrôle sternal en 4 points) ou Ura (contrôle dorsal
= le fauteuil !!), c’est-à-dire semblable aux techniques Kesa-Gatame, Kami-Shiho-Gatame ou
Ura-Gatame.
 Si les deux Juges de table pensent qu’il y a Osaekomi, mais que l’arbitre ne l’a pas annoncé,
ils l’informent par l’oreillette et par la règle de la « majorité des trois », l’arbitre annonce
Osaekomi immédiatement.
 Si l’osaekomi est annoncé alors qu’il reste peu de temps de combat, alors il faut déborder du
temps des 4 minutes pour laisser l’action se terminer. Par exemple : l’arbitre annonce
osaekomi à 3minutes et 56 secondes, alors le temps peut déborder jusqu’à la fin du contrôle
soit 4 minutes et 14 secondes dans ce cas précis.

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17
Q

TOKETA =

A

= Arrêt de l’Osaekomi et fin du décompte de l’immobilisation suite à
une sortie de la part de UKE. Attention Toketa ne veut pas dire Matte et le
combat au sol peut continuer s’il évolue. En fonction de la durée de
l’Osaekomi, TORI obtient ou non une valeur. Toketa doit être annoncé si,
pendant l’Osaekomi, le combattant tenu réussit à :
 Encercler en ciseaux la jambe de l’autre combattant par-dessus ou
dessous la jambe.
 Avoir sa ligne d’épaule en avant de la verticale, à plat ventre.
 A renverser son adversaire.
 Si Toketa obtenu entre 1 et 9 secondes = aucune valeur
comptabilisée
 Si Toketa obtenu entre 10 et 19 secondes = waza-ari

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18
Q

Sore-Made

A

= Fin du combat

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19
Q

L’arbitre annonce MATE afin d’arrêter le combat temporairement dans les situations couvertes par cet
article

A

Pour recommencer le combat, l’arbitre annonce Hajime.
- Après Mate les combattants doivent rapidement retourner à leurs positions
de départ dans les cas suivants :
 Quand l’arbitre donne un Shido (faute légère).
 Quand l’arbitre donne un 3ème Shido = Hansoku-Make (faute
grave).
 Quand les arbitres demandent aux combattants de réajuster leurs
judogis.
 Quand l’arbitre estime que le combattant a besoin de l’intervention
médicale.

  • Lorsqu’un Mate est prononcé pour donner un Shido au combattant le
    méritant, les combattants restent en place sans devoir retourner à la position
    de départ (Mate - Shido –Hajime).
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20
Q

Situations où l’arbitre annonce Mate.

A

Lorsque les deux combattants vont complètement en dehors de la surface de combat.
- Lorsqu’un ou les deux combattants exécutent un des actes interdits.
- Lorsqu’un ou les deux combattants sont blessés ou malades. Après avoir annoncé Mate, il
appelle le docteur pour une assistance médicale nécessaire, à la demande du combattant, ou

l’appelle directement selon la gravité de la blessure, permettant ainsi de faciliter l’intervention,
dans n’importe quelle position autre que la position de départ.
- Lorsqu’il est nécessaire pour un ou les deux combattants d’ajuster leur Judogi.
- Lorsqu’il n’y a pas de progression évidente en Ne-Waza (travail au sol).
- Lorsqu’un combattant se remet debout ou en position à moitié debout depuis le Ne-Waza (travail
au sol) en s’agrippant sur le dos de son adversaire, avec les mains complètement dégagées du
Tatami, indiquant ainsi la perte du contrôle de son adversaire.
- Lorsqu’un combattant en position du Ne-Waza (travail au sol) se relève avec son adversaire qui
est sur le dos et qui s’accroche avec une ou deux jambes, sans contact avec le Tatami.
- Lorsqu’ un combattant exécute ou essaye d’exécuter un Kansetsu-waza (clé de bras) ou un
Shime-waza (étranglement) en position debout et que le résultat n’est pas suffisamment
apparent.
- Lorsqu’ un des combattants commence ou effectue des mouvements de préparation à un style
de combat différent ou une technique de lutte (pas naturellement judo) l’arbitre annonce
immédiatement Mate, pour arrêter et ne pas laisser le combattant qui l’exécute poursuivre son
action.
- Dans tout autre cas où l’arbitre le juge nécessaire.

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21
Q

Applications de Sono-mama = Pause !!!

A

Pour tous les cas où l’arbitre souhaite arrêter temporairement le combat, sans
changer la position des combattants, il annonce SONO-MAMA (Pause !!!) en
faisant le geste et en s’assurant qu’il n’y a aucun changement de position ou de
saisie de la part de l’un ou de l’autre combattant. Sono-mama s’applique
seulement dans les situations où les combattants travaillent en Newaza (Sol) :
 Attribution d’une pénalité. Si le combattant qui doit être pénalisé est en
position défavorable, il n’y a pas Sono-mama : la pénalité est attribuée
directement.
 Aide médicale : Si pendant le Ne-Waza un combattant montre des signes

de blessure et peut être assisté par le docteur, l’arbitre peut annoncer Sono-
mama et séparer les combattants si nécessaires.

 A l’issue de l’intervention, les combattants se replacent dans la position
où ils étaient avant l’annonce de Sono-mama sous le contrôle de l’arbitre central
et des juges de table selon la règle de la « majorité des trois ».
Pour redémarrer le combat, l’arbitre annonce YOSHI (comme si on appuyait sur lecture !!) en faisant le
geste associé

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22
Q

Application du Sore-Made =

A

L’arbitre annonce SORE MADE pour indiquer la fin du combat dans les cas couverts par cet article.
Après cette annonce, l’arbitre garde toujours les combattants en vue, au cas où ils n’entendent pas son
annonce et continuent de combattre.
L’arbitre demande aux combattants d’ajuster leur Judogi, si nécessaire, avant de donner le résultat.
Après que l’arbitre ait donné le résultat du combat faisant le geste
associé, les combattants reculent d’un pas en arrière, se saluent et
quittent la surface de combat par les côtés du tapis, par la zone de
sécurité.
Quand les athlètes quittent le tapis ils doivent porter leur Judogi de
manière correcte et ne doivent enlever aucune partie du Judogi ou la
ceinture avant de quitter l’aire de compétition.
Si l’arbitre attribue la victoire à un combattant par erreur, les Juges
doivent s’assurer que cette décision incorrecte soit changée avant que
l’arbitre quitte la surface de compétition, auquel cas la décision devient
irrévocable, sans modification possible. Toutes mesures et décisions
prises selon la règle de la « majorité des trois » par les arbitres, et
approuvées par la Commission d’arbitrage de la FIJ sont irrévocables et
sans appel.

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23
Q

Situations du Sore Made

A

Dans les cas suivants :

  • Lorsqu’un combattant marque Ippon directement ou Waza-Ari-awasete-Ippon (cumul de 2 waza-
    ari).
  • Dans le cas de Hansoku-Make (faute grave directement ou cumul de 3 shidos (fautes légères).
  • Quand un combattant ne peut pas continuer en raison d’une blessure.
  • Quand le temps imparti pour le combat a expiré, sauf s’il ya a Golden-score.
    L’arbitre attribue la victoire du combat comme suit :
  • Si un combattant a marqué Ippon ou équivalent, il est déclaré vainqueur.
  • S’il n’y a pas eu d’Ippon ou équivalent, le vainqueur est déclaré sur la base de : un Waza-Ari
    prévaut sur aucun avantage
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24
Q

L’arbitre annonce IPPON quant à son avis la technique appliquée correspond
aux critères suivants :

A

Lorsqu’un combattant projette sur le dos, avec vitesse, force,
contrôle l’autre combattant. Quand la chute est roulée sans véritable impact, il
n’est pas possible d’attribuer Ippon.
- Toutes les situations dans lesquelles un des combattants fait
délibérément une chute en « pont » (tête et un pied ou les deux pieds en contact
avec le Tatami) après avoir été projeté seront considérées comme Ippon. Cette
décision est prise pour la sécurité des combattants, ainsi ils n’essayent pas de
s’échapper de la technique et de mettre en danger leur colonne vertébrale. En
outre, une tentative de réception en « pont » (arc du corps) doit être comptée comme un pont.
Quand un combattant tient en Osaekomi (immobilisation au sol) l’autre combattant, sans
possibilité de sortir pendant 20 secondes après l’annonce d’Osaekomi.
Quand un combattant abandonne en tapant deux fois (2) ou plus avec sa main ou son pied,
soit :
 Avant le terme de l’Osaekomi-Waza,
 Sur Shime-waza (étranglement)
 Kansetsu-waza (clé de bras par torsion ou hyper extension de
l’articulation du coude)

  • Par cumul de 2 Waza-Ari = Waza-Ari Awazate Ippon
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25
Q

Soit 4 cas différents pour obtenir IPPON !

A

Projeter sur le dos avec vitesse – force et contrôle.
 Contrôler en Osaekomi 20 secondes.
 Provoquer l’abandon sur clé de bras ou étranglement.
 Cumul de 2 Waza-Ari.

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26
Q

L’arbitre annonce WAZA-ARI lorsqu’à son avis la technique appliquée
correspond aux critères suivants

A

Quand un combattant projette avec contrôle l’autre combattant, mais
que l’impact se fait :
 Du flanc (côté) à mi-dos.
 Chuter sur les deux coudes ou sur les 2 bras tendus en
arrière.
 S’il manque un des critères d’Ippon ; par exemple impact sur
le dos, mais manque de vitesse.
 Quand un combattant tient en Osaekomi (Au sol, contrôle en
immobilisation) l’autre combattant entre 10 et 19 secondes.

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27
Q

WAZA- ARI awazete IPPON :

A

Si un combattant marque un second Waza-Ari dans le combat, l’arbitre annonce Waza-Ari-awasete-
ippon.

C’est donc le cumul de 2 Waza-Ari au sol, ou 2 Waza-Ari debout par une projection, ou la combinaison
d’une projection et d’un Osaekomi de 10 secondes.

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28
Q

Les actes interdits sont divisés en 2 niveaux d’infractions

A

LÉGÈRES INFRACTIONS : reçoit une pénalité par SHIDO
INFRACTIONS GRAVES : reçoit une pénalité directe par HANSOKU-MAKE

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29
Q

SHIDOS

A

Si l’arbitre décide de pénaliser le ou les combattants, (excepté dans le cas de Sono-mama en
Ne-Waza (sol)) il arrête temporairement le combat en annonçant Mate, les combattants
retournent à leur position de départ et annonce la pénalité en désignant le ou les combattants
ayant commis l’acte interdit.

30
Q

Fautes de garde ou de Kumi Kata

A

Garde unilatérale (les 2 mains du même côté) sans attaquer immédiatement
 Saisir la ceinture de l’adversaire sans attaquer immédiatement
 Mettre un plusieurs doigts à l’intérieur de la manche debout
 Mettre un plusieurs doigts à l’intérieur de la manche ou du pan du pantalon au sol
 Casser la saisie de l’adversaire à 2 mains

31
Q

Fautes liées à l’attitude au combat :

A

Bras tendus exagérément.
 Attitude défensive exagérée.
 En position debout, avant ou après que le Kumikata (garde) ait été
installé, ne faire aucune attaque ou ne pas attaquer suffisamment
(moulinette)
 Esquive de la tête pour que l’adversaire se retrouve avec une garde
unilatérale.
 Défaire intentionnellement son propre Judogi, dénouer ou retirer sa
ceinture ou le cordon du pantalon sans la permission de l’arbitre.

32
Q

Sincérité des attaques:

A

Porter une action, pour donner l’impression d’attaquer, sans réelle
intention de projeter son adversaire (fausse attaque). Les fausses
attaques sont définies comme :
 Tori n’a aucune intention de projection.
 Tori attaque sans Kumikata (garde) ou lâche immédiatement le
Kumikata.
 Tori fait une ou plusieurs attaques répétées sans déséquilibrer
Uke.
 Tori met une jambe entre les jambes de Uke pour bloquer la
possibilité d’attaque.
 Tirer l’adversaire vers le sol afin de l’amener en Ne-Waza.

33
Q

Fautes liées à l’aire de combat :

A

Sortir en dehors de la surface de combat.
 Forcer intentionnellement l’adversaire à aller en dehors de la surface de
combat en position debout ou en Newaza.
 Si un combattant met un pied en dehors de la surface de combat sans
attaque immédiate ou ne retourne pas immédiatement à l’intérieur de
la surface de combat, il est pénalisé par Shido.
 Deux pieds en dehors de la surface de combat est pénalisé par Shido.
Si le combattant est poussé en dehors de la surface de combat par son adversaire, c’est
l’adversaire qui reçoit Shido.
 Si les combattants quittent la surface de combat alors qu’une attaque réelle est
engagée, ils ne sont pas pénalisés par Shido.

34
Q

Attaques interdites pour se démarquer de la lutte :

A

En position debout, la saisie de jambe ou la saisie du pantalon
sera pénalisée par Shido à chaque fois.

35
Q

HANSOKU-MAKE

A

Par cumul de 3 SHIDOS = HANSOKU-MAKE

Ou

HANSOKU-MAKE sanctionné directement pour faute grave qui peut nuire à l’intégrité
physique de celui qui attaque ou à son adversaire ou à l’esprit contraire aux valeurs du judo
(Contrôle de Soi – Respect notamment).
Quelques exemples de faute sanctionnées directement :
 Pratiquer un Kansetsu-waza (Clé) sur n’importe quelle autre articulation que celle du
coude.
 Faire une action contraire à l’esprit du Judo qui peut mettre en danger ou blesser
l’adversaire particulièrement au niveau du cou ou de sa colonne vertébrale.
 Ne pas tenir compte des instructions de l’arbitre.
 Faire des cris inutiles, des remarques ou des gestes désobligeants envers l’adversaire
ou l’arbitre durant le combat.
 « Plonger » la tête la première sur le Tatami vers l’avant, pendant la préparation ou
l’exécution de techniques telles que Uchi Mata, Harai Goshi (tourner fauchage
Porter un objet dur ou métallique (recouvert ou pas).
 Toute action contraire à l’esprit du judo peut être sanctionnée par un Hansoku-Make
direct à tout moment du combat.

36
Q

Avantage décisif ou GOLDEN-SCORE

A

Si à la fin du combat de 4 minutes, le tableau de marque est identique au niveau des valeurs,
quel que soit le nombre de SHIDOS, alors il y GOLDEN-SCORE.
La durée du Golden-SCORE est illimitée.
Le combat est gagné si l’un des 2 combattants, marque une valeur (Waza-Ari ou Ippon) ou si
l’un des 2 est sanction de HANSOKU-MAKE par cumul de 3 Shidos ou par une faute équivalente
à HANSOKU-MAKE direct.

37
Q

Les origines des Budo

A

Les Bushis / Les Samouraïs
- Les bushis et les samouraïs sont des classes de guerriers professionnels. Ils
sont les premiers experts du corps à corps et de l’affrontement. Ils
représentent l’esprit originel du savoir-faire japonais dans l’art du combat.
- À l’époque Edo (1603-1868), période plus calmes, les samouraïs ne s’entraine
plus pour être près au combat, mais d’avantage dans l’idée de pratiquer un
art.
-
* L’ère Meiji (1868 – 1912)
- Avec l’arrivée au pouvoir de l’empereur Meiji, il y a la volonté d’abolir les
privilèges des samouraïs avec l’interdiction du port du sabre en public
- Sous l’ère Meiji les koryu bujutsu (arts martiaux de l’école ancienne) voient
émerger les gendai budo (arts martiaux modernes)

38
Q

JIGORO KANO – Fondateur du Judo Kodokan

A

Né le 28 octobre 1860 à Mikage (près de Kobe), il appartient à la classe moyenne et accède
à une éducation à la lecture, l’écriture et le calcul.
En 1877, il devient étudiant à la faculté des lettres de la nouvelle université de Tokyo où
il étudie pendant 5 ans avec les meilleurs professeurs japonais et étrangers des matières
comme la philosophie, l’histoire moral, la politique étrangère, la psychologie ou les
langues étrangère.
En 1882, il est diplômé en sciences esthétiques et morales et devient docteur en
philosophie.
De santé fragile et n’étant pas doté d’une forte musculature, Jigoro Kano s’adonne au
sport pour s’endurcir. Il pratique différents sport comme la gymnastique et le baseball, et
se prend de passion pour la pratique du jujitsu.

39
Q

JudoKodokan :

A

Outre sa pratique du jujitsu, Jigoro Kano pratique aussi le Sumo et le Kumi uchi (ancien art des saisies). Il utilise ces
apprentissages pour créer une nouvel méthode d’éducation du corps et de l’esprit.
En Février 1882, Jigoro Kano ouvre le premier Kodokan, dans le temple d’Eishoji (banlieue de Tokyo). Ce premier
dojo compte 12 tatamis pour une surface de 24m2

. Son premier élève, Tomita Tsunejiro (17 ans), s’inscrit le 5 juin

1882
En 1893, des sections du Kodokan ouvre dans plusieurs régions comme à Kyoto ou à Nirayama. Il y a 605 élèves
inscrit pour pratiquer le Judo Kodokan, et l’on comptera190 ceintures noires en 1900.
Le kodokan devient institution d’utilité publique en1909
Au cours de ses nombreux voyages et missions à l’étranger, Jigoro Kano, accompagné de ses meilleurs élèves,
exporte sa méthode dans le monde en proposant des conférences et de nombreuse démonstrations.
- 1893 : Premier étranger inscrit au Kodokan, le capitaine HUGUES, officier britannique
- 1902 : Yoshiaki Yamashita se rend aux États-Unis à la demande du président Roosevelt. Mitsuyo Maeda est
lui envoyé partager ses connaissances en Amérique du Sud.
- 1906 : Koizumi Gingyo arrive à Londres et se charge d’implanter le judo en Grande-Bretagne
- 1924 : Arrivée en France de Keishichi Ishiguro et Aida Hikoishi (5e dan du Kodokan) pour tenter d’y
développer le judo.
- 1933 / 1934 : Jigoro Kano tiendra deux conférences sur le judo en France.

40
Q

Diffusion du Judo dans le monde

A

C’est à travers la compétition que le judo s’est mondialisé et institutionnalisé
- 1934 : Premiers championnats d’Europe à Dresde
- 1946 : Création de la Fédération Française de Judo et de Jiu-Jitsu (FFJJJ)
- 1948 : Création de l’Union Européen de Judo (UEJ)
- 1951 : Création de la Fédération Internationale (IJF)
- 1956 : Premiers championnats du monde masculins seniors à Tokyo
- 1964 : Premiers championnats olympiques à Tokyo
- 1975 : Premiers championnats d’Europe féminins
- 1980 : Premiers championnats du monde féminins à New York
- 1988 : Judo féminin, sport de démonstration aux Jeux de Séoul. Il est définitivement inscrit au programme à
partir des Jeux de Barcelone.

41
Q

Développement du Judo en France

A

Ernest Régnier qui a appris le Jujitsu à Londres sort victorieux de son combat contre le professeur de lutte Georges
Dubois en 1905. Il contribue à populariser le Jujitsu.
C’est aussi cette année qu’Edmond Desbonnet ouvre la « salle des Champs-Élysées » où Ernest Régnier enseignera
le Jujitsu
C’est dans les années 1930 que le Judo prendra racine et commence vraiment à se structurer.
- 1935 : Arrivée de Mikinosuke Kawaishi en France, appelé par Victor Mirkin, président du « Club Juif de
Jiu-jitsu »
- Avril 1939 : Première ceinture noire française Maurice Cottreau
- Avril 1942 : Création la section judo-jujitsu de la Fédération
française de Lutte, présidée par Paul Bonet-Maury.
- 30 mai 1943 : Premiers Championnats de France de Judo
remporté par Jean De Herdt
- 5 déc. 1946 : Création de la Fédération française de Judo-jiu-jitsu
dont le président est Paul Bonet-Maury
- 1947 : Sous l’impulsion de Jean de Herdt, le Collège national des
ceintures noires (CNCN) est officiellement reconnu.
- 1950 : Première compétition féminine en France
- 1950 : Shozo Awazu arrive en France comme assistant de
Mikinosuke Kawaishi. Il devient entraineur de l’équipe de France
- 1951 : Maître Kawaishi aidé de Jean Gailhat publie « Ma méthode de Judo ».
- Décembre 1951 : Championnat d’Europe à Paris. La France remporte tous les titres individuels et par
équipe.
- 1956 : la Fédération qui évolue en Fédération française de judo et disciplines associées (FFJDA).

42
Q

Porté par le contexte favorable des Trente Glorieuse, le judo connaît un essor exceptionnel. Le nombre de licence
explose et passe de 22 259 licenciés en 1955 à 375 937 en 1975. Le Judo intègre pleinement le mouvement sportif
et les bons résultats suivent :

A

1961 : Tournoi mondial à Paris, 1er en dehors du Japon.
- 1967 : Publication de la « Progression française ».
- 1971 : Guy Auffray 1er médaillé mondial (bronze) à Ludwigshafen en Allemagne.
- 1972 : Premières médailles olympiques avec trois médailles de
bronze aux jeux de Munich pour Jean Jacques Mounier, Jean Paul
Coche et Jean Claude Brondani.
- 1975 : Jean Luc Rougé Premier champion du monde français à
Vienne en Autriche.
- 1980 : Thierry Rey et Angelo Parisi premiers champions olympiques
aux Jeux Olympiques de Moscou. Premiers championnats du
monde féminins (New York). Jocelyne TRIADOU devient la
première championne du monde française.
- 1990 : La massification et la juvénilisation des judokas amène à l’élaboration de d’une nouvelle méthode
d’enseignement, la Méthode française d’enseignement.
- 1992 : Cécile NOWAK et Cathy FLEURY deviennent les premières Françaises championnes olympiques à
Barcelone
- 1997 : Grand succès des français aux Championnats du monde à Paris avec 10 médailles (4 or / 3 argent /
3 bronze)
1961 : Tournoi mondial à Paris, 1er en dehors du Japon.
- 1967 : Publication de la « Progression française ».
- 1971 : Guy Auffray 1er médaillé mondial (bronze) à Ludwigshafen en Allemagne.
- 1972 : Premières médailles olympiques avec trois médailles de
bronze aux jeux de Munich pour Jean Jacques Mounier, Jean Paul
Coche et Jean Claude Brondani.
- 1975 : Jean Luc Rougé Premier champion du monde français à
Vienne en Autriche.
- 1980 : Thierry Rey et Angelo Parisi premiers champions olympiques
aux Jeux Olympiques de Moscou. Premiers championnats du
monde féminins (New York). Jocelyne TRIADOU devient la
première championne du monde française.
- 1990 : La massification et la juvénilisation des judokas amène à l’élaboration de d’une nouvelle méthode
d’enseignement, la Méthode française d’enseignement.
- 1992 : Cécile NOWAK et Cathy FLEURY deviennent les premières Françaises championnes olympiques à
Barcelone
- 1997 : Grand succès des français aux Championnats du monde à Paris avec 10 médailles (4 or / 3 argent /
3 bronze)

43
Q

Jigoro KANO: Fondateur du Judo Kodokan

A

« Le Judo, au sens large, est une étude, une méthode d’entraînement
applicable à l’esprit et au corps ainsi qu’ en ce qui concerne la direction
de vie et des affaires »

Jigoro KANO, Los Angeles 1932

§ À 22 ans, Jigoro KANO fonde en 1882 le « Kodokan Judo »
§ Il écarte toutes techniques dangereuses des anciennes écoles d’arts
martiaux qu’il a pu étudier pour en faire un système éducatif, à usage
d’activité physique et morale, pour la jeunesse de son pays
§ La discipline s’orientera de plus en plus vers l’aspect sportif tout en
gardant de forte valeur éducative
Plus qu’un simple art martial, Jigoro Kano élabore une méthode éducative, une philosophie de vie qui doit aider
l’individu à progresser physique et mentalement, sur le tapis comme en dehors

44
Q

Définition de l’activité

A

Méthode d’éducation ou sport de combat, il se pratique à deux avec une tenue particulière, qui induit une
préhension et une distance particulière, avec pour objectif principale la projection et le contrôle de l’autre.
« Le Judo est un moyen d’éducation. Conçu par Jigoro Kano, il s’appuie sur l’étude et la pratique d’un système
d’attaque et de défense, issu de différents systèmes de combat traditionnels japonais (jiu-jitsu) qui privilégie les
techniques de projection et de contrôle »

FFJDA, Charte du Judo français
« Le judo est considéré comme un sport de combat entre deux adversaires, se pratiquant en judogi dont le but est
de s’approprier l’équilibre de l’autre pour le projeter, ou l’amener au sol dans des positions codifiées. En judo les
clés de coude et certains étranglements sont permis »
Jazarin, 1995

45
Q

ju

A

Traduit par le mot souplesse, le kanji « 柔 » désigne un concept plus
général à l’adaptation.

46
Q

do

A

Traduit par le mot voie le kanji « 道 » (qui se lit « Dō » ou « Michi » )
peut s’interpréter comme un principe directeur.
« Le caractère 道 dō, montre que Kanō Jigorō, s’il souhaite faire jū le principe essenFel et central du jūdō,
affirme dans le même temps sa discipline comme méthode visant à parcourir et arpenter un domaine
déterminé (ici, jū) »

47
Q

Le judo repose sur trois principes essentiels énoncés dès la fin du XIXème

A

§ JU NO RI - le principe de l’adapta,on
Ce principe représente la base du Judo, il en est l’âme. Il renvoie à l’idée de savoir s’adapter à la force de
l’adversaire pour la retourner contre lui.
C’est aussi une a;tude que l’on doit adopter pour saisir toutes les opportunités offertes par l’opposant.
§ SEIRYOKU ZENYO - le meilleur emploi de l’énergie
Ce principe suggère l’applica@on de la solu@on la plus per@nente à tout problème.
« Agir juste, au bon moment, avec un parfait contrôle de l’énergie employée, u@liser la force et les inten@ons du
partenaire contre lui-même. »
* JITA YUWA KYOEI - entraide et prospérité mutuelle par l’union des forces
Ce principe suggère que la présence du partenaire et du groupe sont nécessaires et bénéfiques à la progression
de chacun.
En Judo, les progrès individuels passent par l’entraide et les concessions mutuelles.
Discours prononcé à LA en 1932 : La force de l’adversaire est de 10 la mienne de 7. En confrontation direct je perds.
Si je cède à sa force en me retirant, il sera déséquilibré et perdra sa force qui sera alors de 3. Si je me sers de la
moitié de ma force 3,5 je le bat et il me reste 3,5 en cas de besoin.
S’adapter à chaque situation, chercher à utiliser son énergie de la meilleure façon possible et s’améliorer tout en
aidant l’autre à s’améliorer, sont les trois piliers essentiels du judo selon Jigoro Kano

48
Q

Le code moral

A

Instauré par la FFJDA en 1985 sous l’impulsion de Bernard Midan.
* Il s’appuie sur le code d’honneur et moral du collège national
des ceintures noires proposé par Jazarin sur la base du texte de
Nitobe
* Volonté de promouvoir les valeurs véhiculées par la discipline et de s’adresser même
au débutant, notamment aux enfants.
Code de Jazarin = La Rectitude / Le Courage / La Bonté, l’Humanité / La politesse / La sincérité,
la Loyauté / Le désintéressement / L’Honneur / Le devoir de fidélité / La modestie / Le respect
/ Le contrôle de soi / l’Amitié

L’ancien code moral se devait d’être remanié et surtout simplifiéau regard de l’évolution du nombre de judokas, et surtout
l’augmentation du nombre d’enfants.Le code existant s’adressant aux ceintures noires devint alors accessible à tous.
Code moral = La Politesse / Le Courage /La Sincérité/L’Honneur /La Modestie / Le Respect / Le Contrôle de soi/ l’Amitié

49
Q

Le salut

A

« le salut est une expression de respect envers autrui… De cette façon, ils (les combattants) expriment leur état
d’esprit, à savoir qu’ils ne se combattent pas seulement pour se perfectionner par la technique et la pratique du
Judo mais aussi pour se témoigner un respect mutuel ».

Jigorō Kanō, Méthode et pédagogie

Le salut a une dimension culturel et pédagogique.
Dans la culture japonaise appelé ojigi (お辞儀), il régit toutes les relations. Il est donc normal qu’on le retrouve
dans le Judo et dans les arts Martiaux
Les saluts pour entrer et sortir du tatami, ou entre judokas avant la pratique, sont des marque de respect les uns
envers les autres et indiquent que les pratiquants sont prêts à respecter des règles communes.
Reishiki « cérémonie du salut »
* Seiza (à genoux) / Kiotsuke (rappel à l’ordre pour être bien droit) / Mokuso (médiation) / mokuso yame (fin
de la médiation)
* Shomen ni rei (saluer le fondateur) / Sensei ni rei (salut du maitre) / otagai ni rei (salut des pratiquants
entre eux)
* Le maitre se lève et ensuite Kritsu (les élèves se lève)

50
Q

Le Dojo

A

Le dojo est le lieu où l’on « étudie la voie ». Les 4 cotés sont identifiés en fonction de leur orientation :
* Kamiza (nord) « coté élevé » situé devant le mur « shomen ». Coté où s’installe le maître (Sensei) il fait face
au sud et reçoit le soleil
* Shimoza (sud) « côté bas » côté où s’installe les élèves avec dans leur dos la porte d’entrée.
* Joseki (est) « côté supérieur » côté où s’installe les élèves les plus ancien (sempai) et assistant du maître.
On retrouve aussi les invités de marque coté soleil levant
* Shimozeki (ouest) « côté inferieur » place des débutant et aussi des visiteurs

51
Q

La surface de combat

A

Le judo se pra+que sur un tatami
§ Pour les compé++ons, il respecte certaine
dimensions qui matérialise la surface de
combat et la surface de sécurité

52
Q

Le Judogi

A

JUDOGI ≠ KIMONO
Tenue pour pratiquer le judo Chose que l’on porte
Dans sa méthode, Jigoro Kanō valorise la saisie (kumi kata),
il fallait donc un vêtement adapté à cette pratque.
Le judogi impose une forme de saisie particulière et donc
une distance particulière (≠ lutte ou boxe)

53
Q

Tori/Uke

A

Lors de l’exécution d’une action, les rôles sont bien définis
* Tori : c’est celui qui exécute le travail. Il peut être soit dans un rôle offensif, soit dans un rôle défensif.
* Uke : c’est celui qui est dans le rôle de l’acceptation du travail. Uke adapte son attitude et son
comportement à la spécificité de l’exercice, pour permettre à Tori de réaliser au mieux son travail
Sans un « bon » Uke, Tori ne peux pas travailler correctement et progresser

54
Q

La finalité d’action

A

PROJECTIONS - Nage waza * IMMOBILISATIONS - Osae waza

  • TECHNIQUES D’ABANDON

Clés de bras - Kansetsu waza / Étranglements - Shime waza

55
Q

Ukemi

A

« chute » : notion de brise chute contrôlé qui permet de tomber sans se faire mal

56
Q

Mondo

A

« question et réponse » : temps d’échange entre pratiquants qui permet une réflexion plus approfondie de
certains sujets.

57
Q

Ne Waza

A

(techniques au sol)

58
Q

KUMI KATA

A

Saisie
Plusieurs ac+ons :
Hikite = la main qui )re Tsurite = la main qui pèche Oshi = ac)on de pousser
Plusieurs cibles :
Eri-dori (revers) Kubi-dori (cou) Obi-dori (ceinture ) Sode-dori (manche)
La saisie est la première action mise en place. Elle permet d’agir sur Uke et de prendre des informations.
On retrouve plusieurs gardespossibles : Garde fondamentale / Garde haute / Garde croisée / Garde unilatérale …

59
Q

KUZUSHI

A

KUZUSHI

60
Q

TSUKURI

A

Placement
Le placement se fait parfois en même temps que la phase de déséquilibre. On retrouve deux types de déplacements : les
déplacements axiaux et les rotations.
Shin-tai

Déplacement linéaire des pieds

Tai-sabaki
Mouvement tournant du corps

61
Q

KAKE

A

Projection
Barrage Accrochage Bascule

Fauchage Balayage Engrènement

62
Q

Logique d’action motrice : Ne Waza (techniques au sol)

A

Liaison debout-sol / Retournement
OSAE KOMI
Immobilisation

Différentes notions motrices :
- Bras de levier
- Renversement / Retournement
- Point de Contrôle / Point d’appuie
compression/extension
tOKETA
Sortie d’immobilisation

KANSETSU WAZA
Clé de bras
SHIME WAZA
Etranglement

63
Q

Exercices conventionnels

A

Proposition d’une hiérarchisation allant de la pratique individuelle au

duel, de la coopération à l’opposition.

64
Q

TANDOKU RENSHU

A

Appelé aussi « shadow judo » cet exercice consiste à répéter des mouvements, séquences tactiques ou autre, seul
et dans le vide. L ‘objectif est d’apprendre à placer son corps dans l’espace en s’imaginant l’adversaire ou le
partenaire et obtenir une gestuelle coordonnée.
Il est possible de faire tandoku renshu avec un partenaire si celui-ci reste passif, comme simple point d’appuis

65
Q

KATA

A

C’est un duo codifié où il n’y a pas de place pour l’improvisation. Il est composé d’enchaînements techniques où
chacun a son rôle (tori/uke) et doit exécuter des gestes précis (salut, déplacement, attaque, projection …).
Il existe plusieurs katas correspondants aux différentes facettes du Judo et à son histoire.

66
Q

UCHI KOMI

A

Exercice basé sur la répétition de mouvement avec un partenaire. Tori limitera son action aux deux premières
phases d’une technique de projection, le déséquilibre (Kuzushi) et le placement (Tsukuri). L’objectif est
l’automatisation d’une gestuelle globale de la technique et une amélioration du placement lors du déséquilibre.

67
Q

NAGE KOMI

A

Exercice de projection sans opposition du partenaire. Lors de sa réalisation Tori s’efforcera d’être le plus efficace à
l’image du Ippon en compétition en respectant ces quatre critères : vitesse, force, contrôle et efficacité.
L’objectif est l’automatisation d’une gestuelle globale de la technique, et l’amélioration des trois phase de
projection : Déséquilibre (Kuzushi), placement (Tsukuri) et projection (Kake)

68
Q

YAKU SOKU GEIKO

A

Exercice où les deux judokas chercheront à utiliser les opportunités offertes ou créées pour projeter ou contrôler
le partenaire. Il s’agit ici d’un exercice libre sans opposition où l’attaque est l’objectif premier. Accepter la chute
fait partie de l’état d’esprit dans lequel l’exercice doit se dérouler.

69
Q

KAKARI GEIKO

A

Exercice au cours duquel les judokas auront un statut et un rôle différents choisis préalablement. L’attaque et la
défense sont organisées selon un temps donné et des consignes données pour chacun des rôles. L’objectif est
d’élaborer et mettre en place différentes situations technico-tactiques

70
Q

RANDORI

A

Combat d’entraînement ou combat libre. Le randori est l’exercice où le judo trouve toute sa dimension duelle sans
pour autant être l’ultime combat. Dans cet exercice, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, chacun doit oublier
l’appréhension d’être projeté tout en étant tenu d’attaquer de la manière la plus adaptée et le plus souvent
possible.

71
Q

SHIAÏ

A

Exercice où les protagonistes se livrent totalement, c’est le combat de compétition. Les deux judokas attaquent et
défendent pleinement. Ce combat est régulé par un arbitrage. Il y a nécessairement un vainqueur et un vaincu.
Dans certaines formules de compétition le match nul peut être obtenu

72
Q
A