judo Flashcards
Une aire de compétition est composée
d’une aire de combat de 10m x 10m
D’une aire de sécurité
minimum 3 m de chaque côté
Une aire de compétition mesure donc au minimum
16m X 16m
Combattant appelé
en 2nd
se positionne
à gauche de l’arbitre
central en judogi
bleu
Combattant appelé
en 1
er
se positionne
à droite de l’arbitre
central en judogi
blanc
Rôle Des COMMISSAIRES SPORTIFS
Les Commissaires Sportifs (2 à 5 personnes en fonction du niveau de compétition) sont à une
table face à l’arbitre central.
Appel micro des combattants
- Gestion du tableau de compétition
- Gestion du tableau de marques électronique : Noms des combattants - Valeurs et Pénalités –
Chronomètres.
- Gestion du tableau de marque manuel de secours en cas de
coupure d’électricité ou de destruction de l’écran plasma où
sont affichés les valeurs et les chronomètres.
- Gestion du chronomètre du temps de combat
- Gestion du chronomètre des immobilisations – Osae Komi
Une triplette d’arbitrages est composée
D’un arbitre central,
- De 2 juges de table et de vidéo.
Ensemble ils assurent le bon déroulement du combat en veillant à la sécurité des combattants d’une part
et au respect des règles d’autre part.
Place et Rôles de l’arbitre central :
Debout se déplace sur l’aire de compétition sans gêner par son corps les combattants, les arbitres
de table et les commissaires sportifs.
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- Doit s’assurer, avant que le combat commence, que tout est en ordre, comme par exemple : la
surface de compétition, l’équipement, les judogi, l’hygiène, que le tableau de marque a été remis
à « zéro ».
- Dirige le combat avec impartialité. Il attribue les valeurs, sanctionne éventuellement.
- Appel le médecin en cas de besoin.
- Associe le geste à la parole.
- Déclare le vainqueur à l’issue du combat.
Place et Rôles des juges de table et de vidéo :
Se situent à l’extérieur de l’aire de compétition à une table à l’écart de la table des commissaires
sportifs.
- Le rôle des juges de table est de donner leur avis en cas de désaccord avec la décision de
l’arbitre central. Pour cela, ils utilisent éventuellement la vidéo = système CARE ; elle leur permet
de vérifier la valeur d’un impact s’ils ont un doute sur l’avantage accordé par l’arbitre central ou
un geste prohibé ou pour une réclamation venant d’un coach.
o Lorsqu’un seul des deux juges de table donne son avis, il doit ou non modifier sa
décision selon que ce soit en accord avec la majorité. Si les deux juges de table sont
d’accord contre l’avis de l’arbitre central, celui-ci doit modifier sa décision.
o Dans les autres cas, l’arbitre central a toujours la possibilité de revenir sur sa décision,
s’il pense s’être trompé.
- Ils sont en relation avec l’arbitre central par un système de micro et d’oreillettes.
place des combattant
Le premier judoka appelé revêt un judogi de couleur blanche et se place à droite de l’arbitre.
- Le second judoka appelé porte un judogi de couleur bleue et se place à gauche de l’arbitre
central.
Hygiène
Le Judogi doit être propre, sec et sans odeur désagréable.
- Les ongles des pieds et des mains doivent être coupés courts.
- Le combattant doit avoir une hygiène irréprochable.
- Les cheveux longs doivent être relevés et attachés afin d’éviter de gêner l’autre combattant. Les
cheveux doivent être attachés au moyen d’un élastique ou d’un matériel semblable sans avoir de
composants rigides ou en métal. La tête ne peut être couverte excepté par un bandage à
caractère médical, qui doit être solidaire de celle-ci.
Judogi
Pour une meilleure efficacité et une bonne saisie il est nécessaire que la veste soit bien
ajustée sous la ceinture, et que la ceinture soit bien serrée.
- Le judogi doit obligatoirement répondre aux normes IJF.
- Au cas où le judogi est taché (sang) ou déchiré, il faudra changer son judogi.
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- Pour renforcer cela, le compétiteur doit ajuster son judogi et sa ceinture rapidement entre le
Matte et le Hajime annoncé par l’arbitre.
- Si un athlète perd intentionnellement du temps lorsqu’il ajuste sa veste et sa ceinture il sera
sanctionné par Shido.
5 DUREE du COMBAT
Hommes et Femmes
: 4 minutes de temps réel
HAJIME
le chronomètre démarre
MATTE ou SONOMAMA
le chronomètre est arrêté.
OSAEKOMI
Annonce le début du décompte du contrôle en immobilisation.
L’arbitre annonce Osaekomi quand à son avis la technique appliquée correspond aux critères suivants :
Le combattant tenu doit être contrôlé sur le dos par son adversaire avec une ou
deux épaules en contact avec le Tatami. La ligne des épaules est en arrière de
la verticale donc plus proche du tatami.
Le contrôle peut être fait sur le côté (Yoko), sur l’arrière (Kami) ou par-dessus
(Tate).
Le combattant appliquant la technique ne doit pas avoir sa jambe (s) ou son corps
contrôlé par les jambes de son adversaire.
Un des deux combattants doit avoir, au moins, une partie de son corps qui touche
la surface de combat.
Le combattant qui applique Osaekomi doit avoir son corps soit en position Kesa
(contrôle costal), en Shiho (contrôle sternal en 4 points) ou Ura (contrôle dorsal
= le fauteuil !!), c’est-à-dire semblable aux techniques Kesa-Gatame, Kami-Shiho-Gatame ou
Ura-Gatame.
Si les deux Juges de table pensent qu’il y a Osaekomi, mais que l’arbitre ne l’a pas annoncé,
ils l’informent par l’oreillette et par la règle de la « majorité des trois », l’arbitre annonce
Osaekomi immédiatement.
Si l’osaekomi est annoncé alors qu’il reste peu de temps de combat, alors il faut déborder du
temps des 4 minutes pour laisser l’action se terminer. Par exemple : l’arbitre annonce
osaekomi à 3minutes et 56 secondes, alors le temps peut déborder jusqu’à la fin du contrôle
soit 4 minutes et 14 secondes dans ce cas précis.
TOKETA =
= Arrêt de l’Osaekomi et fin du décompte de l’immobilisation suite à
une sortie de la part de UKE. Attention Toketa ne veut pas dire Matte et le
combat au sol peut continuer s’il évolue. En fonction de la durée de
l’Osaekomi, TORI obtient ou non une valeur. Toketa doit être annoncé si,
pendant l’Osaekomi, le combattant tenu réussit à :
Encercler en ciseaux la jambe de l’autre combattant par-dessus ou
dessous la jambe.
Avoir sa ligne d’épaule en avant de la verticale, à plat ventre.
A renverser son adversaire.
Si Toketa obtenu entre 1 et 9 secondes = aucune valeur
comptabilisée
Si Toketa obtenu entre 10 et 19 secondes = waza-ari
Sore-Made
= Fin du combat
L’arbitre annonce MATE afin d’arrêter le combat temporairement dans les situations couvertes par cet
article
Pour recommencer le combat, l’arbitre annonce Hajime.
- Après Mate les combattants doivent rapidement retourner à leurs positions
de départ dans les cas suivants :
Quand l’arbitre donne un Shido (faute légère).
Quand l’arbitre donne un 3ème Shido = Hansoku-Make (faute
grave).
Quand les arbitres demandent aux combattants de réajuster leurs
judogis.
Quand l’arbitre estime que le combattant a besoin de l’intervention
médicale.
- Lorsqu’un Mate est prononcé pour donner un Shido au combattant le
méritant, les combattants restent en place sans devoir retourner à la position
de départ (Mate - Shido –Hajime).
Situations où l’arbitre annonce Mate.
Lorsque les deux combattants vont complètement en dehors de la surface de combat.
- Lorsqu’un ou les deux combattants exécutent un des actes interdits.
- Lorsqu’un ou les deux combattants sont blessés ou malades. Après avoir annoncé Mate, il
appelle le docteur pour une assistance médicale nécessaire, à la demande du combattant, ou
l’appelle directement selon la gravité de la blessure, permettant ainsi de faciliter l’intervention,
dans n’importe quelle position autre que la position de départ.
- Lorsqu’il est nécessaire pour un ou les deux combattants d’ajuster leur Judogi.
- Lorsqu’il n’y a pas de progression évidente en Ne-Waza (travail au sol).
- Lorsqu’un combattant se remet debout ou en position à moitié debout depuis le Ne-Waza (travail
au sol) en s’agrippant sur le dos de son adversaire, avec les mains complètement dégagées du
Tatami, indiquant ainsi la perte du contrôle de son adversaire.
- Lorsqu’un combattant en position du Ne-Waza (travail au sol) se relève avec son adversaire qui
est sur le dos et qui s’accroche avec une ou deux jambes, sans contact avec le Tatami.
- Lorsqu’ un combattant exécute ou essaye d’exécuter un Kansetsu-waza (clé de bras) ou un
Shime-waza (étranglement) en position debout et que le résultat n’est pas suffisamment
apparent.
- Lorsqu’ un des combattants commence ou effectue des mouvements de préparation à un style
de combat différent ou une technique de lutte (pas naturellement judo) l’arbitre annonce
immédiatement Mate, pour arrêter et ne pas laisser le combattant qui l’exécute poursuivre son
action.
- Dans tout autre cas où l’arbitre le juge nécessaire.
Applications de Sono-mama = Pause !!!
Pour tous les cas où l’arbitre souhaite arrêter temporairement le combat, sans
changer la position des combattants, il annonce SONO-MAMA (Pause !!!) en
faisant le geste et en s’assurant qu’il n’y a aucun changement de position ou de
saisie de la part de l’un ou de l’autre combattant. Sono-mama s’applique
seulement dans les situations où les combattants travaillent en Newaza (Sol) :
Attribution d’une pénalité. Si le combattant qui doit être pénalisé est en
position défavorable, il n’y a pas Sono-mama : la pénalité est attribuée
directement.
Aide médicale : Si pendant le Ne-Waza un combattant montre des signes
de blessure et peut être assisté par le docteur, l’arbitre peut annoncer Sono-
mama et séparer les combattants si nécessaires.
A l’issue de l’intervention, les combattants se replacent dans la position
où ils étaient avant l’annonce de Sono-mama sous le contrôle de l’arbitre central
et des juges de table selon la règle de la « majorité des trois ».
Pour redémarrer le combat, l’arbitre annonce YOSHI (comme si on appuyait sur lecture !!) en faisant le
geste associé
Application du Sore-Made =
L’arbitre annonce SORE MADE pour indiquer la fin du combat dans les cas couverts par cet article.
Après cette annonce, l’arbitre garde toujours les combattants en vue, au cas où ils n’entendent pas son
annonce et continuent de combattre.
L’arbitre demande aux combattants d’ajuster leur Judogi, si nécessaire, avant de donner le résultat.
Après que l’arbitre ait donné le résultat du combat faisant le geste
associé, les combattants reculent d’un pas en arrière, se saluent et
quittent la surface de combat par les côtés du tapis, par la zone de
sécurité.
Quand les athlètes quittent le tapis ils doivent porter leur Judogi de
manière correcte et ne doivent enlever aucune partie du Judogi ou la
ceinture avant de quitter l’aire de compétition.
Si l’arbitre attribue la victoire à un combattant par erreur, les Juges
doivent s’assurer que cette décision incorrecte soit changée avant que
l’arbitre quitte la surface de compétition, auquel cas la décision devient
irrévocable, sans modification possible. Toutes mesures et décisions
prises selon la règle de la « majorité des trois » par les arbitres, et
approuvées par la Commission d’arbitrage de la FIJ sont irrévocables et
sans appel.
Situations du Sore Made
Dans les cas suivants :
- Lorsqu’un combattant marque Ippon directement ou Waza-Ari-awasete-Ippon (cumul de 2 waza-
ari). - Dans le cas de Hansoku-Make (faute grave directement ou cumul de 3 shidos (fautes légères).
- Quand un combattant ne peut pas continuer en raison d’une blessure.
- Quand le temps imparti pour le combat a expiré, sauf s’il ya a Golden-score.
L’arbitre attribue la victoire du combat comme suit : - Si un combattant a marqué Ippon ou équivalent, il est déclaré vainqueur.
- S’il n’y a pas eu d’Ippon ou équivalent, le vainqueur est déclaré sur la base de : un Waza-Ari
prévaut sur aucun avantage
L’arbitre annonce IPPON quant à son avis la technique appliquée correspond
aux critères suivants :
Lorsqu’un combattant projette sur le dos, avec vitesse, force,
contrôle l’autre combattant. Quand la chute est roulée sans véritable impact, il
n’est pas possible d’attribuer Ippon.
- Toutes les situations dans lesquelles un des combattants fait
délibérément une chute en « pont » (tête et un pied ou les deux pieds en contact
avec le Tatami) après avoir été projeté seront considérées comme Ippon. Cette
décision est prise pour la sécurité des combattants, ainsi ils n’essayent pas de
s’échapper de la technique et de mettre en danger leur colonne vertébrale. En
outre, une tentative de réception en « pont » (arc du corps) doit être comptée comme un pont.
Quand un combattant tient en Osaekomi (immobilisation au sol) l’autre combattant, sans
possibilité de sortir pendant 20 secondes après l’annonce d’Osaekomi.
Quand un combattant abandonne en tapant deux fois (2) ou plus avec sa main ou son pied,
soit :
Avant le terme de l’Osaekomi-Waza,
Sur Shime-waza (étranglement)
Kansetsu-waza (clé de bras par torsion ou hyper extension de
l’articulation du coude)
- Par cumul de 2 Waza-Ari = Waza-Ari Awazate Ippon
Soit 4 cas différents pour obtenir IPPON !
Projeter sur le dos avec vitesse – force et contrôle.
Contrôler en Osaekomi 20 secondes.
Provoquer l’abandon sur clé de bras ou étranglement.
Cumul de 2 Waza-Ari.
L’arbitre annonce WAZA-ARI lorsqu’à son avis la technique appliquée
correspond aux critères suivants
Quand un combattant projette avec contrôle l’autre combattant, mais
que l’impact se fait :
Du flanc (côté) à mi-dos.
Chuter sur les deux coudes ou sur les 2 bras tendus en
arrière.
S’il manque un des critères d’Ippon ; par exemple impact sur
le dos, mais manque de vitesse.
Quand un combattant tient en Osaekomi (Au sol, contrôle en
immobilisation) l’autre combattant entre 10 et 19 secondes.
WAZA- ARI awazete IPPON :
Si un combattant marque un second Waza-Ari dans le combat, l’arbitre annonce Waza-Ari-awasete-
ippon.
C’est donc le cumul de 2 Waza-Ari au sol, ou 2 Waza-Ari debout par une projection, ou la combinaison
d’une projection et d’un Osaekomi de 10 secondes.
Les actes interdits sont divisés en 2 niveaux d’infractions
LÉGÈRES INFRACTIONS : reçoit une pénalité par SHIDO
INFRACTIONS GRAVES : reçoit une pénalité directe par HANSOKU-MAKE