Item 198 - Arthropathie microcristalline Flashcards

1
Q

Connaître les 3 principaux microcristaux impliqués en pathologie humaine

A
  1. Goutte : Cristaux d’urate monosodique (UMS) dans la goutte
    • l’acide urique, lui, se trouve dans les urines
  2. Rhumatisme à PPC : Cristaux de pyrophosphate de calcium (PPC) dans le rhumatisme à pyrophosphate
  3. Rhumatisme apatitique : Cristaux de phosphate de calcium (PC), apatite surtout, dans les tendinopathies calcifiantes rentrant dans la catégorie des calcifications/chondrocalcinose apatitique

ZOOM sur les 3 types de cristaux + maladie associée en 📸

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Q

Connaître la valeur seuil de l’hyperuricémie

A

Le seuil de solubilité des urates est de 360 µmol/l ou 60 mg/l.

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3
Q

Réaction inflammatoire aiguë et phénomène de cristallisation = expliquer la physiopathologie de la goutte

  1. 2 grands mécanismes sont responsables d’hyperuricémie : lesquels ?
  2. “Réverser” l’hyperuricémie : comment ?
  3. Conséquences r2
A

Goutte = accumulation de cristaux d’UMS dans les articulations

  • mécanismes principaux mènent à l’hyperuricémie
    • surtout : un défaut d’élimination rénale et/ou intestinale
    • rare : un excès de production d’acide urique
  • “Réverser” l’hyperuricémie : comment ?
    • Seuil de saturation du plasma en urate de sodium à 35 °C (température des extrémités) : 360 µmol/l (60 mg/l)
    • 🎯 Cette valeur correspond aussi à l’uricémie «cible» qu’il faut atteindre après initiation d’un TT hypo-uricémiant.
  • Conséquences r<u>2</u> : rhumatologiques et rénales
    • Rhumatologique
      • Microcristaux d’UMS libérés dans les articulations ☞ accès articulaires aigus ☞dépôts tissulaires d’UMS en amas = tophus goutteux.
    • Rénales
      • en aigu : lithiase en cas d’hyperuricurie
      • en chronique : néphropathie urique
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4
Q

Goutte primitive VS goutte IIaire

A

Goutte primitive

  • Souvent familiale avec prédominance 🚹
  • S’accompagne souvent d’un sd métabolique d’où l’↑MCV ☠️
    • un périmètre abdominal > 94 cm chez 🚹 suffit déjà à augmenter le risque de survenue de la goutte (pas besoin d’attendre le 102 cm classiquement défini dans le sd métabolique)
  • Dans 10 - 15% des cas, la goutte survient avant 35 ans ☞ recherche 🧬 d’anomalies des transporteurs rénaux d’acide urique

Goutte II<u>aire</u>

  • IRC ☞ ↓ excrétion d’acide urique
  • 💊 qui ↓ excrétion urinaire d’acide urique (surtout les 4 premiers)
    1. diurétiques TZD
    2. furosémide
    3. acide étacrynique/EDECRIN° (diurétique qui agit sur la branche ascendante de l’anse de Henlé)
      1. utilisé pour traiter les gonflements causés par l’IRC*, l’IHC* et l’ICC*
    4. acétazolamide (⊣ de l’anhydrase carbonique utilisé pour traiter le glaucome entre autres) ; ses indications sont :
      • alcaloses métaboliques
      • hypertonies oculaires
      • mal des montagnes
      • œdèmes post-traumatiques et post-opératoires (OPT et OPO)
    5. ciclosporine
    6. tacrolimus
    7. aspirine à faible dose
    8. certains antituberculeux (éthambutol et pyrazinamide)
  • Puisqu’on parle de l’IRC et des cristaux, un petit rappelk gratuit : l’IRC provoque aussi
    • ↓ vitamine D active (calcitriol) car la 1𝝰hydroxylase fonctionne moins bien
    • ↓ calcémie
    • ↑ phosphorémie
  • IRC : insuffisance rénale chronique
  • ICC : insuffisance cardiaque congestive
  • IHC : insuffisance hépato-cellulaire
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5
Q

Radiographie de poignet : calcification du ligament triangulaire du carpe

Essaie de le repérer sur cette radio, la réponse est au verso

A

Ceci est un signe de chondrocalcinose

La chondrocalcinose est la calcification du cartilage. Bon là, c’est un ligament mais s’il se calcifie c’est que les cartilages sont probablement touchés.

La chondrocalcinose et la calcification ligamentaire du Δcarpe ne renseignent pas sur le type de cristaux. Ils peuvent très bien être composés d’UMS (goutte) ou de PPC (Maladie à dépôts de microcristaux de pyrophosphate de calcium)

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6
Q

Signes de chondrocalcinose retrouvé chez un malade atteint de la “Maladies à dépôts de PPCa”

A
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7
Q

Prévalence de la goutte en France

A
  • La prévalence de la goutte en France est de 0,9 % chez les adultes.
  • C’est donc le rhumatisme inflammatoire intermittent le plus fréquent dans les pays industrialisés.
  • La PR (polyarthrite rhumatoïde) étant le rhumatisme chronique le plus fréquent dans les pays industrialisés.
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8
Q

Connaître la description d’un accès aigu microcristallin articulaires (AAM) articulaires ou péri-articulaires

A

AAM

  • Les caractéristiques sémiologiques des accès microcristallins articulaires ou péri-articulaires typiques sont les suivantes :
    • début brutal ;
    • survenue nocturne (rappel : caractère inflammatoire donc c’est normal)
    • forte intensité de la douleur : EVA ou EN douleur ≥ 7/10 ;
    • forte inflammation locale : rouge pivoine + Œdème localisé
    • maximum des symptômes atteint < 24 heures ;
    • impotence fonctionnelle
    • résolution spontanée en quelques jours à quelques semaines avec restauration (initiale) ad integrum de l’articulation au début de la maladie.
    • la goutte : pied et base du gros orteil = articulation MTP

Il s’agit rarement Grosse jambe rouge aiguë. Certains prodromes comme des brûlures peuvent être retrouvé.

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9
Q

Les FDR en dehors de l’hyperuricémie

d’une crise de goutte

A

NON modifiables

  • âge
  • 🚹
  • ménopause
  • 🧬 ATCD familiaux de goutte

MODIFIABLES

  • 🟡 IRC
  • 🍔 sd métabolique et surpoids/obésité
  • habitudes alimentaires (régime hyperprotéique, boissons riches en fructose)
  • 🍻 alcool (bières avec ou sans alcool, riches en purines, alcools forts, calories inutiles)
  • 💊 certains médicaments (TZD, ciclosporine)
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10
Q

Les comorbidités de la crise de goutte

A
  • 💔 MCV
  • 🟡 IR (DFG < 60)
  • 🍭 diabète
  • UGD
  • Infections
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11
Q

Facteurs déclenchants d’une crise de goutte

A

En quelques mots : infection, traumatisme, repas riche en graisses, déshydratation, iatrogénie (diurétique)

  1. 💥 traumatisme - contexte postopératoire
  2. 🥵 déshydratation
  3. 💔 infarctus
  4. 🦠 infection à distance
  5. 💊 prise médicamenteuse (diurétique, mise en route d’un hypo-uricémiant)
  6. 🍻🥤 absorption de certaines boissons (alcool, bière et soda)
  7. 🍔 aliments trop caloriques ou riche en protéines animales
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12
Q

On suspecte une crise de goutte chez quels patients ?

Quelques mots clefs

A

🚹 de 35 ans

🚺 ménopausée

écarts nutritionnels : 🥤🍻graisse-protéines +++

trauma, contexte post-op, infarctus, infection à distance…

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13
Q

Colchicine

C’est quoi ?

A

TT de l’accès aigu de goutte = tt hypo-uricémiant

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14
Q

Les examens diagnostiques d’une crise de goutte

Quoi prescrire ?

A
  • Biologiquement
    • ① PDS : uricémie > 360 μmol/l (60 mg/l)
      • mais qui peut être normale lors des accès (il faut répéter le dosage une quinzaine de jours après l’accès goutteux, ce qui permet d’avoir une uricémie «basale» avant le début du traitement hypo-uricémiant)
    • ② PA : la mise en évidence de microcristaux d’UMS dans le liquide articulaire ou dans un tophus clinique : pathognomonique
  • Morphologiquement
    • Rx articulaire ne montre que très tardivement l’aspect d’arthropathie uratique (a surtout un intérêt dans le ΔΔ) :
      1. géodes
      2. encoches épiphysaires
      3. conservation prolongée de l’interligne articulaire (contrairement à l’arthrose où il finit par y avoir un pincement localisé ou à la PR où il y a pincement diffus comme dans toute maladie inflammatoire)
      4. ostéophytose marginale
    • échographie articulaire avec doppler couleur
      1. aspect en «double contour» (= dépôts uratiques présents à la surface du cartilage)
      2. tophus goutteux non visibles à l’examen clinique ou à la radiographie.
      3. vascularisation plus intense en rapport avec la composante vasculaire de la réaction inflammatoire locale (visible au doppler)
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15
Q

Identifier les situations nécessitant un avis spécialisé

Crise de goutte

A
  • Toute goutte précoce débutant avant l’âge de 35 ans ☞ avis de rhumatologues ou de néphrologues spécialisés : recherche de maladies génétiques ou rénales
  • Goutte polyarticulaire
  • Goutte tophacée ou avec dactylite goutteuse
  • Goutte en contexte d’IRC (DFG < 60 ml/min).
  • Goutte en contexte d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance coronaire instable.
  • Goutte difficile à traiter (inefficacité, intolérance ou contre-indications à l’emploi de la colchicine, des AINS et de l’utilisation répétée des corticoïdes oraux ou IM).
  • ATCD d’allergie à l’allopurinol avant mise en route du fébuxostat
    • allopurinol et fébuxostat sont tous les deux des ⊣ de la XO*
    • le fébuxostat se donne en cas d’allergie à l’allopurinol
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16
Q

Colchicine, allopurinol et fébuxostat

A
  • Colchicine
    • ↓ afflux leucocytaire ☞ ↓inflammation
    • ⊣ phagocytose des microcristaux d’urate ☞ ↓ production acide lactique ☞ pH local normal
    • En effet, l’acidité favorise la précipitation des cristaux d’urate qui est le primum movens de la goutte
  • Allopurinol
    • ⊣ de la XO (cf cascade enzymatique 📸)
  • Fébuxostat
    • ⊣ de la XO
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17
Q

Exclure une arthrite septique face à un AAM

A
  • L’inflammation aiguë causée par les cristaux peut être à l’origine de signes généraux (fièvre, voire frissons) et d’un SIB
  • Devant ces signes, une infection articulaire doit être exclue.
  • Cependant, ils peuvent aussi correspondre à une infection associée, cause déclenchante classique d’un accès de goutte.

RETENIR : l’infection est un facteur déclenchant de crise de goutte ☞ arthrite sceptique // crise goutteuse ☞ ce tableau clinique explique les passages aux urgences et les hospitalisations

18
Q

Connaître les formes polyarticulaires ou oligoarticulaires

Chez un goutteux connu

A

Mise à part l’accès goutteux, la goutte peut donner lieu aux manifestations suivantes :

  • après plusieurs années, la goutte peut atteindre
    1. membres supérieurs (MS)
    2. rachis
    3. hanche
    4. épaule
  • ∃ des formes de crise de goutte :
    • en “oligoarthrites” (2 ou 3 articulations)
    • en “polyarthrites” (≧ 4)
19
Q

Connaitre les caractéristiques d’un liquide inflammatoire

PA

A

L’analyse du liquide synovial obtenu lors d’une ponction exploratrice retrouve

  • cellularité > 2 000 cellules nucléées/mm3
    • parfois très élevée jusqu’à 100 000/mm3
    • prédominance de PNN
  • négativité des examens bactériologiques systématiques (association possible)
    • comme dans la crise de goutte déclenchée par une infection : on se retrouve avec une crise de goutte et une arthrite sceptique
  • présence inconstante de microcristaux
20
Q

Connaître les deux examens biologiques indispensables à visée diagnostique dans la goutte

A
  • Uricémie
    • Peut être normale lors d’une accès goutteux
    • À re-réaliser à distance d’un accès goutteux pour avoir la valeur basale avant initiation du TT
  • Créatininémie avec estimation DFG
    • Bilan étiologique : en effet, la cause principale de l’hyperuricémie est le défaut d’excrétion donc on recherche l’IR

Évidemment, on fait aussi une NFS

21
Q

Connaître le risque de surmortalité de la goutte non traitée

A

courbe en U :

L’hyperuricémie doit être traitée compte tenu de sa mortalité associée cependant une hypouricémie est également à risque d’une augmentation de la mortalité.

22
Q

Connaître les différences de terrain entre goutte, PPCa et calcification apatitique

A

De manière caricaturale, deux éléments sont important :

Le terrain diffère selon la maladie

  1. pour la goutte : 🚹 > 35Â 💔🟡🍭🍔, souvent en surpoids ou obèse, atteint de maladies cardiovasculaires, d’insuffisance rénale ou de diabète sucré
  2. pour le rhumatisme à cristaux de PPC : sujet âgé
  3. pour les crises calciques apatitiques : 🚺 jeune

Le site de l’arthrite ou de la périarthrite aiguë peut parfois orienter le diagnostic

  1. la goutte : initialement atteinte de l’articulation métatarsophalangienne (MTP) du gros orteil ou d’une autre articulation du pied (autres MTP, tarse, cheville),
  2. le rhumatisme à pyrophosphate : une arthrite du genou ou du poignet (💭 ligament triangulaire du carpe)
  3. les accès périarticulaires liés aux dépôts apatitiques touchent souvent
    1. l’épaule par tendinite calcifiante des muscles de la coiffe
    2. la main avec de pseudo-phlegmons/abcès/cellulites récidivants des doigts ou des poignets
23
Q

Connaître les principes de prise en charge d’une crise aiguë de goutte (CAG)

CAG : crise aigue de goutte

A

④ principes simples pour la PEC de la CAG : le maitre mot est l’éducation thérapeutique

  • ① il faut traiter dès les premiers signes
  • ② le traitement de la crise ne suffit pas à traiter la goutte
  • ③ le choix du TT de la CAG dépend :
    • des comorbidités : 💔, 🟡 < 60, 🍭, UGD
    • ATCD d’intolérance 💊
    • IAM
    • nombre et du type d’articulations touchées
  • ④ les médicaments qui peuvent être utilisés pour le TT de la CAG :
    • colchicine : 1 mg dès le début de la crise, suivi de ½ mg une heure plus tard soit 1,5 mg le 1er jour et poursuivie les jours suivants à 0,5 mg × 2–3 par jour en fonction de l’évolution.
    • AINS per os : dès le début de la crise et sur une courte période le temps de la crise. Ils doivent être évités en cas d’IR ou de MCV sévère
    • corticothérapie orale : dès le début de la crise à la dose de 30 à 35 mg par jour (équivalent prednisone) pendant 3 à 5 j
    • corticothérapie locale (intra-articulaire)
    • inhibiteurs de l’IL-1 : en milieu hospitalier, en cas d’échec ou de CI des autres possibilités.
  • D’autres mesures pharmacoloqiques et non pharmacologiques peuvent être associés :
    • repos (appareillage simple orthèse) et glaçage articulaire (avec protection cutanée, qui raccourcit la durée de l’accès)
    • médicaments antalgiques selon l’évaluation de la douleur
24
Q

Connaître les règles hygiénodiététiques du TT de la goutte

A

Les règles hygiénodiététiques : Ⓜ️ bye bye les ABS (cf 📸)

  • Amaigrissement progressif en cas d’obésité ou de surcharge pondérale
  • Diminution des boissons alcoolisées
  • Interdiction des spiritueux et de la bière (très riche en purines même lorsqu’elle est sans alcool)
  • Arrêt des sodas sucrés
  • Diminution des jus de fruits riches en fructose.
  • La consommation de laitage écrémé doit être encouragée
  • Modération de la consommation de viande et de produits de la mer.
25
Q

Connaître les formes sévères de goutte

A
  • Sans TT hypouricémiant ☞
    • accès récidivants
    • ↑ fréquence
    • Après plusieurs années : MS, hanche, rachis, épaule
  • Une arthropathie chronique peut se constituer.
    • douleurs mécaniques chroniques
    • émaillées de crises inflammatoires,
    • particulières par la présence des tophi visibles sous la peau
      1. autour des articulations atteintes
      2. pavillon ou hélix de l’oreille
      3. coudes (bursite olécrânienne)
      4. tendons calcanéen et patellaire
      5. articulations IPD ou pulpe des doigts chez les patients sous diurétiques
26
Q

Connaitre les deux principales affections associées aux dépôts de PPCa

A
  • Hémochromatose
  • Hyperparathyroïdie primaire
27
Q

Connaître les principes de traitement d’un accès aigu à cristaux de pyrophosphate de calcium

A
  • Les accès aigus à cristaux de PPC peuvent être traités de la même façon que les accès goutteux.
  • Toutefois, l’âge plus élevé des patients, les comorbidités souvent plus nombreuses et sévères, les médicaments associés et le risque d’interactions doivent rendre encore plus prudent dans l’emploi des AINS et de la colchicine. Il faut adapter les posologies à l’âge.
  • Une infiltration de cortisonique, sous réserve d’avoir exclu une infection associée par l’examen du liquide synovial, est une solution simple en cas de monoarthrite.
28
Q

Connaître les principes de traitement d’un accès aigu à cristaux d’hydroxyapatite

A

Le traitement comprend :

  • repos
  • glaçage
  • AINS
  • voire corticothérapie orale (30 mg par jour) en cure courte de 3 à 5 jours.
  • injections cortisoniques locales
    • efficaces mais doivent être réalisées en 2ème intention puisque l’évolution spontanée favorable est la règle
29
Q

Rappeler les 3 types de cristaux pouvant atteindre les articulations

A
30
Q

Analyse du liquide synovial

Ponction articulaire

L’aspect des cristaux

A
31
Q

Tophus goutteux du pavillon de l’oreille droite.

A
32
Q

Arthropathie uratique de l’articulation métatarsophalangienne de l’hallux (radiographie).

Quels signes radiologiques sont typiques de la goutte ?

A
  1. encoches épiphysaires = géodes
  2. ostéophytose marginale = “becs de perroquet” touchant la partie externe de l’articulation
  3. conservation prolongée de l’interligne articulaire
33
Q

Signes échographiques de la goutte

Les citer

A
  • aspect en double contour témoignant des dépôts d’UMS
  • parfois on voit des tophi goutteux non visibles cliniquement ou radiologiquement
  • apport du doppler couleur : hypervascularisation secondaire à la néovascularisation induite par l’inflammation
34
Q

COLLÈGE

Rhumatisme à PPC

Anciennement appelé “chondrocalcinose”

Quésaco ?

A
35
Q

Le diagnostic ?

A

Rhumatisme à PPC car :

  • méniscocalcose = dépôts fibrocartilagineux dessinant les ménisques sous la forme d’opacités triangulaires à base tournée vers l’extérieur de l’articulation
  • dépôts dans l’épaisseur des cartilages articulaires, prenant la forme d’opacités linéaires restant à distance et parallèles à la limite de l’os sous-chondral (tête humérale, tête fémorale)

En photo : la Rx du recto + une Rx de genou Nle

36
Q

Calcifications du ligament triangulaire du carpe et de l’interligne articulaire scaphotrapézien (radiographie du poignet de face)

Diagnostic ?

A

Rhumatisme à PPC

37
Q

Diagnostic ?

A

Rhumatisme à PPC

38
Q

Les radiographies suivantes sont à prescrire en cas de suspicion de rhumatisme à PPC, ou en cas d’une première localisation pour préciser le caractère diffus des dépôts :

A
  • les deux mains de face avec les poignets
  • les deux genoux : face debout et en schuss, profils et défilés fémoropatellaires
  • bassin debout de face
39
Q

COLLÈGE - Screenshot

Les 4 recommandations pour traiter CORRECTEMENT un accès goutteux

A
40
Q

RETENIR CETTE PHRASE :

Une fois l’allopurinol ou le fébuxostat commencé, il ne faut jamais l’arrêter — même (et surtout) en cas de crise. Il faut faire accepter ce traitement à vie.

A

Les maladies et facteurs de risque cardiovasculaire, le syndrome métabolique et l’insuffisance rénale doivent être dépistés et pris en charge. Ce point est important car les médecins généralistes voient les patients diabétiques hypertendus ou autre coronariens et doivent aussi prendre en charge leur maladie goutteuse.

41
Q

Points clés de l’item

A
42
Q

Notions inacceptables et indispensables

A