Infertilité du couple Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’un couple infertile ?

A

On considère un couple comme infertile en l’absence de grossesse après un an de rapports sexuels non protégés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

épidemiologie du temps d’attente avant une grossesse ?

A

Dans la population générale, 70 % des grossesses souhaitées sont obtenues après 6 mois et 90 % après un an. En France, un couple sur sept (14 %) consulte pour désir d’enfants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quand est ce qu’on parle de stérilité ?

A

Le terme de stérilité ne peut être employé que si la situation d’infertilité est définitive (ménopause, castration bilatérale, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

De qui depend l’infertilité d’un couple ?

A

La fertilité d’un couple dépend de la fécondité de l’un et de l’autre partenaire : l’évaluation en parallèle des deux membres du couple est obligatoire (+++)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est ce que la fécondité et la fécondabilité ?

A
  • La fécondabilité de la femme se définit par la probabilité de grossesse en fonction des moments du cycle, elle est au mieux de 25 % par cycle d’exposition
  • La fécondité est la capacité à se reproduire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Dans un couple, qui est à l’origine de l’infertilité ?

A

Dans un couple infertile, l’infécondité est d’origine féminine dans un tiers des cas, masculine dans un tiers des cas ; elle est partagée dans le dernier tiers (+++).

L’exploration d’un couple infertile doit donc être menée parallèlement chez les deux partenaires, même en cas de cause évidente chez l’un des deux partenaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle est la conduite à tenir lors de la premiere consultation?

A

voir image p18

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les étapes de la démarche diagnostique d’infertilité ?

A
  • Interrogatoire = du couple, femme et l’homme
  • examen clinique = chez la femme, chez l’homme
  • examens complémentaires = hormonale et morpho chez le F de premiere intention, chez l’H de premiere intention, test post-coital
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Que comprend l’interrogatoire pour le couple ?

A

L’interrogatoire porte sur :

  • la durée de VIE commune, avec/sans contraception 
  • La FREQUENCE des rapports sexuels, leur programmation en préovulatoire ou non 
  • la revue des ATCD médicaux et des TTT antérieurs ou en cours ainsi que des EXPLORATION préalablement réalisées
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Que comprend l’interrogatoire chez la femme ?

A

1° AGE au moment de la consultation
L’âge est un élément capital du pronostic (+++) : la fécondité se détériore après 35 ans, la fécondité maximal e étant observée à 28 ans. Elle est très faible après 40 ans.
On interrogera sur l’âge de la PUBERTE et des premières REGLES, le caractère REGULIER des cycles menstruels (25 à 35 jours, 28 ± 2 jours) ou IRREGULIER en l’absence de tout ttt.

2° ANCIENNETE de l’infertilité
L’ancienneté de l’infertilité et son caractère primaire ou secondaire sera recherché, c’est-à-dire la notion d’une grossesse antérieure ou non, avec le même ou un autre partenaire, y compris la recherche de fausses couches spontanées : interruption de grossesses préalablement documentées par un dosage d’hCG (gonadotrophine chorionique humaine) ou une échographie.

On recherchera également des IVG anciennes (+++).

3° Notions d’INFECTIONS et/ou de CURETAGES ( +++ )
On recherche des infections génitales (salpingites) et des curetages utérins (post-partum, post-abortum).

4° ATCD infectieux
Antécédents infectieux, tels que les infections sexuellement transmissibles.

5° DOULEURS pelviennes
La présence de douleurs pelviennes au moment des règles ou lors des rapports est évocatrice d’endométriose ou de séquelles infectieuses.

6° Conditions de VIE
Le stress, une alimentation sélective avec éviction des lipides, un régime restrictif et/ou une activité sportive intense (compétition, jogging, plus de 6 à 7 heures par semaine) peuvent induire une infertilité
La recherche d’addictions est nécessaire (tabac, alcool, cannabis, etc.)

7° ATCD iatrogènes ovariens et pelviens

  • Radiothérapie pelvienne (+++) ou hypothalamo-hypophysaire.
  • Chimiothérapies gonadotoxiques (+++).
  • Antécédents de chirurgie pelvienne : ovarienne et/ou utérine, en particulier du col utérin
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Que comprend l’interrogatoire chez l’homme ?

A

1) Troubles de la libido et de l’érection
Entraînant des rapports sexuels peu fréquents ou incomplets.

2) ATCD de pathologie testiculaire
Antécédents de cryptorchidie (+++), de traumatisme testiculaire ou d’infection testiculaire bilatérale (orchite ourlienne).

3) ATCD chirurgicaux pelvien et scrotal
Des ATCD de hernie inguinale bilatérale opérée doivent faire évoquer une lésion chirurgicale des canaux déférents et/ou de la vascularisation testiculaire à l’origine d’une atrophie testiculaire. Des ATCD de chirurgie du col vésical ou, surtout, une paraplégie ou un diabète ancien avec neuropathie végétative peuvent entraîner une éjaculation rétrograde dans la vessie.

4) ATCD médicaux
Recherche d’antécédents médicaux, tels que les infections sexuellement transmissibles, les sinusites et bronchites à répétition (pouvant faire suspecter une mucoviscidose).

5) Recherche d’exposition aux toxiques et aux causes iatrogènes
Il s’agit de la prise de toxiques ou une éventuelle exposition professionnelle (solvants organiques, pesticides, autres perturbateurs endocriniens), les addictions (alcool, tabac ++, cannabis, héroïne, sport de compétition, dopage à la testostérone et/ou aux anabolisants +++).

Les traitements passés (chimiothérapie, radiothérapie abdominopelvienne ou hypophysaire +++) ou en cours seront détaillés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Que comprend l’examen clinique chez la femme?

A

L’examen clinique évalue :

  • la TAILLE et le POIDS, avec le calcul de l’IMC 
  • les signes éventuels d’HYPERANDROGENIE (hirsutisme, acné, séborrhée) 
  • l’aspect de la PEAU (acanthosis nigricans signant une insulinorésistance
  • une GALACTORRHEE provoquée (++) évoquant une hyperprolactinémie
  • d’éventuelles BOUFFEES DE CHALEUR (en faveur d’une IOP).

Sont également évalués à l’examen gynécologique :

  • la TROPHICITE vaginale 
  • l’état apparent du COL utérin 
  • la présence de gros FIBROMYOMES utérins.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Que comprend l’examen clinique chez l’homme ? (infertilité)

A
  • la TAILLE et le POIDS pour calculer l’IMC 
  • des signes d’HYPOANDRISME : faible pilosité, faible masse musculaire, adiposité augmentée 
  • des CICATRICES de gestes chirurgicaux (plis inguinaux, scrotum, cryptorchidie) 
  • une GYNECOMASTIE
  • un aspect GYNOIDE, eunuchoïde
  • AUTRES signes : hypospadias, infection du méat, autres anomalies de la verge.

Un EXAMEN GENERAL sera aussi effectué avec TR en cas d’ATCD infectieux récent, pour rechercher une prostatite subaiguë.

  • Le VOLUME TESTICULAIRE (+++) —> 80 % du volume des testicules sont constitués par les tubes séminifères —> est un élément capital du bilan initial.
    Il est apprécié au mieux à l’aide d’un orchidomètre de Prader (photo p21) ou, à défaut, mesuré en centimètres avec un mètre ruban.
    => Chez l’adulte, le volume normal est de 15 à 20 ml.

La palpation testiculaire permet de préciser la fermeté, l’asymétrie et la sensibilité. La palpation du cordon spermatique permet de rechercher les déférents (impression de corde tendue) et, en position latérale des testicules, les épididymes, avec parfois perception d’un kyste. Cet examen permet aussi la recherche de varicocèle dont la responsabilité dans l’infertilité est discutée.

En cas d’azoospermie, l’examen clinique doit être toujours complété par une échographie testiculaire (photos p22)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelles sont les explorations hormonales et morphologiques de premiere intention chez la femme en cas d’infertilité ?

A
  • explorations hormonales
  • echograohie pelvienne
  • hystérographie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les explorations hormonales chez la femme en premiere intention en cas d’infertilité ?

A
  • En cas d’aménorrhée ou d’irrégularités menstruelles, on cherche d’abord à préciser leur mécanisme

-> Les dosages indispensables dans un premier temps sont ceux de l’œstradiol (ou estradiol, abrégé « E2 »), de LH, de FSH et de prolactine plasmatiques.

  • Si les cycles sont réguliers, on cherche à préciser leur caractère ovulatoire par un dosage de progestérone plasmatique , à J22–J23 du cycle (22 ou 23 jours après le début des règles) (+++).
  • Le dosage de l’AMH n’est pas nécessaire dans le bilan d’infertilité et ne donne pas un bon pronostic de la fertilité naturelle
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

A quoi sert l’echographie pelvienne réalisée en premiere intention chez la femme dans le bilan d’infertilité ? photo p24

A
  • C’est un examen non invasif qui occupe une place prépondérante dans l’évaluation d’une femme infertile.
    -Réalisée par voie endovaginale, l’échographie précise la TAILLE et l’ASPECT des OVAIRES et permet d’évaluer le compte des follicules antraux (CFA)
  • permet aussi de mesurer l’épaisseur de la muqueuse utérine
    et de montrer la présence d’éventuels polypes ou fibromes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

A quoi sert l’hystérographie réalisée en premiere intention chez la femme dans le bilan d’infertilité ? Quand doit-elle etre faite ? Que doit-on vérifier avant de la faire ? photo p24

A
  • L’hystérographie précise l’INTEGRITE et la PERMEABILITE de l’utérus et des trompes.
  • Elle doit être obligatoirement effectuée en dehors de toute infection génitale évolutive (risque d’endométrite ou de salpingite) et après avoir écarté une grossesse!!!!!!
  • Elle est réalisée en phase folliculaire moyenne vers le 8/10eme jour du cycle. Elle permet d’apprécier la cavité utérine, l’état et la perméabilité des trompes ainsi que le passage plus ou moins facile du produit de contraste dans la cavité péritonéale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les examens complémentaires de premiere intention réalisés chez l’homme en cas d’infertilité ?

A
  • spermogramme et spermocytogramme
  • explorations hormonales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’est ce qu’un spermogramme et spermocytogramme ?

A
  • C’est l’examen fondamental chez l’homme.
  • Le sperme doit être émis au laboratoire, par masturbation, après un délai d’abstinence de 3 à 5 jours.
  • Les 3 paramètres essentiels sont :
  • la concentration (+++) 
  • la mobilité 
  • la morphologie des spermatozoïdes.
  • Le spermogramme tient la première place dans le bilan d’une infertilité masculine mais il doit être interprété de façon critique, surtout si les anomalies sont modérées car l’extrême variabilité des paramètres, à la fois inter- et intra-individuelle, rend difficile l’établissement de critères précis de normalité.
    Les conditions de recueil doivent être également soigneusement contrôlées.
  • Une affection même bénigne et de courte durée, telle qu’un épisode grippal, est susceptible de retentir sur les caractéristiques du sperme émis 2 à 3 mois plus tard, en raison de la durée de 74 jours du cycle de la spermatogenèse.
  • Lorsqu’il apparaît pathologique, le spermogramme doit être contrôlé 3 mois plus tard.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelles sont les valeurs présentes sur le spermogramme?

A
  • volume
  • pH
  • concentration
  • mobilité
  • morphologie
  • vitalité
  • agglutinats
  • leucocytes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quelle est le volume normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A

Volume
- normal 1,5 à 6 ml
< 1,5 ml : hypospermie
> 6 ml : hyperspermie

22
Q

Quelle est le pH normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A

7,2-8

23
Q

Quelle est la concentration normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A

Concentration:
- > 15 millions/ml
- > 39 millions/éjaculat

0 : azoospermie
< 15 millions/ml : oligospermie
> 200 millions/ml : polyspermie

24
Q

Quelle est la mobilite normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A
  • > 30 % de mobilité progressive

< 30 % : asthénospermie

25
Q

Quelle est la morphologie normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A
  • normale = voir p25
  • anormale = tératospermie
26
Q

Quelle est la vitalité normale et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A
  • > 58 % de formes vivantes

< 58 : nécrospermie

27
Q

Quelle est le taux normale de leucocytes et la définition d’une anomalie dans un spermogramme ?

A
  • < 1 million/ml

> 1 million/ml : leucospermie

28
Q

Que signifie la présence d’un agglutinats au spermogramme ?

A

c’est une anomalie du spermogramme

29
Q

Quand faire des explorations hormonales chez l’homme en cas d’infertilité? Quelles sont les hormones dosées ?

A
  • Elle doit être réalisée systématiquement en cas d’oligospermie inférieure à 10 millions/ml ou d’azoospermie
  • Chez l’homme, l’exploration hormonale simple permet de diagnostiquer un déficit gonadotrope hypothalamo-hypophysaire ou une insuffisance testiculaire primitive par les dosages de testostérone totale, de LH, de FSH.
  • La prolactine doit être mesurée en cas de troubles de la libido avec dysfonction sexuelle ou bien de gynécomastie non expliquée ou devant toute insuffisance gonadotrope.
30
Q

Quelles sont les 3 étiologies possibles d’infertilité chez la femme ?

A
  • anovulations ++ ou dysovulations
  • obstacle mécanique
  • endometriose
31
Q

Dans le cadre d’une infertilité féminine quelle est l’incidence d’une anovulation/dysovulation? Devant quelle clinique évoque le diagnostic ? A quoi sont-elles dues ?

A
  • L’anovulation est une cause très fréquente d’infertilité féminine (près de 20 % des cas d’infécondité du couple)
  • Son diagnostic est le plus souvent évident devant l’existence d’une aménorrhée ou d’irrégularités menstruelles, mais des cycles réguliers n’éliminent pas une anovulation!!!
  • Les ovulations de mauvaise qualité (dysovulations) peuvent parfois refléter une infertilité, elles sont caractérisées par une phase lutéale courte et/ou défectueuse, avec une sécrétion insuffisante de progestérone
32
Q

Quelles sont par fréquence décroissante les pathologies responsables d’un ano ou dysovulation ?

A
  • d’un syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPK) 
  • d’une hyperprolactinémie 
  • d’une baisse de la réserve ovarienne, voire d’une insuffisance ovarienne primitive 
  • d’un déficit gonadotrope d’origine hypophysaire (FSH et LH basses) 
  • d’un déficit gonadotrope de cause hypothalamique, en particulier psycho-nutritionnelle (stress, activité physique intense, restriction alimentaire et pondérale) ou tumorale.
33
Q

Quels sont les obstacles et anomalies utérines possibles à l’origine d’une infertilité feminine?

A
  • Ce sont les MALFORMATIONS utérines avec cloisonnement ou des SYNECHIES infectieuses ou secondaires à des manœuvres endo-utérines du post-partum ou après une interruption de grossesse.
  • Elles sont visualisées par l’hystérosalpingographie et, de plus en plus, par l’échographie avec produit de contraste. En deuxième intention, la visualisation de la cavité utérine par hystéroscopie permet le diagnostic et parfois le traitement (synéchie de petite taille).
  • Dans d’autres cas, il peut s’agir de POLYPES muqueux, de FIBROMES sous-muqueux ou d’une HYPERPLASIE endométriale.
  • Le rôle de ces anomalies dans l’infertilité doit être regardé de façon critique car, en dehors d’un volumineux fibrome sous-muqueux, elles ne sont pas toujours en rapport avec l’infertilité.
34
Q

les anomalies du col utérine et l’insuffisance de glaire cervicale peuvent etre la conséquence de quoi ? De quoi sont-elles l’indication ?

A
  • Elles sont la conséquence de STENOSES cervicales apparues après conisation, curetage ou diathermocoagulation de l’endocol.
  • Ces lésions peuvent être responsables d’une pathologie de la glaire cervicale et constituent l’indication de choix aux inséminations intra-utérines avec sperme du conjoint (IAC)
35
Q

Quels sont les obstacles tubaires à l’origine d’infertilité féminine ? Comment fait-on le diagnostic ?

A
  • il s’agit d’une cause majeure d’infertilité féminine (+++).
  • Le plus souvent l’obstacle tubaire est secondaire à une SALPINGITE (parfois passée inaperçue, Chlamydia +++), un traumatisme CHIRURGICAL ou une ENDOMETRIOSE
  • Le diagnostic repose sur l’HYSTÉROSALPINGOGRAPHIE qui montre l’obstacle, son caractère uni- ou bilatéral, ou l’existence de diverticules évocateurs d’endométriose.
  • La CŒLIOSCOPIE, comprenant une épreuve de perméabilité au bleu, permet de faire au mieux l’inventaire des lésions, donc de mieux préciser le pronostic et de réaliser en outre des gestes thérapeutiques. Elle est également réalisée en cas d’infertilité inexpliquée, permettant parfois de mettre en évidence des foyers d’endométriose.
36
Q

Quel est l’impact de l’endometriose dans l’infertiltié féminine ?

A

Une endométriose modérée , asymptomatique n’est que rarement la cause de l’infertilité.

Des lésions endométriosiques sont retrouvées chez 50 % des femmes consultant pour « infertilité idiopathique »

37
Q

Devant quels signes cliniques et d’imagerie est évoquée l’endometriose ?

A

Le diagnostic est parfois évoqué devant l’existence de DOULEURS pelviennes, soit MENSTRUELLES soit COÏTALES (dyspareunie profonde) ou après réalisation d’une HYSTÉROGRAPHIE qui montre des images plus ou moins typiques :
- diverticules du segment interstitiel des trompes (images en « boule de gui »)
- images d’angulation ou de rétention ampullaire

ou sur des lésions visibles à l’ECHOGRAPHIE pelvienne

L’hystérosalpingographie peut cependant être normale, ce qui justifie la réalisation d’une CŒLIOSCOPIE chez une femme présentant une infécondité inexpliquée lorsqu’il y a des signes d’appel : elle montrera des foyers d’endométriose (grains bleutés) plus ou moins nombreux, uni- ou bilatéraux, pouvant être localisés y compris dans le péritoine ou les ovaires (kystes).

La cœlioscopie permet de préciser le stade de l’endométriose (en plus de l’IRM pelvienne), d’en découvrir les sites lésionnels et de les traiter.

=> L’IRM pelvienne est l’examen de référence pour le bilan des lésions.

38
Q

Quelles sont les étiologies d’infertilité chez l’homme ?

A
  • l’azoospermie (secretoire ou excretoire)
  • l’astheno-oligo-terato-spermies (AOT)
39
Q

Quels sont les elements qui guident la recherche étiologique d’une azoospermie ?

A

3 éléments guident la démarche étiologique :
- le volume testiculaire
- les signes d’hypogonadisme
- le taux de FSH.

Il ne faut pas oublier les ATCD de cryptorchidie (+++)

40
Q

Qu’est ce que sont les azoospermie sécrétoires dites aussi non obstructives?

A

Elles sont définies par l’absence de production de spermatozoïdes par les testicules.

41
Q

Comment fait-on le diagnostic d’une azoospermie non obstructive (=secretoire)?

A
  • L’azoospermie est presque toujours non obstructive lorsque le VOLUME TESTICULAIRE est petit (< 10 ml)
  • Le + souvent la concentration plasmatique de FSH est élevée en raison d’une atteinte testiculaire mais il peut, plus rarement, s’agir d’un hypogonadisme hypogonadotrophique.
  • Dans certains cas, des patients porteurs d’authentiques azoospermies sécrétoires peuvent présenter un volume testiculaire et une concentration plasmatique de FSH proches de la normale
42
Q

Quels sont les examens permettant de rechercher l’étiologie d’une azoospermie secretoire?

A
  • le CARYOTYPE (+++), obligatoire en première intention, permet souvent le diagnostic de syndrome de Klinefelter (formule caryotypique 47,XXY ou mosaïque 46,XY/47,XXY) qui s’associe quasi constamment avec un VOLUME TESTICULAIRE < 2 ml, voire < 1 ml.
  • Une échographie testiculaire (photo p28) permet d’éliminer un cancer testiculaire, plus fréquent dans ces cas
43
Q

Quelles sont les 2 étiologies possibles d’une azoospermie secretoire ?

A
  • le sd de KlLINFELTER
  • les DEFICITS GONADOTROPES congénitaux ou acquis sont aussi une cause d’azoospermie non obstructive mais, chez ces patients, c’est le tableau d’hypogonadisme qui domine le + souvent et le diagnostic est confirmé par les dosages hormonaux (baisse de la testostérone avec FSH et LH anormalement normaux ou bas).
    -> Dans la grande majorité des cas, ces patients consultent pour des troubles de la libido avec dysfonction sexuelle et très rarement pour une infertilité. Il s’agit d’une cause rare (moins de 5 % des cas) mais curable par un traitement médical simple (gonadotrophines exogènes).
44
Q

Qu’est ce qu’une azoospermie excrétoires = obstructive = par obstacle ?

A

Elles sont la conséquence d’une obstruction des voies excrétrices

45
Q

Comment fait-on le diagnostic d’une azoospermie excrétoire ?

A
  • Ce diagnostic est toujours évoqué lorsque le volume gonadique et la concentration plasmatique de FSH sont normaux.
  • Un EXAMEN CLINIQUE soigneux de l’appareil excréteur (épididymes, déférents, vésicules séminales et prostate) permet parfois de dépister la cause mais leur recherche fait toujours appel à une ECHOGRAPHIE scrotale et des organes génitaux internes
46
Q

Qu’est ce que l’oligo-asthéno-térato-spermie ?

A
  • les oligo-asthéno-térato-spermies représentent une des causes les plus fréquentes d’infécondité masculine
  • c’est une diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes, associée à une fréquence élevée de formes anormales
  • les OAT constituent un simple symptôme dont les causes sont le plus souvent inconnues, mais dans certains cas génétiques.
47
Q

Comment fait-on le diagnostic d’une OAT spermie ?

A

Il repose sur la réalisation d’au moins 2 spermogrammes montrant une diminution du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes, associée à une fréquence élevée de formes anormales

48
Q

Quels examens vont etre demandés afin de mener l’enquete étiologique ?

A
  • L’enquête étiologique chez ces patients est similaire à celle utilisée chez les sujets atteints d’azoospermie
  • Chez près de 10 % des patients atteints d’OAT extrême (< 5 · 10 6 spermatozoïdes/ml), un CARYOTYPE doit être demandé et des microdélétions du bras long du chromosome Y recherchées si le caryotype est normal
49
Q

CONCLUSION

A
  • L’infertilité est un motif fréquent de consultation puisqu’il concerne 1 couple sur 7 environ.
  • Les causes sont multiples et touchent autant la femme que l’homme.
  • Elles doivent être recherchées par une exploration minutieuse, en parallèle toujours chez les deux membres du couple.
  • L’exploration est orientée toujours lors de la première consultation dont le rôle est fondamental. Elle doit permettre d’évaluer en première ligne : la sexualité du couple, l’âge de la femme, l’état tubaire et utérin, la présence et la qualité de l’ovulation chez la partenaire féminine, et, chez l’homme, la qualité du sperme et l’absence d’hypogonadisme.
  • La détermination des facteurs étiologiques orientera toujours la prise en charge. Celle-ci peut aller de l’abstention thérapeutique (exploration normale, infertilité récente et femme jeune) aux techniques les plus sophistiquées d’aide médicale à la procréation.
    -En cas d’anomalie du caryotype ou génétique, un conseil génétique est impératif.
50
Q

points cle p29

A

okiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii