Humanisme 1 Flashcards
Quels sont les points communes entre la théorie psychodynamique et la théorie dynamique?
1) Constat d’échec de la réduction de l’humain à des processus physico-chimique (la matière).
2) Rejet de la méthode des sciences physiques pour construire une psychologie, une connaissance de l’homme
¤ Rejet du dualisme, rejet de la pensée objectiviste
- isoler l’humain de son histoire et de son unicité de vie pour en chercher, lois scientifiques universelles de son comportement.
- Suppose contrôle, maitrise : dénature humanité / / humain n’est pas un objet.
Quelles sont les oppositions de Rogers à la théorie de Freud? (3)
1) Freud: sa description des personnes comme des êtres soumis à des
forces inconscientes. Rogers: Les perceptions conscients du présent.
2) Freud: son affirmation voulant que la personnalité soit déterminée de façon irréversible par les premières expériences de la vie.
Rogers: Les expériences interpersonnelles vécues au cours de la vie
3) Freud: sa conviction que l’expérience psychologique à l’âge adulte est une répétition des conflits refoulés de l’enfance.
Rogers: La capacité des gens d’atteindre une maturité psychologique.
Rogers a élargi notre conception de la nature humaine et l’a fait de façon très positive. Met en lumière le potentiel de se réaliser.
Décris brièvement l’approche humaniste
Revaloriser les spécificités de l’humain, et trouver une méthode d’étude plus adéquate et respectueuse à la nature
humaine. Explorer le point de vue subjectif, le monde du patient.
- primauté de l’expérience vécu, du subjectif, impossible de
séparer l’homme de son monde, forme une unité de sens indissociable. - Ne pas étudier l’humain, mais le lien entre l’humain et son monde : explorer et décrire la signification subjective du
monde pour l’individu. La phéno comme méthode : étudier comment les choses apparaissent, d’un point de vue pré
théorique. « le retour aux choses » .
Qui était Carl Rogers? Décris un bref survol sur de sa vie
- Naissance 8 janvier 1902 à Oak Park, Illinois
- Valeurs familiales :
¤ climat moral et religieux strict
¤ Réalisation de soi par le travail - Influence sur sa carrière
¤ Intérêt pour questions morales et éthiques
¤ Respect des méthodes scientifiques - Parcours universitaire : études en agriculture à
école de théologie (pasteur) à psychopédagogie
(psychologue clinicien) - Évolution de carrière
¤ Doctorat en 1931 au Teachers College de l’Université
Columbia
¤ En 1968, fonde le Center for Studies of the Person
¤ Considère la psychologie comme science stérile, s’en
détache. - Patients / clients, thérapie / counseling :
¤ Cure, thérapie / produit de consommation
¤ Ne pratique plus en psychopatho mais avec des ind « normaux » (en santé). Abandonne la thérapie pour suivi de groupes intensif
¤ Reçoit nombreux prix APA
Qu’est-ce que le champ phénoménal?
La construction de notre expérience est subjective.
- Les besoins psychologiques personnels façonnent les
expériences subjectives que nous interprétons de
façon objectivement réelle. - Nous sommes convaincus que les choses existent
telles que nous les voyons. Or, ce que nous voyons n’est pas un compte rendu objectif du monde réel mais une construction SUBJECTIVE qui reflète nos besoins personnels
Lorsque 2 personne se chicanent et sont en désaccord sur ce qui est arrivé, ce sont leurs champs phénoménaux qui sont en opposition..
1) Quelle est l’importance de l’authenticité pour Rogers?
2) Quelle est la position de Freud à ce sujet.
3) Quel type de courant de psychothérapie en ressort?
1)
- La détresse spécifique des personnes. Ne pas choisir d’être fidèle à soi, de répondre aux désirs et aux valeurs des autres.
- « J’ai toujours tenté d’être ce que les autres croyaient que je devais être, mais je me demande maintenant si je ne devrais pas considérer simplement que je suis ce que je suis ».
- Nous avons besoin de l’approbation des autres en faisan nôtres leurs désirs et leurs valeurs.
¤ Une pers peut faire un choix raisonné, mais elle ne sent pas de
lien entre sa décision et ses valeurs.
2)
- Rupture radicale avec la conception de Freud.
¤ Il n’est pas souhaitable de refréner ses réactions
instinctives. Elles sont sources de sagesse potentielle.
¤ Les personnes qui vivent toute la gamme des émotions, qui acceptent et assimilent tous les indices sensoriels
sont mieux adaptés.
- Le conflit cède ici le pas à la congruence :
¤ les expériences conscientes, les buts de la personne correspondent à ses valeurs, à ce que la personne ressent
profondément.
3) Un courant basé sur les émotions
- être proche de ses émotions
- s’assurer de bien ressentir ses émotions
- identifier ses émotions pour aider à faire des choix de vie
Qu’est-ce que Rogers apprend sur lui-même en thérapie et en recherche? (6)
- Dans mes relations avec les autres, j’ai constaté qu’il n’était pas utile, à long terme, d’agir comme si j’étais une personne que je ne suis pas.
- J’attache une valeur énorme au fait de pouvoir me permettre de
comprendre une autre personne. - À mes yeux, l’expérience est l’autorité suprême… C’est à elle
que je dois revenir sans cesse pour m’approcher de plus en plus de la vérité qui se développe graduellement en moi. - Ce qui est le plus personnel et le plus unique dans chacun d’entre nous est probablement le contenu qui, s’il était partagé ou exprimé, toucherait le plus les autres.
- D’après mon expérience, les personnes ont fondamentalement
une attitude positive dans la vie. - La vie, à son meilleur, est
un processus qui évolue, qui change, dans lequel rien n’est jamais fixé.
Qu’est-ce que la réalité selon Rogers?
La « réalité » que nous observons est en fait un
monde d’expériences privées, subjectives, ce qu’il appelle le champ phénoménal.
- P.S. On pense décrire la réalité telle qu’elle est, mais telle n’est pas la position de Rogers. On ne décrit jamais la « vraie » réalité. Rogers affirme qu’il ne réagit pas à une réalité
absolue, mais à sa perception de cette fréalité.
C’est le champ phénoménal. Dans ce champ, il y en a un qui est particulièrement relié à mon soi.
**Importance de la subjectivité.
Quel est le caractère positif de la motivation humaine?
¤ Nature humaine est fondamentalement positive
¤ Notre motivation nous pousse vers un développement positif : Lorsque nous nous sentons libres d’agir, nous
sommes capables de réaliser notre potentiel et d’accéder à la maturité
¤ S’oppose aux visions religieuses et psychanalytiques
¤ Êtres humains incapables de comportement
destructeur et méchant : naïveté ??
- Justifie sa vision par sa longue expérience clinique… avec des “clients” “normaux”
En quoi Rogers a-t-il une perspective phénoménologique?
1) Explore les expériences consciente de la personne
2) Importance de la perception subjective du monde. Exploration du point de vue de l’autre / perception objective.
3) Rejet du dualisme sujet/objet, ind/ monde,
corps/esprit. Impossibilité d’isoler l’ind de son contexte. Forme une unité de sens indissociable.
Comment Rogers étudie-t-il la personnalité? Ou souhaiterait-il l’étudier? Quelle critique fait-il des études sur la personnalité de son temps?
Les expériences subjectives intérieures sont le fondement de la personnalité.
¤ Pour Rogers, nécessité de tenir compte des
expériences subjectives, de la signification des choses pour l’ind, l’intention propre à chacun.
¤ Ces données ne peuvent être mesurées car ne sont pas des caractéristiques physiques ext et objectives.
- Limites du modèle des sciences physiques pour
approcher l’humain et le connaitre
Pour Rogers, valorisation de la compréhension
clinique de l’expérience subjective
¤ En clinique, il s’éloigne des taxonomies et de
l’étiologie
¤ Compréhension du monde des clients comme héros d’un roman (limité au niveau de l’intervention ??)
- Carl Rogers avait un profond respect pour la
méthode scientifique. - Mais il souhaitait que l’expérience subjective de
ses clients soit une science psychologique. - Il prenait un soin particulier à soumettre à
l’épreuve de la science ses idées sur les formes
efficaces de thérapie. - Rogers s’est efforcé courageusement de conjuguer les aspects scientifiques et humains de la science de la personnalité.
Qu’est-ce que la structure selon l’humanisme?
La structure est le concept de soi. Il s’agit d’un aspect de l’expérience phénoménologique.
- C’est l’expérience que nous avons de nous-mêmes. Le « moi » ou le « je ».
¤ Sous ensemble du champ phénoménal : Le soi est une configuration organisée et cohérente des perceptions d’un individu. Perdure dans le temps et caractérise un individu. Le soi est une structure de la personnalité
¤ Essentiellement conscient. L’individu demeure responsable de ses actions
Il y a 2 aspects au soi:
1) soi réel: soi que nous croyons être actuellement (présent)
2) soi idéal: soi auquel aspire l’individu (avenir)
Qu’est-ce que le Q-Sort?
¤ Instrument d’évaluation qui invite la personne à
classer des énoncés relatifs au soi réel et au soi idéal.
¤ Le test : juste milieu entre les instruments de
mesure fixes et flexibles
¤ Jeu de cartes dont chacune décrit une
caractéristique de la personnalité que les
participants ordonnent selon que l’énoncé les
décrit plus ou moins bien actuellement, puis
idéalement. Plupart des cartes au milieu échelle.
- Mesure fixes (même énoncés soumis aux
participants) et flexibles (pas un score en
additionnant)… Ce sont les participants qui indiquent
les sous-ensembles - Passation d’une seconde fois afin de mesurer
quantitativement la différence ou l’écart entre le soi et le soi idéal. - Lors de 2e évaluation, les participants doivent
distribuer les énoncés selon qu’ils décrivent plus ou moins le soi qu’ils souhaiteraient idéalement être. - Différence importante en psychopatho. Plus la différence est grande, plus j’ai d’anxiété.
Comment s’actualise le soi?
¤ tendance fondamentale de l’organisme à aller de l’avant, à se réaliser se maintenir et s’épanouir.
¤ Passer de la simplicité à la complexité, De la dépendance à l’indépendance, De la fixité et de la rigidité à une démarche de changement et de libre expression
¤ Pour la mesurer : échelle en 15 items qui mesurent :
- La capacité d’agir de façon autonome
- L’acceptation de soi ou l’estime de soi
- L’acceptation de sa vie affective
- La confiance dans les relations interpersonnelles
Il existe des instruments pour mesurer la tendance à l’actualisation de soi.
Dans une des mesures, un score élevé de croissance personnelle se caractérise par le sentiment :
- de se développer constamment
- de réaliser son potentiel
- d’être ouvert aux expériences nouvelles
- de développer une meilleure connaissance de soi
- d’avoir le sentiment d’une plus grande efficacité.
Qu’est-ce que la cohérence de soi et la congruence?
La vie psychique n’est pas tant une marche ininterrompue vers l’actualisation de soi qu’un tissu de conflits, de doutes et de détresse psychologique.
¤ l’organisme cherche à maintenir une cohérence du soi = absence de conflit dans la perception de soi - Gens organisent leurs valeurs et leurs rôles de façon à préserver la structure du soi. Cpt cohérent par rapport au soi (même si pas gratifiant) - Atteindre un sentiment de congruence entre le soi et les expériences de vie = absence de conflit entre concept de soi et expérience
¤ Rogers souligne l’importance de la congruence entre le
soi et l’expérience dans le fonctionnement de la
personnalité