DYSPHASIE Flashcards
Étapes du développement d’un dysphasique VS développement normal
Dans le même ordre chronologique avec un décalage temporel important
Dysphasie - définition
Trouble développemental de l’élaboration du langage oral
Trouble considéré comme
Spécifique
Sévère
Persistant
Quels sont les critères théoriquement exclusifs d’une dysphasie ?
Pas de déficit auditif
Pas de retard intellectuel
Pas de troubles neurologiques
Pas de trouble envahissant du développement
Pas d’anomalie de la sphère oro-faciale
Pas de trouble périphérique sévère de l’articulation (apraxie)
Pas de carence environnementale sévère
Dissociation dans le WISC III
15 à 20 points entre le quotient intellectuel de performance et le quotient intellectuel verbal (indice de raisonnement perceptif - indice de compréhension verbale)
WISC IV
Chute indice de mémoire de travail
WISC IV - subtests réussis
Similitudes
Identification des concepts
Matrices
Symboles
Dysphasie expressive
Dysphasie phonologique pure + dyspraxie verbale
Dysphasie lexico-syntaxique
Dysphasie lexicale + dysphasie syntaxique
Dysphasie mixte
Dysphasie phonologique + dysphasie syntaxique + dysphasie réceptive
Indice présentant l’écart à la norme le plus important
Indice de mémoire de travail
Score seuil pathologique
-1,65 DS
Âge écart à la norme se creuse
9 ans
Dysphasique selon Léonard
Émergence tardive du langage + acquisition plus lente que la moyenne pendant toute la durée du développement langagier, amenant parfois à une accumulation de retards
La dysphasie se caractérise par la persistance du trouble au delà-de
6 ans
Selon l’ANAES, les signes de gravité de la dysphasie dès 3-4 ans sont
Inintelligibilité (rééducation à 4 ans)
Agrammatisme (rééducation à 3 ans)
Déficit de compréhension (rééducation à 3 ans)
Eléments évoquant un trouble du langage avant 6 ans
Langage déviant (babil pauvre, mauvaise intelligibilité, erreurs phonologiques inhabituelles),
Retard du développement langagier (premiers mots tardifs, absence de phrases à 3 ans, communication orale déficitaire à 5 ans),
Difficultés de compréhension et de production de phrases longues,
Lexique restreint, mal organisé,
Manque du mot,
Discours peu informatif et peu cohérent,
Appétence à communiquer,
Utilisation fréquente de gestes ou mimiques pour se faire comprendre,
Grande résistance aux tentatives d’aides ou de remédiations
Marqueurs de dysphasie
Trouble de l’évocation lexicale, les manques du mot,
Paraphasies phonémiques ou sémantiques,
Hétérogénéité lexicale,
Troubles de la compréhension verbale,
Trouble de l’encodage syntaxique,
Omissions systématiques ou erreurs de choix du déterminant des mots fréquents, des prépositions, des mots fonctions,
Incapacité à utiliser des flexions verbales, remplacées par des infinitifs,
À partir de 4 ans, absence de constance dans l’utilisation des marques du verbe en particulier pour le temps du passé,
Omission constante ou facultative des morphèmes, au stade de la combinaison de deux ou trois mots,
Hypospontanéité verbale,
Réduction psycholinguistique et réduction de la longueur moyenne des énoncés obligeant l’interlocuteur à “extorquer” des précisions par une succession de questions,
Productions éloignées de la cible,
Complexifications phonologiques,
Complexifications arthriques/phonologiques,
Approches phonologiques successives,
Répétition de non-mots, réduction de l’empan mnésique (répétition de logatomes de 3 syllabes et plus),
Déficit de l’administrateur central avec lenteur de traitement, défaut de flexibilité et d’inhibition,
Persévérations secondaires à un déficit de l’inhibition,
Dissociation automatico-volontaire
Hétérogénéité lexicale
L’enfant dysphasique a un vocabulaire très restreint, mais de temps en temps il va utiliser un terme très élaboré comparé à ce qu’il a l’habitude d’utiliser
Critères de diagnostics dysphasiques
Répétition de non-mots, réduction de l’empan mnésique (répétition de logatomes de 3 syllabes et plus),
Déficit de l’administrateur central avec lenteur de traitement, défaut de flexibilité et d’inhibition,
Persévérations secondaires à un déficit de l’inhibition
Classification de Gérard
Syndrome phonologico-syntaxique Trouble de production phonologique Dysphasie réceptive Dysphasie mnésique et lexico-syntaxique Dysphasie sémantique-pragmatique
Classification actuelle
Dysphasie expressive
Dysphasie lexicale-syntaxique
Dysphasie mixte (phonologique syntaxique et réceptive)
Deux nébuleuses
Dyspraxie bucco-faciale
Agnosie auditivo-verbale / surdité verbale
Quels sont les 5 critères pronostiques de la dysphasie ?
Précocité de la PEC Sa fréquence Précocité d'accès au LE Accès au LE Rééducation, famille, enseignants
Rééducation dysphasiques
Oraliste
Compétences acquises par le dysphasique
QUE les compétences qui lui auront été explicitement enseignées
Enfants meilleurs en
Phonémique qu’en syllabique
Par exercice
Un seul objectif
Pour élaborer un programme de rééducation, il faut avoir
- De bonnes connaissances de la dynamique développementale
- Une évaluation approfondie des difficultés de l’enfant
- Une prise en compte des troubles associés
Matériel utilisé comme support aux étapes de développement du langage : Makaton, LPC, PACE, LSF, pictogramme et gestes LSF
Palliatifs et non substitutifs
Dès 5 ans
Apprentissage du LE
Méthode la plus analytique possible
Au-delà de 6 ans et jusque vers 9-10 ans
Développement du langage oral “conversationnel” + favoriser richesse lexicale et syntaxique
Après 9 ans
Accès au langage élaboré
Que doit mettre en évidence mon bilan au niveau anamnestique ?
Pas de babillage, pleure beaucoup, gazouille peu, limitation des vocalisations pré-linguistiques,
Répertoire limité de moins de 50% des consonnes correctement produites avec erreurs de production des voyelles.
Désir intense de communication.
Angoisse de séparation exagérée
Retard net dans l’apparition des premiers mots (après 2 ans)
Pas de phrases en petite section, peu intelligible hors contexte. À 3 ans, seuls les proches le comprennent.
Mauvais contrôle salivaire, difficultés pour passer à l’alimentation solide.
ATCD familiaux de dyslexie ou dysphasie
Quelles sont les 3 natures de déficit cognitif mis en cause par les chercheurs qui tentent d’expliquer les TDSL par un trouble dont l’origine est cognitive ?
- La lenteur du traitement cognitif de 20 à 30% (trouble au niveau de l’administrateur central, donc dans les FE)
- La limitation des capacités générales du traitement cognitif avec impossibilité d’effectuer une double tâche (administrateur central)
- La mémoire de travail, notamment la boucle phonologique (difficulté à répéter des logatomes de 3 syllabes et plus)
Caractéristique des enfants DP - boucle phonologique
difficulté à répéter des logatomes de 3 syllabes et plus = déficit de la boucle phonologique
Altérations phonologiques
Défaut de fixation des images phonologiques des mots
Rôle du buffer épisodique
Organise les informations reçues en MDT
Interface entre la MDT et la MLT
Administrateur central
Toutes les FE + les capacités attentionnelles : attention divisée, flexibilité, mise à jour, réactualisation, inhibition, attention sélective, capacité à activer et récupérer des infos en MLT
Déficits enfant DP
Au niveau de la MDT verbale (boucle phonologique)
Au niveau de l’administrateur central avec une lenteur de traitement, des persévérations et des difficultés d’inhibition
Tests boucle phonologique
NEEL
EXALANG
EVALO
EDA
Déficit de l’administrateur central
Défaut de flexibilité et d’inhibition
Persévérations
Sensibilité aux interférences
Difficultés dans les doubles tâches et empans complexes
Déficits trouble de la mémoire DP
Déficit de la boucle phonologique
Déficit de l’administrateur central
Déficit de la boucle phonologique
Difficulté à répéter des logatomes de 3 syllabes et plus (manque de vocabulaire, de syntaxe et de compréhension)
Évaluation administrateur central
Uniquement sur des tâches nouvelles
Test de mise en évidence lenteur exécutive
PEES KIKOU EXALANG TCS CHRONOS DRA
Test administrateur central
Mémoire de travail
Épreuves de répétitions de logatomes
Mémoire de travail NEPSY NEEL EXALANG EVALO EDA
Épreuve écoute des syllabes
EVAC
Ne pas proposer de QCM sauf pour
les dysphasiques lexicales syntaxiques
Si on veut travailler l’administrateur central
Consigne après
La consigne doit changer d’un item à l’autre
Si on veut travailler la boucle phonologique
Consigne avant
Quand on veut travailler la MDT sur un champ lexical
S’assurer des connaissances du patient sur ce champ lexical
MDT et inintelligibilité
on ne peut pas travailler la MDT quand un enfant est inintelligible
Si l’enfant subvocalise
Boucle phonologique
Si l’enfant ne subvocalise pas
Calepin visuo-spatial
Âge travail de l’inhibition
Dès 5 ans
Travailler l’administrateur central
Attention non routinière, changement de consignes et tâches tout le temps
Phonologie - période clé
entre 1 an et demi et 3 ans et demi
Phonologie - Entre 1an et jusqu’à 4 ans
Nombreuses déformations phonologiques
Erreurs phonologiques disparaissent chez l’enfant tout-venant à
entre 3 et 4 ans
Phonologie à 2 ans
seules 30% des productions des enfants contiennent encore des erreurs phonologiques
Types d’erreurs phonologiques
Des omissions de syllabes, des réductions de syllabes consonnes-voyelles-consonnes au schéma de consonnes-voyelles, des simplifications de groupes consonnantiques, (« pla » va devenir « la ») des occlusions, des assimiliations, des assourdissements, des antériorisations.
Phonologie entre 3 et 5 ans
La majorité de ces erreurs ne s’observera déjà plus et on observera seulement des lectures de syllabes consonnes-voyelles-consonnes au schéma consonnes-voyelles, des simplifications de groupes consonantiques, des assourdissements et des assimilations.
Phonologie à 3 ans et demi
Disparaissent les omissions de consonnes
Phonologie à 6 ans
Acquisition des schèmes moteurs
Période clé dans le développement phonologique
5 ans, quasi similaire à celui de l’adulte
DEVELOPPEMENT PHONETIQUE THEORIQUE - 1 an et demi
p b t d m n
DEVELOPPEMENT PHONETIQUE THEORIQUE - 3 ans
k gn f v s z l ill w
DEVELOPPEMENT PHONETIQUE THEORIQUE - 5 ans
f j ch
PPS
Processus Phonologiques Simplificateurs
PPS - Définition
C’est ce qu’on observe dans le retard de parole classique : l’enfant simplifie la parole.
3 niveaux d’évaluation dans les processus phonologiques
Versant perceptif
Lexique phonologique
Versant productif
Versant perceptif
Capacité à aller du signal acoustique à l’élaboration d’un code phonologique
Enfant DP - Versant perceptif
Difficulté à discriminer des sons qui ne diffèrent que par UN trait
Enfant DP - Lexique phonologique
Représentation phonologique du mot à un phonème près
Instabilité de l’image du mot, défaut de fixation des images phonologiques
Plus facile pour un enfant de répéter
un mot nouveau qu’un mot qu’il aura mal encodé
DP - Versant réceptif
- catégories phonétiques moins clairement définies que les enfants tout venant
- le lexique phonologique : difficulté à retenir la séquence des phonèmes donc erreurs atypiques
- défaut d’utilisation de l’image acoustique donc défaut du lexique phonologique
- représentations phonologiques sous spécifiées
DP - Versant expressif
- processus phonologiques inhabituels (comme des complexifications)
- inventaire phonétique anormalement réduit
- erreurs phonologiques particulièrement instables
- voyelles davantage affectées que chez les enfants contrôles
Phonétisme incomplet sur les phonèmes tardifs
ch (absence ou schlintement)
r
l (mouillé - ll)
Enfant DP - Versant expressif
inventaire phonétique largement incomplet avec présence de déformations type PPS ou de déformations atypiques qui proviennent d’un défaut de fixation de l’image phonologique
Versant réceptif : quels tests utilisés ?
Tests de gnosies/discriminations auditives :
EVALO
EXALANG 3-6 ANS
ELDP 5-11 ANS
Lexique phonologique : quels tests utilisés ?
AUCUN (erreurs n’obéissant ni à un système de facilitation ni de complexification)
Versant expressif : quels tests utilisés ?
Objectif : montrer un phonétisme incomplet
Dénomination d’images (EVALO 2-6, NEEL, EXALANG, EVALEO 6-15)
Répétition de syllabes
Dénomination de syllabes : EVALO 6-15, EXALANG, NEEL
PCC
Pourcentage de consonnes correctement produites
Bonne intelligibilité
> 85%
Intelligibilité moyenne
65-85%
Intelligibilité modérée
50-64%
Intelligibilité sévère
< 50%
La première chose que l’on va faire pour aider l’enfant dysphasique va être le bilan qui mettra en évidence
- les difficultés de discrimination
- les difficultés oro-motrices/praxiques
- le défaut de fixation des images phonologiques (MDT)
Fixation des images phono - si plus de 5 ans
LE
Fixation des images phono - si moins de 5 ans
rébus
Lorsqu’on a un enfant qui discrimine mal les phonèmes, on fait des oppositions
Minimale (pain/bain)
Maximale (pain/fou)
Multiple (pain/bain/main)
Apprentissage d’un mot nouveau - mécanismes
Segmentation
Discrimination
Appariement
Difficultés lexicales chez l’enfant dysphasique
Moins bonne connaissance des attributs descriptifs et fonctionnels
Réseau sémantique moins dense
Mots moins bien organisés entre eux
trouble du recouvrement lexical, manque du mot, sur-extension
Enfant dysphasique - apparition des premiers mots
Tardive (18 mois-2 ans)
Vocabulaire pauvre
Utiliser un mot relativement élaboré par rapport à des connaissances lexicales très pauvres
Hétérogénéité lexicale
Discrimination - évaluation
Phonèmes - syllabes - mots
Lexique nom-verbe
Acquièrent plus facilement les noms que les verbes (verbes valise)
Dénomination
Taux d’erreurs plus important en dénomination d’image avec des erreurs qu’on ne retrouve pas chez les enfants normaux : erreurs sur des images visuellement proches (bracelet VS peinture)
Dans quelle pathologie va-t-on avoir un enfant qui dénomme mieux qu’il désigne ?
Enfant souffrant de TDAH
Désignation/dénomination
Les dysphasiques désignent mieux qu’ils ne dénomment, donc ils ont une meilleure reconnaissance passive des items
Phénomène de surextension
Quand les dysphasiques ne connaissent pas un mot, ils le remplacent par un mot du même champ lexical.
Difficultés DP - antonymes et ?
Synonymes
Paronymes
Les facteurs défavorables à l’apprentissage du vocabulaire
Faible QI non verbal
Difficultés phonologiques (boucle phonologique)
Mémoire de travail
Défaut d’intelligibilité
Les facteurs favorables à l’apprentissage du vocabulaire
Taux d’exposition à l’écrit (à partir de 10 ans)
Taux d’exposition à l’oral
Les objets naturels vont être décrits via
des attributs descriptifs
Les objets manufacturés vont être décrits via
des attributs fonctionnels
Aspects causant manque du mot
Sémantique et phonologique
3 profils de troubles de l’évocation
Celui qui toucherait la précision (temps de latence minime, de nombreuses erreurs, 14%)
Celui qui toucherait la vitesse (temps de latence important, peu d’erreurs, 45%)
Celui qui toucherait à la fois la précision et la vitesse (temps de latence important, de nombreuses erreurs, 41%)
Prédicateur de succès dans les études
Capacité de l’enfant à acquérir des mots nouveaux
Polysémie en contexte permet d’évaluer
Abstraction contextuelle
Un trouble expressif va évoluer à l’adolescence vers
un trouble réceptif
Manque de vocabulaire
Difficultés phonologiques > boucle articulatoire > déficit lexique > déficit fonctionnalité lecture > déficit de lecture
Stratégies d’apprentissage du vocabulaire
Abstraction contextuelle
Capacités morphologiques
Stock lexical à travailler chez les plus jeunes
champs sémantiques
Stock lexical à travailler chez les collégiens
être écologique, thèmes abordés au collège
Pour être enregistré, il faut que le mot soit vu
3 fois plus que chez l’enfant normal
Développement quantitatif du vocabulaire
Fiche de référence
Travailler la compréhension et l’expression durant la même séance
Pour éviter les surextensions
On travaille par champs sémantiques
Début tâches phonémiques
6 mois après l’acquisition du LE
Travail d’organisation de la mémoire sémantique
Classement sémantique
Catégorisation par le biais d’intrus
Généralisation
Connaissance des termes génériques
Travail sur les expressions métaphoriques
en contexte
Pour décoder les blagues
Travailler la polysémie
L’humour nécessite un travail sur
L’implicite
Les inférences
On considère qu’on ne peut parler de trouble syntaxique qu’à partir de
4 ans
Combien de mots faut-il pour mettre la syntaxe en place ?
400
Âge : l’émergence du langage, la longueur moyenne des énoncés est d’environ 1 à 2 mots
entre 1 ans 6 et 2 ans 6
Âge : démarrage de la morphosyntaxe, les énoncés sont de 2 à 4 mots
vers 3 ans
Âge : développement de la morphosyntaxe, l’enfant normal a une syntaxe adultomorphe
4 ans
Émergence du langage - retard d’acquisition
à partir de 3 ans et plus
Démarrage de la morphosyntaxe - retard d’acquisition
emploie plus de noms que de verbes avec des verbes passe-partout
Incapacité d’utiliser la morphologie verbale adaptée (mais notion temporelle ok)
L’enfant dysphasique n’utilise un processus grammatical que
lorsqu’il l’a compris
Utilisation du (i) chez le DP comme pronom-sujet indifférencié
jusqu’à 8-9 ans
Indicateur clinique fiable de la présence d’un trouble langagier
les marques de temps
Difficulté typique de l’enfant DP sur le plan morphosyntaxique
Omissions d’auxiliaires
Marqueur spécifique de l’enfant DP sur le plan morphosyntaxique
Difficultés à produire les pronoms clitiques objets (complément)
Ordre des mots chez le DP
Peu altéré
Particularité de l’enfant DP au début sur le plan morpho
Omission du sujet
Verbes chez le DP
Substitution du verbe par le nom (il pleut = la pluie)
Utilisation du verbe à l’infinitif
Temps montés avant le LE
Passé composé
Présent
Futur proche
Agrammatisme chez l’enfant DP
Absence des mots fonctionnels
Absence d’auxiliaires
Absence de coordonnants ou de subordonnants
au départ, lorsque l’enfant va traiter un énoncé, il va avoir essentiellement une
compréhension lexicale
Compréhension chez le DP
Contextuelle mais pas linguistique
Développement de la compréhension sur le plan grammatical
Décontextualisation progressive des énoncés
Étapes - compréhension du pronom chez le tout venant
1 - Distance minimale (le dernier sujet - 3 ans)
2 - Non changement de rôle (le sujet de la proposition précédente - 6 ans)
3 - entrée en jeu de la pragmatique
Traits morphosyntaxiques qui posent le plus de difficultés de compréhension
- Variables de type cognitif : tous VS quelques, plus VS moins
- Pronoms compléments
- Singulier VS pluriel
- Futur VS passé
- Transformations négatives
- Prépositions d’espace
- Structures complexes introduites par un pronom relatif
Rétention de phrase chez un DP
limitée à une dizaine de syllabes
Tests évaluant la compréhension syntaxique
EXALANG ELO KIKOU TCS EVALEO
Rééducation de la compréhension syntaxique
1 - Mise en place d'un lexique de base (10-15 mots) 2 - Travail sur les caractéristiques 3 - Élément lexical + concept 4 - Ajout de charge mnésique 5 - Travail sur les ordinaux
Objectif premier de la rééducation des dysphasiques
Apprentissage du LE
Les facteurs influençant le développement du langage écrit
- Précocité du diagnostic et de la PEC : avant 5 ans
- Type de dysphasie (le mieux : expressif)
- Sévérité de la dysphasie
- Niveau d’efficience non verbal
- Déficits associés (graphiques, praxiques)
- Qualité et fréquence de la PEC
- Adaptation et soutien de la famille et de l’environnement pédagogique
Compétences métaphonologiques - GSM
Reconnaissance rimes
Comptage syllabique
Segmentation syllabique
Compétences métaphonologiques - CP/CE1
Inversion syllabique
Élision phonème initial
Inversion phonémique
Compétences métaphonologiques - 8 ans 11 et 11 ans 11
Suppression du phonème final
Comptage phonémique
Suppression de la syllabe médiane
Compétences métaphonologiques - 12 ans et +
Suppression du phonème final
Comptage phonémique
Comparaison de mot et prononciation du phonème manquant
quels que soient les résultats aux pré-requis du LE
on n’attend pas et on monte le LE
Deux méthodes analytiques les plus utilisées
Méthode Borel
La planète des Alphas
Choix de la méthode
Méthode analytique
Méthode analytique - progression
LES VOYELLES
1 - les voyelles
2 - indice vocalique
3 - comptage syllabique
4 - Discrimination vocalique au sein de la syllabe
Une fois les quatre étapes des voyelles effectuées
Principe de conversion
Consonne
Par quelle consonne commence t-on toujours ?
Fricative sourde /f/
Tests pour le langage élaboré
EXALANG 11-15
PELEA
Typique à repérer en syntaxe
- Très nombreuses ruptures, commence des phrases qu’il ne finit pas
- Utilisation inadaptée du pronom il, redondance du sujet
- Phrases simples, juxtaposées de façon stéréotypées avec « après »
- Erreurs de construction
- Énoncés incomplets
- Erreurs sur les déterminants
- Erreurs sur les flexions verbales
- Sujet remis en fin de phrase
Signe d’une dysphasie lexicale syntaxique
Manque du mot
WISC IV - compétences préservées
Similitudes (ICV)
Identification de concepts (IRP)
Matrices (IRP)
Symboles (IVT)
WISC IV - compétences altérées
Vocabulaire (ICV) Cubes (IRP) Mémoire de chiffres (IMT) Séquence chiffres-lettres (IMT) Codes (IVT)
Le fait que la lenteur du dysphasique soit générale et pas seulement sur les épreuves verbales évoque un dysfonctionnement de quel processus ?
Dysfonctionnement de l’administrateur central
Pourcentage lenteur du traitement cognitif
De 20 à 30% plus lent
Dans quelle forme de dysphasie cette lenteur est-elle le plus marquée ?
Mixte
Quelle est la difficulté spécifique des dysphasiques au niveau de la boucle phonologique ?
difficultés à répéter les logatomes de 3 syllabes et plus
Comment met-on en évidence le déficit de la boucle phonologique ?
En tâche de répétition de logatomes : Nepsy, Exalang, Eda, Evalo, Evac
Quelles en sont les conséquences au niveau phonologique ?
Difficulté à fixer les images phonologiques
On obtient des productions phonologiques atypiques et aléatoires n’obéissant à aucun système, ni de facilitation, ni de complexification
Quelle est la conséquence du déficit de la boucle phonologique sur le plan lexical ?
Peu de lexique
Quelle est la conséquence du déficit de la boucle phonologique sur le plan syntaxique ?
Pauvreté syntaxique
Difficultés à comprendre et à produire des phrases longues
Quel type d’empan est particulièrement complexe pour les dysphasiques, et qui montre que les dysphasiques a des difficultés à récupérer les informations en mémoire à long terme, et à maintenir en mémoire de travail une information le temps de la traiter ?
empan complexe en double tâche
Quelles sont les principales conséquences du déficit de l’administrateur central pour le dysphasique ?
Défaut de flexibilité
Défaut d’inhibition (persévérations, sensibilité aux interférences)
Lenteur
Le QCM est-il systématiquement aidant dans le cas d’une dysphasie ? Si non, dans quel cas, cela est-il plus favorable ?
Non cela va induire plus d’erreurs lorsque le sujet est sensible aux interférences puisqu’ils vont fixer les mauvaises erreurs. Les QCM aident seulement la dysphasie lexicale-syntaxique.
Quels sont les 3 processus cognitifs phonologiques de la dysphasie ?
Versant réceptif : difficultés de discrimination des phonèmes qui ne diffèrent que par un trait
Lexique phonologique : difficultés de fixation des images phonologiques, leur représentation des mots sont à
un phonème près. Souvent affecte la première syllabe.
Versant expressif : PPS + phonétisme incomplet
Quelle est la spécificité des enfants dysphasiques en perception ?
Ils ont des difficultés de discrimination des phonèmes qui ne différent que par un trait.
Comment sont qualifiées les représentations phonologiques des enfants dysphasiques et quel est le processus phonologique qui apparaît dans ce cas déficitaire ?
Elles sont qualifiées d’une représentation à un phonème près. Il s’agit d’un déficit du lexique phonologique.
Evaluation de la phonologie du dyspepsique - sur le versant expressif
inventaire phonétique largement incomplet, déformations, spécificités de ces déformations
Evaluation de la phonologie du dysphasique - au niveau du lexique phonologique
productions instables, erreurs atypiques et aléatoires, défaut de fixation des images phonologiques
Evaluation de la phonologie du dysphasique - sur le versant réceptif
Difficulté à discriminer les phonèmes qui ne diffèrent que par un trait
Comment calculer un pourcentage d’intelligibilité ?
Dans le corpus, il faut regarder combien de consonnes l’enfant devait produire, et combien il en a produit
réellement.