D4 - réanimation et urgences Flashcards
causes d’une réaction anaphylactique
protéine:
- venins hyménoptères,
- crt aliments,
- pollens,
- latex,
- vaccins,
- hormones & enzymes.
polysaccharide:
- dextrans,
- HEA.
molécule:
- antiseptique & ATB,
- myorelaxants +++,
- AINS,
- PCI,
- vitamines,
- anesthésique généraux.
tableau d’une anaphylaxie
cutanéo-muqueux:
- rhinite
- conjonctivite
- urticaire
- oedème de quincke
respiratoire:
- bronchospasme
digestif:
- nausées, vomissements
- crampes abdominales
- diarrhées
gravité d’une réaction anaphylactique
grade 1:
- cutanéo-muqueux généralisé
- erythème
- urticaire
- +/- oedème angioneurotique
grade 2:
- atteinte multiviscérale modérée
- cutanéo-muqueux
- hyperréactivité bronchique: toux, dyspnée
- hypotension, tachycardie
grade 3:
- atteinte multiviscérale sévère
- collapsus
- bronchospasme
- cutanéomuqueux: parfois absents, parfois apparaissent après la remontée tensionnelle
grade 4:
- arrêt circulatoire et-ou respiratoire
diagnostic d’une réaction anaphylactique
clinique
aucun examen ne doit retarder la prise en charge thérapeutique
bilan allergologique immédiat:
- histamine plasmatique
- tryptase sérique
- ige spécifique:
- venins
- latex
- antibiotiques
- anesthésiques généraux
prise en charge d’une réaction anaphylactique
hospitalisation en urgence
arrêt de tout traitement
éviction de l’allergène
spécifique :
adrénaline iv
- toutes les 1 à 2 min
- obj : pam > 65 mmhg
- posologie selon le grade du choc anaphylactique :
II : 10 à 20 µg toutes les 2 min
III : 100 à 200 µg toutes les 2 min
IV : 1 mg toutes les 4 min ivd, puis 5 mg à partir de la 3ème inj
corticothérapie :
- methylprednisolone
- 1 mg-kg par jour ivl
anti-histaminique :
- prométhazine 50 mg IM
salbutamol :
- nébulisation
- 5 mg toutes les 20 min
- prévention du bronchospasme
non spécifique :
- décubitus dorsal, surélévation des jambes
- libération des vas
- monitoring cardio-tensionnel, scope ecg
- 1 ou 2 vvp
- oxygénothérapie
- remplissage vasculaire
surveillance :
- constantes
- signes fonctionnels
- ecg
mesures associées :
- information du patient et entourage
- éducation patient et entourage
- éviction totale à vie de l’allergène
- carte d’allergique
- liste des médicaments et aliments ci
- conduite à tenir en cas d’urgence :
signes d’alerte
kit de secours : anapen
- puis :
origine iatrogène : déclaration à la pharmacovigilance
origine professionnelle : déclaration en mp, adaptation de poste ou reclassement
indications et contre-indications de l’utilisation du charbon
n-acétyl-cystéine:
- définition
- mécanismes d’action
- indications
- posologie
- Antidote du paracétamol
- Régénère le gluthathion, pour neutraliser la NAQPI, métabolite toxique du paracétamol.
- Indications : intoxication à risque d’entrainer une hépatite médicamenteuse, déterminé par le nomogramme de Rumack-Matthew : paracétamolémie mesurée au-delà de 4ème heure après l’ingestion.
- Optimal si administré dans les 8 h après l’ingestion
- Posologie :
- Quand IV : 150 mg par kg la première heure ; puis, 50 mg par kg en 4 heures ; enfin, 100 mg par kg en 16 heures.
- Per os : dose de charge de 140 mg par kg ; puis, dose d’entretien de 70 mg par kg toutes les 4 h → total de 17 doses en 72 h.
- Effets secondaires : nausées, vomissements, réactions anaphylactoides (prurit, urticaire, hypotension, bronchospasme) → réduction de la vitesse de perfusion de la dose de charge.
- Toujours intéressant si intoxication grave vue tardivement : améliore le pronostic.
naloxone:
- mécanisme d’action
- posologie
- Antagoniste des récepteurs mu opiacés : compétitf réversible des morphinomimétiques.
- Posologie : IV → 0.2 à 0.4 mg en titration, jusqu’à FR = 15 par min.
- Test diagnostique : coma hypotonique, bradypnée, myosis serré → 0.4 mg. En l’absence de réveil, suspecter une prise associée de psychotropes ou un coma post-anoxique.
- Courte durée d’action 30 min → réintoxication, apnée → perfusion continue, débit adapté à la demi-vie du toxique et à la tolérance (FR, vigilance).
- Risque de syndrome de sevrage brutal en cas de surdosage de naloxone.
- Ne marche pas en cas d’intoxication à la buprénorphine : trop forte affinité.
flumazémil:
- mécanisme d’action
- indication
- contre-indication
- posologie
- effets indésirables
- Antagoniste spécifique des BZD au niveau des récepteurs GABA
- Indication : intoxication non compliquée.
- Contre-indication : en cas de complication nécessitant une ventilation assistée, prise associée de produits pro-convulsivants (anti-déprésseurs +++).
- Par titration : 0.1 mg par 0.1 mg, jusqu’à réveil ; puis relais par perfusion continue.
- Risque de syndrome de sevrage en cas de surdosage.
- Surveillance attentive des patients non intubés ayant un trouble de vigilance.
- Chez le sujet âgé : réveil mais hypotonie prolongée → complications respi secondaires.
tableau d’une intoxication aux bzd
- Fréquence +++
- Coma calme hypotonique et hyporéflexique. En général, rarement profond. En cas de BZD de courte durée, coma d’aggravation rapide.
- Complications respiratoires : obstruction pharyngo-laryngée.
- Potentialisation de l’effet dépresseur des autres psychotropes : alcool +++
- Chez le sujet âgé : myorésolution intense prolongée → complications respiratoires +++
- Lorazépam : agitation, hallucinations au réveil ou à la phase initiale : enfant +++
tableau d’une intoxication aux tricycliques
encéphalopathie anti-cholinergique:
- sd confusionnel
- sd pyramidal aux 4 mbs
- sd atropinique
cardiovasculaire:
- à faible doses: tachycardie sinusale, tachy-arythmie supra-ventriculaire
- à haute dose, cad à dose > 1.5 g, effet stabilisant de mb
- applatissement des ondes T
- QT allongé
- QRS élargi
coma
prise en charge d’une intoxication aux tricycliques
prise en charge:
- Convulsions
- BZD IV,
- intubation du patient ;
- Cardiocirculatoire :
- sels de sodium pour la régression des troubles de conduction intraventriculaire sévères : 250 mL bicarbonate + 2 g KCL en 30 min, renouvelable ;
- collapsus : inotrope positif ; sulfate de Mg pour prévenir le risque de tachycardie ventriculaire
quels sont les critères de sortie de réanimation dans une intoxication aux tricycliques?
ECG normal > 6 h
en l’absence de troubles de conscience et de signes atropiniques,
après avis psy favorable.
tableau d’une intoxication aux isrs
particularités d’une intoxication aux isrs-na?
tableau d’une intoxication au lithium
traitement d’une intoxication au lithium
tableau d’une intoxication aux phénothiazines
surdosage en opiacés: tableau, demi-vie des différents opiacés, traitement
- Surdosage ou mésusage chez le toxicomane, surdosage thérapeutique chez l’insuffisant respiratoire chronique ou hépatique.
- En cas d’insuffisance rénale, surdosage car éliminé par le rein sous forme inchangée.
- Tableau :
- coma hypotonique, bradypnée, myosis serré en tête d’épingle.
- Complications respi : cyanose ± oedème aigu pulmonaire, pneumopathie d’inhalation → polypnée, cyanose sous oxygène.
- Demi vie plasmatique :
- morphine = 4 h ;
- tramadol = 5 à 7 h ;
- buprénorphine = 12 h ;
- méthadone = 25 h.
- Opiacés naturels détectés dans les urines par dépistage immuno-enzymatique. Opioides non détectés par cette technique : dosage spécifique.
- Traitement :
- symptomatique,
- naloxone → dose totale qui a amélioré le patient = dose toutes les heures en continu à la seringue électrique.
intoxication aux barbituriques: cinétique, tableau, prise en charge
- Phénobarbital GARDENAL
cinétique:
- Absorption au niveau de l’estomac, favorisée par alcool à jeun.
- Formation de métabolites inactifs par le foie, élimination des métabolites après conjugaison par le rein.
- Elimination rénale : 30 % sous forme inchangée. Peut être ↑ à 50 % par alcalinisation des urines.
tableau:
- Période pseudo-ébrieuse
- Coma calme hypotonique, abolition des ROT, hypothermie.
- EEG : grandes ondes lentes non réactives. En cas de forme grave, les grandes ondes lentes sont séparées par des périodes de silence électrique.
- Complications non spécifiques du coma +++
- Bonne corrélation profondeur du coma – barbitémie.
prise en charge:
- symptomatique,
- charbon activé à doses répétées,
- diurèse alcaline, hémodialyse.
intoxications aux carbamates: cinétique, doses toxiques, tableau, prise en charge
- Méprobamate EQUANIL
- Prescrit à visée tranquilisante ou à visée hypnotique en association avec un phénotiazine.
cinétique:
- Forme des conglomérats de cp dans l’estomac → ralentissement de l’absorption digestive.
doses toxiques:
- C° sérique thérapeutique : 100 à 200 µmol par L.
- Troubles de conscience à partir de 250 µmol par L, cardiocirculatoire à partir de 450 µmol.
- Grave à partir de 10 g chez l’adulte.
tableau:
- Coma calme hypotonique le plus souvent ; dans 10 %, coma hypertonique pyramidal.
- Complication cardiocirculatoire +++ dose-dépendant :
- faible dose → hypovolémie relative ;
- fortes doses → choc cardiogénique par baisse de l’inotropisme et vasoplégie.
prise en charge:
- symptomatique.
surdosage aux anti-arythmiques de classe 1: mécanismes, doses toxiques, tableau, prise en charge.
- Bloqueurs des canaux sodés rapides
mécanismes:
- Effet stabilisant de membrane : ralentissement de la conduction intracardiaque et de la contractilité, dysrythmie par réentrée.
- 3 classes : Ia → quinidine ; Ib → lidocaine ; Ic → flécaine.
doses toxiques:
- Toxique pour 3 fois la dose thérapeutique par jour.
tableau:
- Début rapidement progressif : 30 min à 2 h après l’ingestion → absorption digestive rapide.
- Troubles du rythme : bradycardie, TV, FV.
- Hypotension, état de choc cardiogénique, arrêt circulatoire par dissociation électromécanique.
- ECG :
- conduction → bloc intraventriculaire, élargissement des QRS ± BAV ;
- excitabilité → TSV, bradycardie sinusale, TV, FV, torsade de pointe à la phase tardive.
Traitement :
- conduction : sels de sodium ;
- excitabilité : CEE si TV ou FV, sulfate de Mg et isoprotérénol si torsade de pointe.
surdosage en beta-bloquants: tableau, prise en charge
- Tableau :
- Début précoce
- Hypotension, TDR (bradycardie sinusale, BAV).
- En cas d’effet stabilisant de membrane, TDC intraventriculaire et choc cardiogénique.
- Pour le sotalol : QT allongé → risque de dysrythmie, ESV et torsades de pointe.
- Autres effets : convulsions, dépression respiratoire.
- Traitement :
- Symptomatique :
- bradycardie ou BAV → isoprotérénol, entrainement électrosystolique ;
- collapsus → dobutamine ± dopamine ou noradrénaline ;
- TDC intraventriculaire → sels de sodium hypertonique ;
- dysrythmie ventriculaire → isoprotérénol.
- Glucagon :
- bolus IV 5 à 10 mg, puis perfusion continue 2 à 5 mg par h ;
- augmente la contractilité myocardique.
- Symptomatique :
surdosage en inhibiteurs calciques: doses toxiques, tableau, traitement
- Toxique pour 2 fois la dose par jour.
- Tableau :
- Début rapide : dans les 2 h en général, dans les 4 h en cas de forme prolongée.
- Etat de choc, collapsus, bradycardie, arrêt circulatoire.
- ECG : bradycardie sinusale, BAV à rythme d’échappement jonctionnel.
- Traitement :
- choc vasoplégique → alphamimétiques : dopamine, noradrénaline ;
- choc cardiogénique → béta-mimétiques.
surdosage en digitaliques: doses toxiques, tableau, éléments de gravité, traitement.
Toxique : 2 mg +++ ; létale pour 5 à 10 mg.
Tableau :
- Cardiaque : TDR +++
- Extra-cardiaque :
- digestif → nausées, vomissments ;
- neurosensoriels → vision floue, scotomes, anomalies de vision des couleurs, obnubilation.
Gravité :
- dose supposée > 5 à 10 mg,
- bradycardie sévère (inférieur à 40 par min),
- BAV complet,
- dysrythmie ventriculaire sévère,
- cardiopathie associée ;
- hyperkaliémie > 5.5 mmol par L.
Traitement :
spécifique :
- Immunothérapie → fragment Fan anti-digoxine DIGIDOT.
- Indiqué si signes de gravité.
- En urgence : 160 mg en 20 min, répétée si pas d’amélioration dans les 60 min.
symptomatique:
- Bradycardie : atropine ;
- arythmie ventriculaire : lidocaine ;
- BAV : isoprénaline, entrainement électrosystolique.
définition de l’état de choc
Définition :
- ensemble des signes en rapport avec une baisse brutale du volume sanguin effectif
- conséquences :
- altération de l’oxygénation tissulaire
- métabolisme anaérobie : acidose lactique
tableau d’un état de choc
hypotension artérielle :
- pas < 90 mmhg ou baisse de 30 % de la pas habituelle si hta
vasoconstriction :
- cyanose
- marbrures
- trc > 3 sec
hypoperfusion :
- oligurie < 20 mL par h, voir anurie
- troubles neuro
mécanismes des états de choc
- hypovolémique
- distributif
- cardiogénique
- obstructif
causes et éléments en faveur d’un choc hypovolémique
- réduction du volume vasculaire
causes :
- pertes :
- hémorragies massives
- brûlures
- diarrhées profuses
- augmentation de perméabilité :
- infection
- choc anaphylactique
en faveur :
- réduction des pressions droite et gauche
- augmentation des résistances vasc systémiques
- baisse du débit cardiaque +++
causes et éléments en faveur d’un choc distributif
- vasodilatation périphérique massive
causes :
- infectieuse : choc septique, toxi-shock sd
- neurogénique : trauma médullaire
- autres : toxique, brûlures étendues
en faveur :
- choc hypovolémique avant remplissage
- après remplissage :
- augmentation du débit cardiaque
- baisse des résistances vasc syst
- pressions de remplissage normales
définir le toxi-shock syndrom
- staph doré prodructrice d’une exotoxine
- rash cutané typique
- conjonctivite
- porte d’entrée vaginale: tampon
causes et éléments en faveur d’un choc cardiogénique
- insuffisance de la pompe cardiaque
causes :
- idm +++
- insuffisance mitrale aigue
- perforation septale
- embolie pulmonaire
- tamponnade
- décompensation d’une insuffisance cardiaque chronique
- valvulopathies
- myocardite aigue, myocardiopathie chronique
en faveur :
- augmentation des pressions de remplissage
- augmentation des résistances vasc périph
- baisse du débit cardiaque
causes et éléments en faveur d’un choc obstructif
- obstacle brutal ou compression cardiaque
causes :
- tamponnade
- embolie pulmonaire grave
en faveur :
- débit cardiaque diminuée
- tamponnade : égalisation des pressions droites et gauches → dip plateau
- embolie pulm : htap pré-capillaire
diagnostic d’un état de choc
- clinique
- aucun examen ne doit retarder la prise en charge thérapeutique
prise en charge d’un état de choc
- en urgence
- hospitalisation en réanimation
symptomatique :
- remplissage vasculaire
- vasopresseur ou inotrope, selon le choc
- assistance respiratoire
traitement de la cause :
- cardiogénique :
- revascularisation en urgence
- dans l’attente : ballon de contre-pulsion intra-aortique
- anaphylactique :
- éviction de l’allergène
- adrénaline
- corticothérapie
- distributif :
- choc septique : bi-antibiothérapie, drainage et chirurgie
- hypovolémique :
- pertes : transfusion, geste hémostatique
- obstructif :
- tamponnade : drainage en urgence
- surveillance
mesures associées :
- prévention complications décubitus
- prévention insuffisance surrénale aigue
- si choc anaphylactique :
- éducation patient et entourage
- éviction allergène à vie
- carte
- conduite à tenir en cas de crise :
- signes d’alerte
- kit de secours
- si professionnel : maladie pro, reclassement ou adaptation
quelles sont les modalités du remplissage vasculaire dans un état de choc?
- cristalloide NaCl 0,9 %
- 500 mL sur 15-20 min
- objectif : pam > 65 mmHg
quelle conduite symptomatique tenir en cas de choc selon le mécanisme?
hypovolémique :
- remplissage vasculaire massif
- vasopresseurs
- inotrope positif
cardiogénique :
- inotrope positif
- ballon de cpia
- vasopresseur
distributif :
- remplissage vasc massif
- dopamine ou noradré
- ajout dobutamine ou introduction de l’adrénaline
obstructif :
- remplissage vasc massif ; prudent si EP
- dopamine ou noradré
- ajout dobutamine ou introduction adré
complications immédiates et tardives d’une brulure
immédiates :
- troubles hydro-électrolytiques
- hypothermie
- dénutrition
- sepsis
- complications de décubitus
- autres :
- syndrome des loges
- insuffisance rénale aigue
- détresse respiratoire aigue : sdra ou intoxication
tardives :
- séquelles :
- fonctionnelles
- esthétiques
- psychologique
- cancer cutané
éléments de gravité d’une brulure
terrain à risque de gravité :
- âges extrêmes
- comorbidités graves pré-existante
type de brulure :
- chimique
- électrique
localisation :
- circulaire des membres
- face
- mains
- périnée
- articulations
degré : deuxième degré profond ou troisième degré
surface cutané totale : > 10 % surface cutanée totale
lésions associées :
- intoxication au co
- inhalation de fumée
- polytraumatisé
- sdra
définir une brulure du premier degré, deuxième degré superficiel et profond, troisième degré
1er degré :
- erythème
- coup de soleil
2ème degré :
- superficiel :
- phlyctène
- aspect rosé
- douleur intense
- profond :
- aspect rose pâle
- douleur modérée
- hypoesthésie
3ème degré :
- peau cartonnée
- anesthésie
- absence de saignement
comment calcule t-on la surface cutanée totale brulée?
à partir de quelle surface considère t-on que c’est grave?
- chez l’adulte :
- règle des 9 de wallace
- paume de main : 1 % surface cutanée totale
- chez l’enfant :
- tables de berkow et broder
- gravité :
- > 10 % surface cutanée totale
devant une brulure, quels sont les premiers secours à réaliser?
- sécuriser les lieux et extraire le patient
- enlever les vêtements brûlés
- traitement de la lésion :
- refroidir la surface cutanée
- pansement occlusif stérile
quelle est la prise en charge médicale d’une brulure?
pré-hospitalier :
- condition :
- 2 vvp
- libération des vas
- oxygénothérapie adaptée à la saturation ± intubation si nécessaire
- sondage urinaire
- antalgie
- transport médicalisé :
- si gravité
- vers un centre des brulés si surface brulée profonde > 10 %
hospitalier :
- hospitalisation
- condition :
- réchauffement
- nutrition entérale ou parentérale hypercalorique : si nécessaire
- traitement local de la plaie
- antalgie
- ± incision de décharge
- symptomatique :
- respiratoire
- remplissage vasculaire
- mesures associées :
- vérification du statut anti-tétanique
- prévention des complications de décubitus
- CMI descriptif
- surveillance
détailler le remplissage vasculaire dans le cadre d’une plaie
- cristalloides
- selon le protocole de percy
- 20 ml par kg la première heure
- si la surface cutanée totale est supérieure à 10 %
détailler la prise en charge locale de la plaie?
premier degré et deuxième degré superficiel :
- médical
- détersion
- excision des phlyctènes
- antiseptique local
- cicatrisation dirigée +++
> deuxième degré profond :
- chirurgical
- excision-greffe de peau mince dans les 7 jours
quelles sont les indications de l’intubation orotrachéale chez un patient brûlé?
- intubation + ventilation mécanique si :
- altération profonde de la vigilance
- brulures étendues
- brulures du visage ou du cou circulaire
quel est le protocole antalgique dans la prise en charge d’une plaie?
- palier 1 + palier 3 avec PCA
- ± sédation : midazolam, morphinique
définition des termes suivants:
- bactériémie
- sris
- sepsis
- sepsis sévère
- choc septique
bactériémie :
- présence de bactéries viables dans le sang
sris :
- au moins 2 des signes suivants
- T° > 38,3 ou < 36
- FC > 90
- FR > 20
- leuco > 12 000 ou < 4000 ou > 10 % cellules immatures
- glycémie > 7,7
- altération des fct sup
- trc > 2 sec
- lactatémie > 2 mmol par L
sepsis :
- sris lié à une infection présumée ou indentifiée
sepsis sévère :
- sepsis associé à :
- lactates > 4 mmol par L
- hypotention artérielle avant remplissage
- dysfonoction d’au moins un de ces organes :
- encéphalopathie septique
- respi : paO2/FiO2 < 300
- rénal : créatinine > 176 µmol par L
- hépatique : INR > 4, bilirubine > 78 µmol, transaminases x 2 normale
choc septique :
- sepsis sévère
- hypotension artérielle malgré remplissage vasculaire : 20 à 40 mL par kg
quelles sont les principales portes d’entrée dans un choc septique?
- pulmonaire : 40 %
- hépato-digestif : 30 %
- urinaire : 10 %
- cathéter : 5 %
- cutanée et méningée : 5 %
lésions possibles dans un traumatisme fermé du thorax
pariétal :
- fracture de côte
- fracture du sternum
- rupture diaphragmatique
pleuropulmonaire :
- pneumothorax
- hémothorax
- contusion pulmonaire
cardiaque :
- contusion myocardique
- rupture traumatique de l’aorte
- rupture cardiaque
- lésion coronaire
autres :
- rupture trachéo-bronchique
- rupture oesophagienne
fracture de cote:
- tableau
- complications
- traitement
tableau:
- douleur exquise à la palpation des côtes
- le plus souvent, entre K2 et K10
complications:
- K1 et K2 : lésion des vaisseaux sous-claviers
- K basses : lésion hépatique ou splénique
embrochement des organes thoraciques :
- plèvre : pneumothorax, hémothorax
- parenchyme pulmonaire : contusion pulmonaire
traitement:
- repos
- antalgie
- kiné respi
- surveillance :
- fr
- saturation
- eva
fracture du sternum:
- tableau
- complications
- diagnostic
- traitement
tableau :
- marche d’escalier à la palpation
- haute vélocité du traumatisme
complications :
- contusion myocardique
diagnostic :
- radio standard sternum profil
- tdm thoracique
- traitement :
- ostéosynthèse
rupture diaphragmatique:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- coupole diaphragmatique gauche :
- déchirure
- rupture complète
- désinsertion
- bruits hydro-aériques à l’auscultation thoracique
diagnostic :
- radio standard :
- poche à air gastrique intra-thoracique
- disparition de la coupole diaphragmatique gauche
- niveau hydro-aérique intra-thoracique
- sonde ng dans le thorax
- tdm thoracique
traitement :
- chirurgical
- thoracotomie
- exploration
- repositionnement des organes digestifs
- suture de la paroi diaphragmatique
pneumothorax:
- tableau
- complications
- diagnostic
- traitement
tableau :
- diminution de l’ampliation thoracique
- tympanisme
- baisse des vibrations vocales
- baisse du mv
complications :
- bilatéral
- compression des organes médiastinaux
- lésions parenchymateuses associées
diagnostic :
- radio pulmonaire
traitement :
- pnt mineur : abstention, o2 à haut débit
- tous les autres cas : drainage thoracique
- en cas de dra :
- exsufflation à l’aiguille
- relais par drain thoracique
- surveillance :
- bullage
- fr
- saturation
- fc, pa
- persistance du bullage à j7 : thoracoscopie de contrôle
hémothorax:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- lésion d’un vaisseau :
- artère intercostale
- vaisseaux pleuraux
- bronchique
- gros vaisseaux intra-thoraciques
- matité
diagnostic :
- radio standard pulmonaire
traitement :
- drain thoracique en 1er
- thoractomie d’hémostase :
- drain > 1,5 L d’emblée
- débit supérieur à 150 mL-h
- instabilité hd
- surveillance
indications de la thoractomie d’hémostase dans la prise en charge d’un hémothorax
- drain qui ramène > 1,5 L d’emblée
- débit > 150 mL-h
- instabilité HD
contusion pulmonaire:
- tableau
- diagnostic
- complications
- traitement
tableau :
- douleur
- polypnée
- hémoptysie
- syndrome de condensation
- fractures de cotes associé
diagnostic :
- radio standard pulmonaire : sd alvéolaire
complications :
- surinfection
- sdra : > 20 % volume pulmonaire
traitement :
- médical
- o2, ventilation non invasive autant que possible
- kiné respi
- surveillance :
- fr, saO2
- T°
- eva
contusion myocardique
- mécanismes
- tableau
- diagnostic
- traitement
mécanismes :
- compression par le sternum
- cisaillement
- augmentation brutale de la pression intra-thoracique
tableau :
- pas de signes cliniques spécifiques
diagnostic :
- ecg
- echo coeur : plages hypokinétiques
traitement :
- abstention thérapeutique
- en cas de traumatisme de haute vélocité : monitoring cardio-thoracique
rupture traumatique de l’aorte:
- mécanismes
- tableau
- diagnostic
- traitement
- pronostic
mécanisme :
- décélération brutale
- rupture au niveau de l’asthme
tableau :
- asymétrie tensionnelle
- asymétrie des pouls périphériques
diagnostic :
- eto
- angio-tdm
- traitement :
- en urgence
- chirurgical
- thoractomie ou endovasculaire
pronostic :
- très sombre
rupture trachéo-bronchique:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- pneumothorax
- emphysème cervico-médiastinal
diagnostic :
- rp
- fibro trachéo-bronchique
traitement :
- en urgence
- chirurgical
rupture oesophagienne
- tableau
- diagnostic
- complications
- traitement
tableau :
- emphysème sous-cutané pré-cervical
diagnostic :
- opacification digestive
- tdm
complications :
- médiastinite
- choc septique
traitement :
- en urgence
- chirurgical
trauma de la rate:
- mécanismes
- lésions possibles
- tableau
- diagnostic
- traitement
mécanismes :
- avp :
- choc latéral gauche
- trauma de ceinture
- coup de guidon de vélo ou de moto dans l’hypochondre gauche
lésions possibles :
- selon la classification de butain
- I : contusion
- II : hématome sous-capsulaire d’étendue < 50 % de la surface splénique
- III : rupture de l’hématome sous-capsulaire
- IV : éclatement de la rate
tableau :
- douleur scapulaire gauche
- hémopéritoine
diagnostic :
- écho
- tdm
traitement :
- chirurgical
- laparotomie exploratrice
- conservateur :
- stabilité HD
- ET lésion de type I ou II
- splénectomie d’hémostase + mesures associées à la splénectomie :
- instabilité HD
- OU lésion de type III ou IV
- conservateur :
trauma du foie
- tableau
- lésions possibles
- diagnostic
- traitement
tableau :
- douleur scapulaire droite
- hémopéritoine
- fractures de cotes basses
lésions possibles :
- selon la classification de moore
- I : contusion hépatique, fissure superficielle ou hématome intra-hépatique
- II : hématome sous-capsulaire entre 10 et 50 mm de diamètre
- III : hématome > 50 mm ou rupture d’hématome
- IV : destruction parenchymateuse < 75 %
- V : destruction parenchymateuse > 75 %
- VI : éclatement complet
diagnostic :
- écho
- tdm
- traitement :
- conservateur
- chirurgical :
- instabilité HD
- hémostase par packing
hypokaliémie: tableau clinique
digestifs : constipation
neuro :
- myalgies
- crampes
ECG :
- dépression du ST, puis affaissement voir inversion de l’onde T
- ↑ amplitude de l’onde U
- conduction :
- allongement du QT
- élargissement du QRS
- rythme :
- supra-ventriculaire : FA
- ventriculaire : ESV, TV, FV, torsade de pointe
hypokaliémie: diagnostic
kaliémie sans garrot
k+ < 3,5 mmol par L
hypokaliémie: causes
carences d’apport :
- anorexie mentale
- nutrition artificielle exclusive n’apportant pas les 3 g-jour de k+
transfert excessif :
- alcalose métabolique ou respi
- insuline
- iatrogène : beta-adrénergiques
- forte stimulation de l’hématopoiese :
- après administration d’acide folique ou de vit B12
- paralysie périodique familiale
augmentation des pertes de k+ :
- digestif :
- diarrhées
- fistule
- laxatifs
- cutanées : brulures étendues
- rénal :
- avec hta : hyperaldo primaire ou secondaire
- sans hta :
- acidose métabolique : acidocétose diabétique, acidose tubulaire rénale
- alcalose métabolique : vomissements, diurétiques, néphropathie avec perte de sel
hypokaliémie: prise en charge
- hospitalisation
- traitement spécifique : supplémentation en k+
- aliments riches en k+ :
- chocolat
- viandes
- légumes
- fruits frais et secs
- sels de potassium per os : Diffu-K
- perfusion de kcl en iv lente :
- débit max < 1,5 g par h
- veinotoxicité
- objectif : > 3 mmol par L
- aliments riches en k+ :
- traitement de la cause
- prévention des complications de décubitus
- surveillance
hyperkaliémie: tableau
digestif :
- nausées
- vomissements
neuro :
- paresthésies
- parésie
ecg :
- ondes T amples, pointues et symétriques
- conduction :
- allongement du PR : BAV
- élargissement des QRS
- bloc de branche complet
- rythme :
- ESV
- TV
- fibrillation auriculaire
hyperkaliémie: causes de fausses hyperkaliémies
- hémolyse
- centrifugation tardive du tube
- thrombocytose ou hyperleucocytose majeure > 100 000 mm³
hyperkaliémie: hyperkaliémie menaçante
- > 6,5 mmol-L
- signes ECG
hyperkaliémie: causes
excès d’apport :
- doses massives de k+ per os ou iv
transfert excessif :
- acidose métabolique ou respi
- catabolisme cellulaire :
- rhabdomyolyse
- lyse tumorale
- brûlures étendues
- exercice physique intense
- déficit en insuline :
- iatrogène
- décompensation diabétique
- iatrogène :
- beta-bloquants non sélectif
- intoxication aux digitaliques
- agonistes a-adrénergiques
réduction de l’excrétion rénale :
- insuffisance rénale
- déficit en minéralocorticoide
hyperkaliémie: prise en charge
- hospitalisation
- traitement spécifique :
- antagonistes membranaires directs :
- gluconate de ca2+ 10 %
- renouvellable 5 min après si inefficace
- ci : digitaliques +++
- transfert :
- insuline + soluté glucosé G10
- salbutamol
- alcalinisation plasmatique : si acidose métabolique
- élimination de la surcharge en k+ :
- diurétique de l’anse
- résine échangeuse d’ions Kayexalate
- épuration extra-rénales
- antagonistes membranaires directs :
- traitement de la cause
- prévention des complications de décubitus
hyperkaliémie: indications de l’épuration extra-rénale
- ira oligo-anurique
- hyperkaliémie menaçante
pneumothorax: tableau
anamnèse :
douleur thoracique :
- brutale
- unilatérale
- latéro-thoracique ou postérieure
- +/- irradiant à l’épaule
- bloquant l’inspiration profonde
dyspnée
toux sèche déclenchée par :
- inspiration
- changement de position
physique :
- hémithorax immobile lors de la respiration
- baisse du MV
- abolition des vibrations vocales de l’hémithorax
- tympanisme
- souffle amphorique
pneumothorax: principales causes.
primitifs :
- jeune, longiligne, homme +++
- tabac, canabis
- après un effort à glotte fermée
spontané secondaire :
- obstructive :
- BPCO, emphysème
- asthme
- restrictive :
- PID
- infectieux :
- tuberculose : rupture de caverne
- staphylococcie pulmonaire : rupture de bulle
- néoplasique : cancer bronchique
- endométriose pleurale
traumatique :
- fracture costale
- plaie pénétrante
- iatrogène :
- ponction veineuse sous-clavière
- ponction pleurale
- biopsie transpariétale
pneumothorax: diagnostic.
radio standard : thorax FP en inspiration
- hyperclarté homogène avasculaire, limitée par la ligne pleurale apicale ou périphérique
- rétraction hilaire du poumon
tdm thoracique :
- doute diagnostic
pneumothorax: élements de gravité.
- complications
- terrain:
- personne âgée
- maladie chronique lourde
pneumothorax: principales complications.
clinique :
- respi :
- détresse respiratoire aigue
- tamponnade gazeuse
- hd :
- choc hypovolémique : hémopneumothorax massif
- neuro :
- confusion
- agitation
- asterixis
radio :
- compressif : déviation médiastinale
- bilatéral
- brides pleurales
- niveau hydro-aérique
pneumothorax: prise en charge d’un pneumothorax mal toléré ou grave.
- hospitalisation
- repos au lit ½ assise
- traitement spécifique : évacuation de l’air
- exsufflation
- drainage
- traitement symptomatique :
- o2
- antalgie
- rééquilibration hydro-électrolytique
- traitement de la cause
- surveillance
exsufflation :
- indications :
- en extrême urgence, si détresse respiratoire aigue ou mauvaise tolérance hd
- en ambulatoire :
- pneumothorax > 2 cm
- bien toléré
- modalités :
- 2ème espace intercostal ligne médio-claviculaire
- aiguille ou cathlon
drainage :
- indications :
- échec de l’exsufflation
- ptx abondant ou signes de gravité radio : en 1ère intention
- modalités :
- après vérification du bilan d’hémostase +++
- sous anesthésie locale
- 2ème espace intercostal ligne médio-claviculaire
- drain vers le haut
- radio standard thorax de contrôle
pneumothorax: qu’est-ce qu’un pneumothorax mineur? comment le prend t-on en charge?
définition:
- ptx < 2 cm
- idiopathique
- bien toléré
- patient compliant, vivant à proximité de l’hopital
prise en charge:
- surveillance aux urgences pdt au moins 6 h
- symptomatique :
- repos
- antalgie
- contre-indication pendant 1 mois :
- sports à glotte fermé
- voyage en avion
- surveillance : consultation à 24 h
pneumothorax: mesures préventives de la récidive?
- pas de voyage en avion pdt 1 mois post-épisode
- traitement des fdr :
- sevrage total et définitif : tabac, canabis
- arrêt des efforts à glotte fermée
- CI absolue et définitive de la plongée
- traitement de la cause
- pleurodèse
pneumothorax: indications et modalités de la pleurodèse.
indications :
- 1ère récidive controlatérale ou 2ème homolatérale
modalités :
- sous pleuroscopie, sous anesthésie générale
- chimique : talcage
- physique : abrasion pleurale
hypercalcémie: définition
- calcémie totale > 2.6 mmol en l’absence d’hypo ou d’hyperprotidémie
- en cas de dysprotidémie, correction de la calcémie : Ca observé + (40 – albumine) x 0.02.
hypercalcémie: principales causes
- hyperpara primaire
- néoplasique :
- solide : sein, poumon, rein, thyroide, testicule.
- Hémopathie : myélome +++, leucémie, lymphome.
- Médicamenteux :
- calcium per os
- hypervitaminose D exogène
- hypervitaminose A
- lithium
- diurétiques thiazidiques
- granulomatose :
- sarcoidose
- tuberculose
- coccidiodomycose
- histoplasmose
- hodgkin et 1-3 lymphomes non hodgkiniens
- endoc :
- hyperthyroidie
- phéochromocytome
- insuffisance surrénale
- acromégalie
- hypercalcémie hypocalciurique familiale
- immobilisation prolongée complète
hypercalcémie: tableau
aigue :
- digestif :
- anorexie
- nausées
- vomissements
- pancréatite aigue
- neuropsy :
- asthénie
- déficit cognitif
- tb humeur
- si très élevée : confusion, hallucinations, psychose.
- Cardio :
- hta
- baisse QT, tb du rythme
- rénal :
- polyuro-polydipsie
- tendance à la deshydratation extracellulaire
- insuffisance rénale aigue fonctionnelle
chronique :
- lithiase rénale
- irc
- cardiovasc : dépôts calciques coronaires, valves et fibres myocardique
- osseux :
- douleurs osseuses diffuses
- déminéralisation
- ostéite fibreuse kystique
hypercalcémie: modalités thérapeutiques.
- baisse de l’absorption intestinale :
- corticoides
- phosphore per os
- augmentation élimination urinaire du calcium :
- chlorure de sodium 9 g par L : diminue la réabsorption proximale.
- Diurèse provoquée : furosémide → compensé par nacl 9 g-L + supplémentation en Mg et K
- inhibition résorption osseuse :
- biphosphonates
- calcitonine de saumon
- épuration extra-rénale
hypercalcémie: prise en charge en pratique.
- traitement de la cause
- arrêt des traitements inducteurs :
- calcium et vit D
- diurétiques
- lithium
- digitaliques
ensuite, selon la gravité:
- modérée < 3 mmol + asymptomatique :
- hydratation
- si hypervitaminose d : prednisone 10 à 20 mg par jr.
- > 3 mmol ou sympto :
- hydratation
- 3 voies possibles :
- furosémide + sérum salé isotonique
- calcitonine ttes les 12 h
- biphosphonates
- sévère > 4.5 mmol :
- épuration extra-rénale en urgence
- hydratation
hypercalcémie: principes d’utilisation des biphosphonates.
- pamidronate
- dilué dans 500 mL de ssi isotonique
- passé en 4h
- selon la calcémie :
- 30 mg si calcémie < 3 mmol-L
- 60 mg si calcémie entre 3 et 3.5 mmol-L
- 90 mg si > 3.5
- délai : 48h.
- Seconde inj pas avant 2 à 4 jrs.
hypercalcémie: principes d’utilisation de la calcitonine.
- voie sc
- 4 unités kg toutes les 12 h
- efficace plus rapidement
hypercalcémie: éléments en faveur d’une hyperpara 1re.
- hypercalcémie modérée < 2.75
- phosphorémie basse +++
- hypercalciurie (> 0.1 mmol-kg-jr) présente dans 40 %
causes:
- adénome simple dans 80 %
- hyperplasie des 4 glandes dans 15 %
- rechercher une nem 1 :
- hypophyse
- pancréas
hypercalcémie: prise en charge de l’hyperpara 1re.
- adénomectomie
- par une équipe chir entrainée
- indic :
- calcémie > 2.75 mmol par L
- lithiase
- ostéopénie
- ci chirurgie : calcimimétiques.
acidose métabolique: tableau.
- dyspnée de kussmaul
- troubles de conscience, en cas d’acidose majeure
acidose métabolique: diagnostic.
- gaz du sang artériel :
- pH < 7,38
- PaCo2 < 36 mmhg
- hco3 diminué
acidose métabolique: principales causes.
trou anionique augmenté :
- accumulation d’un acide fixe indosé
- principales causes :
- acido-cétose diabétique
- acidose lactique :
- collapsus cardiovasculaire
- insuffisance hépatique majeure
- biguanides
- cétose de jeune, cétose de l’alcoolique
- intoxication :
- méthanol
- éthylène glycol
- aspirine
- insuffisance rénale aigue ou chronique
trou anionique normal :
- perte de bicarbonates rénal ou digestif
- principales causes :
- pertes digestives :
- trou anionique urinaire < 0
- diarrhées, dérivations ou anastomoses digestives
- pertes rénales : acidose tubulaire
- type 1 : défaut d’excrétion d’ions h+
- ph urinaire > 5,5
- causes héréditaires
- type 2 : défaut de réabsorption des bicar
- ph = 5 à 5.5
- myélome
- type 4 : hypoaldostéronisme
- hyperkaliurèse
- ph urinaire < 5,5
- ara 2, iec
- type 1 : défaut d’excrétion d’ions h+
- pertes digestives :
acidose métabolique: prise en charge thérapeutique.
- hospitalisation en réanimation si acidose sévère :
- ph < 7.25
- HCO3 < 15 mmol par L
- alcalinisation parentérale :
- bicarbonate de sodium isotonique 0,14 %
- ± recharge en potassium
- élimination du Co2
- épuration extra-rénale :
- insuffisance rénale aigue + acidose sévère
- hyperkaliémie menaçante > 6.5 mmol par L
- toxique dialysable
- traitement de la cause
alcalose métabolique: tableau.
- asymptomatique +++
- hypoventilation : rarement décelée
- confusion
- hyperexcitabilité neuromusculaire : crise de tétanie
- signes ecg d’hypokaliémie
alcalose métabolique: diagnostic.
- gaz du sang artériels :
- hco3 augmenté
- ph > 7,42
- pa Co2 > 42 mmhg
alcalose métabolique: principales causes.
- alcalose de contraction :
- hémoconcentration
- accumulation d’alcalins d’origine rénale :
- résorption accrue de bicarbonate au cours d’une hypovolémie
- déficit en chlore et potassium : diurétiques
- pertes de h+ et de cl- :
- digestifs :
- vomissements
- aspiration gastrique prolongée
- rénal : diurétiques
- digestifs :
- hyperaldostéronisme :
- primaire :
- adénome de conn
- hyperplasie bilatérale des surrénales
- secondaire :
- sténose des artères rénales
- hta maligne
- primaire :
- excès d’apport alcalin
- tubulopathie héréditaire :
- bartter
- gittelman
- liddle
alcalose métabolique: prise en charge thérapeutique.
- hospitalisation
- arrêt d’un médicament responsable
- traitement spécifique :
- apport de chlore : nacl-kcl
- indications : alcalose sévère > 7,60 ou symptomatique
- traitement de la cause
acidose respiratoire: tableau.
- hypoventilation alvéolaire
- hypoxie : cyanose, pâleur
- hypercapnie : céphalées, hta, sueurs
- neurologique : confusion, astérixis, coma
acidose respiratoire: diagnostic.
- gaz du sang artériels :
- ph < 7,38
- pa Co2 > 42 mmhg
- pa O2 < 80 mmhg : hypoventilation
- hco3 :
- en aigu : normaux, n’ont pas eu le temps de s’adapter
- en chronique : hco3 augmentée
acidose respiratoire: principales causes.
- causes d’hypoventilation alvéolaire
- respi :
- insuffisance respiratoire chronique obstructive
- troubles ventilatoires restrictifs
- neuromusc :
- myasthénie
- avc
- guillain-baré
- sclérose latérale amyotrophique
acidose respiratoire: traitement.
- hospitalisation
- traitement spécifique :
- intubation oro-trachéale et ventilation mécanique
- indications : acidose sévère
- pas d’alcalins +++
- traitement de la cause
- surveillance
alcalose respiratoire: tableau.
- hyperventilation alvéolaire
- polypnée
- hyperexcitabilité neuromusculaire
- neuro :
- troubles de conscience
- tremblements
alcalose respiratoire: diagnostic.
- gaz du sang artériels :
- ph > 7,42
- pa Co2 < 36 mmhg
- hco3 diminué
alcalose respiratoire: traitement.
- central :
- anxiété
- hystérie
- intoxication à l’aspirine
- tumoral cérébral
- toutes les causes d’hypoxémie :
- embolie pulmonaire
- oap
- pneumopathie
- altitude
- iatrogène :
- hyperventilation mécanique chez le patient intubé
troubles de l’hydratation et de la natrémie: définition de l’osmolalité et de l’osmolarité.
osmolalité :
- somme des c° de toutes les molécules dissoutes dans 1 kg d’eau plasmatiques
- 2 types :
- totale : 2(na + k) + glycémie + urémie = 290 à 300 mosm-kg
- efficace : 2(na plasmatique) + glycémie = 285 à 295 mosm-kg
osmolarité :
- somme des c° de toutes les molécules dissoutes dans un litre de solution
déshydratation extra-cellulaire: définition.
- baisse du volume extra-cellulaire
- perte d’eau et de sodium en quantité iso-osmotique
- pas de modification de l’osmolalité
déshydratation extra-cellulaire: tableau.
- perte de poids
- pli cutané
- applatissement des veines superficielles
- oligurie
- sécheresse cutanée
- soif
- hypotension artérielle
- tachycardie compensatrice
- chute de pression veineuse centrale
déshydratation extra-cellulaire: principales causes.
pertes rénales :
- fonctionnelle :
- polyurie osmotique
- hypercalcémie
- diurétiques
- insuffisance surrénale aigue
- rénal intrinsèque :
- néphropathie interstitielle avec perte de sel
- sd de levée d’obstacle
pertes extra-rénales :
- digestif :
- vomissements
- diarrhées
- aspirations digestives non compensées
- abus de laxatifs
- cutanée :
- sudation importante
- fièvre prolongée
- brûlures
- séquestration :
- occlusion digestive
- ascite
- péritonite
déshydratation extra-cellulaire: comment évalue t-on le déficit extra-cellulaire?
estimation du déficit extracellulaire :
0,2 x poids actuel x ((ht/0,45) -1)
déshydratation extra-cellulaire: traitement
- hospitalisation :
- signe de gravité
- choc hypovolémique
- traitement spécifique :
- ↑ ration sel ou bouillons salés
- apports sodés isotonique : nacl 0,9 % en iv lent
- traitement de la cause
- surveillance
déshydratation extra-cellulaire: éléments en faveur d’une cause rénale.
- diurèse augmentée ou normale : > 1000 ml par 24 h
- natriurèse élevée > 20 mmol-L
- rapport Na-K > 1
- urines diluées :
- u/p urée < 10
- u/p créatinine < 30
déshydratation extra-cellulaire: éléments en faveur d’une cause extra-rénale.
- oligurie : diurèse < 400 mL par 24 h
- natriurèse effondrée < 20 mmol par L
- rapport na/k < 1
- urines concentrées :
- u/p urée > 10
- u/p créatinine > 30
- osmolalité > 500 mosmol-kg
hyperhydratation extra-cellulaire: définition.
- augmentation du volume extra-cellulaire
- rétention iso-osmotique de na+ et d’eau
hyperhydratation extra-cellulaire:
tableau
complications
diagnostic
tableau:
- oedèmes
- blancs mous prenant le godet
- déclives bilatéraux et symétriques
- élévation de la pression artérielle
complications :
- anasarque
- oap
- oedème cérébral
diagnostic :
- nfs : hémodilution
- anémie
- hypoprotidémie
- ht < 37 %
hyperhydratation extra-cellulaire: causes.
- principales causes :
- insuffisance cardiaque
- insuffisance hépatocellulaire
- syndrome néphrotique
- dénutrition
- autres causes :
- glomérulonéphrite aigue
- vasodilatation périphérique excessive :
- grossesse
- paget
- fistule artérioveineuse
hyperhydratation extra-cellulaire: traitement.
- hospitalisation
- repos au lit
- traitement spécifique :
- régime désodé < 2 g par jour
- réduction modérée des apports hydriques
- diurétiques de l’anse en 1er + supplémentation en potassium ; thiazidique et-ou spironolactone si insuffisant
- prévention des complications de décubitus
- traitement de la cause
- surveillance
déshydratation intra-cellulaire: définition.
- hyperosmolalité plasmatique
- hypernatrémie par perte d’eau
déshydratation intracellulaire:
tableau
complications
diagnostic
tableau:
- soif
- sécheresse muqueuse
- hypotonie des globes oculaires
- sd polyuro-polydipsique
- perte de poids modérée
- troubles neuro :
- somnolence
- asthénie
- irritabilité
- fièvre centrale
complications :
- crise convulsive
- coma
- hémorragie cérébro-méningé
- hématome sous-dural
diagnostic :
- osmolalité plasmatique élevée > 300 mosm par kg d’eau
- hypernatrémie > 145 mmol-L
déshydratation intra-cellulaire: principales causes.
avec hypernatrémie (HIC)
- perte d’eau non compensée :
- insensible :
- cutanée : coup de chaleur, brûlure
- respi : polypnée, hyperventilation prolongée, hyperthermie
- rénal :
- polyurie hypotonique ou osmotique :
- diabète
- mannitol
- diabète insipide : central, néphrogénique
- polyurie hypotonique ou osmotique :
- insensible :
- apport massif de na+ :
- bain de dialyse trop riche
- soluté hypertonique en réa
- déficit d’apport en eau :
- hypothalamique : hypodipsie primitive
- absence d’accès libre à l’eau :
- âgé, nourrisson
- coma
sans hypernatrémie :
- présence d’un soluté autre que le na+, osmotiquement actif :
- mannitol
- ethylène glycol
déshydratation intra-cellulaire: traitement
- hospitalisation
- traitement spécifique :
- si hypernatrémie aigue symptomatique :
- na+ baissée de 1 mmol-L jusqu’à 145 mmol-L
- sinon : risque d’oedème cérébral secondaire à une correction trop rapide
- estimation du déficit d’eau : 0,6 x poids actuel x (na+/140)-1)
- forme :
- déshydratation pure : per os +++
- déshydratation globale : soluté salé hypotonique 0,45 % en iv lente
- hyperhydratation ec : diurétiques + eau pure per os
- si hypernatrémie aigue symptomatique :
- traitement de la cause
- surveillance
hyperhydratation intracellulaire: définition.
- hypo-osmolalité plasmatique
- hyponatrémie < 135 mmol-L
- bilan d’eau positif
hyperhydratation intracellulaire:
tableau
complications
diagnostic
tableau :
- pas de soif, voir dégout de l’eau
- prise de poids modérée
- signes neuro :
- non spécifiques
- corrélées au degré d’hyponatrémie
- nausées, vomissements
- anorexie
- céphalées
- obnubilation
complications :
- crise convulsive
- coma
- htic
- crampes musculaires
- hypertonie extra-pyramidale
diagnostic :
- osmolalité plasmatique diminuée
- hyponatrémie < 135 mmol-L
hyperhydratation intra-cellulaire: causes de fausses hyponatrémies?
- iso-osmotique :
- hyperprotidémie
- hypertriglycéridémie
- hyper-osmotique :
- perfusion hyperosmolaire
- intoxication
- élévation rapide de l’urée
hyperhydratation intracellulaire: principales causes.
pure :
- excès d’apport d’eau :
- potomanie
- buveurs de bière
- réabsorption excessive :
- siadh
- hypothyroidie
déshydratation ec : perte de sel
- rénal :
- pertes rénales
- insuffisance surrénalienne
- extra-rénal :
- digestif
- cutané
- séquestration
hyperhydratation ec : rétention de sel et d’eau
- insuffisance cardiaque
- sd néphrotique
- insuffisance hépato-cellulaire
- insuffisance rénale
hyperhydratation intracellulaire: traitement.
- hospitalisation
- traitement spécifique :
- progressive +++ :
- max 8 à 12 mmol-L les 24 premières heures
- risque de myélinolyse centro-pontine
- restriction hydrique : 500 à 700 cc par 24h
- si hyponatrémie compliquée :
- chlorure de na+ hypertonique ivse
- puis restriction hydrique
- progressive +++ :
- traitemet de la cause
- surveillance
- Détresse respiratoire aiguë: quelles sont les indications de l’intubation oro-trachéale?
Respiratoire :
- Epuisement musculaire respiratoire : FR supérieur à 35 par min, tirage important, ventilation paradoxale abdominale, hypopnée.
- Apnées, troubles du rythme ventilatoire
Cardiocirculatoire :
- Etat de choc
- Troubles du rythme cardiaque mal supportés.
Neuro :
- Trouble sévère de conscience, c’est à dire un Glasgow inférieur à 11.
- Détresse respiratoire aiguë: éléments de gravité d’une DRA?
Terrain
- Insuffisance respiratoire chronique et O2 à domicile
- Insuffisance cardiaque
- Tare (éthylisme, diabète, immunodépression).
Clinique :
- Cardiocirculatoire : état de choc.
- Neuro : troubles de conscience, flapping tremor.
- Multiviscéral : foie cardiaque aigu, dilatation gastro-intestinale aigue, oligurie.
Gaz du sang :
- pH inférieur à 7.20,
- PaO2 inférieure à 60 mmHg malgré O2 à fort débit,
- Instabilité de la PaCO2.
- DRA: présentation clinique de la DRA?
Lutte :
- Tachypnée supérieure à 35 par min,
- Tirage, dépression inspiratoire des creux sus-claviculaires et des espaces intercostaux.
Défaillance :
- Hypoxémie : cyanose, tachycardie, troubles de conscience (tardifs et graves).
- Hypercapnie : troubles de conscience précoces et flapping, hypertension, hypercrinie (sueurs, hypersialorrhée, encombrement).
- Multi-viscérale : coeur pulmonaire aigu, foie cardiaque aigu, dilatation gastro-intestinale aigue, insuffisance rénale.
- DRA: éléments de la prise en charge immédiate d’un patient souffrant de DRA?
- Position demi-assise
- Libération des voies aériennes supérieures : corps étranger, obstacle laryngé, aspiration, canule de Guédel.
- Surveillance monitorée : FC, SpO2.
- Apprécier l’indication d’une intubation immédiate
- Voie veineuse périphérique ou cathéter veineux central → mesure de la pression veineuse centrale.
- Sonde gastrique : fréquence des dilatations gastriques aigues.
- Sonde urinaire : indiqué si surveillance de la diurèse indispensable, c’est à dire en cas de défaillance cardiaque.
- DRA: éléments du traitement d’une DRA?
- Traitement de la cause
- Symptomatique :
- Désobstruction bronchique: bronchodilatateurs ± corticothérapie.
- Oxygénothérapie
- Correction des troubles hydroélectrolytiques et cardiovasculaires
- Anticoagulation préventive.
- DRA: principes de l’oxygénothérapie dans le traitement d’une DRA?
- SpO2 est inférieure à 90 %, soit PaO2 inférieure à 60 mmHg.
- But : SpO2 supérieure à 92 %.
- Modalités : par lunettes, sonde nasale ou masque.
- Surveillance : SpO2.
- Aggrave l’hypercapnie mais n’est pas une contre-indication :
- Surveillance accrue
- Assistance ventilatoire au masque ou après intubation.
- DRA: causes d’échec de la VNI? quelle est la conduite à tenir?
Causes:
- Cardiocirculatoire : apparition de troubles de rythme.
- Neuro : aggravation de l’état de conscience.
- Respiratoire :
- Epuisement musculaire respiratoire
- Gaz du sang : pH inférieur à 7.20, PaO2 inférieur à 60 mmHg sous O2, PaCO2 instable en augmentation.
CAT:
- Intubation du malade et ventilation mécanique invasive.
- Infections broncho-pulmonaires: quels sont les germes les plus fréquents?
- Pneumocoque :
- 20 % de sensibilité diminuée, c’est à dire une CMI inférieure à 0.1 µg par mL.
- Moins de 10 % sont résistant, c’est à dire une CMI suprérieure à 1 µg par mL.
- 6 facteurs associés : âge supérieur à 65 ans, β-lactamines dans les 3 mois, éthylisme chronique, immunodépression, exposition à des enfants séjournant en crèche, multiples comorbidités.
- Haemophilus influenzae
- Staphylococcus aureus
- Autres :
- Entérobactéries
- Germes intracellulaires (chlamydia pneumoniae, legionella pneumophila, mycoplasma pneumoniae)
- Virus à tropisme respiratoire.
- Infections broncho-pulmonaires: quels sont les facteurs de risque d’IBP à :
- entérocoque?
- staph aureus?
- pseudomonas?
- Entérocoque
- Maison de retraite,
- Maladie cardiopulmonaire,
- Multiples comorbidités,
- Antibiothérapie récente
- Staph aureus
* Diabète,
* Grippe récente,
* Insuffisance rénale chronique - Pseudomonas
* SIDA,
* Pneumopathie constitutionnelle (mucoviscidose, bronchectasie),
* Corticothérapie prolongée,
* Antibiotiques à large spectre pendant au moins 7 jours dans le dernier mois,
* Malnutrition sévère.
- IBP: quels sont les critères de gravité d’une IBP?
- En gros, elle est liée à l’âge du patient (supérieur à 65 ans), à l’existence de comorbidités et à la sévérité du tableau clinique, biologique et radiologique. Enfin, à la non-amélioration malgré les 1ères mesures thérapeutiques.
- Scores disponibles :
- Score de Fine,
- Score CURB-65.
- En pratique, les patients ayant entre 3 et 5 au score de Fine et ceux ayant > 2 au score CURB-65 doivent être hospitalisés.
- Autre critère :
- Socio-économique : entourage familial ou non pouvant surveiller le patient et assurer la continuité des soins.
- Troubles digestifs compremettant la prise du traitement per os.
- IBP: définir le score CURB-65?
- C pour confusion.
- U pour urée supérieure à 7 mmol par L.
- R pour Respiratory rate : FR > 30 par min.
- B : Blood Pressure : inférieure à 90 mmHg de systolique ou 60 mmHg de diastolique.
- 65 : âge supérieur à 65 ans.
- IBP: quels sont les critères de réanimation d’une IBP?
- Cardiocirculatoire
- pression artérielle inférieure à 90/60 mmHg,
- débit urinaire inférieur à 20 mL par h ou inférieur à 80 mL par 4 h sans autre explication (ou insuffisance rénale aigue nécessitant la dialyse),
- besoin de vasopresseurs pendant plus de 4 h.
- Respiratoire
* FR supérieure à 30 par min
* PaO2 / FiO2 inférieur à 250 mmHg
* Besoin d’une ventilation mécanique
* Radio thoracique :- Atteinte bilatérale
- Plusieurs lobes atteints
- Détérioration clinique sous traitement ou progression des images radiologiques > 48 h dans les 48 h suivant l’admission.
- IBP: quels sont les éléments du traitement d’une IBP?
Traitement :
- Antibiothérapie
- Symptomatique.
Antibiothérapie :
- Urgence thérapeutique.
- En règle générale :
- β-lactamine, c’est à dire amoxicilline-acide clavulanique ou C3G, associée à un macrolide ou à une fluoroquinolone
- Pour couvrir : pneumocoque, même celui de sensibilité diminué, entérobactérie, germe intracellulaire comme chlamydia pneumoniae, mycoplasma pneumoniae ou legionella pneumophila.
- Si la pneumonie est sévère :
- Posologies élevées, voie intraveineuse ;
- Amoxicilline et céfotaxime 2 g toutes les 8 h (si ceftriaxone, 2 g par 24 h)
- Pour couvrir : pneumocoque sensibilité diminué à l’amoxicilline avec une CMI inférieure à 2 µg par mL.
- Secondairement adapté au germe identifié et à l’antibiogramme.
- IBP: échec clinique dans le traitement d’une IBP?
- Non régression ou aggravation des signes après 48-72 h d’une antibiothérapie bien menée.
- Conduite à tenir :
- Bilan clinique complet pour rechercher : erreur diagnostique, micro-organisme non intégrée dans l’antibiothérapie, résistance de la bactérie, erreur de posologie, complication ;
- Prélèvements microbiologiques sous fibroscopie.
- Asthme aigu grave: éléments cliniques d’un AAG?
- Respiratoire :
* Inspection : FR, signes de lutte et de défaillance, activité et parole.- FR supérieure à 30 par min.
- Tension permanente visible de la corde des SCM
- Cyanose et ou sueurs
- Agitation et ou délire
- Difficultés à parler ou à tousser.
- Impossibilité de s’allonger.
* Auscultation : intensité des sibilants, silence auscultatoire.
* DEP : inférieur à 30 % de la valeur théorique ; sinon, inférieur à 150 L par min.
* Gaz du sang : hypoxémie inférieure à 65 mmHg en air ambiant, normocapnie ou hypercapnie.
- Cardiocirculatoire : pouls paradoxal supérieur à 18 mmHg.
- AAG: quels sont les facteurs de risque d’AAG?
- Hospitalisation ces 2 dernières années à plusieurs reprises ; encore plus à risque de gravité si en réanimation et si ventilation.
- Patient jeune, instable psychiquement, refusant sa maladie, prenant ses traitement de façon anarchique.
- Intolérance à l’aspirine et aux AINS
- DEP très variable entre le matin et le soir
- Gros fumeur, mauvaises conditions socio-économiques.
- AAG: qu’est-ce qu’un asthme instable?
- Evolution de l’asthme au cours des dernières semaines.
- Crises répétitives ± rapprochées et ± graves, se répétant malgré l’intensification du traitement
- Elément de gravité : majoration de l’inflammation bronchique.
- AAG: éléments du traitement d’un AAG?
- Bronchodilatation :
* B2 mimétique de courte durée d’action : 4 modes d’utilisation.- Spray : 2 bouffées x 4 à 1 minute d’intervalle → soit 8 bouffées : séquence. La séquence peut être répétée 3 fois, soit 24 bouffées.
- Nébulisation : aérosol par masque facial ; 5 mg de salbutamol ou terbutaline sur 10 à 15 minutes : séquence. La séquence peut être répétée 3 fois la 1ère heure.
- Autres :
- Sous-cutané : 1 ampoule, soit 0.5 mg de salbutamol ou de terbutaline.
- IV continue : 1 mg par h de salbutamol, que l’on peut monter de 0.5 à 1 mg par h toutes les 5 minutes si pas assez efficace, sans dépasser 8 à 12 mg par h. Indications : échec de la voie inhalée, ventilation mécanique.
- Anticholinergiques : bromure d’ipratropium ; en spray : 8 bouffées x 2 la première heure ; en nébulisation : 0.15 mg sur 10 à 15 minutes x 2 la 1ère heure.
- Anti-inflammatoire : corticothérapie.
* Dans toute crise à signe de gravité
* Par voie orale ou parentérale
* 50 à 100 mg d’hémi-succinate d’hydrocortisone x 4 par jour.
* Relais per os : dès que possible, pendant 8 à 10 jours, 20 à 40 mg par jour, arrêt brutal sous couvert d’un corticoide inhalé débuté le 3ème jour. - Oxygénothérapie :
- pour SpO2 ≈ 94 à 95 %;
- En général, 4 à 6 L par min,
- Sonde nasale ou masque.
- Correction des troubles hydroélectrolytiques :
- 3 L par 24 h,
- surveillance kaliémie +++ et glycémie.
- Surveillance :
* clinique toutes les 15 minutes, plus complète toutes les h (clinique + DEP).
- AAG: réévaluation d’un patient souffrant d’un AAG?
- Signes de gravité initial et non ou faible amélioration sous traitement :
- Unité de surveillance continue,
- Unité de soins intensifs respiratoires,
- Réanimation.
- Signes de gravité et amélioration rapide: hospitalisation en secteur spécialisé pour surveillance pendant 12 à 24 h.
- Décompensation de BPCO: indications de la ventilation invasive?
Majeurs :
- Respiratoire : pause respiratoire ou gasp, arrêt respiratoire.
- Neurologique : agitation psychique.
- Cardiocirculatoire :
- FC inférieure à 50 par min avec perte de vigilance,
- pression artérielle systolique inférieure à 70 mmHg.
Mineurs :
- FR supérieure à 35 par min et supérieure à celle de l’admission ;
- augmentation de la PaCO2 de l’admission ↑ 1 kPa ;
- PaO2 inférieure à 6 kPa malgré l’O2 ;
- pH inférieur à 7.30 et au pH de l’admission.
En présence d’un de ces critères, intubation trachéale.
Sinon, indication à la ventilation non invasive : masque facial.
- Décompensation de BPCO: mesures préventives des décompensations?
- Médicaments :
* Vaccinations : contre la grippe, contre le pneumocoque.
* Corticoides inhalés
* Autres : extraits bactériens immunostimulants, mucorégulateurs. - Réhabilitation respiratoire :
- Education: arrêt du tabac, apprentissage de l’évaluation de l’état respiratoire ;
- Prise en charge psychosociale,
- Rééducation physique.
- Renutrition +++
- O2 au long cours, c’est à dire au moins 15 h par jour :
* Indications :- PaO2 inférieure à 55 mmHg
- Ou si PaO2 entre 55 et 60 mmHg associé à une polyglobulie ou une désaturation artérielle nocturne
- Coeur pulmonaire chronique
* Si IRC restrictif: ventilation mécanique intermittente par trachéotomie ou par masque.
- Décompensation de BPCO: facteurs de décompensation?
- Respiratoire :
- Surinfection bronchique : bactérienne ou virale.
- Pneumonie bactérienne ou virale
- Embolie pulmonaire
- Pneumothorax
- Oxygénothérapie excessive
- Aggravation du SAS
- Extra-respiratoire :
- Infection ou autre affection extrarespiratoire,
- Pollution,
- Insuffisance cardiaque gauche,
- Médicaments → anxiolytiques, diurétiques, anti-tussifs ;
- Post-opératoire.
- OAP: éléments de gravité d’un OAP?
- Respiratoire :
- FR supérieure à 30 par min,
- Bradypnée.
- Cardiocirculatoire :
- Etat de choc,
- Pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg.
- Troubles de conscience
- Détérioration clinique rapide
- OAP: Prise en charge thérapeutique.
- Urgence thérapeutique
- Hospitalisation en USIC ou en réanimation.
- Position demi-assise
- Surveillance monitorée : ECG, PA, FC, SpO2 et FR.
- Insuffisance respiratoire aigue :
- Oxygénothérapie : à fort débit, c’est à dire 6 à 8 L ; en continu ; par masque.
- VNI ou VI
- Regression de l’oedème :
- Vasodilatation veineuse : Trinitrine → en intraveineux ou en sublingual ; Dinitrate d’isosorbide.
- Diurétiques de l’anse : furosémide +++ ou bumétanide.
- Augmentation du débit cardiaque :
- ↓ postcharge : vasodilatateurs artériels : nitroprussiate, phentolamine, inhibiteurs calciques.
- ↑ inotropisme : cathécolamines, lévosimendan.
En pratique:
- Pour la détresse respiratoire :
* Oxygénothérapie dès la prise en charge immédiate. Mais le relais avec la ventilation non invasive doit être le plus rapidement possible.
* VI si : troubles de conscience, hypotension artérielle, échec de la VNI. - Pour l’oedème pulmonaire :
* Si la pression artérielle est normale ou augmentée, c’est à dire supérieure à 100 mmHg de systolique : dérivés nitrés, diurétiques de l’anse.- Dérivés nitrés : dinitrate d’isosorbide RISORDAN 2 mg IVD toutes les 5 min.
* Si la pression artérielle est basse, c’est à dire inférieure à 100 mmHg de systolique, on recherche 3 choses : - Trouble du rythme, à réduire immédiatement → amiodarone.
- Trouble de conduction → isoprénaline, sonde d’entrainement électrosystolique.
- Choc cardiogénique → dobutamine 10 µg par kg par min en perfusion continue.
- Dérivés nitrés : dinitrate d’isosorbide RISORDAN 2 mg IVD toutes les 5 min.
- Epanchements pleuraux: devant une pleurésie, quels sont les éléments de gravité?
- Insuffisance respiratoire aigue :
- Compression du parenchyme pulmonaire sous-jaçent ;
- Pleurésie aigue bilatérale ;
- Sous ventilateur.
- Choc : choc septique, hémorragique si hémothorax.
- Infection grave :
- En cas de pleurésie purulente ou d’empyème pleural : indication à drainage thoracique +++ : contrôle sepsis, réduction risque symphyse pleurale ;
- En cas de pleurésie parapneumonique → pas toujours de drainage : indiqué si pH < 7.20, glucose < 0.4 g par L, LDH > 1000 UI par L.
- Epanchements pleuraux: devant un pneumothorax, quels sont les éléments de gravité?
- Insuffisance respiratoire aigue : dyspnée, cyanose, hypoxémie, hypercapnie.
- Choc : tachycardie +++, chute de la pression artérielle, extrémités froides marbrures TRC allongé, oligurie ; signes droits.
- ECG : déviation QRS vers la droite ou la gauche selon le côté, alternance électrique, micro-voltage, inversion des ondes T en précordial.
- En cause :
- Pneumothorax compressif
- Bilatéral
- Insuffisance respiratoire chronique
- EP: éléments de gravité?
Terrain:
- Insuffisance cardiaque,
- Insuffisance respiratoire chronique,
- Cardiopathie ischémique.
Signes fonctionnels:
- syncope ou lipothymie,
- douleur angineuse.
Physique:
- cardiocirculatoire (signes périphériques de choc, hypotension artérielle, turgescence jugulaire, tachycardie > 100 par min, galop droit, éclat du B2 au foyer pulmonaire),
- respiratoire (cyanose, sueurs).
Paraclinique:
- ECG: bloc de branche droit, inversion ondes T en dérivation du VD (V1 à V3).
- GDS: PaCO2 < 60 mmHg en air ambiant, acidose métabolique.
- Biomarqueurs : ↑ BNP, témoignant d’une dilatation du ventricule droit, et ↑ troponine, témoin d’une ischémie myocardique.
- EP: quelle est la prise en charge d’une EP grave?
- Hospitalisation en réanimation ou en USIC ou en USIP
- Surveillance monitorée: scope, saturomètre, pression artérielle non invasive.
- Echographie en 1ère intention si le patient est instable, TDM spiralé sinon.
Symptomatique:
- Correction de l’hypoxémie → oxygénothérapie +++, intubation si nécessaire.
- Augmentation de la précharge ventriculaire → remplissage vasculaire: 500 mL colloide artificiel;
- Si hypotension et/ou signes de choc persistants malgré remplissage, inotrope positif: dobutamine 5 à 20 µg par kg par min à adapter à la pression artérielle, à la fréquence cardiaque et aux signes de choc.
- Si hypotension artérielle persistante malgré remplissage et sous dobutamine: noradrénaline.
Spécifique:
-
Anticoagulants:
- Prévention de la récidive;
- Dès suspicion diagnostique;
- Héparine non fractionnée +++: pas d’AVK ni d’HBPM.
-
Fibrinolyse:
- Amélioration HD rapide → baisse des résistances artérielles pulmonaires, augmentation du débit cardiaque.
- Indications: embolie pulmonaire avec état de choc ou hypotension artérielle (PAS < 90 mmHg ou baisse > 40 mmHg par rapport à la PAS de référence).
- Arrêt de l’héparinothérapie au début de la thrombolyse, puis reprise dès que TCA redevient inférieur à 2 fois le témoin.
-
Embolectomie:
- Chirurgicale sous circulation extracorporelle.
- Indications:
- Embolie pulmonaire massive, état de choc non contrôlé sous traitement symptomatique, si la thrombolyse est un échec ou est contre-indiqué.
-
Interruption cave:
- Indiqué si: contre-indication formelle aux anticoagulants, embolie pulmonaire au cours d’un traitement anticoagulant bien conduit, embolectomie chirurgicale.
- EP grave: éléments positifs d’une EP grave à l’écho coeur?
- Dilatation du VD : rapport des surfaces TD droite et gauche supérieur à 0.6
- Dyskinésie septale : aplatissement ou mouvement septal paradoxal, c’est à dire bombement septal vers la gauche en protodiastole.
- Mesure de la pression artérielle pulmonaire systolique, grâce à l’insuffisance tricuspidienne.
- Thrombi dans les cavités droites
- ETO :
- Thrombi dans les gros troncs artériels pulmonaires.
- S’ils les thrombi sont mobiles, cela confirme le diagnostic d’embolie pulmonaire massive.
- Indiqué uniquement si le patient est sous ventilation mécanique.
Coma: quels sont les critères de définition de la mort cérébrale?
- Clinique :
- Perte de conscience totale
- Absence de réactivité des nerfs crâniens
- Respiration spontanée abolie : épreuve d’hypercapnie.
- Paraclinique :
- Tracé EEG nul : 2 EEG plats à 4 heures d’intervalle
- Ou arrêt de la circulation cérébrale : angiographie des axes vertébraux et carotidiens.
- Etiologie : pas d’hypothermie, ni d’intoxication aux drogues sédatives.
Coma: décrire l’épreuve d’hypercapnie?
- Sujet en ventilation libre avec un fort débit d’O2 dans la sonde d’intubation.
- Capnie à 10 min sans ventilation spontanée
- Abolition de la ventilation spontanée si absence de reprise de la ventilation malgré PCO2 = ou > 50 mmHg.
Coma: principales causes de coma?
- Pas de signe de localisation mais syndrome méningé :
- hémorragie sous-arachnoidienne,
- méningite.
- Signes de localisation :
- ischémie cérébrale,
- hématome intracrânien,
- contusion cérébrale,
- tumeur cérébrale,
- abcès cérébral,
- encéphalite,
- méningoencéphalite.
- Pas de signes de localisation, pas de signe méningé, pas de fièvre :
- ischémie cérébrale diffuse,
- anoxie cérébrale,
- hypoglycémie,
- hyponatrémie,
- intoxications.
Coma: principaux diagnostics différentiels?
- Obnubilation
- Delirium
- Stupeur
- Etat végétatif
Intoxication aiguë: quels sont les principaux syndromes toxiques?
Principaux syndromes :
- Cholinergique
- Opioïde
- Anticholinergique
- Adrénergique
- Sérotoninergique
- Malin des neuroleptiques
- Stabilisant de membrane
- Sevrage
Anti-cholinergique :
- Blocage des récepteurs cholinergiques
- Tableau :
- Sécheresse cutanéo-muqueuse, soif
- Rétention aiguë d’urine
- Hyperthermie
- Tachycardie
- Délire, agitation
- Principales causes :
- Atropine
- Antidépresseurs tricycliques
- Anti-histaminiques
- Anti-parkinsoniens
Adrénergique :
- Hyperstimulation des récepteurs α et β adrénergiques
- Tableau :
- HTA, tachycardie
- Agitation, convulsion
- Hyperglycémie, hypokaliémie, leucocytose
- Principales causes :
- Caféine
- Théophylline
- Amphétamines, cocaïne, LSD
- Xanthines
- Phencyclidine
Sérotoninergique :
- Augmentation de l’activité sérotoninergique cérébrale par hyperactivité des récepteurs 5HT1A
- Tableau :
- Hypertonie, troubles de conscience
- Hyperthermie
- Dysautonomie
- Tachycardie
- Principales causes :
- IRS
- Agonistes spécifiques de recapture de la sérotonine
Effet stabilisant de membrane :
- Blocage des canaux sodiques
- Tableau :
- Arythmie
- Hypotension
- Bradycardie
- Principales causes :
- Tricycliques
- Lithium
- Beta-bloquant
- Traitement spécifique : bicarbonate de sodium molaire
Syndrome opioide :
- Agoniste des récepteurs opiacés : baisse des catécholamines cérébrales
- Tableau :
- Dépression du SNC : coma calme hypotonique aréflexique
- Hypoventilation
- Hypotension
- Myosis
- Principales causes :
- Héroïne, morphine, codéïne
- Propoxyphène
- Pentazocine
- Naloxone
Cholinergique :
- Hyperstimulation des récepteurs cholinergiques
- Tableau :
- Muscarinique : sueur, hypersécrétion muqueuse
- Nicotinique : HTA, tachycardie, fasciculations musculaires
- Principales causes :
- M : acétylcholine, pilocarpine, champignons
- N : nicotine, insecticides nicotiniques
- Atropine
Intoxication aiguë: quels sont les éléments de gravité d’une intoxication aiguë?
- Terrain :
- Âge extrêmes
- Comorbidités
- Toxique : type, dose, voie, association à d’autres toxiques, délai de prise en charge thérapeutique
- Clinique :
- Défaillance viscérale
- Complication
- Paraclinique :
- Troubles hydro-électrolytiques
- Anomalies ECG
Intoxication aiguë: quel est le bilan systématique devant une intoxication aiguë?
- Retentissement
- Etiologique
- Pré-thérapeutique
Retentissement :
- ECG +++
- Glycémie veineuse
- RP : recherche d’une PNP d’inhalation
- GDS artériels, lactates
- Rénal : urée, créatinine, iono sanguin
- Métabolique : BHC, CPK
Etiologique :
- Prélèvements pour analyse toxicologique quantitative :
- Indications :
- Paracétamol, salicylés
- Digitalique
- Carbamazépine, lithium, phénobarbital, acide valproïque
- Ethylène glycol, méthanol
- Fer et métaux lourds
- Pas en 1ère intention
- 1 prélèvement à type conservatoire pour analyse ultérieure
- Indications :
- Antidotes à visée diagnostic
Plaies des parties molles: quelles sont les complications?
- Infectieuses :
- Dermo-hypodermite
- Gangrène gazeuse
- En cas de morsure : pasteurellose, rage
- Tétanos
- Au niveau d’une articulation : ostéo-arthrite
- Facteur de risque : diabète, immunodépression
- Hémorragie
- Lésion nerveuse, tendineuse, d’un organe sous-jaçent
- En cas d’écrasement ou de contusion : rhabdomyolyse et ses complications
- Trophique : perte de substance +++
Plaies des parties molles: quel est la prise en charge initiale?
Systémique :
- Cardiovasculaire : éliminer un syndrome hémorragique
- Constantes
- Signes de choc
- Respiratoire :
- En cas de plaie thoracique
- Lésion pulmonaire ou péricardique
- Métabolique :
- Rhabdomyolyse
- Ecrasement ou contusion d’un membre
- Risque d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale aiguë
Local :
- Peau :
- Localisation
- Exploration sous asepsie
- Recherche de CE
- Pouls : recherche d’une plaie vasculaire
- Pouls
- Chaleur
- TRC
- Nerf : recherche d’une plaie nerveuse
- Déficit sensitivo-moteur
Plaies des parties molles: quelle est la prise en charge thérapeutique en l’absence de retentissement systémique?
- Soins locaux :
- Lavage abondant de la plaie : sérum phy
- Antisepsie rigoureuse
- Parage & excision des tissus nécrosés
- Ablation d’un CE éventuel
- Cicatrisation dirigée ou suture de la plaie
- Surveillance :
- Clinique : cicatrisation, constantes
- Radio standard si suspicion d’ostéite
- Mesures associées :
- CMI ± AT : si accident de travail
- Prophylaxie anti-tétanique : si nécessaire
- Prévention de la rage : si nécessaire
Plaies des parties molles: quelles sont les particularités de la prise en charge d’une plaie de la main?
- Centre spécialisé de chirurgie de la main
- Soins locaux : lavage, antisepsie
- Exploration de la plaie au bloc opératoire :
- Si suspicion de lésion tendineuse, vasculaire, neurologique ou articulaire
- Sous AG ou loco-régionale
- Après information et consentement préalable du patient
- Ablation d’un CE
- Antibioprophylaxie : si nécessaire
- Immobilisation de la main ± kinésithérapie de rééducation : si nécessaire
Plaies des parties molles: dans quelles situations une prophylaxie anti-tétanique est elle-nécessaire en cas de plaie des parties molles ? Quelles sont les modalités ?
- Patient non immunisé ou vaccination incomplète
- Patient totalement immunisé mais dernier rappel > 10 ans
Modalités :
- Chez un patient non immunisé ou incomplètement vacciné :
- Plaie mineure propre : 0.5 mL d’anatoxine anti-tétanique
- Plaie majeure propre : 0.5 mL d’anatoxine anti-tétanique + 250 UI d’Ig anti-tétanique humaine
- Plaie majeure tétanigène : VAT + 500 UI Ig
- Chez une patiente totalement immunisé :
- Dont le rappel < 10 ans :
- Plaie mineure propre : ø
- Plaie majeure propre : rappel VAT
- Plaie majeure tétanigène : rappel VAT + ATB
- Dont le rappel > 10 ans :
- Plaie mineure propre : rappel VAT
- Plaie majeure propre : rappel VAT + 250 UI d’Ig
- Plaie majeure tétanigène : rappel VAT + 500 UI d’Ig + ATB
- Dont le rappel < 10 ans :
Plaies des parties molles: Quelle est la prise en charge d’un patient à risque d’infection par la rage ?
- Centre anti-rabique
- Pour la victime :
- Ig anti-rabique
- 2 IM à J0, puis 1 IM à J7 et J21
- Pour l’animal :
- Contrôle vétérinaire pendant 14 jrs avec 3 certificats à J0, J7 et J14
- Animal vivant après J14 : salive non infectante
- Mort de l’animal : tête ou cadavre envoyé en urgence à l’Institut Pasteur pour recherche du virus
Polytraumatisé: quelle en est la définition?
- patient qui souffre d’un traumatisme violent
Polytraumatisé: quels sont les principales causes?
- accident de la voie publique
- tentative de suicide
- accident du travail
- plaie par arme blanche
- explosion
Polytraumatisé: Quelle est la prise en charge pré-hospitalière d’un polytraumatisé ?
- évaluation des fonctions vitales
- bilan lésionnel
- mise en condition
- prise en charge thérapeutique
évaluation des fonctions vitales :
- circulatoire :
- constantes : FC, PA
- pâleur, marbrures
- hémocue
- respiratoire :
- FR, SaO2
- Signes de lutte et de défaillance
- neurologique :
- GSC
- ROT et réflexes du tronc
- sensibilité et motricité des 4 mbs
- recherche d’une HTIC
- réactivité pupillaire
bilan lésionnel:
- analyse du mécanisme lésionnel
- recherche de points d’appel traumatique : crânio-facial, rachis, thorax, abdomen, bassin, membres et peau
mise en condition :
- PAS : protéger, alerter, secourir
- Immobilisation de l’axe tête-cou-tronc :
- minerve rigide
- matelas coquille
- 1 ou 2 VVP de bon calibre
- scope cardio-tensionnel, saturomètre
- libération des VAS, O2 adaptée à la saturation +/- intubation si indication
- couverture de survie : prévention de l’hypothermie
- SNG : si nécessaire
prise en charge thérapeutique :
- prise en charge d’une défaillance vitale
- symptomatique :
- antalgie
- réduction d’une fracture déplacée
- désinfection sommaire des plaies
- antibioprophylaxie si nécessaire : AUGMENTIN
- transport médicalisé vers un centre de déchocage prévenu
Polytraumatisé: Quelle est la prise en charge hospitalière d’un patient polytraumatisé ?
- mise en condition
- symptomatique
- vérification de la prise en charge pré-hospitalière
- bilan lésionnel
- bilan sanguin
- stratification
mise en condition :
- monitorage cardio-tensionnel, saturomètre et capnomètre :
- non invasif en 1ère intention
- si patient intubé, invasif
- KT artériel : mesure en continu de la pression artérielle
- Sondage urinaire + sonde thermique
- VVP supplémentaire si nécessaire
stratification:
- catégorie 1 : collapsus persistant après remplissage
- c2 : collapsus stabilisé après remplissage
- c3 : patient stable
En présence d’un patient de C1 :
- bilan paraclinique de débrouillage
- Thérapeutique :
- Chirurgical : laparotomie, thoracotomie
- Radio-interventionnel : embolisation
En présence d’un patient de C2 et C3 :
- Bilan paraclinique de débrouillage
- Body TDM
Qu’est-ce qu’un bilan paraclinique de débrouillage dans la prise en charge d’un patient polytraumatisé :
- Radio thoracique et radio de bassin
- Echo cœur et abdominale
Bilan lésionnel :
- Examen clinique :
- Appareil par appareil
- Schéma daté et signé
- Paraclinique :
- Ne doit pas retarder la prise en charge thérapeutique
- Pré-transfusionnel
- Recherche d’une défaillance d’organe
- Imagerie
- Autres :
- Hémostase d’une plaie qui saigne
- Antibioprophylaxie : si nécessaire
- Evaluer le statut anti-tétanique du patient
Pré-transfusionnel :
- 2 déterminations
- Groupe sanguin
- Groupe rhésus
- Recherche d’agglutinines irrégulières
Recherche d’une défaillance d’organe :
- circulatoire : lactates, ECG, enzymes cardiaques
- respiratoire : RP, GDS
- rénal : iono sanguin, urée et créatinine, BU (recherche d’une hématurie)
- hépatique : BHC complet
- CIVD : TP, Plq, D-dimères, Fg
- Métabolique :
- Glycémie
- Calcémie
- CPK : recherche d’une rhabdomyolyse
Imagerie :
- En urgence, pour éliminer une cause d’instabilité HD :
- RP : Hémothorax, PTX
- Bassin : fracture
- Echo abdo : FAST écho (Focused Assessment with Sonography for Traumas) : hémopéritoine
- Echo cœur trans-thoracique : épanchement péricardique
- En 2nde intention :
- Body TDM, avec exploration cérébrale et du rachis cervical
- Radio standard de tous les membres et/ou articulations douloureux