D4 - réanimation et urgences Flashcards
causes d’une réaction anaphylactique
protéine:
- venins hyménoptères,
- crt aliments,
- pollens,
- latex,
- vaccins,
- hormones & enzymes.
polysaccharide:
- dextrans,
- HEA.
molécule:
- antiseptique & ATB,
- myorelaxants +++,
- AINS,
- PCI,
- vitamines,
- anesthésique généraux.
tableau d’une anaphylaxie
cutanéo-muqueux:
- rhinite
- conjonctivite
- urticaire
- oedème de quincke
respiratoire:
- bronchospasme
digestif:
- nausées, vomissements
- crampes abdominales
- diarrhées
gravité d’une réaction anaphylactique
grade 1:
- cutanéo-muqueux généralisé
- erythème
- urticaire
- +/- oedème angioneurotique
grade 2:
- atteinte multiviscérale modérée
- cutanéo-muqueux
- hyperréactivité bronchique: toux, dyspnée
- hypotension, tachycardie
grade 3:
- atteinte multiviscérale sévère
- collapsus
- bronchospasme
- cutanéomuqueux: parfois absents, parfois apparaissent après la remontée tensionnelle
grade 4:
- arrêt circulatoire et-ou respiratoire
diagnostic d’une réaction anaphylactique
clinique
aucun examen ne doit retarder la prise en charge thérapeutique
bilan allergologique immédiat:
- histamine plasmatique
- tryptase sérique
- ige spécifique:
- venins
- latex
- antibiotiques
- anesthésiques généraux
prise en charge d’une réaction anaphylactique
hospitalisation en urgence
arrêt de tout traitement
éviction de l’allergène
spécifique :
adrénaline iv
- toutes les 1 à 2 min
- obj : pam > 65 mmhg
- posologie selon le grade du choc anaphylactique :
II : 10 à 20 µg toutes les 2 min
III : 100 à 200 µg toutes les 2 min
IV : 1 mg toutes les 4 min ivd, puis 5 mg à partir de la 3ème inj
corticothérapie :
- methylprednisolone
- 1 mg-kg par jour ivl
anti-histaminique :
- prométhazine 50 mg IM
salbutamol :
- nébulisation
- 5 mg toutes les 20 min
- prévention du bronchospasme
non spécifique :
- décubitus dorsal, surélévation des jambes
- libération des vas
- monitoring cardio-tensionnel, scope ecg
- 1 ou 2 vvp
- oxygénothérapie
- remplissage vasculaire
surveillance :
- constantes
- signes fonctionnels
- ecg
mesures associées :
- information du patient et entourage
- éducation patient et entourage
- éviction totale à vie de l’allergène
- carte d’allergique
- liste des médicaments et aliments ci
- conduite à tenir en cas d’urgence :
signes d’alerte
kit de secours : anapen
- puis :
origine iatrogène : déclaration à la pharmacovigilance
origine professionnelle : déclaration en mp, adaptation de poste ou reclassement
indications et contre-indications de l’utilisation du charbon
n-acétyl-cystéine:
- définition
- mécanismes d’action
- indications
- posologie
- Antidote du paracétamol
- Régénère le gluthathion, pour neutraliser la NAQPI, métabolite toxique du paracétamol.
- Indications : intoxication à risque d’entrainer une hépatite médicamenteuse, déterminé par le nomogramme de Rumack-Matthew : paracétamolémie mesurée au-delà de 4ème heure après l’ingestion.
- Optimal si administré dans les 8 h après l’ingestion
- Posologie :
- Quand IV : 150 mg par kg la première heure ; puis, 50 mg par kg en 4 heures ; enfin, 100 mg par kg en 16 heures.
- Per os : dose de charge de 140 mg par kg ; puis, dose d’entretien de 70 mg par kg toutes les 4 h → total de 17 doses en 72 h.
- Effets secondaires : nausées, vomissements, réactions anaphylactoides (prurit, urticaire, hypotension, bronchospasme) → réduction de la vitesse de perfusion de la dose de charge.
- Toujours intéressant si intoxication grave vue tardivement : améliore le pronostic.
naloxone:
- mécanisme d’action
- posologie
- Antagoniste des récepteurs mu opiacés : compétitf réversible des morphinomimétiques.
- Posologie : IV → 0.2 à 0.4 mg en titration, jusqu’à FR = 15 par min.
- Test diagnostique : coma hypotonique, bradypnée, myosis serré → 0.4 mg. En l’absence de réveil, suspecter une prise associée de psychotropes ou un coma post-anoxique.
- Courte durée d’action 30 min → réintoxication, apnée → perfusion continue, débit adapté à la demi-vie du toxique et à la tolérance (FR, vigilance).
- Risque de syndrome de sevrage brutal en cas de surdosage de naloxone.
- Ne marche pas en cas d’intoxication à la buprénorphine : trop forte affinité.
flumazémil:
- mécanisme d’action
- indication
- contre-indication
- posologie
- effets indésirables
- Antagoniste spécifique des BZD au niveau des récepteurs GABA
- Indication : intoxication non compliquée.
- Contre-indication : en cas de complication nécessitant une ventilation assistée, prise associée de produits pro-convulsivants (anti-déprésseurs +++).
- Par titration : 0.1 mg par 0.1 mg, jusqu’à réveil ; puis relais par perfusion continue.
- Risque de syndrome de sevrage en cas de surdosage.
- Surveillance attentive des patients non intubés ayant un trouble de vigilance.
- Chez le sujet âgé : réveil mais hypotonie prolongée → complications respi secondaires.
tableau d’une intoxication aux bzd
- Fréquence +++
- Coma calme hypotonique et hyporéflexique. En général, rarement profond. En cas de BZD de courte durée, coma d’aggravation rapide.
- Complications respiratoires : obstruction pharyngo-laryngée.
- Potentialisation de l’effet dépresseur des autres psychotropes : alcool +++
- Chez le sujet âgé : myorésolution intense prolongée → complications respiratoires +++
- Lorazépam : agitation, hallucinations au réveil ou à la phase initiale : enfant +++
tableau d’une intoxication aux tricycliques
encéphalopathie anti-cholinergique:
- sd confusionnel
- sd pyramidal aux 4 mbs
- sd atropinique
cardiovasculaire:
- à faible doses: tachycardie sinusale, tachy-arythmie supra-ventriculaire
- à haute dose, cad à dose > 1.5 g, effet stabilisant de mb
- applatissement des ondes T
- QT allongé
- QRS élargi
coma
prise en charge d’une intoxication aux tricycliques
prise en charge:
- Convulsions
- BZD IV,
- intubation du patient ;
- Cardiocirculatoire :
- sels de sodium pour la régression des troubles de conduction intraventriculaire sévères : 250 mL bicarbonate + 2 g KCL en 30 min, renouvelable ;
- collapsus : inotrope positif ; sulfate de Mg pour prévenir le risque de tachycardie ventriculaire
quels sont les critères de sortie de réanimation dans une intoxication aux tricycliques?
ECG normal > 6 h
en l’absence de troubles de conscience et de signes atropiniques,
après avis psy favorable.
tableau d’une intoxication aux isrs
particularités d’une intoxication aux isrs-na?
tableau d’une intoxication au lithium
traitement d’une intoxication au lithium
tableau d’une intoxication aux phénothiazines
surdosage en opiacés: tableau, demi-vie des différents opiacés, traitement
- Surdosage ou mésusage chez le toxicomane, surdosage thérapeutique chez l’insuffisant respiratoire chronique ou hépatique.
- En cas d’insuffisance rénale, surdosage car éliminé par le rein sous forme inchangée.
- Tableau :
- coma hypotonique, bradypnée, myosis serré en tête d’épingle.
- Complications respi : cyanose ± oedème aigu pulmonaire, pneumopathie d’inhalation → polypnée, cyanose sous oxygène.
- Demi vie plasmatique :
- morphine = 4 h ;
- tramadol = 5 à 7 h ;
- buprénorphine = 12 h ;
- méthadone = 25 h.
- Opiacés naturels détectés dans les urines par dépistage immuno-enzymatique. Opioides non détectés par cette technique : dosage spécifique.
- Traitement :
- symptomatique,
- naloxone → dose totale qui a amélioré le patient = dose toutes les heures en continu à la seringue électrique.
intoxication aux barbituriques: cinétique, tableau, prise en charge
- Phénobarbital GARDENAL
cinétique:
- Absorption au niveau de l’estomac, favorisée par alcool à jeun.
- Formation de métabolites inactifs par le foie, élimination des métabolites après conjugaison par le rein.
- Elimination rénale : 30 % sous forme inchangée. Peut être ↑ à 50 % par alcalinisation des urines.
tableau:
- Période pseudo-ébrieuse
- Coma calme hypotonique, abolition des ROT, hypothermie.
- EEG : grandes ondes lentes non réactives. En cas de forme grave, les grandes ondes lentes sont séparées par des périodes de silence électrique.
- Complications non spécifiques du coma +++
- Bonne corrélation profondeur du coma – barbitémie.
prise en charge:
- symptomatique,
- charbon activé à doses répétées,
- diurèse alcaline, hémodialyse.
intoxications aux carbamates: cinétique, doses toxiques, tableau, prise en charge
- Méprobamate EQUANIL
- Prescrit à visée tranquilisante ou à visée hypnotique en association avec un phénotiazine.
cinétique:
- Forme des conglomérats de cp dans l’estomac → ralentissement de l’absorption digestive.
doses toxiques:
- C° sérique thérapeutique : 100 à 200 µmol par L.
- Troubles de conscience à partir de 250 µmol par L, cardiocirculatoire à partir de 450 µmol.
- Grave à partir de 10 g chez l’adulte.
tableau:
- Coma calme hypotonique le plus souvent ; dans 10 %, coma hypertonique pyramidal.
- Complication cardiocirculatoire +++ dose-dépendant :
- faible dose → hypovolémie relative ;
- fortes doses → choc cardiogénique par baisse de l’inotropisme et vasoplégie.
prise en charge:
- symptomatique.
surdosage aux anti-arythmiques de classe 1: mécanismes, doses toxiques, tableau, prise en charge.
- Bloqueurs des canaux sodés rapides
mécanismes:
- Effet stabilisant de membrane : ralentissement de la conduction intracardiaque et de la contractilité, dysrythmie par réentrée.
- 3 classes : Ia → quinidine ; Ib → lidocaine ; Ic → flécaine.
doses toxiques:
- Toxique pour 3 fois la dose thérapeutique par jour.
tableau:
- Début rapidement progressif : 30 min à 2 h après l’ingestion → absorption digestive rapide.
- Troubles du rythme : bradycardie, TV, FV.
- Hypotension, état de choc cardiogénique, arrêt circulatoire par dissociation électromécanique.
- ECG :
- conduction → bloc intraventriculaire, élargissement des QRS ± BAV ;
- excitabilité → TSV, bradycardie sinusale, TV, FV, torsade de pointe à la phase tardive.
Traitement :
- conduction : sels de sodium ;
- excitabilité : CEE si TV ou FV, sulfate de Mg et isoprotérénol si torsade de pointe.
surdosage en beta-bloquants: tableau, prise en charge
- Tableau :
- Début précoce
- Hypotension, TDR (bradycardie sinusale, BAV).
- En cas d’effet stabilisant de membrane, TDC intraventriculaire et choc cardiogénique.
- Pour le sotalol : QT allongé → risque de dysrythmie, ESV et torsades de pointe.
- Autres effets : convulsions, dépression respiratoire.
- Traitement :
- Symptomatique :
- bradycardie ou BAV → isoprotérénol, entrainement électrosystolique ;
- collapsus → dobutamine ± dopamine ou noradrénaline ;
- TDC intraventriculaire → sels de sodium hypertonique ;
- dysrythmie ventriculaire → isoprotérénol.
- Glucagon :
- bolus IV 5 à 10 mg, puis perfusion continue 2 à 5 mg par h ;
- augmente la contractilité myocardique.
- Symptomatique :
surdosage en inhibiteurs calciques: doses toxiques, tableau, traitement
- Toxique pour 2 fois la dose par jour.
- Tableau :
- Début rapide : dans les 2 h en général, dans les 4 h en cas de forme prolongée.
- Etat de choc, collapsus, bradycardie, arrêt circulatoire.
- ECG : bradycardie sinusale, BAV à rythme d’échappement jonctionnel.
- Traitement :
- choc vasoplégique → alphamimétiques : dopamine, noradrénaline ;
- choc cardiogénique → béta-mimétiques.
surdosage en digitaliques: doses toxiques, tableau, éléments de gravité, traitement.
Toxique : 2 mg +++ ; létale pour 5 à 10 mg.
Tableau :
- Cardiaque : TDR +++
- Extra-cardiaque :
- digestif → nausées, vomissments ;
- neurosensoriels → vision floue, scotomes, anomalies de vision des couleurs, obnubilation.
Gravité :
- dose supposée > 5 à 10 mg,
- bradycardie sévère (inférieur à 40 par min),
- BAV complet,
- dysrythmie ventriculaire sévère,
- cardiopathie associée ;
- hyperkaliémie > 5.5 mmol par L.
Traitement :
spécifique :
- Immunothérapie → fragment Fan anti-digoxine DIGIDOT.
- Indiqué si signes de gravité.
- En urgence : 160 mg en 20 min, répétée si pas d’amélioration dans les 60 min.
symptomatique:
- Bradycardie : atropine ;
- arythmie ventriculaire : lidocaine ;
- BAV : isoprénaline, entrainement électrosystolique.
définition de l’état de choc
Définition :
- ensemble des signes en rapport avec une baisse brutale du volume sanguin effectif
- conséquences :
- altération de l’oxygénation tissulaire
- métabolisme anaérobie : acidose lactique
tableau d’un état de choc
hypotension artérielle :
- pas < 90 mmhg ou baisse de 30 % de la pas habituelle si hta
vasoconstriction :
- cyanose
- marbrures
- trc > 3 sec
hypoperfusion :
- oligurie < 20 mL par h, voir anurie
- troubles neuro
mécanismes des états de choc
- hypovolémique
- distributif
- cardiogénique
- obstructif
causes et éléments en faveur d’un choc hypovolémique
- réduction du volume vasculaire
causes :
- pertes :
- hémorragies massives
- brûlures
- diarrhées profuses
- augmentation de perméabilité :
- infection
- choc anaphylactique
en faveur :
- réduction des pressions droite et gauche
- augmentation des résistances vasc systémiques
- baisse du débit cardiaque +++
causes et éléments en faveur d’un choc distributif
- vasodilatation périphérique massive
causes :
- infectieuse : choc septique, toxi-shock sd
- neurogénique : trauma médullaire
- autres : toxique, brûlures étendues
en faveur :
- choc hypovolémique avant remplissage
- après remplissage :
- augmentation du débit cardiaque
- baisse des résistances vasc syst
- pressions de remplissage normales
définir le toxi-shock syndrom
- staph doré prodructrice d’une exotoxine
- rash cutané typique
- conjonctivite
- porte d’entrée vaginale: tampon
causes et éléments en faveur d’un choc cardiogénique
- insuffisance de la pompe cardiaque
causes :
- idm +++
- insuffisance mitrale aigue
- perforation septale
- embolie pulmonaire
- tamponnade
- décompensation d’une insuffisance cardiaque chronique
- valvulopathies
- myocardite aigue, myocardiopathie chronique
en faveur :
- augmentation des pressions de remplissage
- augmentation des résistances vasc périph
- baisse du débit cardiaque
causes et éléments en faveur d’un choc obstructif
- obstacle brutal ou compression cardiaque
causes :
- tamponnade
- embolie pulmonaire grave
en faveur :
- débit cardiaque diminuée
- tamponnade : égalisation des pressions droites et gauches → dip plateau
- embolie pulm : htap pré-capillaire
diagnostic d’un état de choc
- clinique
- aucun examen ne doit retarder la prise en charge thérapeutique
prise en charge d’un état de choc
- en urgence
- hospitalisation en réanimation
symptomatique :
- remplissage vasculaire
- vasopresseur ou inotrope, selon le choc
- assistance respiratoire
traitement de la cause :
- cardiogénique :
- revascularisation en urgence
- dans l’attente : ballon de contre-pulsion intra-aortique
- anaphylactique :
- éviction de l’allergène
- adrénaline
- corticothérapie
- distributif :
- choc septique : bi-antibiothérapie, drainage et chirurgie
- hypovolémique :
- pertes : transfusion, geste hémostatique
- obstructif :
- tamponnade : drainage en urgence
- surveillance
mesures associées :
- prévention complications décubitus
- prévention insuffisance surrénale aigue
- si choc anaphylactique :
- éducation patient et entourage
- éviction allergène à vie
- carte
- conduite à tenir en cas de crise :
- signes d’alerte
- kit de secours
- si professionnel : maladie pro, reclassement ou adaptation
quelles sont les modalités du remplissage vasculaire dans un état de choc?
- cristalloide NaCl 0,9 %
- 500 mL sur 15-20 min
- objectif : pam > 65 mmHg
quelle conduite symptomatique tenir en cas de choc selon le mécanisme?
hypovolémique :
- remplissage vasculaire massif
- vasopresseurs
- inotrope positif
cardiogénique :
- inotrope positif
- ballon de cpia
- vasopresseur
distributif :
- remplissage vasc massif
- dopamine ou noradré
- ajout dobutamine ou introduction de l’adrénaline
obstructif :
- remplissage vasc massif ; prudent si EP
- dopamine ou noradré
- ajout dobutamine ou introduction adré
complications immédiates et tardives d’une brulure
immédiates :
- troubles hydro-électrolytiques
- hypothermie
- dénutrition
- sepsis
- complications de décubitus
- autres :
- syndrome des loges
- insuffisance rénale aigue
- détresse respiratoire aigue : sdra ou intoxication
tardives :
- séquelles :
- fonctionnelles
- esthétiques
- psychologique
- cancer cutané
éléments de gravité d’une brulure
terrain à risque de gravité :
- âges extrêmes
- comorbidités graves pré-existante
type de brulure :
- chimique
- électrique
localisation :
- circulaire des membres
- face
- mains
- périnée
- articulations
degré : deuxième degré profond ou troisième degré
surface cutané totale : > 10 % surface cutanée totale
lésions associées :
- intoxication au co
- inhalation de fumée
- polytraumatisé
- sdra
définir une brulure du premier degré, deuxième degré superficiel et profond, troisième degré
1er degré :
- erythème
- coup de soleil
2ème degré :
- superficiel :
- phlyctène
- aspect rosé
- douleur intense
- profond :
- aspect rose pâle
- douleur modérée
- hypoesthésie
3ème degré :
- peau cartonnée
- anesthésie
- absence de saignement
comment calcule t-on la surface cutanée totale brulée?
à partir de quelle surface considère t-on que c’est grave?
- chez l’adulte :
- règle des 9 de wallace
- paume de main : 1 % surface cutanée totale
- chez l’enfant :
- tables de berkow et broder
- gravité :
- > 10 % surface cutanée totale
devant une brulure, quels sont les premiers secours à réaliser?
- sécuriser les lieux et extraire le patient
- enlever les vêtements brûlés
- traitement de la lésion :
- refroidir la surface cutanée
- pansement occlusif stérile
quelle est la prise en charge médicale d’une brulure?
pré-hospitalier :
- condition :
- 2 vvp
- libération des vas
- oxygénothérapie adaptée à la saturation ± intubation si nécessaire
- sondage urinaire
- antalgie
- transport médicalisé :
- si gravité
- vers un centre des brulés si surface brulée profonde > 10 %
hospitalier :
- hospitalisation
- condition :
- réchauffement
- nutrition entérale ou parentérale hypercalorique : si nécessaire
- traitement local de la plaie
- antalgie
- ± incision de décharge
- symptomatique :
- respiratoire
- remplissage vasculaire
- mesures associées :
- vérification du statut anti-tétanique
- prévention des complications de décubitus
- CMI descriptif
- surveillance
détailler le remplissage vasculaire dans le cadre d’une plaie
- cristalloides
- selon le protocole de percy
- 20 ml par kg la première heure
- si la surface cutanée totale est supérieure à 10 %
détailler la prise en charge locale de la plaie?
premier degré et deuxième degré superficiel :
- médical
- détersion
- excision des phlyctènes
- antiseptique local
- cicatrisation dirigée +++
> deuxième degré profond :
- chirurgical
- excision-greffe de peau mince dans les 7 jours
quelles sont les indications de l’intubation orotrachéale chez un patient brûlé?
- intubation + ventilation mécanique si :
- altération profonde de la vigilance
- brulures étendues
- brulures du visage ou du cou circulaire
quel est le protocole antalgique dans la prise en charge d’une plaie?
- palier 1 + palier 3 avec PCA
- ± sédation : midazolam, morphinique
définition des termes suivants:
- bactériémie
- sris
- sepsis
- sepsis sévère
- choc septique
bactériémie :
- présence de bactéries viables dans le sang
sris :
- au moins 2 des signes suivants
- T° > 38,3 ou < 36
- FC > 90
- FR > 20
- leuco > 12 000 ou < 4000 ou > 10 % cellules immatures
- glycémie > 7,7
- altération des fct sup
- trc > 2 sec
- lactatémie > 2 mmol par L
sepsis :
- sris lié à une infection présumée ou indentifiée
sepsis sévère :
- sepsis associé à :
- lactates > 4 mmol par L
- hypotention artérielle avant remplissage
- dysfonoction d’au moins un de ces organes :
- encéphalopathie septique
- respi : paO2/FiO2 < 300
- rénal : créatinine > 176 µmol par L
- hépatique : INR > 4, bilirubine > 78 µmol, transaminases x 2 normale
choc septique :
- sepsis sévère
- hypotension artérielle malgré remplissage vasculaire : 20 à 40 mL par kg
quelles sont les principales portes d’entrée dans un choc septique?
- pulmonaire : 40 %
- hépato-digestif : 30 %
- urinaire : 10 %
- cathéter : 5 %
- cutanée et méningée : 5 %
lésions possibles dans un traumatisme fermé du thorax
pariétal :
- fracture de côte
- fracture du sternum
- rupture diaphragmatique
pleuropulmonaire :
- pneumothorax
- hémothorax
- contusion pulmonaire
cardiaque :
- contusion myocardique
- rupture traumatique de l’aorte
- rupture cardiaque
- lésion coronaire
autres :
- rupture trachéo-bronchique
- rupture oesophagienne
fracture de cote:
- tableau
- complications
- traitement
tableau:
- douleur exquise à la palpation des côtes
- le plus souvent, entre K2 et K10
complications:
- K1 et K2 : lésion des vaisseaux sous-claviers
- K basses : lésion hépatique ou splénique
embrochement des organes thoraciques :
- plèvre : pneumothorax, hémothorax
- parenchyme pulmonaire : contusion pulmonaire
traitement:
- repos
- antalgie
- kiné respi
- surveillance :
- fr
- saturation
- eva
fracture du sternum:
- tableau
- complications
- diagnostic
- traitement
tableau :
- marche d’escalier à la palpation
- haute vélocité du traumatisme
complications :
- contusion myocardique
diagnostic :
- radio standard sternum profil
- tdm thoracique
- traitement :
- ostéosynthèse
rupture diaphragmatique:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- coupole diaphragmatique gauche :
- déchirure
- rupture complète
- désinsertion
- bruits hydro-aériques à l’auscultation thoracique
diagnostic :
- radio standard :
- poche à air gastrique intra-thoracique
- disparition de la coupole diaphragmatique gauche
- niveau hydro-aérique intra-thoracique
- sonde ng dans le thorax
- tdm thoracique
traitement :
- chirurgical
- thoracotomie
- exploration
- repositionnement des organes digestifs
- suture de la paroi diaphragmatique
pneumothorax:
- tableau
- complications
- diagnostic
- traitement
tableau :
- diminution de l’ampliation thoracique
- tympanisme
- baisse des vibrations vocales
- baisse du mv
complications :
- bilatéral
- compression des organes médiastinaux
- lésions parenchymateuses associées
diagnostic :
- radio pulmonaire
traitement :
- pnt mineur : abstention, o2 à haut débit
- tous les autres cas : drainage thoracique
- en cas de dra :
- exsufflation à l’aiguille
- relais par drain thoracique
- surveillance :
- bullage
- fr
- saturation
- fc, pa
- persistance du bullage à j7 : thoracoscopie de contrôle
hémothorax:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- lésion d’un vaisseau :
- artère intercostale
- vaisseaux pleuraux
- bronchique
- gros vaisseaux intra-thoraciques
- matité
diagnostic :
- radio standard pulmonaire
traitement :
- drain thoracique en 1er
- thoractomie d’hémostase :
- drain > 1,5 L d’emblée
- débit supérieur à 150 mL-h
- instabilité hd
- surveillance
indications de la thoractomie d’hémostase dans la prise en charge d’un hémothorax
- drain qui ramène > 1,5 L d’emblée
- débit > 150 mL-h
- instabilité HD
contusion pulmonaire:
- tableau
- diagnostic
- complications
- traitement
tableau :
- douleur
- polypnée
- hémoptysie
- syndrome de condensation
- fractures de cotes associé
diagnostic :
- radio standard pulmonaire : sd alvéolaire
complications :
- surinfection
- sdra : > 20 % volume pulmonaire
traitement :
- médical
- o2, ventilation non invasive autant que possible
- kiné respi
- surveillance :
- fr, saO2
- T°
- eva
contusion myocardique
- mécanismes
- tableau
- diagnostic
- traitement
mécanismes :
- compression par le sternum
- cisaillement
- augmentation brutale de la pression intra-thoracique
tableau :
- pas de signes cliniques spécifiques
diagnostic :
- ecg
- echo coeur : plages hypokinétiques
traitement :
- abstention thérapeutique
- en cas de traumatisme de haute vélocité : monitoring cardio-thoracique
rupture traumatique de l’aorte:
- mécanismes
- tableau
- diagnostic
- traitement
- pronostic
mécanisme :
- décélération brutale
- rupture au niveau de l’asthme
tableau :
- asymétrie tensionnelle
- asymétrie des pouls périphériques
diagnostic :
- eto
- angio-tdm
- traitement :
- en urgence
- chirurgical
- thoractomie ou endovasculaire
pronostic :
- très sombre
rupture trachéo-bronchique:
- tableau
- diagnostic
- traitement
tableau :
- pneumothorax
- emphysème cervico-médiastinal
diagnostic :
- rp
- fibro trachéo-bronchique
traitement :
- en urgence
- chirurgical
rupture oesophagienne
- tableau
- diagnostic
- complications
- traitement
tableau :
- emphysème sous-cutané pré-cervical
diagnostic :
- opacification digestive
- tdm
complications :
- médiastinite
- choc septique
traitement :
- en urgence
- chirurgical
trauma de la rate:
- mécanismes
- lésions possibles
- tableau
- diagnostic
- traitement
mécanismes :
- avp :
- choc latéral gauche
- trauma de ceinture
- coup de guidon de vélo ou de moto dans l’hypochondre gauche
lésions possibles :
- selon la classification de butain
- I : contusion
- II : hématome sous-capsulaire d’étendue < 50 % de la surface splénique
- III : rupture de l’hématome sous-capsulaire
- IV : éclatement de la rate
tableau :
- douleur scapulaire gauche
- hémopéritoine
diagnostic :
- écho
- tdm
traitement :
- chirurgical
- laparotomie exploratrice
- conservateur :
- stabilité HD
- ET lésion de type I ou II
- splénectomie d’hémostase + mesures associées à la splénectomie :
- instabilité HD
- OU lésion de type III ou IV
- conservateur :
trauma du foie
- tableau
- lésions possibles
- diagnostic
- traitement
tableau :
- douleur scapulaire droite
- hémopéritoine
- fractures de cotes basses
lésions possibles :
- selon la classification de moore
- I : contusion hépatique, fissure superficielle ou hématome intra-hépatique
- II : hématome sous-capsulaire entre 10 et 50 mm de diamètre
- III : hématome > 50 mm ou rupture d’hématome
- IV : destruction parenchymateuse < 75 %
- V : destruction parenchymateuse > 75 %
- VI : éclatement complet
diagnostic :
- écho
- tdm
- traitement :
- conservateur
- chirurgical :
- instabilité HD
- hémostase par packing
hypokaliémie: tableau clinique
digestifs : constipation
neuro :
- myalgies
- crampes
ECG :
- dépression du ST, puis affaissement voir inversion de l’onde T
- ↑ amplitude de l’onde U
- conduction :
- allongement du QT
- élargissement du QRS
- rythme :
- supra-ventriculaire : FA
- ventriculaire : ESV, TV, FV, torsade de pointe
hypokaliémie: diagnostic
kaliémie sans garrot
k+ < 3,5 mmol par L
hypokaliémie: causes
carences d’apport :
- anorexie mentale
- nutrition artificielle exclusive n’apportant pas les 3 g-jour de k+
transfert excessif :
- alcalose métabolique ou respi
- insuline
- iatrogène : beta-adrénergiques
- forte stimulation de l’hématopoiese :
- après administration d’acide folique ou de vit B12
- paralysie périodique familiale
augmentation des pertes de k+ :
- digestif :
- diarrhées
- fistule
- laxatifs
- cutanées : brulures étendues
- rénal :
- avec hta : hyperaldo primaire ou secondaire
- sans hta :
- acidose métabolique : acidocétose diabétique, acidose tubulaire rénale
- alcalose métabolique : vomissements, diurétiques, néphropathie avec perte de sel
hypokaliémie: prise en charge
- hospitalisation
- traitement spécifique : supplémentation en k+
- aliments riches en k+ :
- chocolat
- viandes
- légumes
- fruits frais et secs
- sels de potassium per os : Diffu-K
- perfusion de kcl en iv lente :
- débit max < 1,5 g par h
- veinotoxicité
- objectif : > 3 mmol par L
- aliments riches en k+ :
- traitement de la cause
- prévention des complications de décubitus
- surveillance
hyperkaliémie: tableau
digestif :
- nausées
- vomissements
neuro :
- paresthésies
- parésie
ecg :
- ondes T amples, pointues et symétriques
- conduction :
- allongement du PR : BAV
- élargissement des QRS
- bloc de branche complet
- rythme :
- ESV
- TV
- fibrillation auriculaire
hyperkaliémie: causes de fausses hyperkaliémies
- hémolyse
- centrifugation tardive du tube
- thrombocytose ou hyperleucocytose majeure > 100 000 mm³