D2 - Pneumologie Flashcards
BPCO: facteurs de risque?
-
Environnementaux :
- Tabac +++
- Expositions professionnelles
- Fumées domestiques de combustion des systèmes de chauffage : FDR dans les PED.
- Tabagisme passif in utero : FDR BCPO chez le fumeur.
-
Génétique :
- Déficit en alpha-1-antitrypsine.
BPCO: gravité de la maladie?
BPCO: diagnostic?
Epreuves fonctionnelles respiratoires :
- Spirométrie :
- VEMS/CVF < 0,7
BPCO: traitement?
- Sevrage tabagique
- Bronchodilatateurs inhalés :
- Anticholinergiques ou B2-agonistes LDA
- Corticostéroides :
- Indiqué si VEMS < 50 %, exacerbations frqtes (au moins 2/an) et dyspnée malgré BD LDA.
- En association aux BD-agonistes longue durée : ex. salmétérol + fluticasone.
- Réhabilitation respiratoire : réentrainement à l’exercice, kiné respi drainage bronchique.
- Vaccination : grippe tous les ans, pneumocoque tous les 5 ans.
Exacerbation de BPCO: tableau?
- BPCO connu : majoration dyspnée, toux et/ou expectorations.
- Non connu : DRA.
Exacerbation de BPCO: quels sont les signes de gravité d’une exacerbation?
- Signes DRA
- Terrain : sujet âgé, comorbidités (cardiovasc, neuro, alcoolisme), absence soutien domicile.
- O2 long cours
- Incertitude dgc
- Non réponse ttmt initial
Exacerbation de BPCO: quels sont les causes?
-
Infectieux +++ :
- Viral : spt ORL, contexte épidémique.
- Bct :
- Purulence récente ou majorée expectoration.
- Principaux germes : HI, pneumocoque, moraxella catarrhalis. Pyocyanique si : patient sévère (VEMS < 50%), séjour hospitalier.
- Environnemental
- Idiopathique
Exacerbation de BPCO: quels sont les diagnostics à éliminer quand on suspecte une exacerbation de BPCO?
- Cardiaque : OAP, EP, troubles rythme.
- Pneumo : pneumonie aigue infectieuse, pneumothorax ou pleurésie.
- Prise trt visée sédative ou opiacés
- Exacerbation après **chir abdo sus-mésocolique ou thoracique **
Exacerbation de BPCO: traitement?
- RAD en l’absence signe gravité, hospit si exacerbation modérée ou sévère.
-
O2 :
- Titré jusqu’à SpO2 entre 88 et 92 %
- Risque : majoration hypercapnie et acidose respi → surveillance GDS.
-
BD :
- BDCA en 1er ± anticholinergique
- Par nébulisation à l’hopital, par aérosol à domicile
- A haute dose
-
ATB :
- Indiqué si : étiologie bct suspectée
- Pdt 7 jours
Antibiothérapie :
- En l’absence d’EFR connue :
- Pas de dyspnée : pas d’ATB.
- Dyspnée d’effort : ATB si expectoration franchement purulente.
- Amoxicilline en 1ère intention
- Alternatives : C3G orales (céfuroxime-axétil ou cefpodoxime proxétil), macrolides.
- Dyspnée au moindre effort ou au repos : ATB systématique et recherche d’une autre cause de dyspnée.
- Amox-clav en 1ère intention
- Alternative : C3G injectable ou FQAP
- En présence d’EFR connue :
- > 50 %: ATB.
- Entre 50 et 30 %: ATB si expectoration franchement purulente.
- < 30 %: ATB systématique et recherche d’une autre cause de dyspnée.
-
Corticothérapie :
- Indiqué si :
- BPCO hospitalisé : 30 à 40 mg/jour pdt 1 semaine.
- RAD : en 2ème intention, si non réponse après 48h PEC.
- Indiqué si :
-
Prévention MTEV :
- Indiqué si hospitalisé : HBPM en l’absence IR.
-
Ventilation mécanique :
- Indiqué si : acidose respiratoire non ou partiellement compensée pH < 7,35
- Par masque facial +++, intubation et ventilation endotrachéale si CI ou échec.
Hémoptysie
- Définition
- Diagnostics différentiels
- Emission sang par bouche au cours effort toux.
- Epistasix déglutie,
Hématémèse : ATCD digestifs, émission sang au cours vomissements, débris alimentaires.
Hémoptysie: signes de gravité?
- Abondance sgt : grave si débit sg > 200 mL/h chez sujet fonction respi normale ou >50 mL/h chez sujet insuffisant respi ou récidive 2 épisodes sgt > 30 mL/24h malgré ttmt vasopressine.
- Retentissement hématose : risque hémoptysie massive = asphyxie → volume voies aériennes : 200 mL.
- Mauvaise tolérance HD
- Terrain sous-jaçent : respi +++
-
Post-thérapeutique :
- Sgt qui se tarit pas malgré ttmt vasoconstricteur
Hémoptysie: citer les principales causes.
- Cancer broncho-pulmonaire
- Dilatation bronchique
- Tuberculose active ou séquellaire
-
Infections pulmonaires :
- Aspergillome, aspergillose invasive
- Pneumopathies infectieuses nécrosantes aigues ou subaigues : entérobct, staph aureus, P.aeruginosa, actinomyces…
- Mycobact atypique : active ou séquellaire
-
Hémorragies alvéolaires :
- Insuffisance cardiaque gauche, insuffisance mitrale
- Iatrogène ou toxique : pénicillamine, anticoagulants, crack, isocyanates.
- Vascularite, colagénose, maladie Goodpasture, autres causes plus rares.
-
Cardiovasculaire :
- Embolie pulmonaire
- HTAP
- Rupture spontanée anévrisme aorte
- Malformations artérioveineuses : Rendu-Osler +++
- Post-traumatique
- Autres causes : maladies pulm fibrosantes, endométriose bronchopulm, cryptogénique.
Hémoptysie: diagnostic?
-
RP :
-
Côté qui saigne :
- Direct : syndrome alvéolaire, verre dépoli.
- Indirect : trouble ventilation.
- Lésion rsp sgt : cavité, tumeur.
-
Côté qui saigne :
-
TDM thoracique :
- Confirme info RP côté qui saigne
- Plus précis pour lésion rsp sgt
-
Endoscopie bronchique :
- Confirme hémoptysie
- Localisation sgt : côté, lobaire sous-lobaire segmentaire sous-segmentaire.
- ± lésion rsp sgt si cause proximale
Hémoptysie: quelles sont les options thérapeutiques?
Médical :
- Hospitalisation milieu spé : soins intensifs, soins continus ou réanimation si pronostic vital engagé.
- Oxygénothérapie
- Protection des voies aériennes si hémoptysie massive :
- Décubitus latéral côté qui saigne
- Intubation et ventilation mécanique : dans l’idéal, sonde à double lumière pour protéger poumon saigne pas ; sinon, intubation sélective côté saigne pas ou sonde ballonnet poumon saigne.
- 2 VVP bon calibre
-
Vasoconstricteur IV :
- Terlipressine IV
- En l’absence CI : maladie athéromateuse → risque IDM ou AVC.
- Traitement cause
Endobronchique :
- Injection adrénaline, terlipressine ou sérum glacé dans les bronches
- Efficacité très limité
- Cas particulier : tumeur bronchique proximal qui saigne → coagulation par traitement laser ou électrocoagulation au bronchoscope tube rigide sous AG.
Embolisation artérielle bronchique :
- Par un radiologue interventionnel
- A distance injection terlipressine : gêne identification vx qui saigne.
- En pratique :
- Repérage artère qui saigne
- Injection particule ou spirale → obstruction vaisseau qui saigne.
- Indiqué si hémoptysie menaçante
Chirurgical :
- Arrête le saignement et prévient la récidive
- 2 conditions :
- Zone qui saigne unilatérale et limitée
- Bonne fonction respiratoire
- Indiqué à froid en général, à chaud si échec EAB mais haute mortalité.
Insuffisance respiratoire chronique:
- Définition
- Mécanismes
- Complications
- PaO2 < 70 mmHg en air ambiant au repos et à l’état stable
-
Mécanismes:
- Inadéquation ventilation-perfusion
- Hypoventilation alvéolaire
- Lésion de la membrane alvéolo-capillaire
-
Complications:
-
Polyglobulie :
- Compense diminution SaO2 → maintien CaO2
- Hyperviscosité : risque thrombose art et veineuse.
- Rétention hydro-sodée
-
Hypertension artérielle pulmonaire secondaire :
- Pré-capillaire
- En cause : vasoconstriction pulmonaire initiale liée à l’hypoxie, remedolage musculaire périphérique et péri-artériolaire par la suite.
- En conséquence :
- Augmentation post-charge VD → cœur pulmonaire droit
- A long terme : IVD
-
Polyglobulie :
Toux chronique de l’adulte
- Définition
- Complications
- Principales causes
- Toux > 3 semaines, qui n’a pas tendance à s’améliorer.
-
Complications:
- Social
- Somatique : fracture côte, douleur musculaire aigue, hernie et/ou prolapsus, perte urine, céphalées, perte connaissance.
- Autres conséquences : hémorragie sous-conjonctivale, bradycardie.
-
Principales causes:
- 5 dgcs à évoquer tout le temps : rhinorrhée chronique avec jetage postérieur (post-nasal drip sd), RGO, asthme, tabagisme et aéro-contaminants, médicaments, coqueluche.
- **Autres causes: **
- ORL : diverticule Zenker, laryngite chronique.
- Respi : BPCO, cancer poumon et autres tumeurs bronchiques/médiastinales, bronchectasies.
- Cardio : insuffisance cardiaque gauche.
- Allergique : asthme, rhinite.
- Systémique : hypothyroidie, Gougerot-Sjögren, Horton, Wegener, MICI, amylose, polychondrite atrophiante.
Toux chronique: traitement?
- Traitement de la cause +++
- Sevrage tabagique actif et passif
-
± traitement spt toux :
- Toux sèche : indiqué si toux invalidante ; bloquent arc réflexe : opiacés, antihistaminiques cholinergiques, non anti-histaminiques non opiacés.
- Toux productive : mucomodificateurs, kiné respi (toux dirigée, expiration forcée).
Toux chronique: quelle est la CAT en l’absence de signes d’orientation et d’anomalie à la radio?
- Trt épreuve rhinorrhée postérieure
- Si échec : EFR à la recherche TVO ± réversibilité et/ou hyperréactivité bronchique.
- TVO réversible : trt fond asthme.
- Hyperréactivité bronchique sans TVO : trt épreuve corticoides inhalés et/ou BD inhalés, pdt 1 mois.
- Si EFR normales : pH-métrie 24 h à la recherche RGO ou trt épreuve anti-reflux IPP double dose.
- Bilan normal :
- Avis pneumo en 1er.
- Puis, avis ORL voir gastro-entérologue : pour explos 2nde ligne.
Bronchectasies: principales causes.
- Infections respiratoires : coqueluche +++, tuberculose +, infections virales respi enfance, pneumonies bct, sténose bronchique.
- Mucoviscidose
- Non infectieux : poumon radique, aspergillose BP allergique, SDRA, maladies sytémiqus (PAR, MICI, lupus, etc…), déficit immunitaire.
Bronchectasies: principales complications.
- Stagnation sécrétions bronchiques : colonisation bct, infections respi basses.
- Hypervasc paroi bronchectasies par néo-angiogenèse bronchique : hémoptysies.
- A long terme : destruction prg parenchyme pulm et bronches :
- TVO
- Insuffisance respi
Bronchectasies: tableau.
- Suppuration bronchique chronique : toux productive abondante quotidienne.
- Infections respi basses à répétition
- Hémoptysies
-
Physique :
- Hippocratisme digital : après plusieurs années suppuration bronchique chronique.
- Auscultation : râles bulleux, crépitants secs.
-
RP :
- Le plus souvent, normal.
- Parfois :
- Aspect pseudo-rayon miel par juxtaposition bronchectasies cylindriques ou variqueuse,
- Aspect multi-cavitaire avec ± niveau liquidien témoin bronchectasies kystiques,
- Infiltrats témoin complication respi.
Bronchectasies: diagnostic.
TDM thoracique. Montre :
- Diamètre bronche > artère associée : aspect bague en châton.
- Lumière bronchique au-delà 1/3 ext parenchyme pulm.
- Absence réduction prg calibre bronches lors éloignement hile.
Bronchectasies: traitement.
-
Général :
- Eviction irritant bronchique (sevrage tabac +++),
- Drainage bronchique quotidien,
- Hydratation,
- Vaccinations antipneumo et antigrippe.
-
Anti-inflammatoire :
- Macrolides au long cours : pour ces effets anti-inf +++
-
ATB :
- Indiqué si : signes exacerbations bronchiques ou complications parenchymateuses.
- En général probabiliste, mais peut être guidée par ECBC si : surinfection persistante, récidivante ou sévère.
- Si infection à pyocyanique : bithérapie.
-
Chir :
- Indiqué si : forme localisée et compliquée ET fonction respi permet.
- Lobectomie ou segmentectomie
- Autres ttmts : celui de l’hémoptysie et de l’insuffisance respiratoire.
SDRA: tableau.
- Evolution aigue
- Hypoxémie majeure : PaO2/FiO2 < 200
- RP : opacités alvéolaires bilatérales diffuses
- Absence argument insuffisance ventriculaire gauche.
SDRA: principales causes.
-
Exogène :
- Infectieux : bct, viral, parasitaire et fungique.
- Toxique : fumées toxiques, liquide gastrique (sd Mendelhson), noyade.
- Endogène : sepsis sévère, pancréatite aigue, embolie amniotique, circulation extracorporelle, transfu massive, polytrauma, brûlures étendues.
Détresse respiratoire aigue: tableau.
-
Signes lutte :
- Polypnée superficielle
- Recrutement muscles inspiratoires et expiratoires ; tirage.
-
Signes faillite :
- Respi abdo paradoxale
- Cyanose
- Neuro : agitation, confusion, DTS, obnubilation, troubles conscience score Glasgow.
- Hypercapnie : céphalées, hypervasc conjonctives ; tremblements, sueurs, tachycardie, HTA.
-
Appareil circulatoire : cœur pulmonaire aigu, pouls paradoxal, état de choc.
- Cœur pulm aigu :
- Tableau : turgescence jugulaire, reflux hépato-jugulaire, hépatomégalie douloureuse, signe Harzer (perception anormale battements VD épigastre).
- En cause : EP massive, PTX compressif, asthme aigu grave, tamponnade cardiaque.
- Pouls paradoxal :
- Diminution PAS lors inspiration
- En cause : asthme aigu grave, tamponnade cardiaque.
- Cœur pulm aigu :
Détresse respiratoire aigue: principales causes.
Obstruction VAS :
- Luminal : Corps étranger
- Pariétal : Laryngite, épiglottite, œdème Quincke, sténose trachée, tumeur laryngée.
- En faveur : paniqué, mains à son cou, gesticulant, n’émet peu ou pas de sons (dysphonie), bradypnée inspiratoire, bruit inspiratoire auscultation.
Opacité pulmonaire :
- En général : pneumonie aigue bct, OAP cardiogénique.
- Autres causes : SDRA, exacerbations PID en général connue.
Absence opacités pulmonaires :
- 2 mécanismes : décompensation aigue pathologie respi chronique, pathologie respi aigue de novo.
-
Patho respi chronique :
- Cause :
- BPCO
- Affections paroi thoracique : obésité, déformations thoraciques.
- Neuromusculaire
- FD :
- 3 principales : infectieuses (pneumonie, bronchite), dysfonction ventriculaire gauche, embolie pulmonaire.
- Autres : pneumothorax, trauma thoracique ou chir thoracique ; traitement sédatif ou opiacés ; chir abdo sus mésocolique.
- Cause :
-
Patho respi aigu de novo :
- 3 principales étio : embolie pulmonaire, pneumothorax compressif, asthme aigu grave.
SAOS: complications.
SAOS: facteurs de risque.
SAOS: tableau.
SAOS: autres causes d’hypersomnolence diurne?
SAOS: diagnostic.
SAOS: Prise en charge.
PID: principales causes.
PID: FIP
- Tableau
- Diagnostic
- Prise en charge
pneumothorax: tableau
anamnèse :
douleur thoracique :
- brutale
- unilatérale
- latéro-thoracique ou postérieure
- +/- irradiant à l’épaule
- bloquant l’inspiration profonde
dyspnée
toux sèche déclenchée par :
- inspiration
- changement de position
physique :
- hémithorax immobile lors de la respiration
- baisse du MV
- abolition des vibrations vocales de l’hémithorax
- tympanisme
- souffle amphorique
pneumothorax: principales causes.
primitifs :
- jeune, longiligne, homme +++
- tabac, canabis
- après un effort à glotte fermée
spontané secondaire :
- obstructive :
- BPCO, emphysème
- asthme
- restrictive :
- PID
- infectieux :
- tuberculose : rupture de caverne
- staphylococcie pulmonaire : rupture de bulle
- néoplasique : cancer bronchique
- endométriose pleurale
traumatique :
- fracture costale
- plaie pénétrante
- iatrogène :
- ponction veineuse sous-clavière
- ponction pleurale
- biopsie transpariétale
pneumothorax: diagnostic.
radio standard : thorax FP en inspiration
- hyperclarté homogène avasculaire, limitée par la ligne pleurale apicale ou périphérique
- rétraction hilaire du poumon
tdm thoracique :
- doute diagnostic
pneumothorax: élements de gravité.
- complications
- terrain:
- personne âgée
- maladie chronique lourde
pneumothorax: principales complications.
clinique :
- respi :
- détresse respiratoire aigue
- tamponnade gazeuse
- hd :
- choc hypovolémique : hémopneumothorax massif
- neuro :
- confusion
- agitation
- asterixis
radio :
- compressif : déviation médiastinale
- bilatéral
- brides pleurales
- niveau hydro-aérique
pneumothorax: prise en charge d’un pneumothorax mal toléré ou grave.
- hospitalisation
- repos au lit ½ assise
- traitement spécifique : évacuation de l’air
- exsufflation
- drainage
- traitement symptomatique :
- o2
- antalgie
- rééquilibration hydro-électrolytique
- traitement de la cause
- surveillance
exsufflation :
- indications :
- en extrême urgence, si détresse respiratoire aigue ou mauvaise tolérance hd
- en ambulatoire :
- pneumothorax > 2 cm
- bien toléré
- modalités :
- 2ème espace intercostal ligne médio-claviculaire
- aiguille ou cathlon
drainage :
- indications :
- échec de l’exsufflation
- ptx abondant ou signes de gravité radio : en 1ère intention
- modalités :
- après vérification du bilan d’hémostase +++
- sous anesthésie locale
- 2ème espace intercostal ligne médio-claviculaire
- drain vers le haut
- radio standard thorax de contrôle
pneumothorax: qu’est-ce qu’un pneumothorax mineur? comment le prend t-on en charge?
définition:
- ptx < 2 cm
- idiopathique
- bien toléré
- patient compliant, vivant à proximité de l’hopital
prise en charge:
- surveillance aux urgences pdt au moins 6 h
- symptomatique :
- repos
- antalgie
- contre-indication pendant 1 mois :
- sports à glotte fermé
- voyage en avion
- surveillance : consultation à 24 h
pneumothorax: mesures préventives de la récidive?
- pas de voyage en avion pdt 1 mois post-épisode
- traitement des fdr :
- sevrage total et définitif : tabac, canabis
- arrêt des efforts à glotte fermée
- CI absolue et définitive de la plongée
- traitement de la cause
- pleurodèse
pneumothorax: indications et modalités de la pleurodèse.
indications :
- 1ère récidive controlatérale ou 2ème homolatérale
modalités :
- sous pleuroscopie, sous anesthésie générale
- chimique : talcage
- physique : abrasion pleurale
bronchite aigue: principaux germes.
viral :
- influenzae et parainfluenzae,
- rhinovirus,
- adénovirus,
- respiratoire syncitial.
bct :
- Mycoplasma pneumoniae,
- chlamydia pneumoniae,
- bordetella pertussis
Plus rarement :
- haemophilus influenzae,
- pneumonoque (BPCO +++).
bronchite aigue: tableau.
- fièvre modérée
- Rhinorrhée claire
- Toux :
- D’abord sèche puis rapidement productive → expectorations claires et/ou purulentes.
- Brulures rétrosternales à la toux
- Auscultation :
- normale en général,
- parfois râles bronchiques.
bronchite aigue: principales complications.
Surinfection bct :
- Streptococcus pneumoniae, haemophilus influenzae
- Tableau :
- fièvre persistant au delà 3 jrs,
- expectorations purulentes.
Exacerbation ou décompensation pathologie respi sous-jaçente :
- Asthmatique, BPCO, insuffisant respi.
- Tableau : insuffisance respi aigue.
Hyperréactivité bronchique :
- Par n’importe quel germe : virus, bct.
- Tableau : dyspnées paroxystiques.
- Peut révéler un asthme ou être transitoire.
bronchite aigue: prise en charge thérapeutique.
ambulatoire
repos
Spt +++ : antipyrétique si fièvre.
ATB :
- Indiqué si surinfection chez BPCO
- Pas indiqué chez adulte sain.
Si exacerbation asthme :
- corticothérapie systémique,
- aérosols bronchodilatateurs.
bronchite aigue: mesures préventives de la bronchite aigue.
- sevrage tabagique
- vaccination anti-grippale
pneumonie aigue communautaire: définition.
- infection parenchyme pulmonaire
- communautaire :
- en dehors hopital
- ou dans les 48 h suivant l’hospitalisation
pneumonie aigue communautaire: principaux germes.
Bct +++ :
- Streptococcus pneumoniae ou pneumocoque : le pls frqt.
- Intracellulaires :
- legionella pneumophila,
- mycoplasma pneumoniae,
- chlamydia pneumoniae,
- coxiella burnetti.
- Haemophilus influenzae
- Autres :
- moraxella catarrahlis,
- staphylococcus aureus,
- entérobct,
- pseudomonas aeruginosa.
Parfois, viral :
- Contexte épidémique
- Influenzae et parainfluenzae, VRS, adénovirus.
pneumonie aigue communautaire: tableau.
- Sd infectieux : fièvre, frissons.
- Respi : toux, dyspnée, polypnée, douleur thoracique, expectorations muqueuses ou purulentes.
- Physique :
- Matité localisée
- Foyer crépitants ausculatation
- Souffle tubaire
- Chez sujet âgé, confusion +++
pneumonie aigue communautaire: principales complications.
- Insuffisance respi aigue
- Epanchement pleural
- Abcès pulmonaire
- Choc septique
pneumonie aigue communautaire: éléments cliniques et radiologiques en faveur du pneumocoque.
clinique:
anamnèse:
- début brutal
- fièvre élevée > 39°,
- expectorations purulente ou rouillée
- ± herpès nasolabial.
à l’auscultation, sd de condensation:
- foyers crépitants,
- souffle tubaire central,
- matité,
- augmentation vibrations vocales.
- Souvent, épanchement pleural associé : parapneumonique, purulent.
radio :
- Opacité dense systématisée, limitée par scissure
- Bronchogramme aérien : TDM +++
- ± épanchement pleural.
pneumonie aigue communautaire: éléments cliniques et paracliniques en faveur de la légionellose.
clinique:
- rapidement progressif
- fièvre élevée, frissons,
- pouls paradoxal
respi:
- toux sèche puis expectorations muqueuses
extra-respi :
- neuro (céphalée, confusion ou agitation),
- dig (nausées, vomissements, diarrhée),
- myalgies,
- oligurie.
Radio :
- opacité alvéolaire confluente, mal limité,
- lobe inférieur +++
Bio :
- lymphopénie,
- hyponatrémie,
- cytolyse hépatique modérée,
- rhabdomyolyse,
- hématurie protéinurie insuffisance rénale,
- sd inf.
pneumonie aigue communautaire: éléments en faveur des germes atypiques.
clinique:
- Progressif
- Fièvre modérée
respi:
- Toux sèche,
- infection VAS
Extra-respi :
- sd pseudo-grippal,
- éruption cutanée,
- splénomégalie.
Radio :
- images non systématisées,
- sd interstitiel ou alvéolo-intestitiel bilat.
Bio :
- hyperleuco à PNN modérée parfois NFS normale,
- anémie hémolytique si mycoplasma pneumoniae.
pneumonie aigue communautaire: bilan étiologique.
Hémocultures
ECBC :
- bonne qualité : cellules épi < 10 par champ, leuco > 25 par champ.
- Sensible pour PAC pneumocoque
Antigénémie urinaire :
- Pneumocoque :
- Détection polysaccharide C paroi pneumocoque
- Positif pdt 6 sem voir plus, pdt 7 jrs si ATB
- D’autant plus sensible que pneumonie sévère
- Legionella :
- Détecte slmt sérotype 1 : 80 % pneumonie à légionelle.
- Se positive en 1 à 3 jrs, reste positif pdt 1 an.
- D’autant plus sensible que pneumonie sévère
Sérologie :
- Pour germes intracellulaires
- IgM ascension à 2 semaines
pneumonie aigue communautaire: antibiothérapie d’une pac non grave sans critères d’hospitalisation?
jeune sans comorbidité:
en 1ère intention:
- Amox per os 3 g par jour
- Si CI : pristinamycine, télitromycine.
Echec après 48 h
- Macrolides
- Alter : FQAP, pristinamycine, télitromycine.
personne âgée ou comorbidité:
en 1ère intention:
- Amox-clav per os 3 g par jour.
- Alter : ceftriaxone ou FQAP.
échec à 48h:
- hospitalisation
pneumonie aigue communautaire: antibiothérapie d’une pac non grave avec critères d’hospitalisation?
jeune sans comorbidité:
en 1ère intention:
- Amox per os ou IV 3 g par jour
- CI : pristinamycine, télitromycine.
échec à 48 h:
- Associer un macrolide
- OU : FQAP.
Comorbidité et/ou sujet âgé:
en 1ère intention:
- Amox-clav per os ou IV 3 g par jour
- Alter : ceftriaxone, FQAP.
échec à 48 h:
- Associer un macrolide
- OU : FQAP.
pneumonie aigue communautaire: antibiothérapie d’une pac grave?
terrain en faveur pyocyanique:
- Pipéracilline/Tazobactam (ou céfipime ou carbapénème)
- aminoside
- macrolide ou FQAP.
autres situations:
- C3G (cefotaxime ou ceftriaxone) + macrolides ou FQAP.
pneumonie aigue communautaire: mesures préventives de la pac.
- Vaccination :
- antigrippe,
- antipneumocoque (fct terrain).
- Sevrage tabac.
pneumonie de l’immunodéprimé: principales situations d’immunodépression à manifestations pulmonaires.
- granulopénique
- infection par le vih
- splénectomie
- toxicomanie
- prise d’immunosuppresseurs
pneumonie de l’immunodéprimé: quels sont les maladies possibles chez un patient:
granulopénique
toxicomane
splénectomisé
prise d’immunosuppresseurs
chez le granulopénique:
- avant 10ème jour, bactéries à point de départ
- digestif : entérobactéries, anaérobies.
- cutané : staph (KT, chambre d’implantation).
- après 10ème jour :
- pneumonie mycotique : aspergillose invasive +++
chez le toxicomane:
- staph +++
- drogues IV :
- Hématogène à partir du point de ponction : opacités excavées multiples, risque de rupture pleurale : pyo-pneumo-thorax.
- A partir d’une endocardite tricuspidienne, embols septiques : infarctus pulmonaires.
- Inhalation :
- Oedème pulmonaire lésionnel : cocaine, crack.
chez le splénectomisé:
- Risque d’infection pneumococcique fulminante
en cas de prise d’immunosuppresseurs:
- déficit de l’immunité cellulaire :
- tuberculose
- pneumocystose
- pneumopathie à bactéries à croissance lente : Nocardia.
- aspergillose
- Risque infectieux élevé quand :
- Prednisone > 10 mg par jour pendant plus de 6 mois
- Corticothérapie + autres immunosuppresseurs
pneumonie de l’immunodéprimé: quels sont les maladies pulmonaires possibles chez un patient vih?
CD4 > 500 par mm³ :
- PAC communautaire mais : cause bactérienne plus fréquente, forme bactériémique, récidive, PSDP.
Entre 200 et 500 :
- Tuberculose
Autour de 200 :
- Pneumocystose
< 100 :
- Mycobactéries non tuberculeuses
- Cryptococcose pulmonaire
pleurésie: principales causes.
transsudats :
- insuffisance cardiaque,
- syndrome néphrotique,
- insuffisance hépato-cellulaire,
- atélectasie,
- embolie pulmonaire.
exsudats :
- infectieuse (parapneumonique ou infection plèvre même),
- néoplasique,
- inflammatoire,
- lié à embolie pulmonaire,
-
autres :
- rupture oesophagienne,
- post-traumatique,
- lié à pathologie sous-phrénique : pancréas +++).
pleurésie: tableau.
A :
- douleur thoracique,
- dyspnée,
- toux sèche.
P :
- abolition transmission vibrations vocales,
- matité à percussion,
- baisse ou abolition murmure vésiculaire,
- ± frottement pleural (si faible abondance ou, si grande abondance, à la limite supérieure).
pleurésie: principales complications.
- détresse respiratoire,
-
lié à la cause:
- choc hémorragique si traumatique
- choc septique si infectieux).
pleurésie: diagnostic.
Imagerie pulmonaire :
-
Radio pulmonaire :
- opacité homogène,
- ligne bordante concave haut et dedans pour limite supérieure,
- non systématisée.
-
Echo pleurale :
- image anéchogène.
- TDM thoracique.
Ponction pleurale
pleurésie: ponction pleurale.
technique
principes de l’examen
Technique :
- après désinfection peau et anesthésie locale,
- ponction bord supérieur côte inférieure espace intercostal ;
- progression aiguille avec vide en main jusqu’à cavité pleurale.
Pour analyse :
- biochimique (LDH, protides),
- microbiologique (ED, culture du liquide ± ATBG si germe),
- cytologique (PNN)
- anapath (recherche cellules malignes).
pleurésie: prise en charge thérapeutique.
- prise en charge cause,
- drainage pleural,
- kinésithérapie.