D2 - ORL Flashcards
Cellulite cervico-faciale: définition.
- Phlegmon des gaines aponévrotiques du cou.
Cellulite cervico-faciale: portes d’entrée.
- Péri-amygdalien : angine qui se complique d’un abcès para-pharyngé pré puis rétro-stylien.
-
Dentaire :
- principalement les dents 36 à 38 ou 46 à 48.
- L’infection des autres dents s’étend plus au plancher buccal.
Cellulite cervico-faciale: principaux germes.
- CG+ : strepto, staph, HI.
- BGN
- Anaérobies
Cellulite cervico-faciale: complications.
Loco-régional :
-
Au thorax :
- Médiastinite
- Péricardite
- Pneumonie
- Epanchement pleural
-
Au cerveau :
- Thrombophlébite du sinus caverneux,
- Thrombophlébite cérébrale.
-
Aux vx :
- Compression vsc
- Phlébite septique
- Pseudo-anévrisme
- Rupture vsc
Gé :
- Sepsis sévère, choc septique
- Décès
Cellulite cervico-faciale: tableau
-
Terrain :
- jeune sans ATCD,
- prise d’AINS ou de corticoïdes.
initialement:
-
Phlegmon péri-amygdalien :
- Trismus
- A l’ouverture buccale : bombement du pilier antérieur, déviation de la luette.
-
Ou cellulite dentaire :
- Trismus
- A l’ouverture buccale : œdème du plancher buccal, foyer infectieux dentaire.
puis,
- Fièvre > 38°C
- Torticolis
- Disparition de l’angle cervico-mentonnier
- Empâtement des gouttières jugulo-carotidiennes
cellulite cervico-faciale: prise en charge.
pré-hospitalière:
- Transfert par SAMU dans un centre spé
- Arrêt des AINS et corticoïdes++++++++
- Intubation naso-trachéale
-
Une fois le patient ventilé, bilan :
- Diagnostic : TDM cervico-thoracique avec injection
- Gravité : bilan infectieux : NFS, VS/CRP, HC.
- Pré-op
traitement:
- Drainage chirurgical (par cervicotomie bi-mastoïdienne) :
- Ouverture des espaces aponévrotiques
- Prlvt bactériologique
- Exérèse des tissus nécrosés
- Ttmt porte d’entrée (phlegmon péri-amygdalien : ponction +/- incision ; cellulite dentaire)
- Méd :
- Bi ATB :
- IV bactéricide, dirigée contre les CG+/BGN/anaérobies → C3G et métronidazole.
- Secondairement adapté à l’ATBgramme.
- Trachéotomie
- HBPM si thrombophléite
- Bi ATB :
- Transfert en réanimation où :
- Ne pas refermer le cou
- Irrigations sur lame pluriquotidiennes
- Surveillance
polypose naso-sinusienne: définition, causes, tableau, diagnostic, prise en charge.
- Inflammation chronique muqueuse sinus et FN : irréversible, incurable.
-
En cause :
- Atopie : rechercher asthme +++ → EFR.
- Mucoviscidose.
-
Tableau :
- obstruction nasale,
- anosmie.
-
Diagnostic :
- endoscopie : polypes bilatéraux.
-
Prise en charge :
- Médical : corticothérapie locale.
- Chir : ouverture des sinus → permet contact avec corticoides.
sinusite chronique: principales causes de sinusite chronique unilatérale et bilatérale.
Unilatéral : CATIn
- Corps étranger : pâte dentaire avec greffe aspergillaire, inclusion dentaire.
- Anatomique : déviation de cloison nasale, air dans le cornet moyen (concha bullosa).
- Tumoral
- Infectieux : kyste apico-dentaire ou granulome dentaire chronique.
Bilatéral :
- PNS,
- vascularites,
- sarcoïdose,
- lymphome,
- génétique.
sinusite chronique: tableau.
-
Fond pathologique :
- Céphalée
- Anosmie, rhinorhée (ant et post), obstruction nasale
- Cacosmie → balle fongique.
- Entrecoupés d’épisodes aigus
sinusite chronique: diagnostic de l’aspergillose.
- A distance d’un épisode aigu :
- TDM sinus avec PDC +/- IRM sinus avec PDC si tumeur.
-
Aspergillus :
- opacité sinus maxillaire,
- hyperdensité métallique hétérogène en son centre = balle fongique → anapath +++.
sinusite chronique: prise en charge d’une sinusite chronique unilatérale
-
Episode aigu :
- amox-clav,
- corticothérapie per os (1 mg/kg par jour) et locale,
- lavage des FN au sérum phy.
- Episode chronique : chirurgie.
dysphonie: principales causes de dysphonie aigue et chronique.
Dysphonie aigue :
- laryngite aigue,
- trauma laryngé.
Dysphonie chronique :
- laryngite chronique,
- tumeur larynx.
laryngite aigue:
quel est la principale cause?
quels sont les éléments en faveur?
Viral le plus souvent :
- Installation brutale,
- rhinopharyngite associée.
-
Naso :
- cordes rouges oedématiées
- ± sécrétions purulentes ou muco-purulentes.
-
Ttmt :
- repos voccal,
- AI per os et aérosols (corticoides),
- arrêt tabac.
laryngite aigue: quels sont les autres causes de laryngite aigue?
- allergique,
- caustique,
- forçage vocal.
trauma laryngé:
quels sont les circonstances de trauma laryngé?
Externe :
- Chute cou bord table,
- strangulation
- Hématome ou ecchymose cervicale ± emphysème sous-cut et dyspnée.
-
Ttmt :
- Grave : trachéotomie sous AL, reconstruction laryngée (ostéosynthèse puis tube Montgomery).
- Non grave : surveillance simple en hospit.
Interne :
- Intubation prolongée ou en force
-
conséquences possibles :
- granulome laryngé +++,
- ankylose crico-aryténoide,
- luxation aryténoide,
- synéchies cordes.
laryngite chronique: tableau.
- Dyspnée installation prg,
- voix rauque grave,
- souvent isolée.
laryngite chronique: causes de laryngite chronique
- tabac,
- vapeurs toxiques,
- RGO,
- surmenage vocal,
- infections ORL répétées.
laryngite chronique: quels sont les aspects nasoscopiques possibles au cours d’une laryngite chronique?
- Forme hypertrophique rouge : érythroplasie.
-
Forme hypertrophique blanche (= leucoplasie) :
- plaque leucoplasie,
- pachydermie blanche totale,
- papillome corné.
paralysie laryngée: principales causes
- atteinte nerf récurrent ou X,
-
blocage artic crico-aryténoide:
- cancer larynx ou sinus piriforme,
- post-intubation,
- post-radique,
- PAR
surdité: éléments en faveur d’une surdité de transmission
- Perte < 60 db
- Pas de modif qualitative voix
- Intelligibilité améliorée bruit et téléphone
- N’élève pas la voix
- Si acouphènes : timbre grave, peu gênant, bien localisé oreille malade.
-
Acoumétrie et audiométrie :
- CO > CA
- Weber localisé oreille sourde ou la plus sourde
-
Audiométrie :
- Courbe CO normale, courbe CA abaissé : soit sur toutes frq, soit sur les plus graves → rinne audiométrique négatif.
- Tests supraliminaires et audiométrie vocale : pas altération qualitative audition.
surdité: principales causes de surdité de transmission
- otospongiose
- séquelles d’otite
- bouchon de cérumen
- traumatique
- infectieux
- tumoral
- aplasie de l’oreille
otospongiose: définition
- Ostéodystrophie de la capsule labyrinthique
- ankylose étrier dans fenêtre ovale
otospongiose: éléments en faveur
- surdité transmission :
- évolutive
- en général bilatérale,
- poussées hormonodépendantes (puberté, grossesse, allaitement, ménopause).
- terrain:
- adulte jeune,
- femme,
- ATCD familiaux surdité,
- pas de passé otologique.
- Tympan normal
otospongiose: diagnostic
- TDM rocher
- foyers otospongiose : hypodensité osseuse ou épaississement platine.
otospongiose: traitement
- Ttmt chir
- ablation étrier (stapédectomie) ou trou central platine (stapédotomie)
- puis rétablissement continuité chaine ossiculaire par matériel prothétique → 95 % réussite.
- Si CI opératoire : prothèse auditive mais évolution surdité.
surdité: quels sont les principaux traumatismes à l’origine d’une surdité de transmission?
- Fracture rocher
- Trauma externe par pénétration par CAE agent vulnérant
- Barotraumatisme
surdité: quels sont les tumeurs responsables de surdité de transmission?
- tumeur glomus tympano-jugulaire,
- carcinome CAE
- carcinome de l’oreille moyenne.
surdité: éléments en faveur d’une surdité par séquelles d’otites?
terrain:
- otite moyenne aigue à répétition,
- otite moyenne chronique
conséquences:
- tympan :
- perforation,
- tympan flaccide ou accolé fond caisse ;
- osselet :
- lyse ossiculaire
- blocage ossiculaire cicatriciel
- trompe eustache: dysperméabilité
surdité: éléments en faveur d’une surdité de perception
- Peut aller jusqu’à cophose
- Révélée ou aggravée en milieu bruyant et en conversations à plusieurs
- Si bilatérale et sévère : élévation voix → crier comme un sourd.
- Si acouphènes : timbre aigu sifflements, mal tolérés et ± localisé oreille malade.
- Si enfant : retard ou trouble langage.
-
Acoumétrie et audiométrie :
- Weber du coté sain ou moins sourde
- CA > CO
- Fct réflexe stapédien : si présent → surdité endocochléaire ; si absent → surdité rétrocochléaire.
-
Audiométrie tonale et vocale :
- Courbe CA et CO abaissées
- Rinne audiométrique CA > CO
- Perte prédomine sons aigus sauf Ménière
surdité de perception: principales causes
endocochléaire:
- surdité unilatérale brusque
- traumatique
- génétique
- presbyacousie
- toxique
- infectieux
rétro-cochléaire:
- infectieux
- neurinome de l’acoustique
surdité unilatérale brusque: tableau
- Surdité brusque unilatérale,
- sifflements unilatéraux ± vertiges ou troubles équilibres
- FD :
- rhinopharyngite saisonnière,
- FDR CV.
- Examen ORL normal
- Souvent associé au neurinome VIII +++
surdité unilatérale brusque: traitement
- en urgence
- médical
- corticothérapie pdt 6 à 8 jrs
- autres ttmts :
- vasodilatateurs IV,
- O2 hyperbare,
- carbogène,
- hémodilution.
presbyacousie: tableau
- 65 ans
- Gêne progressive communication verbale
- Surdité perception:
- bilatérale symétrique,
- porte sur fq les plus aigus d’abord puis extension frq conversationnelles
presbyacousie: traitement d’une presbyacousie
- Prothèse auditive
- Rééducation orthophonique :
- apprentissage lecture labiale,
- éducation auditive,
- travail cognitif suppléances mentales.
- Education entourage
épistasix: vascularisation du nez
- carotidien interne : art ethmoidale ant et post
-
carotidien externe:
- art nasopalatine,
- art sous cloison,
- art palatine sup
- anastomose au niveau tâche vasculaire ou tâche Kisselbach : partie ant cloison nasale.
épistasix: principales causes d’épistasix
Essentielle +++
Secondaire :
-
Local :
- Post-traumatique et opératoire
- Tumoral
- Maladie Rendu-Osler
- Fibrome naso-pharyngien
-
Maladie muqueuse nasale :
- ulcère cloison,
- rhinite atrophique,
- churg & strauss, wegener.
-
Général :
- HTA
- Troubles hémostase
- Médical : typhus, grippe, fièvre typhoide, CIVD.
épistasix: quels sont les éléments de gravité d’un épistasix?
Terrain :
- Troubles hémostase
- Terrain fragile ou hémorragique : Rendu-Osler.
Clinique :
- Abondance épistasix, récidive dans les 15 derniers jours
- Détresse respi
- Hb < 10 g/dL ou mauvaise tolérance HD
Post-traitement :
- Récidive après méchage aux urgences selon règle art
- Sonde double-ballonet
- Surv domicile non réalisable
épistaxis: quels sont les mesures initiales?
- Calmer patient
- Position ½ assise
- Lavage fosses nasales,
- compression digitale,
- faire sucer glaçons,
- anesthésie et rétraction muqueuses nasales (xylocaine naphazolinée) → précision localisation sgt : côté, ant ou post.
épistasix: quels sont les différentes modalités thérapeutiques?
Techniques non invasives :
-
Tamponnement antérieur en 1ère int :
- matériel non résorbable (tampon nasal, mérocel→ risuqe déméchage traumatique ;
- algostéril → déméchage non traumatique),
- matériel résorbable indiqué si trouble hémostase.
-
Tamp ant-post en 2ème int : sonde double-ballonet.
- Efficace mais traumatisante pour muqueuses
- Mise en place < 24 h → dégonflage au bout 8 h : risque nécrose cloison.
Techniques invasives :
-
Au BO sous AG :
- Clipage ou coagulation art sphénoidale : vidéochir endogène.
- Ligature art ethmoidales par voie ext : indiqué si échec technique coag ou embolisation.
-
Embolisation :
- Par un radiologue interventionnelle
- Occlusion 2 art faciales et 2 max int
- Efficace ds 90 à 95 %
- Indiqué si : AG impossible ou tb hémostase.
Si échec toutes techniques → ethmoidectomie totale.
carie: définition
- Protéolyse émail et/ou dentine
carie: tableau
quand elle touche l’émail :
- Aspt
- Inspection : tâche blanche au début, tâche brûne ensuite.
quand elle touche la dentine :
-
Douleur :
- Brève
- Localisée à la dent
- Provoquée par froid, chaud et aliments sucrés/acides
-
Sonde dentaire :
- Cavité laiteuse ou claire
- Ou lésions gris noirâtre avec dentine ramollie
- Vitalité pulpaire conservée : douleur localisée dent.
carie: diagnostic
- Cliché rétroalvéolaire et orthopantomogramme
- Lacune radiotransparente
- Recherche granulome ou kyste apical +++
pulpopathie: définition
- Inflammation de la pulpe dentaire
pulpopathie: tableau d’une pulpopathie aigue et chronique.
Aigue = râge de dent :
-
Douleur :
- Spontanée ou provoquée
- Pulsatile
- Inspection : cavité carieuse très profonde.
- Percussion : très douloureuse.
- Vitalité : transversale douloureuse.
Chronique :
- Pulpite aigue non ou mal traitée
- Absence douleur
-
Inspection :
- lésion ulcérante ou hyperplasique,
- pus au collet dent ou lésion.
-
Test vitalité :
- normaux ou diminués si viable,
- négatifs si nécrose ou gangrène pulpaire.
qu’est-ce qu’un granulome apical? qu’un kyste apical?
- atteinte de l’os alvéolaire
- selon la taille:
- Granulome : < 5 mm.
- Kyste : > 5 mm
- radio: ostéite radiotransparente localisée apex.
desmodontite aigue: tableau
Douleur :
- Spontanée, lancinante, pulsatile, permanente
- Recrudescence nocturne
- Irradiation territoire nerf V
- Majorée par chaud décubitus et percussion axiale
- ± minorée par froid
Inspection :
- Cavité carieuse profonde
- Inflammation locale
- Mobilité dent
Test vitalité : négatif → dent mortifiée.
Evolution :
- chronicité,
- suppuration parodonte.
desmodontite chronique: tableau
- Absence douleur
- Inspection :
- Dyschromie dentaire
- ± voussure palatine ou mandibulaire, fistulisation
- Test vitalité : négatifs.
- Radio : épaississement ligament alvéolo-dentaire.
gingivite: définition, formes cliniques.
- inflammation des gencives
- formes:
- tartrique
- ulcéro-nécrotique
gingivite tartrique: tableau
- plaque dentaire calcifiée ou tartre
- en cause:
- intoxication alcoolotabagique
- mauvaise hygiène bucco-dentaire
tableau:
- Couche tartre ± épaisse attachée à gencive
- Gencive inflammatoire, ± hypertrophiée, saignant au moindre contact, sensible.
- En général, localisation tartre :
- collet lingual incisives inférieures,
- collet vestibulaire molaires sup.
traitement:
- Détartrage : 1 ou 2 par an.
- Bains de bouches, gels gingivaux
complications évolutives:
- Lyse gencive (= parodontolyse).
- Gingivostomatite ulcéreuse
gingivite ulcéro-nécrotique: tableau, principale cause
- ID
- Gingivorragie
- Pétéchies
- Hypertrophie gingivale ou gencives blanches
- Doit faire rechercher hémopathie +++
péri-coronarite: définition
- inflammation sac péricoronaire et fibromuqueuse adjaçente
- éruption dent sagesse dans bouche
péri-coronarite: tableau
congestive :
- douleur spontanée rétromolaire
- trismus
- muqueuse :
- rouge oedématiée,
- partie couronne dent sagesse visible
- pression :
- douleur,
- liquide séro-sanglant.
- radio +++
suppurée :
- infection sac péricoronaire
- douleurs intenses insomniantes, otalgies violentes
- trismus,
- dysphagie,
- gêne mastication ± fébricule
- muqueuse :
- rouge oedématiée,
- pus au niveau sulcus.
- pression : douleur +++, liquide purulent
- adp régionale douloureuse
chronique :
- douleurs atténuées
- adp sous max indolore
- haleine fétide
péri-coronarite: traitement
- soins locaux : bains de bouche antiseptique.
- antalgiques
- ATB
- avulsion dentaire :
- A froid en général
- Sauf si abcès : drainage + avulsion.
Cancer ORL: quels sont les différents cancers ORL?
- Cancer de l’hypopharynx
- Oropharynx
- Cavité buccale
- Cavum
- Naso-sinusien
Cancer de l’hypopharynx: qu’est-ce-que l’hypopharynx?
- En arrière du larynx et en avant du rachis cervical
- Est composé de:
- 2 sinus piriformes
- Région rétro-cricoïdienne
- Paroi hypopharyngée postérieure et latérales
- Mur pharyngo-laryngé en avant
Cancer de l’hypopharynx: principal type anapath? quel est l’extension de ce cancer?
- Carcinome épidermoide +++
- Macroscopiquement, on différencie 2 types de tumeurs:
- Superficielles
- Bien limitées
- Extension ganglionnaire +++:
- Jugulo-carotidien
- Récurentielle
Cancer de l’hypopharynx: éléments cliniques révélateurs d’un cancer de l’hypopharynx?
- Terrain :
- Intoxication OH-tabac chronique (tabac slmt pr glotte et sous-glotte)
- ATCD pers et fam K VADS
- Clinique:
- Gêne ou douleur pharyngée
- Odynophagie
- Dysphonie, dysphagie
- Otalgie
- Hypersialorrhée
- Crachat hémoptoïque
Cancer de l’hypopharynx: bilan diagnostic?
- Panendoscopie
- Fibroscopie OGD
- TDM cervico-thoracique avec PDC
Cancer de l’oropharynx: quels sont les principaux types histologiques?
- Carcinome épidermoide
- Pour les amygdales:
- Carcinome épidermoide
- Lymphome non hodgkinien
Cancer de l’oropharynx: éléments révalateurs d’un cancer de l’oropharynx?
Terrain :
- Homme
- Intoxication alcoolo-tabagique chronique
- Infection HPV 16 et 18 → K amygdale.
Clinique :
- Odynophagie, otalgie réflexe, crachats hémoptoïques.
- K synchrones : dyspnée, dysphonie, dysphagie.
- AEG, perte de poids.
Cancers de l’oropharynx: éléments physiques en faveur?
- A l’aide de 2 abaisses-langues : exploration de l’oropharynx.
- Recherche d’une lésion pré-K ou d’une masse ulcéro-bourgeonnante.
- Recherche K synchrone
- Limitation protraction linguale +++ → signe d’atteinte zone jonction pilier antérieur amygdale et langue.
Cancers de l’oropharynx: bilan diagnostic en cas de suspicion d’un cancer de l’oropharynx?
-
Panendoscopie et :
- Biopsie pr analyse anapath.
- Schéma daté et signé
- Fibroscopie : FOGD et bronchique.
-
Imagerie :
- Syst : TDM cervico-thoracique avec PDC et IRM cervicale avec PDC.
- TEP-TDM si tumeurs synchrones ou ADP méta bilat (N2C) ou suspi méta.
Cancers de l’oropharynx: classification TNM d’un cancer de l’oropharynx?
T :
- T1 = < 2 cm gd diamètre.
- T2 = entre 2 et 4 cm.
- T3 = > 4 cm.
- T4 = envahissement des structures adjaçentes.
N :
- N0 = pas ADP.
- N1 = ADP unique < 3 cm.
- N3 = ADP > 6 cm.
-
N2 :
- A = ADP homolatérale unique entre 3 et 6 cm.
- B = ADP homolatérale multiple < 6 cm.
- C = ADP bilat ou controlat < 6 cm.
M : M0 = pas méta. M1 = méta.
Cancer de la cavité buccale: sites de développement des cancers? principaux types histologiques?
Sites de tumeurs :
- voile du palais et piliers antérieurs des amygdales,
- palais osseux,
- face interne des joues et lèvres,
- trigone rétro-molaire (en arrière des molaires et en avant du piler antérieur).
Principaux types histologiques:
- Carcinome épidermoïde +++
- Lésions pré-K : leucoplasie, lichen plan.
Cancer de la cavité buccale: éléments cliniques révélateurs d’un cancer de la cavité buccale?
Terrain :
- Homme âgé (≈ 60 ans : retraite).
- Intoxication OH-tabac chronique
-
Lésions pré-K :
- Leucoplasie
- Lichen plan (ou tout autre lésion chronique).
Clinique :
- Douleur (glossodynie, odynophagie, otalgie réflexe), sgt (crachats hémoptoïques), ulcérations buccales, stase salivaire.
- K synchrones : dyspnée, dysphagie, dysphonie.
- AEG, perte de poids.
Cancer de la cavité buccale: éléments physiques en faveur?
- A l’aide de 2 abaisses-langues
-
Peut mettre en évidence :
- Tumeur ulcéro-bourgeonnante.
- limitation de la protraction linguale.
Cancer de la cavité buccale: bilan diagnostic en cas de suspicion d’un cancer de la cavité buccale?
- Panendoscopie et biopsies étagées pour analyse anatomopathologique
- TDM cervico-thoracique avec injection de PDC
- IRM cervicale avec injection de PDC (= pour l’extension aux parties molles).
Cancer de la cavité buccale: bilan d’extension d’un cancer de la cavité buccale?
- Fibroscopie oeso-gastro-duodénale
- TDM cervico-thoracique avec injection de PDC
- IRM cervicale avec injection de PDC (= pour l’extension aux parties molles).
- +/- TEP TDM : si tumeurs synchrones, ADP bilatérales ou suspicion de métastase à la clinique.
Cancer de la cavité buccale: classification TNM d’un cancer de la cavité buccale?
T :
- T1 = < 2 cm de grand axe.
- T2 = entre 2 et 4 cm de grand axe.
- T3 = > 4 cm de grand axe.
- T4 = envahissement des structures adjaçentes.
N :
- N0 = pas d’ADP.
- N1 = 1 ADP homolatérale < ou égale à 3 cm.
- N2 = ADP unique homolatérale < 6 cm (N2a), ADP multiples homolatérales < 6 cm (N2b) et ADP bilatérales ou controlatérales < 6 cm (N2c).
M : M0 = pas de méta. M1 = présence de méta.
Cancer du cavum: principaux types histologiques?
- UCNT (undifferentiated carcinoma nasopharyngeal type): type le plus fréquent.
Les autres types:
- OMS 1 : K épidermoïde kératinisant → rare.
- OMS 2 : K épidermoïde non kératinisant.
- Enfant : rhabdomyosarcome, UCNT et lymphome.
Cancer du cavum: extension du cancer du cavum?
Extension locale :
- Cavités nasales, l’oropharynx et les espaces parapharyngés +++ (atteinte du V3).
- A un stade avancée, érosion de la base du crâne avec atteinte du IX, X, XI voir XII, et extension intra-crânienne.
- Possible atteinte du sinus caverneux (atteinte du III, IV et VI).
Gg : très lymphophile.
- Gg rétro-pharyngé,
- gg mastoïdien et spinal haut,
- gg sous-digastrique.
A dist : méta frq → Os +++, poumon, foie, gg à distance.
Cancer du cavum: facteurs de risque du cancer du cavum?
- Pas d’intoxication OH-tabac
-
Géo :
- Haut risque : Asie du Sud-est (Canton +++).
- Moyen risque : Afrique du Nord et pourtour méditérranéen, autres pays d’Asie du Sud-Est, eskimos du Groenland et Alaska.
- Faible risque : reste du monde.
- Viral : EBV +++
- Environnement : salaisons et fumaisons.
Cancer du cavum: éléments révélateurs du cancer du cavum?
- Obstruction nasale
- Epistasix
Cancer du cavum: éléments physiques en faveur?
- Otite séreuse : obstruction tumorale de la trompe d’Eustache.
- Déficits neurologiques
- Trismus : extension à la fosse infra-temporale.
- Nasofibroscopie
Cancer du cavum: bilan diagnostic en cas de suspicion d’un cancer du cavum?
- Nasofibroscopie (ou cavoscopie : pas la mm choz) → biopsie sous AL possible, sinon sous AG.
- On ne fait pas de panendoscopie dans le cancer du cavum +++
Cancer du cavum: bilan d’extension d’un cancer du cavum?
-
Extension :
- TDM cervico-thoracique avec PDC (= pour l’extension aux tissus osseux)
- IRM cervicale avec PDC (extension aux tissus mous).
- TEP-TDM (= tumeur très lymphophile +++).
-
Etio :
- Sérologie EBV de référence (= EA IgG et IgA).
Cancer de l’ethmoide: facteurs de risque?
- Pas de rôle de l’intoxication alcoolo-tabagique chronique +++
-
Rôles des carcinogènes professionnels :
- Professions du bois +++ : il s’agit alors d’un adénocarcinome ethmoïdal.
- Les autres carcinogènes impliqués : nickel, nitrosamines, goudrons de houille, amiante.
Cancer de l’éthmoide: éléments révélateurs d’un cancer de l’ethmoide?
-
Obstruction nasale unilatérale :
- souvent associée à une rhinorhée mucopurulente
- +/- striée de sang.
-
Epistaxis :
- spontanée, unilatérale et répétée +++,
- sans qu’aucune autre cause a pu être mis en évidence.
-
Signes en rapport avec une extension aux structures adjaçentes :
- oculaire (= œdème de la paupière supérieure, dacryocystite, exophtalmie isolée, ptôsis, paralysie oculaire, diplopie)
- atteinte du nerf VII (= névralgie faciale).
Cancer de l’éthmoide: éléments physiques en faveur?
- Examen des fosses nasales :
- elle peut mettre en évidence une masse bourgeonnante.
Cancer de l’éthmoide: diagnostic?
- **nasofibroscopie **
- biopsies pour analyse anapath.
Cancer de l’éthmoide: bilan d’extension?
- TDM et IRM du massif facial avec injection.
- TDM thoraco-abdominal : pour les métastases à distance.
Cancer du sinus maxillaire: facteurs de risque?
- Lésion pré-cancéreuse : papillome inversé.
- Exposition professionnelle : travailleurs du bois, autres toxiques.
Cancer du sinus maxillaire: éléments révélateurs?
-
A un stade précoce :
- Obstruction nasale unilat
- Rhinorhée unilat
- Epistaxis unilat
-
A un stade plus évolué, signes sinusiens :
- mobilité dentaire,
- tuméfaction des tissus mous de la face,
- voussure du voile du palais,
- dysesthésie du V2.
Cancer du sinus maxillaire: éléments physiques en faveur?
- Examen des fosses nasales : nasofibroscopie.
- polype ou une masse unilatérale du méat moyen.
Cancer du sinus maxillaire: diagnostic?
- Examen à l’endoscope rigide
- réalisation de biopsies sous AL.
- pour analyse anapath
Cancer du sinus maxillaire: bilan d’extension?
- TDM des sinus (= pour l’extension osseuse) et IRM des sinus (= pour l’extension aux parties molles).
- TDM thoraco-abdominal (= pour les métastases à distance).