D4 - Pédiatrie Flashcards
Prise en charge d’un nouveau-né: comment on évalue la maturité d’un nouveau-né?
Prise en charge d’un nouveau-né: dépistage néonatal.
- Dépistage de 5 maladies:
- Phénylcétonurie
- Hypothyroidie congénitale
- Hyperplasie bilatérale des surrénales
- Drépanocytose
- Mucoviscidose
- Modalités :
- Idéalement à 72 h vie, en général avant sortie maternité.
- Ponction face latérale talon → dépôt plusieurs goutte sang sur papier buvard avec fiche nominative
- Information : claire et compréhensible, maladies dépistées, bénéfice d’un dépistage précoce → consentement écrit obligatoire.
Prise en charge du nouveau-né: détailler les maladies dépistées par le dépistage néonatal:
- Phénylcétonurie
- Hypothyroidie congénitale
Prise en charge du nouveau-né: détailler les maladies dépistées par le dépistage néonatal:
- Hyperplasie congénitale des surrénales
- Mucoviscidose
Prise en charge du nouveau-né: détailler les maladies dépistées par le dépistage néonatal:
- Drépanocytose
Puberté: quels sont les caractéristiques de la puberté normale?
-
Réactivation de l’axe hypothalamo-anté hypophysaire, gonadique & tissus cibles périphériques.
- Hypothalamus : Gn-RH pulsatile → stimule anté-hypophyse.
- Anté-hypophyse : FSH & LH → développement gonades & sécrétions hormones stéroides sexuelles : testostérone, oestradiol puis progestérone.
-
Accélération croissance staturale et maturation osseuse :
- Staturale :
- Fille : 5 à 8 cm par an pour total de 23-25 cm → taille finale moyenne 165 cm à 18 ans.
- Garçon : 5 à 10 cm par an pour total 25-28 cm → taille finale moyenne 178 cm à 18 ans.
- Maturation osseuse :
- Age osseux : radiographie main gauche face → comparaison % atlas radiologique référence.
- Sésamoide pouce : 11 ans chez fille, 13 ans chez garçon.
- Cartilages conjugaison soudés : 15 ans chez fille, 17 ans chez garçon.
- Staturale :
- Pilosité sexuelle
-
Apparition des caractères sexuels secondaires :
- Fille :
- Début à 11 ans en moyenne : apparition seins.
- Comprend :
- Développement du bourgeon mammaire : 10,5 à 11,5 ans.
- Pilosité : pubienne puis axillaire.
- OGE : horizontalisation de la vulve & augmentation volume lèvres.
- 1ères règles : 12,5 à 13 ans en moyenne ; normal entre 10 et 15 ans.
- Garçon :
- Début à 12 ans en moyenne : augmentation taille testicules.
- Comprend :
- Volume testiculaire : L > 25 mm ou volume > 4 mL ; normal entre 9 et 14 ans.
- Pilosité : pubienne puis axillaire.
- OGE : augmentation taille verge > 5-6 cm
- Voix modifiée & gynécomastie transitoire modérée
- Evalué par la classification Tanner
- Fille :
Avance pubertaire:
- Définition
- Priincipales causes
Avance pubertaire: quels sont les signes en faveur d’une cause centrale? d’une cause périphérique? isolée?
Centrale :
- En faveur :
- Apparition précoce des caractères sexuels secondaires
- Accélération de la vitesse de croissance
- Avance d’âge osseux
- Développement pubertaire harmonieux
- Bilan :
- Stéroides sexuels élevés
- Imprégnation oestrogénique utérus échographie
- LH élevé état basal & pic LH > pic FSH après stimulation par test LHRH
Périphérique :
- En faveur :
- Comme dans causes centrales : apparition précoce caractères sexuels secondaires, accélaration vitesse croissance, avance âge osseux.
- Peut être dans le sens du sexe de l’enfant (isosexuel) ou opposé au sexe de l’enfant (contrasexuel).
- Bilan :
- Stéroides sexuels élevés
- ± imprégnation oestrogénique utérus échographie
- LH et FSH indosables état basal & après test stimulation LHRH
Isolées :
- En faveur :
- Apparition précoce d’un seul caractère sexuel secondaire isolé
- Pas d’accélération de la vitesse de croissance, pas d’avance d’âge osseux
- Bilan normal
Retard pubertaire:
- Définition
- Principales causes
Prématurité: principales complications.
Prématurité: principales causes.
Prématurité: principes de la prise en charge.
Maladies des MH
- Facteurs de risque
- Tableau
- Diagnostic
- Traitement
- 80 % prématurés nés avant < 34 SA
- En cause : inefficacité surfactant → collapsus alvéolaire.
- Autres FDR : RCIU, diabète gestationnel, anoxie périnatale.
-
Tableau :
- Détresse respiratoire aigue
- Pas d’intervalle libre % naissance
- Geignement expiratoire si forme sévère
-
Diagnostic :
- RP : opacités bilatérales symétriques, bronchogramme aérien.
-
Traitement :
-
Curatif :
- Instillation trachéale surfactant exogène
- ± ventilation mécanique
-
Préventif :
- Corticothérapie prénatale si < 34 SA
-
Curatif :
Leucomalacie péri-ventriculaire
- Définition
- Facteurs de risque
- Tableau
- Diagnostic
- Traitement
- Lésions destructrices substance blanche peri-ventriculaire
- Autres FDR : RPM, chorio-amniotite.
- Peu de traduction clinique
-
Diagnostic :
- EEG : pointes positives rolandiques.
- Echo cérébrale trans-fontanellaire : hyperéchogénicité peri-ventriculaire, cavités substance blanche.
-
Traitement :
- Essentiellement préventif
- Corticothérapie pré-natale
- ATB si RPM
- Eviction médicament potentiellement neurotoxiques chez grands prématurés
- Risque séquelles troubles développement psychomot.
Entérocolite ulcéronécrosante:
- Définition
- Tableau
- Diagnostic
- Traitement
- 1 à 5 % prématurés.
- Plages nécrose ischémique et hémorragique à point départ muqueux ± pneumatose (infiltration gazeuse paroi intestinale) : grêle et côlon → multi-focal, extensif.
-
Tableau :
- Au max :
- Météorisme abdominal volumineux douloureux
- Défense
- Résidus gastriques verts
- Rectorragies
- Sd infectieux sévère
- Au max :
-
Diagnostic :
- ASP : dilatation anses, pneumatose intestinale et/ou porte +++, ± pneumopéritoine.
-
Traitement :
- Urgence médicochir
- En 1ère int :
- Expansion volémique
- ATB
- Aspiration digestive + alimentation parentérale
- Chir : se discute.
Ictère: principales causes.
Ictère: quels sont les éléments de gravité d’un ictère chez le nouveau-né? quels sont les facteurs de risque de gravité?
- Ictère nucléaire
- Encéphalopathie hyperbilirubinémique
- Lésion irréversible des noyaux gris centraux
- Tableau: hypertonie extra-pyramidale, choréo-athétose, surdité
- Bilirubine non conjuguée et non liée à l’albumine > 340 µmol/L
- Rapport molaire bilirubine/albumine > 0.7
Facteurs de risque:
- Prématurité
- Médicaments qui se lient à l’albumine
- Clinique: infection, déshydratation, hypothermie
- Biologique: acidose, hypoxie, hypoglycémie, hypoalbuminémie, hypoosmolalité
Ictère: traitement.
Ictère simple
Ictère au lait de mère
Ictère simple
- Le plus fréquent : diagnostic d’élimination
- 30 à 50 % des enfants sains
- En cause : défaut physiologique néonatal de maturité de la glucuroconjugaison de la bilirubine.
- En faveur :
- Début après 24 h de vie
- Isolé : examen clinique rigoureusement normal
- Intensité modéré
- Décroissance après J5-J6
PEC :
- Abstention thérapeutique
- Surveillance accrue chez le prématuré : ictère plus fréquent, plus prolongé et plus intense → risque neurologique plus élevé.
Ictère au lait de mère:
- 3 % des enfants nourris au sein
- Nouveaux-nés à terme, lactation maternelle abondante
- Mécanisme :
- Activité lipoprotéine-lipase excessive du lait maternel
- Libération importante d’acides gras
- Inhibition de la glucuroconjugaison
- En faveur :
- Début vers J5-J6
- Isolé
- Intensité modérée
- Persistance plusieurs semaines
- PEC :
- Abstention thérapeutique
- Evolution : disparition de l’ictère 4 à 6 semaines après naissance.
Ictère hémolytique
Maladie de Gilbert
Atrésie biliaire
Ictère hémolytique
- 1ère cause d’ictère pathologique
- Mécanisme :
- Lyse des GR
- Production anormalement élevée de bilirubine
- Causes :
- Incompatibilité sanguine materno-foetale :
- Système ABO +++ : mère de groupe O, nouveau-né groupe A ou B ; test de Coombs négatif. Système Rhésus : plus rare. Ictère plus intense. Combs positif.
- Prévention : allo-immunisation anti-D.
- Hémolyse constitutionnelle :
- Maladie de Minkowski-Chauffard ou sphérocytose héréditaire
- Déficit en G6PD
- Incompatibilité sanguine materno-foetale :
- En faveur :
- Début avant 24 h de vie
- Intense
- Si hémolyse sévère : syndrome anémique, hépatosplénomégalie
- Anémie normo ou macrocytaire, réticulocytose.
Maladie de Gilbert
- mutation de l’enzyme bilirubine glucuronyl-transférase
- Le plus souvent : subictères récidivants, déclenchés par le stress et le jeune.
- Rarement : révélation néonatale, souvent associé à une sténose du pylore.
- Dgc : biologie moléculaire.
- Pas de traitement nécessaire.
Atrésie biliaire
- 1 nouveau-né sur 10 000
- syndrome de cholestase
- Hépatomégalie ferme
- Urine foncée
- Selles décolorées
- Traitement :
- Chirurgical : intervention de Kasaï, au plus tard avant la 6ème semaine.
- Administration de vitamine K IV
Ictère néonatal: diagnostic.
-
Bilirubinomètre transcutané :
- Appliqué sur le front et le sternum de nouveau-né
- Evalue la concentration de bili totale par mesure optique
- Bilirubinémie libre et conjuguée
- Albuminémie
Ictère néonatal: bilan étiologique.
- Incompatibilité MF : groupe sanguin mère et fœtus, coombs direct, NFS et réticulocytes.
- Infection : CRP, ECBU.
- Hépatique : transaminases, PAL, GGT, facteurs d’hémostase.
- Echo abdo : recherche de signes de cholestase extrahépatique (obstacle et/ou dilatation des voies biliaires), de signes en faveur d’une atrésie biliaire (absence de VB).
- Déficit en G6PD : dosage G6PD, pyruvate kinase.
- Hypothyroidie : TSH, T4.
rougeole:
- tableau
- complications
- diagnostic
rougeole: prise en charge.
tableau d’une rhinopharyngite de l’enfant
- Rhinite : écoulement nasal antérieur ou postérieur +/- toux.
- Pharyngite : muqueuse pharynx rouge +/- oedémateuse.
- Fièvre modérée < 38.5,
- ADP sous-angulo-maxillaire bilat,
- Otite congestive d’origine virale.
complications d’une rhinopharyngite de l’enfant
complications:
- OMA purulente
- conjonctivite purulente,
- sinusite.
fdr de complications:
- OMA récidivante (> 3 épisodes/an),
- otite séreuse,
- ID.
prise en charge d’une rhinopharyngite aigue de l’enfant
Ambulatoire
Eviction scolaire non obligatoire mais souhaitable pendant la phase aigue.
Sympto :
- Désobstruction rhinopharyngée :
- lavage des FN au sérum phy enfant allongé dos et tête penchée d’un coté puis l’autre bouche fermée par main (mucosité expulsé par autre narine ou dégluties),
- techniques de mouchage.
- PEC fièvre, si nécessaire :
- mesures physiques,
- anti-pyrétiques.
Antibiothérapie :
- Indiqué si : OMA purulente, rhinosinusite aigue (rare chez l’enfant).
- Per os, ciblant les germes en cause dans l’OMA (pneumocoque, haemophilus) : amox-clav.
indications de l’adénoidectomie
obstruction chronique VAS,
troubles respiratoires : troubles fct persistants, en rapport avec hypertrophie végétations.
germes rencontrés dans la sinusite de l’enfant
- pneumocoque,
- haemophilus influenzae,
- moraxella catarrhalis.
- staph aureus et anaérobies souvent dans les formes compliquées.
quels sont les différents sinus de l’organisme? quelle est leur chronologie d’apparition?
- ethmoidal: premiers mois de vie
- maxillaire: 3-4 ans
- frontal: 5-10 ans
- sphénoidal: 10-15 ans
sinusite de l’enfant: tableau d’une éthmoidite aigue de l’enfant
- complication bactérienne d’une rhinosinusopharyngite aigue
initialement:
- signes de rhinosinusopharyngite aigue
- enfant < 2 ans et demi
- oedème de paupière :
- paupière supérieure
- angle interne de l’oeil
au stade supurée:
- fièvre élevée
- douleur intense
- chémosis majeur
- ouverture palpébrale impossible
autres diagnostics devant un tableau d’éthmoidite aigue de l’enfant
- abcès sous-périosté
- phlegmon orbitaire
- cellulite orbitaire
tableau d’une sinusite maxillaire de l’enfant
- enfant > 3 ans
- persistance des signes de rhinosinusopharyngite aigue après 10 jours sans amélioration
- fièvre élevée
- rhinorrhée purulente
- céphalées
- oedème péri-orbitaire
prise en charge d’une sinusite aigue de l’enfant
- ambulatoire
- avis orl
- symptomatique
- antibiothérapie
indications de l’antibiothérapie:
- ethmoidite aigue
- sphénoidite aigue
- sinusite aigue maxillaire
modalités de l’antibiothérapie:
- probabiliste
- amoxicilline acide clavulanique
- 7 à 10 jours
- alternatives: pristinamycine
symptomatique:
- drp
- fièvre:
- mesures physiques
- anti-pyrétiques
prise en charge d’une ethmoidite aigue
- hospitalisation
- avis orl
- antibiothérapie
- symptomatique
- surveillance
antibiothérapie:
- probabiliste
- bi-antibiothérapie
- parentérale iv
- C3G + vancomycine + métronidazole si forme sévère
angine de l’enfant: formes d’angine
- erythémato-pultacée
- pseudomembraneuse
- vésiculeuse
- ulcéro-nécrotique
angine de l’enfant: germes de l’angine erythémato-pultacée
- viral +++:
- adénovirus
- influenzae et parainfluenzae
- vrs
- streptocoque beta-hémolytique du groupe A
angine de l’enfant: tableau d’une angine erythémato-pultacée
- fièvre
- oropharynx:
- amygdale congestive
- enduit blanchâtre détachable à l’abaisse langue
- adp cervicales sensibles
angine de l’enfant: éléments en faveur du sbgha?
terrain:
- pic à 5 ans
- automne-hiver
clinique:
- début brutal
- fièvre élevée
- odynophagie intense
- erythème pharyngée intense
- purpura du voile du palais
- adp sensibles
complications d’une angine à sbgha?
- phlegmon péri-amygdalien
- abcès rétro-pharyngien
- rhumatisme articulaire aigu
- glomérulonéphrite aigue
- fasciite
- choc toxique streptococcique
phlegmon péri-amygdalien: tableau, prise en charge
clinique:
- Odynophagie importante,
- fièvre élevée,
- trismus
- otalgie.
A l’examen ORL :
- tuméfaction unilatérale du voile du palais, refoulant la luette oedématiée.
Prise en charge :
- Ponction du phlegmon pour analyse bactériologique
- ATB IV +/- chirurgie.
prise en charge d’une angine à sbgha
Ambulatoire
Eviction scolaire jusqu’à 48h d’ATB si angine à SGA
Curatif :
- Antibiothérapie :
- Indiqué si : TDR ou culture positif.
- Amoxicilline CLAMOXYL 50 mg/kg/jour 2 fois par jour pdt 6 jours.
- Si allergie aux pénicilline, C3G orale : céfpodoxime-proxetil ORELOX pdt 5 jours ou céfuroxime-axétil ZINNAT pdt 6 jours.
- SI CI aux BL, macrolides :
- Azithromycine ZITHROMAX 20 mg/kg/jour 1 fois/jour pdt 3 jours
- Clarithromycine ZECLAR 15 mg/kg/jour 2 fois/jour pdt 5 jours
- Josamycine JOSACINE 50 mg/kg/jour 2 fois /jour pdt 5 jours.
Symptomatique :
- Fièvre et douleur : paracétamol 15 mg/kg toutes les 6h.
- Rhinopharyngite, si nécessaire : DRP.
causes d’échec de l’antibiothérapie dans l’angine à streptocoque du groupe A?
- Réinfection à partir de l’entourage
- Mauvaise compliance
- Interférence bactérienne :
- Souches à beta-lactamase
- Diminution de l’effet barrière de la flore
- Portage chronique de SGA
mesures préventives de l’angine à sbgha
- Environnement :
- Arrêt du tabagisme passif
- Reconsidération du mode de garde si épisodes d’angine : trop fréquents, entravent la vie socioprofessionnelle des parents.
- Amygdalectomie
indications de l’amygdalectomie dans l’angine à sbgha
- Amygdalite aigue récidivante,
- amygdalite chronique,
- abcès récidivants.
- Hypertrophie bilatérale symptomatique :
- Troubles du sommeil : au maximum, SAOS.
- Troubles de la déglutition, difficulté de phonation.
- Autres : Sd post-streptococcique sauf le GNA, amygdalectomie à chaud après drainage d’un abcès.
complications de l’amygdalectomie
Primaires :
- respiratoires,
- nausées et vomissements,
- hémorragie.
A distance :
- hémorragie retardée,
- dysphagie douloureuse prolongée,
- persistance d’une obstruction respiratoire.
angine: quels sont les causes d’angine pseudomembraneuse?
MNI :
- Adolescent ou adulte jeune
- Tableau :
- Fausses membranes non adhérentes,
- respect de la luette,
- ADP cervicales postérieures,
- splénomégalie.
Diphtérie :
- Non vacciné pour le DTP
- Tableau :
- Fausses membranes adhérentes
- Envahissement de la luette
- ADP sous-angulo-maxillaire
angine: quels sont les causes d’angine vésiculeuse?
Herpès :
- Enfant 1 à 4 ans
- Tableau :
- Vésicule sur muqueuse inflammatoire
- Gingivostomatite aigue
- Ulcérations
- ADP sous-angulo-maxillaire
Herpangine :
- Enfant 1 à 7 ans
- Epidémie estivale
- Tableau :
- Vésicule en région angulomaxillaire seulement.
angine: quels sont les causes d’angine ulcéronécrotique?
Angine de Vincent :
- Mauvaise hygiène BD
- Haleine fétide, odynophagie latéralisée
- Ulcération profonde, membranes grisatres
Agranulocytose, hémopathies :
- Tout âge
- Médicamenteux +++
- Tableau : syndrome d’insuffisance médullaire, douleurs osseuses, hépatosplénomégalie.
otite de l’enfant: quels sont les différentes formes?
Congestive :
- Congestion bénigne des tympans
- Origine virale le plus souvent, souvent associé à une rhinopharyngite.
- Evolution :
- Spontanément résolutive, en général
- Peut évoluer vers un tableau d’OMA purulente
Purulente :
- Surinfection bactérienne de l’oreille moyenne
- Présence d’un épanchement purulent collecté
Séromuqueuse :
- Epanchement rétro-tympanique
- Pas de signe d’inflammation aigue
- Evolution depuis plus de 2 mois : constatation à 2 reprises, à 3 mois d’intervalle.
otite de l’enfant: quels sont les principaux germes?
- pneumocoque,
- haemophilus influenzae non typable.
- moraxella catarrhalis,
- virus respiratoires.
Otite de l’enfant: quels sont les signes cliniques d’une OMA, d’une otite séro-muqueuse et d’une otite externe?
OMA :
- Début brutal
- Signes fonctionnels :
- Otalgies :
- Exprimées à partir de 3 ans.
- Equivalents : irritabilité, pleurs, insomnie chez le nourrisson.
- Généraux :
- Fièvre
- Réduction de l’appétit, vomissements alimentaires, douleurs abdominales.
- Otalgies :
Otite séromuqueuse :
- Hypoacousie +++ : non réponse à l’appel, augmentation du volume sonore, difficultés scolaires.
Otite externe :
- Otalgie sans fièvre, provoquée à l’effleurement de l’auricule
prise en charge d’une otite moyenne aigue de l’enfant
Ambulatoire
Antibiothérapie :
- Buts :
- prévention de la diffusion locorégionale ou systémique,
- réduction des douleurs de l’enfant.
- Pour une OMA :
- Indiqué si : enfant < 2 ans ou enfant > 2 ans à spt bruyante (otalgie, fièvre élevée).
- Amoxicilline CLAMOXYL 80 mg/kg/jour 3 fois/jour ou Amoxicilline-clav AUGMENTIN en 3 prises si syndrome otite-conjonctivite.
- Si allergie aux pénicillines :
- En 1er, C3G orales : cefpodoxime-proxétil, céfuroxime-axétil.
- Si CI aux BL : erythromycine-sulfafurazole PEDIAZOLE ou sulfaméthoxazole-triméthoprime BACTRIM.
- Pendant 8 à 10 jours chez enfant < 2 ans, 5 jours si enfant > 2 ans.
- Si enfant > 2 ans à spt modérée :
- Pas d’ATB possible
- Réévaluation clinique à 48-72h si persistance des spt sous traitement symptomatique
- Pas nécessaire pour otite congestive, otite séromuqueuse et otite externe.
Symptomatique :
- Fièvre et otalgie : paracétamol +/- ibuprofène si douleur intense.
- Rhinopharyngite, si nécessaire : DRP, techniques de mouchage.
complications d’une otite moyenne aigue
- Mastoidite :
- décollement du pavillon oreille vers l’avant et le dehors,
- tuméfaction rétroauriculaire douloureuse et rénitente.
- PFP
- Labyrinthite,
- abcès cerveau,
- thrombophlébite cérébrale.
- Bactériémie
- Méningite purulente +++ : surtout chez le jeune nourrisson.
quels sont les mesures préventives de l’otite moyenne aigue?
- Environnementales :
- Arrêt du tabagisme passif
- Reconsidération du mode de garde si épisodes : trop fréquents, genants pour la vie socioprofessionnelle.
- Adénoidectomie
- Aérateur trans-tympanique
quelles sont les indications de l’amygdalectomie dans l’otite moyenne aigue?
OMA récidivante :
- Après échec des autres thérapeutiques : ATB répétées des épisodes aigus, supplémentation en fer.
- Récidives mal toléré : retentissement familial, scolaire, social.
OSM chronique :
- D’emblée compliquée : perte d’audition, surinfection fréquente, rétractioni tympagnique
- Après échec du traitement médical
comment définit-on l’échec de l’antibiothérapie dans la prise en charge d’une otite moyenne aigue? quelle est la conduite à tenir?
- Définition :
- Persistance ou aggravation des spt > 48h après début de l’ATB
- Ou réapparition dans les 4 jours suivant la fin de l’ATB
- Conduite à tenir :
- Rechercher une complication
- Modification de l’ATB selon le choix initial
- Si 2ème échec thérapeutique : paracentèse.
aspects otoscopiques d’une otite?
- Otite congestive :
- Hypervascularisation
- Pas d’épanchement rétro-tympanique
- OMA :
- Aspect inflammatoire
- Epanchement extériorisée ou non
- Otite séromuqueuse :
- Epanchement : niveau liquidien
- Pas d’inflammation : tympan ambré, mats et rétractés
- Otite externe :
- Tympans normaux
- Aspect inflammatoire et oedématié du MAE, parfois recouvert de sécrétions purulentes.
quel sont les germes de la bronchite aigue de l’enfant?
- virale surtout :
- VRS,
- influenzae et parainfluenzae,
- adénovirus,
- myxovirus,
- rhinovirus.
- Bactérienne primitive parfois :
- mycoplasma,
- bordetella.
quel est la tableau d’une bronchite aigue de l’enfant?
- Toux
- Fièvre modérée < 38.5°
- Auscultation anormale : ronchis, rales humides bilatéraux.
- En faveur d’une bronchite :
- Progressif
- Rhinopharyngite initiale
- Ronchi bilatéraux
hernie inguinale étranglée: tableau.
- Pleurs et agitation
- Tuméfaction inguinale douloureuse, fixée et irréductible
- Signes d’occlusion digestive :
- Vomissements,
- Arrêt des matières et des gaz.
hernie inguinale étranglée: prise en charge.
- Urgence thérapeutique
- Intervention chirurgicale en urgence si :
- Hernie de l’ovaire chez la fille
- Hernie inguinale étranglée très évoluée
- Taxis : réduction manuelle après prémédication.
- Indications : Hernie inguinale étranglée du garçon sans signes inflammatoires locaux notables.
- Succès : intervention chirurgicale différée (2-3 jours).
- Traitement symptomatique
hernie inguinale étranglée: principale cause.
- Persistance du canal péritonéo-vaginal
- Contenu :
- Le plus souvent intestinal
- Hernie de l’ovaire chez la fille < 1 an.
colique du nourrisson: tableau.
- Nourrisson < 4 mois
- Clinique :
- Pleurs prolongés inconsolables et/ou phases d’agitation inexpliquées en post-prandial
- Faciès vultueux, abdomen tendu, membres inférieurs repliés
- Interruption de la crise : émission spontanée ou provoquée de gaz intestinaux.
- Pas d’arguments organique :
- Appetit conservé, croissance pondérale normale, transit normal
- Eveil normal, périodes de calme
- Caractère paroxystique de la crise
- Répétition de plusieurs épisodes
colique du nourrisson: prise en charge.
- Rassurer les parents :
- Caractère bénin et transitoire des spt
- Absence d’organicité sous-jaçente
- Conseils pour calmer l’enfant :
- Prise dans les bras,
- Emmaillotage,
- Trajet en voiture,
- Berceuse,
- Massage abdominal.
- En 2ème intention:
- Médicamenteux : trimébutine DEBRIDAT.
- Régime : lait pauvre en lactose, hydrolysats sans lactose.
appendicite aigue de l’enfant: tableau.
- Enfant > 3 ans,
- Absence d’ATCD appendicectomie
- Pour la forme commune :
- Douleur abdominale aigue spontanée en FID, parfois épigastrique.
- Fièvre modérée, altération du faciès, langue saburrhale
- Nausées ou vomissements, voir diarrhées
- Examen physique :
- Point de McBurney : douleur provoquée en FID, défense à la palpation profonde.
- Signe de Bloomberg : douleur décompression brutale FIG.
- TR : douloureux, mais aspécifique.
- Pour les autres formes anatomiques :
- Rétrocaecale : douleur FID sans défense, attitude psoitis.
- Sous-hépatique : douleur hypochondre droit.
- Pelvien : douleur sus pubienne, signes fonctionnels urinaires rectaux (ténesme)
- Mésocaeliaque : sd occlusif avec fièvre précoce.
appendicite aigue de l’enfant: principal diagnostic différentiel à éliminer?
Adénolymphite mésentérique :
- Episode viral ORL ou respiratoire précédant
- Douleur aigue diffuse ou prédominant en FID
- Echo :
- ADP
- Appendice : diamètre normal.
appendicite aigue de l’enfant: diagnostic.
Bio :
- NFP, VS, CRP → sd inflammatoire bio : hyperleuco, CRP élévation retardée.
- Bilan préopératoire
Imagerie :
- Echo abdo :
- Par un opérateur entrainé
- Montre :
- Appendice > 6 mm diamètre, douleur exquise passage sonde.
- Complications : abcès, épenchement péritonéal.
- ASP :
- Stercolithe appendiculaire, iléus du carrefour iléocaecal, nvx hydroaérique.
- Pneumopéritoine
- TDM AP :
- En dernière intention
- Enfant obèse
appendicite aigue de l’enfant: prise en charge.
Urgence chirurgicale
Modalités :
- Voie d’abord de McBurney
- Coelioscopie
- Laparotomie
Protocole :
- Préopératoire :
- A jeun, VVP, antalgiques IV, antibiothérapie IV, consultation d’anesthésie
- Autorisation parentale d’opérer
- Chirurgie :
- Explorateur : inspection, prélèvements bactériologiques.
- Curateur : appendicectomie, envoi pièce anapath.
- Fonction du tableau clinique : drainage si abcès, lavage péritonéal si péritonite.
- Surveillance
appendicite aigue de l’enfant: complications post-opératoires.
Infectieuses :
- Abcès (paroi, cul-de-sac de Douglas, sous-phrénique),
- Péritonite (par lachage du moignon appendiculaire, autres).
Occlusif :
- Précoce postopératoire,
- Sur bride.
invagination intestinale aigue de l’enfant : tableau.
- Nourrisson en bonne santé
- Douleurs abdominales paroxystiques répétées
- Au décours des crises :
- Hypotonie et pâleur (malaise),
- Vomissements alimentaires puis bilieux/intolérance alimentaire (refus du biberon),
- Rectorragies : plus tardives.
- Examen physique :
- FID inhabitée,
- Boudin d’invagination,
- Sang et boudin d’invagination au TR.
invagination intestinale aigue de l’enfant: principales causes.
Primitive +++ :
- Circonstances :
- Nourrisson,
- Pic à 9 mois,
- Garçon,
- Automne-hiver.
- En cause :
- Hypertrophie plaque de Peyer,
- Hyperplasie lymphoide
Secondaire :
- A tout age
- Pathologie sous-jaçente :
- Purpura rhumatoide,
- Mucoviscidose,
- Diverticulite Meckel,
- Tumeurs.
invagination intestinale aigue de l’enfant: diagnostic.
Echo abdo :
- Par un opérateur entrainé
- Boudin : cocarde en transversal, sandwich en longitudinal
- Epanchement intrapéritonéal, étude des flux artériels et veineux
ASP :
- Absence d’aération du caecum en FID
- Image directe boudin, +/- dilatation en amont
Lavement opaque :
- Utile en cas de doute à l’écho
- Arrêt de progression au contact du boudin : cocarde de face, pince de crabe de profil.
invagination intestinale aigue de l’enfant: prise en charge.
Urgence thérapeutique
Désinvagination :
- Lavement opaque thérapeutique
- Chirurgie
Lavement opaque thérapeutique :
- Indications:
- HD stable,
- abdomen non chir,
- pas de pneumopéritoine.
- Principes:
- Sous contrôle scopique, en présence d’un radiologue et d’un chirurgien
- Information des parents de la possibilité du traitement chirurgicale
- Critères d’efficacité :
- Clinique : disparition douleurs abdos.
- Paraclinique :
- Opacification ensemble cadre colique,
- Inondation franche et massive dernières anses grêles,
- Absence réinvagination sur cliché en évacuation.
Chirurgie :
- Indications:
- Formes compliquées (choc, abdomen chir, pneumopéritoine),
- Echec lavement opaque thérapeutique,
- Récidives multiples.
- Principes :
- Expression manuelle du boudin d’invagination
- Appendicectomie de principe
- +/- résection intestinale si échec ou nécrose apparente
reflux gastro-oesophagien de l’enfant: définition.
- Passage involontaire du contenu gastrique vers l’oesophage
reflux gastro-oesophagien de l’enfant: tableau.
RGO physiologique :
- Régurgitations banales : expulsions soudaines ss effort petite qté liquide gastrique alimentaire par bouche, spontanée ou contemporaines éructation.
- Per os post-prandiaux, aux chgts position, alimentation liquidienne.
- ≠ vomissements : contraction abdo ou musc.
- Eliminer suralimentation si < 6 mois
Pathologique :
- Oesophagite :
- Pas de signes spé
- Refus biberons après qqes succions, pleurs, agitation en per prandial ou sommeil.
- Plus évocateur : hématémèse, sgt occulte révélé par anémie microcytaire.
- Dgc : FOGD.
- Manif extra dig :
- ORL : dyspnée laryngée, dysphonie, rhinopharyngite ou otite répétition, érosions dentaires.
- Respi : toux chronique nocturne, bronchiolites ou pneumopathies récidive.
- Malaise :
- Typiquement : perte de contact, pâleur, cyanose, hypotonie ± apnées ou bradycardie.
reflux gastro-oesophagien: diagnostic.
RGO clinique: diagnostic clinique.
RGO non évident ou formes extra-digestive: bilan.
pH métrie oesophage 24h :
- En 1ère intention
- Objective RGO acide, apprécie efficacité ttmt, éliminer rsp RGO acide sur spt si échec clinique.
- Sonde 3 cm dessus cardia.
- pourcentage cumulée temps où pH oesophage < 4.
- Positif si pH < 4 plus de 5% du temps.
Fibro oesogastroduo :
- Dgc oesophagite peptique ulcérée, recherche hernie hiatale
- Positif : témoin RGO, pas de pH métrie nécessaire. Inverse : pas de signes = nélimine pas RGO.
Autres :
- TOGD si RGO résistant au ttmt, en 2eme intention.
- Manométrie oesophagienne, écho, impédancemétrie.
reflux gastro-oesophagien de l’enfant: prise en charge.
- Ambulatoire
- Mesures HD :
- Epaississement lait artificiel,
- Réduction volume biberon,
- Surélévation tête lit.
- Médicamenteux
- Chirurgie
Médicamenteux :
- IPP :
- Antisécrétoire puissant dose-dépendante
- Plateau activité entre 3ème et 5ème jour
- Prise avt premier repas de jounée
- Oméprazole MOPRAL, esoméprazole INEXIUM
- Indiqué si : oesophagite prouvée EOGD, RGO pathologique pH métrie.
- Autres médocs : métoclopramide PRIMPERAN : risque sd extr-pyramidal.
Chirurgie :
- fundopicature de Nissen,
- indications:
- RGO comliqué et rebelle ttmt médical
- RGO compliqué et enfant céphalopothie.
vomissements de l’enfant: principales causes de vomissements aigus et chroniques.
Aigu :
Extra-abdo :
- Neuro : méningite aigue, hématome sous dural, tumeur.
- Infectieux : gastroentérite aigue, OMA, angine aigue, pyélo aigue, pneumopathie aigue et coqueluche, hépatite aigue, pancréatite aigue.
- Piège dgc : intox aigue, acidocétose diabétique, ISA, HTA majeure.
Abdominal :
- Nouveau-né :
- Atrésie duodénum ou grêle,
- Malrotation anse intestinale primitive,
- Iléus méconial,
- Maladie Hirschprung.
- Nourrisson & enfant : IAA, appendicite aigue et abcès appendice ; hernie inguinale étranglée, torsion testicule ou ovaire, volvulus mésentère commun ou grêle, diverticule Meckel.
Chronique :
Abdo :
- Sténose pylore,
- origine alimentaire : excès apports, APLV, TIAC.
Extra-abdo :
- Neuro : migraine, épilepsie.
- Gé : intox chronique, maladie métabolique, grossesse.
- Psychogène
vomissements de l’enfant: éléments de gravité des vomissements.
Deshydratation aigue :
- perte poids,
- pli cutné.
- Dénutrition si vomissements chroniques,
- signes respi si fausses routes
Lié à cause :
- Chir : vomissements bilieux, défense abdo voir contracture.
- Inf : fièvre, signes sepsis sévère.
- Neuro : signes HTIC, sd méningé, troubles conscience.
sténose du pylore: définition.
- Hypertrophie fibres musc pylore
- Obstacle vidange gastrique
sténose du pylore: tableau.
anamnèse:
- Nourrisson, pas de tb dig antérieur
- Intervalle libre 3 à 4 semaines
- Vomissements :
- Alimentaires aspect lait caillé → jamais bilieux.
- Post-prandial
- En jet, abondant, hématémèse associé si oesphagite.
- cassure pondérale mais appétit conservé nourrisson affamé,
- constipation,
- ictère prolongé.
physique:
- Ondulations péristaltiques
- Olive pylorique, voussure épigastrique.
sténose du pylore: diagnostic.
- ASP :
- distension gastrique,
- nvx hydroaérique,
- rareté gaz.
- ECHO +++ :
- aspect en cocarde coupe transversale,
- hypertrophie muscle pylorique > 4 mm et allongement canal pylorique coupe longitudinale.
- TOGD si doute dgc écho.
sténose du pylore: prise en charge.
- Corriger deshydratation : RHE.
- Urgence chirurgicale différée : pylorotomie longitudinale extramuqueuse.
- Réalimentation : qqes h après intervention.
constipation de l’enfant: définition
- baisse de la fréquence des selles
- Le plus souvent, volumineuses et dures.
constipation de l’enfant: complications possibles.
- Mécanique :
- fissure anale,
- prolapsus rectal
- Encoprésie : émissions fécales involontaires ou délibérées dans endroits inappropriés, alors qu’il a acquis le contrôle sphinctérien anal
- Perturbation de la motricité colorectale
constipation de l’enfant: principales causes organiques.
médical:
- Hypothyroidie
- Mucoviscidose
- Maladie coeliaque
- Diabète insipide et hypercalcémie
- Encéphalopathie, anorexie mentale
obstructif:
- Malformations anorectales hautes ou basses
- Sténoses anales : congénitales ou acquises.
neuro:
- Hirschprung
- Pseudo-obstruction intestinale chronique
constipation de l’enfant: principaux éléments en faveur d’une cause organique.
Terrain :
- age < 18 mois,
- ATCD : retard émission méconium, constipation primaire, maladie systémique connu
Clinique :
- météorisme,
- vomissements,
- débacles de selles,
- signes associées à une cause.
Cassure staturopondérale
Echec traitement symptomatique bien conduit
constipation de l’enfant: facteurs de risque d’une cause fonctionnelle.
- Alimentaire : pas assez de fibres et d’eau, peu de résidus (lait de mère), mauvaise reconstitution du lait artificiel, excès farine ou épaississants.
- Défécation elle-même : douleurs anales, hypotonie pariétale abdominale, toilettes inadaptées ou difficiles d’accès.
- Terrain : ATCD familiaux constipation fonctionnelle, contexte psychosocial, handicap, période d’acquisition propreté, prise médicamenteuse (morphine).
constipation de l’enfant: prise en charge thérapeutique.
Régles hygiéno-diététiques :
- Apports hydriques suffisants, apports en fibres (légumes, fruits, céréales), correction des erreurs (reconstitution lait, excès épaississant), activité physique suffisante.
- Défécation même : toilette (siège WC adapté, plots sous les pieds pour une meilleure poussée).
- Arrêt médicaments constipants : si possible.
Médicaments :
- Evacuation des selles accumulées : lavements hypertoniques (Normacol enfant) ou laxatifs suppositoires à la glycérine (Bébégel).
- Prévention de la réaccumulation des selles : Laxatifs : osmotiques +++, lubrifiants.
Autres traitements :
- Biofeedback (constipation sévère, asynchronisme abdomino-pelvien ou dysynergie anorectale).
- Si contexte psychosocial particulier ou encoprésie : prise en charge psychologique.
maladie de hirschprung: définition.
- Défaut de propulsion fécale en partie distale du tube digestif.
- Absence cellules ganglionnaires plexus Meissner & Auerbach
- Toujours au niveau anal, puis extension ± haute (rectosigmoide, colon voir tout le tube digestif) ;
- fréquence: 1 nouveau-né sur 5000.
maladie de hirschprung: tableau.
signes fonctionnels:
- à la naissance :
- forme la plus fréquente
- retard à l’émission du méconium et/ou syndrome occlusif.
- nourrisson :
- constipation sévère d’allure organique (météorisme, vomissements, dénutrition, ralentissement staturo-pondéral).
En cas de forme anatomique courte, elle peut se révéler plus tard, chez le grand enfant :
- constipation chronique.
TR :
- ampoule rectale vide,
- débâcle selles et gaz au retrait du doigt.
ASP :
- absence aération rectum,
- distension colique (et son degré).
Lavement opaque : stagnation produit de contraste en zone dilatée.
maladie de hirschprung: diagnostic
- Biopsies rectales étagées : à la pince de Noblett ou chirurgie.
- Coloration ACE acétylcholinestérase
- Mise en évidence aganglionose et hyperplasie fibres cholinergiques.
maladie de hirschprung: prise en charge thérapeutique.
Chirurgical :
- exérèse de la zone aganglionnaire,
- anastomose intestin encore innervé-anus,
- préservation fonction sphinctérienne.
En attendant que l’enfant ait l’âge et l’état nutritionnel permettant une intervention chirurgicale (en 1 temps) :
- Lavements quotidiens pour évacuer selles.
- Si échec des soins d’attente ou entérocolite : chirurgical : colostomie avec rétablissement continuité ultérieur.
diarrhée chronique de l’enfant: définition.
- Modification consistance selles (molles ou liquides) et/ou abondance des selles
- > 2 à 4 semaines.
diarrhée chronique de l’enfant: les 3 diagnostics différentiels à éliminer?
- Fausse diarrhée de l’enfant constipé (selles molles et dures, encoprésie),
- Selles molles grumeleuses jaunes (allaitement)
- Selles vertes (préparations hydrolyées).
diarrhée chronique de l’enfant: principales causes chez le nouveau-né.
Précoce :
- atrophie microvillositaire,
- dysplasie épithéliale,
- diarrhée chlorée ou sodée congénitale.
Intervalle libre :
- atrophie villositaire auto-immune,
- APLV.
Maldigestion associée :
- mucoviscidose,
- intolérance aux sucres,
- déficit en entérokinase,
- défaut de réabsorption des sels biliaires.
diarrhée chronique de l’enfant: principales causes du nourrisson et de l’enfant.
Fonctionnelle :
- côlon irritable.
Organique :
- APLV,
- mucoviscidose,
- intolérance au lactose,
- giardiase,
- maladie coeliaque.
Nourrisson diversifié :
- maladie coeliaque.
diarrhée chronique de l’enfant: principales causes chez le grand enfant et l’adolescent.
Organique :
- maladie inflammatoire du tube digestif,
- allergie alimentaire,
- intolérance physio au lactose.
Fonctionnelle :
- côlon irritable.
allergie aux protéines de lait de vache: tableau.
- Terrain : atopie parent 1er degré.
- Etape de la diversification alimentaire : introduction lait vache dans l’alimentation.
Le plus souvent, diarrhée chronique :
- diarrhée aqueuse ± glairo-sanglante,
- ralentissement croissance pondérale,
- possible tableau de malabsorption.
Autres présentations :
- Dermatite atopique, urticaire ;
- Autres plus rares : syndrome oral, asthme, rhinoconjonctivite, otite séromuqueuse.
Forme aigue :
- Rarrissime
- Dans les minutes qui suivent l’absorption PLV :
- vomissements et selles liquides en jet,
- pâleur,
- hypotonie,
- urticaire, oedème généralisé,
- voir choc.
allergie aux protéines de lait de vache: diagnostic.
Bilan allergologique:
- Tests cutanés en 1ère intention :
- Prick-tests : hypersensibilité immédiate, + si diamètre > 3 mm et témoin négatif.
- Patch-tests : hypersensibilité retardée (IgE indépendants), + si induration ± vésicules ou bulles.
- Tests bio en 2ème intention : hypersensibilité immédiate.
- RAST alimentaire dépistage : panel d’allergènes, réponse qualitative.
- RAST alimentaire spé lait vache : réponse quantitative.
- Eosinophilie & dosage IgE sérique totale
allergie aux protéines de lait de vache: prise en charge.
Régime d’exclusion :
- Eviction des PLV (lait, laitages et dérivés) jusqu’à 12-18 mois
- Options possibles :
- allaitement maternel si non arrêté,
- hydrolysat poussé de PLV,
- hydrolysat protéines riz,
- préparation à base soja si > 6 mois ;
- En cas d’allergie (exceptionnelle) : solution à base d’acides aminés.
allergie aux protéines de lait de vache: mesures préventives de l’aplv.
- allaitement maternel exclusif ou allaitement artificiel (lait hypoallergénique) jusqu’à diversification alimentaire.
- indications:
- nouveau-né ayant mb 1er degré atopie ;
maladie coeliaque: définition.
- entéropathie chronique ;
- atrophie villositaire ;
- réponse immunitaire inappropriée à une séquence de certains prolamines (gliadine +++) ;
- chez des sujets génétiquement disposés.
maladie coeliaque: facteurs de risque, facteurs déclenchants.
facteurs de risque:
- Génétique :
- HLA DQ2 dans 95 %,
- HLA DQ8 dans 5 % → 30 à 40 % population générale.
FD :
- virose digestive,
- âge intrduction prolamines (< 3 mois ou > 6 mois),
- quantité gluten ingérée.
maladie coeliaque: tableau.
quels sont les maladies associées à la maladie coeliaque?
Digestif :
- Malabsorption digestive : diarrhée chronique, ballonnement abdominal.
- Cassure pondérale puis staturale.
- Général : anorexie, dénutrition progressive (avec amyotrophie), pâleur, apathie, tristesse.
Maladies associées :
- dermatite herpétiforme,
- T21 et sd Turner,
- pathologies auto-immunes (DT1),
- hypoplasie émail dentaire,
- hippocratisme digital.
maladie coeliaque: diagnostic.
Anticorps :
- IgA sérique anti-transglutaminases +++ :
- très bonne sensibilité et spécificité –
- on dose IgA totaux pour éliminer déficit (2 % cas).
- Autres anticorps :
- IgA anti-endomysium (si doute diagnostic),
- IgG anti-transglutaminases ou IgG anti-endomysium (si déficit en IgA).
Biopsie duodénale :
- Indications : forte présomption clinique, sérologie positive.
- Avant régime exclusion gluten
- En faveur :
- augmentation lymphocyte intra-épithéliaux et
- infiltration lympho-plasmocyte chorion –
- atrophie villositaire totale ou subtotale.
Test thérapeutique :
- Bonne réponse régime d’exclusion du gluten
- Clinique : disparition des signes 1 à 2 semaines & reprise croissance.
- Anticorps : négativation Ac en quelques mois.
- Biopsie duo : régression atrophie villositaire en 6 à 12 mois.
maladie coeliaque: prise en charge thérapeutique.
Régime d’exclusion :
- Eviction gluten : blé, orge & seigle ± avoine (mais plupart patients tolèrent avoine).
- ± régime sans lactose (pendant phase diarrhéique) + supplémentation en vitamine ADEK et Fer.
- A vie +++
Education thérapeutique :
- conseils diététiques,
- associations de malades,
- PAI pour l’école,
- ± soutien psy.
Suivi
maladie coeliaque: principes du suivi.
principes:
- Efficacité et tolérance : après 6 à 12 mois, clinique et biologie (voir supra).
- Observance +++
Régime difficile à accepter pour enfant & entourage (repas en collectivité +++, début adolescence).
complications d’une mauvaise observance du régime :
- retard croissance,
- ostéopénie,
- augmentation risque autres maladies auto-immunes ;
- chez l’adulte : risque lymphome.
maladie coeliaque: mesures préventives de survenue de la maladie coeliaque.
- Introduction gluten entre 4 et 7 mois,
- avec poursite allaitement maternel (si possible),
- en qté progressivement croissantes.
diarrhée chronique de l’enfant: éléments en faveur d’une intolérance au sucre.
- chronologie introduction,
- selles acides et riches en sucres,
- test respi à l’hydrogène après charge en sucre,
- dosage activité enzymatique sur biopsie intestinale.
diarrhée chronique de l’enfant:
éléments en faveur d’un mici chez le grand enfant?
diagnostic chez l’enfant?
- > 8 ans,
- signes digestifs (rectorragies, lésions anales) et
- extra-digestifs (fièvre, lésions cutanées, aphtes),
- retard de croissance et de puberté,
- sd inflammatoire.
Diagnostic :
- Ac (ANCA & ASCA),
- écho-doppler intestinal (épaississement paroi circonférentiel),
- endoscopie avec biopsie,
- entéro-TDM ou entéro-IRM.
diarrhée aigue de l’enfant & déshydratation:
tableau d’une déshydratation?
facteurs de risque de déshydratation?
degré de déshydratation?
complication de la déshydratation?
tableau:
- perte poids +++
- Extra-cellulaire :
- cernes périoculaires,
- fontanelle déprimée,
- pli cutané,
- hypovolémie.
- intracellulaire :
- soif,
- sécheresse muqueuse (face intérieure langue).
facteurs de risque de déshydratation:
clinique :
- nb selles par jour important,
- évolution péjorative,
- vomissements associés,
- réhydratation per os impossible,
- fièvre élevée.
terrain :
- < 3 mois,
- prématuré,
- ID,
- pathologies chroniques (MICI, mucoviscidose),
- RCIU.
entourage :
- mauvaise compréhension (risque erreur conduite traitement),
- difficultés surveillance,
- accès restreint recours médical libéral ou hospitalier.
degré de déshydratation:
- cernes, sécheresse muqueuse : perte poids > 5 %
- pli cutané persistant : > 10 %
- hypovolémie : > 15 %
complication: choc hypovolémique
- tachycardie (non expliquée par fièvre).
- TRC > 3 sec, extrémités froides (marbrures).
- pouls périphériques mal perçus, baisse PA (tardive chez enfant).
- réduction diurèse
- troubles conscience
diarrhée aigue de l’enfant & déshydratation: prise en charge thérapeutique.
selon le degré de déshydratation:
- < 5 %: ambulatoire.
- entre 5 et 10 %:
- essai SRO en ambulatoire ou aux urgences, et
- réévaluation clinique.
- > 10 %: hospitalisation pour réhydratation IV.