D2 - Maladies infectieuses Flashcards

1
Q
  1. quels sont les infections nosocomiales les plus fréquentes ?
A
  • urinaire
  • pulmonaire
  • site opératoire
  • infections de cathéter
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Q
  1. Quels sont les mécanismes de survenue d’une infection urinaire nosocomiale ?
A
  • Sans sonde : ascendant, le long urètre.
  • Avec sonde : lors de la pose par voie endoluminale, le long surface externe sonde,
  • Lymphatique ou hématogène
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Q
  1. quels sont les germes les plus fréquents dans une infection urinaire nosocomiale ?
A
  • E.Coli +++.
  • Autres germes : enterococcus, pseudomonas, staph, levures
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Q
  1. quelle est la présentation d’une infection urinaire nosocomiale ?
A
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Q
  1. quel est le traitement d’une infection urinaire nosocomiale?
A
  • ATB adaptée au germe, durée variable selon site infection.
  • Retrait sonde si possible. Si indispensable, changement sonde.
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6
Q
  1. quelles sont les mesures particulières thérapeutiques d’une candidurie nosocomiale ?
A
  • Colonisation : pas de traitement antifongique.
  • Spt ou à risque complication grave (neutropénique, transplanté rénal, prothèse endovasculaire ou ostéo-articulaire, chir uro) :
    • Ablation ou remplacement sonde
    • Stopper toute ATB anti-bct si non indispensable (perenise candidurie).
    • Fluconazole 200 mg pdt 7 à 14 jrs.
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7
Q
  1. quelles sont les mesures préventives de la survenue d’une infection urinaire nosocomiale?
A
  • Discuter indication sondage vésical
  • Limiter durée sondage au max
  • Sonde urinaire système clos, poche urine position déclive, toilette quotidienne
  • En cas sonde urinaire demeure, préferer étui pénien ou sondage intermittent.
  • Isolement patient sondé infecté ou colonisé
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8
Q
  1. quels sont les facteurs de risque de survenue d’une pneumopathie nosocomiale?
A
  • sous ventilation invasive +++
  • âge élévé
  • maladie respiratoire chronique
  • chirurgie thoracique, inhalation, réintubation
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9
Q
  1. quels sont les germes les plus fréquents dans une pneumopathie nosocomiale?
A
  • Si PNPN précoce, mm germe PAC :
    • pneumocoque,
    • staph aureus sensible méticilline,
    • HI.
    • En général, sensible aux ATB.
  • Les PNPN tardives ont souvent BMR :
    • entérobactéries souvent BLSE,
    • pyocyanique,
    • SARM,
    • acinetobacter baumanii résistant imipénème
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10
Q
  1. quelle est la présentation d’une pneumopathie nosocomiale?
A
  • Ventilation mécanique +++
  • Au moins un critère :
    • Sd infectieux : fièvre, sd inf bio.
    • Expectorations purulentes
    • Détérioration GDS et/ou paramètres ventilatoires
    • Radio : une ou plusieurs opacités parenchymateuses anormales, récentes et évolutives.
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11
Q
  1. quel est le traitement d’une pneumopathie nosocomiale?
A
  • Urgence thérapeutique
  • Réa si signes gravité, sinon médecine.
  • O2 voir VM si besoin.
  • ATB IV en urgence : probabiliste au début (biATB : b-lactamine large spectre + aminoside ± glycopeptide si suspi SARM), 2ndairement adapté germe.
  • Surv : clinique, radio, bio.
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12
Q
  1. qu’est-ce qu’une infection du site opératoire?
A
  • Dans les 30 jrs post-opération ou dans l’année si prothèse ou implant.
  • En général, survient 10 jrs après l’opération.
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13
Q
  1. quels sont les facteurs de risque de survenue d’une infection du site opératoire?
A
  • Score ASA patient : bcp plus fréquent si ASA élevé.
  • Type de chirurgie : chir septique plus à risque.
  • Durée opératoire élevée
  • → risque global déterminé par index risque NNIS.
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14
Q
  1. quelle est la présentation d’une infection du site opératoire?
A
  • Superficielle (= infection incision) :
    • Peau, sous-cutanés ou tissus au dessus-aponévrose.
    • 60% ISO
    • écoulement purulent incision ou drain,
    • signes inflammatoire incision: douleur ou sensibilité, tuméfaction localisée, rougeur, chaleur
    • germe isolé par culture liquide ou prlvt tissu.
  • Infection organe ou site opéré :
    • 15% ISO
    • pus franc ou liquide puriforme drain,
    • germe isolé culture prlvt,
    • signes d’infection organe.
  • Profonde incision :
    • Tissus ou espaces en dessous aponévrose
    • 25% ISO
    • pus liquide puriforme drain,
    • déhiscence spontanée incision cicatrice ou paroi,
    • signes d’inflammation (fièvre > 38°C, douleur localisée ou sensibilité)
    • abcès.
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15
Q
  1. quel est le traitement d’une infection du site opératoire?
A
  • ATB et/ou reprise chirurgicale.
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16
Q
  1. quels sont les principaux germes des infections de cathéter ?
A
  • staphylocoque (dorée, coag neg),
  • entérobct,
  • pyocyanique,
  • levure.
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17
Q
  1. quels sont les principaux facteurs de risque de survenue d’une infection de cathéter?
A
  • durée élevée KT
  • site : fémoral > jugulaire interne > sous-clavier
  • matériel KT : PVC > polyuréthane > silicone.
  • Frq manipulation.
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18
Q
  1. quelle est la présentation d’une infection de cathéter?
A
  • Locale :
    • pus franc ou liquide puriforme à l’émergence KT
    • tunnélisation KT
  • Signes cliniques d’infection, résistant aux ATB mais disparaît 48 h après ablation KT
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19
Q
  1. comment confirme t-on le diagnostic d’infection de cathéter?
A

Hémoc périph positive et :

  • Culture KT positive : isolement mm germe hémoc périph.
  • OU : rapport C°micro-organisme hémoc KT/C°micro-organisme hémoc périph > ou = 5
  • OU : hémoc KT positive 2 h avant hémoc périph.
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20
Q
  1. quelles sont les complications possibles d’une infection de cathéter?
A
  • Thrombophlébite
  • Endocardite
  • Choc septique
  • Terrain à risque : prothèse endovasculaire, valve cardiaque.
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21
Q
  1. devant une infection de cathéter, quelles sont les mesures à prendre vis-à-vis du cathéter?
A
  1. Ablation
  • indiqué si:
    • signes locaux francs : cellulite, tunnelité, collection purulente.
    • Complication ou terrain à risque
    • Germe à haut risque : staph aureus, pyocyanique, candida.
  • Sinon, ablation à discuter au cas par cas.
  • Autres mesures : désinfection par antiseptique.
    2. verrou antibiotique
  • ATB dans le KT, ensuite refermé.
  • Indiqué si KT longue durée :
    • nutrition parentérale,
    • onco-hémato,
    • dialyse.
  • ATB utilisé : vancomycine, teicoplanine, amikacine, gentamicine.
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22
Q
  1. quels sont les mesures préventives de survenue d’une infection de cathéter?
A
  • Discuter indication post KT
  • Si nécessaire :
    • KTC : par un opérateur entrainé, en asepsie stricte, personnel limité à proximité, pansement stérile changé ts les 2 à 5 jrs, préferer la voie sous-clavière à la voie jugulaire interne ou fémorale.
    • KTP : chgt site ts les 72 h en évitant mb inf, plus souvent si intolérance veineuse.
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23
Q
  1. devant une bactériémie nosocomiale, quels sont les principales portes d’entrée ?
A

les principales portes d’entrées:

  • urinaire
  • KTC
  • dig ou abdominal
  • pulmonaire

Autres : site opératoire, cutanée, chambre implantée, KTP.

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24
Q
  1. quels sont les grands principes de prévention de survenue d’une infection nosocomiale?
A
  • contacter les dispositifs de surveillance :
    • CLIN : comite lutte infection nosocomiale
    • Equipe opérationnelle hygiène hospitalière
    • Référent hygiène hospitalière : médecin ou infirmière chq unité soin
    • Au niveau national : centre inter-régionaux coordination lutte infections nosocomiales CCLIN.
  • hygiène et asepsie stricte
  • isolement
  • contrôle de l’environnement de l’établissement
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25
Q
  1. quels sont les différents types d’isolement? quels en sont leurs modalités?
A
  1. Protecteur :
    * Indiqué si neutropénique.
    * Modalités :
    • Chambre : avec sas, filtration air et eau.
    • Protection stérile : blouse, gant, masque, charlotte et surchaussure.
    • Limiter circulation personnes
  2. Septique :
    * Indiqué si : maladie contagieuse, BMR.
    * 3 catégories : air (particules < 5 µm), goutellettes (particules > 5 µm), contact (si contact direct).
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26
Q
  1. quel est le traitement spécifique d’un paludisme grave à plasmodium falciparum?
A
  1. Artésunate IV :
    * Traitement de référence OMS chez adulte et enfant
    * Posologie :
    • 2,4 mg/kg IV à H0, H12, H24 puis toutes les 24 h pendant 3 jours.
    • Puis relais per os : AP, AL ou méfloquine.
  2. Quinine IV :
    * Charge :
    • 16 mg/kg quinine-base en 4 h dans G5
    • CI si : traitement antérieure par quinine à dose curative, si halofantrine ou méfloquine, si allongement QT.
      * Entretien :
    • 8 mg/kg IVSE en 4h toutes les 8h OU 24 mg/kg sur 24h IVSE dans G5
    • Dose max : 2500 à 3000 mg par jour
      * Si voie digestive OK : relais per os dès 72h
      * Pendant 7 jours.
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27
Q
  1. quel est le traitement d’un paludisme simple à plasmodium falciparum?
A

chez l’adulte :

  • En 1ère intention : AP ou AL en l’absence de critère de gravité ni de vomissements.
  • En 2ème intention :
    • Si vomissements : quinine IV puis relais per os AP ou AL dès arrêt vomissements.
    • Si critères gravité : quinine ou artésunate IV.

chez l’enfant :

  • En 1ère intention : AP, AL ou méfloquine.
  • En 2ème intention : quinine, halofantrine.

chez la femme enceinte :

  • Quinine seule, AP si pas d’alternative.
  • Surveillance obstétricale +++
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28
Q
  1. quels sont les modalités de prescription des anti-paludéens dans le traitement d’un paludisme simple?
A
  1. Atovaquone-Proguanil MALARONE :
    * 4 cp en prise unique pendant 3 jours
    * Avec repas riche en graisse ou boisson lactée
    * EI :
    • DIgestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
    • Allergies cutanées : rare.
      * Coute cher +++
  2. Arthéméter-Luméfantrine RIAMET :
    * 4 cp en prise unique pendant 3 jours : H0, H8, H24, H36, H48 et H60.
    * Avec aliment solide ou boisson à corps gras.
    * EI : céphalées, étourdissements, troubles digestifs, troubles sommeil, prurit.
    * Moins cher +++
  3. Quinine :
    * Par voie IV le plus souvent, mais existe aussi en cp et en suppositoires.
    * Posologie :
    • Per os : 8 mg/kg toutes les 8 h pendant 7 jours.
    • IVSE, dilué dans du G5 : 8 mg/kg en 4 h toutes les 8 h pendant 7 jours.
  4. Halofantrine HALFAN :
    * Posologie : 25 mg/kg en 2 cures :
    * 1ère cure 3 prises par jour toutes les 6h ;
    * 2ème cure : 7 jours plus tard, ½ dose.
  5. Méfloquine LARIAM :
    * Posologie : 25 mg/kg 3 fois par jour toutes les 8 h.
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29
Q
  1. quels sont les effets indésirables de la quinine?
A
  • Hypoglycémies +++, d’autant plus si femme enceinte et voie IV : surveillance glycémie capillaire.
  • Cardiaque :
    • Troubles conduction → ECG pré-thérapeutique.
    • Dose-dépendant : dès que taux sérique > 15 mg/L
  • Amertume cp
  • Cinchonisme : acouphènes, nausées, céphalées, vertiges, troubles digestifs, troubles visuels.
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30
Q
  1. quelles sont les contre-indications de la quinine?
A
  • ATCD fièvre bilieuse hémoglobinurique,
  • hypersensibilité quinine,
  • troubles rythme ou conduction grave
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31
Q
  1. quel est le traitement d’un paludisme à plasmodium ovale, malarie, vivax?
A

Chloroquine +++

  • Référence
  • Posologie : 25 mg/kg per os en 3 jours.
  • Si vomissements : quinine IV 8 mg/kg toutes les 8 h jusqu’à disparition vomissements, puis relais per os chloroquine.

en cas de rechutes à vivax et ovale : primaquine.

  • Agit sur les hypnozoites : formes intrahépatiques.
  • 15 jours après le traitement de l’accès palustre après éliminé déficit G6PD
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32
Q
  1. comment confirme t-on le diagnostic de paludisme?
A

Frottis sanguin et goutte épaisse +++:

  1. FS pour examen au microscope optique après coloration MGG pour :
    * Etude morphologique de l’hématozoaire
    * Seuil : 150 parasites/µL.
    * Diagnostic d’espèce
    * Calcul parasitémie : % hématies parasitées.
  2. Goutte épaisse :
    * Plus sensible : seuil 5 parasites/µL
    * Mais :
    • Ne fournit pas la prasitémie
    • Plus long : 12 à 24 h
    • Besoin d’un biologiste expérimenté
    • Non disponible en laboratoire standard
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33
Q
  1. quels sont les autres moyens de diagnostic du paludisme?
A

TDR +++:

  • Détection antigène HRP2 (spécifique de P.falciparum) et des enzymes LDH plasmodiales.
  • Av : Rapide, facile à mettre en œuvre; pas besoin de personnel expérimenté
  • Inc : Faux positifs; Faux négatifs : si faible parasitémie; Parasitémie non mesurable.

Autres:

  • PCR
  • Microscopie à fluorescence
  • Automate de NFS : détection automatique pigments et ADN intra-érythrocytaire
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34
Q
  1. quelle est la présentation d’un neuropaludisme?
A
  • syndrome fébrile élevé
  • signes neuro:
    • convulsions
    • coma
    • syndrome méningé
  • pas de signes focaux +++
  • hypoglycémie
  • à la ponction lombaire: pléiocytose à lymphocytes, hyperprotéinorachie modérée
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35
Q
  1. quels sont les personnes à risque de neuropaludisme?
A
  • ceux qui ont une immunité faible ou nulle, c’est à dire:
    • enfant de 6 mois à 5 ans vivant en zone d’endémie
    • enfant de tout âge vivant habituellement en zone non impaludée
    • adulte non immun et migrant de longue date retournant au pays
  • femme enceinte
  • maladie chronique sévère
  • immunodépression, personne âgée
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36
Q
  1. tuberculose: quels sont les différentes phases de la tuberculose?
A
  • primo-infection
  • infection latente
  • tuberculose maladie
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37
Q
  1. tuberculose: quelle est la présentation d’une primo-infection tuberculeuse?
A
  • Le plus souvent, aspt.
  • Parfois spt mais patent :
    • signes généraux
    • signes particuliers → erythème noueux, kératoconjonctivite à phlyctène, typhobacillose de Landouzy, toux fébrile.
38
Q
  1. tuberculose: comment confirme t-on le diagnostic de primo-infection tuberculeuse?
A
  • Virage isolé IDR tuberculine
  • RP :
    • Le plus souvent, normal.
    • Parfois, peut montrer : chancre inoculation, ADP, atélectasie.
  • Parfois, mise en évidence BK dans expectorations.
39
Q
  1. tuberculose: quelle est la présentation clinique d’une tuberculose maladie?
A
  • Respi : toux chronique, hémoptysie, expectorations +++
  • Général : AEG, fièvre nuit, sueurs nocturnes.
  • Pneumopathie aigue résistante ATB
  • Imagerie : RP, TDM thoracique → nodules, caverne, ADP médiastinales, infiltrats hétérogènes.
40
Q
  1. tuberculose: comment confirme t-on le diagnostic de tuberculose maladie?
A

1. Prlvts :

  • Expectorations matinales 3 jours suite
  • Tubage gastrique 3 jrs suite à jeun avant lever
  • LBA et expectoration post-fibro dans l’h suivant
  • +/- ponction pleurale si pleurésie
  • Pour :
    • ED coloration Ziehl-Nielsen → mise en évidence BAAR ; fluorescence à auramine.
    • Culture sur milieu Löwenstein-Jensen
    • ATBG

2. Analyse anapath :

  • Si absence prlvts bactério positifs
  • Type : pleurale si pleurésie, gg, localisations extra-respi.
  • Peut montrer : granulome épithéliodes et giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse, mycobct.
  • Mise en culture
41
Q
  1. tuberculose: qu’est-ce qu’une miliaire tuberculeuse?
A
  • multiples granulomes de la taille d’un grain de mil
  • atteinte de plusieurs organes
  • en cause: dissémination hématogène de la mycobactérie
42
Q
  1. tuberculose: quelle est la présentation d’une miliaire tuberculeuse?
A

respiratoire:

  • En général, installation lente avec AEG, fièvre prolongée.
  • Parfois, tableau aigu :
    • Fièvre élevée 39-40°C, AEG, sueurs nocturnes.
    • Respi : dyspnée, toux sèche, cyanose ± signes DRA.
  • Auscultation normale en général
  • Hépatosplénomégalie

Autres organes :

  • ADP, hépatomégalie,
  • sd méningé et atteinte nerfs craniens,
  • péricardite,
  • atteinte osseuse,
  • génito-urinaire.

paraclinique:

  • RP et TDM tho :
    • Micronodules (1 à 3 mm diamètre) : disséminés, bilatéraux, bords flous, centrolobulaires.
    • Parfois, macronodules (> 3 mm dia).
  • IDR tuberculine : le plus svt négatif.
  • Bio : sd inflammatoire sans hyperleuco, cholestase hépatique constante, GDS normaux le plus souvent parfois effet shunt.
43
Q
  1. tuberculose: quels sont les différentes formes cliniques de la maladie?
A
  • pulmonaire isolée
  • miliaire tuberculeuse
  • extra-pulmonaire isolée
44
Q
  1. tuberculose: quelle est la présentation de la pleurésie tuberculeuse?
A
  • Epanchement liquide clair citrin :
    • Exsudat
    • Prédominance lymphocyte
    • Sans BK le plus souvent
45
Q
  1. tuberculose: quel est le traitement d’une tuberculose maladie?
A
  • Isolement respi si tuberculose bacillifère
    • Pdt au moins 2 semaines
    • En chambre seule avec aération extérieure
    • Masque protection respi FFp2 pour personnel soignant et visiteurs ; masque chirurgical pour malade.
  • antibiothérapie anti-tuberculeuse:
    • **Quadrithérapie anti-tuberculeuse pdt 2 mois **
    • Bithérapie anti-tuberculeuse pdt 4 mois.
46
Q
  1. tuberculose: quel est le traitement d’une primo-infection tuberculeuse?
A
  • idem tuberculose-maladie
  • **Quadrithérapie anti-tuberculeuse pdt 2 mois **
  • Bithérapie anti-tuberculeuse pdt 4 mois.
47
Q
  1. tuberculose: quel est le traitement d’une infection latente?
A
  • INH pdt 6 à 9 mois ou INH + RMP pdt 3 mois.
  • Si dgc lors dépistage avant ttmt anti-TNF → tmt au moins 3 semaines avant début ttmt.
48
Q
  1. déficit immunitaire: quels sont les causes de déficit de la phagocytose?
A

1. Primitif : 10 %

  • Granulomatose septique chronique familiale +++ :
    • Recessive lié à l’X
    • En cause : pas de métabolisme oxyatif par déficit NADPH oxydase.
    • Dgc : hyperleucocytose, hypergammaglobulinémie, anémie, tests spécifiques.
    • Mauvais pronostic
  • Autres causes :
    • Déficit en molécules d’adhérence leucocytaires, déficit en myélo-péroxydase.
    • Neutropénie chronique congénitale, sd leucocyte paresseux, déficit en G6PD.

Acquis :

  • Neutropénie : leucémie, chimiothérapie, radiothérapie, agranulocytose médicamenteuse, neutropénie auto-immune, neutropénie cyclique.
  • Phagocytes : corticothérapie, chimiothérapie, radiothérapie, maladies granulomateuses chroniques.
49
Q
  1. déficit immunitaire: quels sont les causes de déficit de l’immunité cellulaire?
A

primitif:

  • déficit immunitaire combiné sévère
  • sd de Di-george

acquis:

  • vih
  • maladie de hodgkin
  • immunodépression médicamenteuse: immunosuppresseurs, corticothérapie prolongée, chimioradiothérapie
  • lupus et vascularite nécrosante
50
Q
  1. quels sont les causes de déficit de l’immmunité humorale ou d’hypogammaglobuliémie?
A

primitif:

  • déficit en IgA +++
  • maladie de Bruton
  • déficit immunitaire commun variable
  • syndrome lymphoprolifératif lié à l’X

acquis:

  • syndrome lymphoprolifératifs
  • perte protéique: syndrome néphrotique, entéropathie exsudative, brûlures étendues, lymphangiectasie diffuse
  • chimiothérapie, greffe de moelle
  • physiologique: nourrisson, personne âgée, femme enceinte
51
Q
  1. quels sont les causes de déficit en complément?
A

primitif:

  • en cas de déficit en C3:
    • maladies auto-immunes
    • infections bactériennes graves (méningites+++): CG négatifs
  • en cas de déficit en C1inh: oedème angio-neurotique
  • hémoglobinurie paroxystique nocturne

acquis:

  • lupus
  • rénal: glomérulonéphrite aigue, GEM, SHU
52
Q
  1. déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit de l’immunité cellulaire?
A
  • Opportuniste : pneumocystose, toxoplasmose, cryptococcose.
  • Bct intracellulaire : listeria.
  • Mycobactéries atypiques
  • Herpesviridae graves et/ou chroniques
  • Salmonelloses, autres infections chroniques digestives.
53
Q
  1. déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit de l’immunité humorale?
A
  • Bct extracellulaire encapsulées : pneumocoque, méningocoque, haemophilus influenzae.
  • ORL et respi à répétition
  • Dilatation des bronches
  • Parasitaire : giardiase, strongyloidose.
  • Viral : entérovirus intestinal, encéphalitique, myositique.
  • Granulome : cutané, intestinal, pulmonaire, oculaire.
54
Q
  1. déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit en complément?
A
  • Bactéries extracellulaires encapsulées : méningocoques.
  • Auto-immune : LES +++
  • Glomérulonéphrites
55
Q

Maladie de Lyme: quel est l’agent infectieux?

A

Infection par Borrelia burgdorferi, spirochète

56
Q

Maladie de Lyme: comment se transmet la maladie de Lyme?

A

morsure de tique genre Ixodes

57
Q

maladie de Lyme: quelle est la présentation clinique de la maladie de Lyme?

A
  • erythème migrant
  • phase 2ndaire :
    • neurologique : méningoradiculite avec paralysie faciale, paralyse faciale périphérique isolée, méningite isolée, méningomyélite
    • rhumato : mono ou oligo-arthrite (genou+++)
    • autres tableaux :
      • cardiaque : bav 1er degré
      • cutanée : lymphocytome : oreilles, mamelons, organes génitaux
      • oculaire : uvéite
  • tertiaire :
    • neuroborréliose tardive :
      • encéphalomyélite chronique
      • polyneuropathie sensitive
    • cutanée : acrodermatite chronique atrophiante du dos des mains et des pieds
    • arthrite chronique ou récidivant
58
Q

maladie de lyme: définir l’érythème migrant.

A

Tâche rouge au niveau morsure, progression centrifuge éclaircissement central.

Apparaît qqes jours à 1 mois après morsure

Dure environ 3 semaines

Possiblement associé : myalgies, arthralgies, céphalées.

59
Q

maladie de lyme: comment confirme t-on le diagnostic de maladie de lyme?

A

Inutile si stade primaire

Sérologique : anticorps anti-Borrelia

  • sang ou LCR
  • IgM, IgG et western Blot.

Puis, en fonction de la situation clinique :

  1. Neuroborréliose précoce :
  • PL → méningite lymphocytaire, hyperprotéinorachie, sécrétion intra-thécale IgG spé, sérologie positive LCR.
  • Sang : positive mais retardée.
  1. Arthrite :
  • Sang : positive.
  • PA : liquide articulaire inflammatoire.
  1. Cutanée :
  • Biopsie cutanée : histologie cutanée positive ;
  • sang : positive.
  1. Cardiaque, oculaire : sang.
60
Q

maladie de lyme: quel est le traitement de la maladie de lyme?

A

Antibiothérapie :

La plus précoce possible

  1. Erythème migrant :
  • Amox 1 g x 3 par jour
  • ou doxy 100 mg x 2 par jour pendant 14 à 21 jours.
  1. Secondaire :
  2. 1: Neuroborréliose précoce :
  • PF isolée sans méningite : idem érythème migrant.
  • Autres formes : ceftriaxone IV 2 g par jour pendant 21 à 28 jours.
  1. 2: Arthrite
    * doxy per os 100 mg x 2 par jour pdt 21 à 28 jours.
  2. 3: Cardiaque
    * ceftriaxone IV 2 g par jour pdt 21 à 28 jours.
61
Q

maladie de lyme: quelle est la principale séquelle possible?

A

sd post Lyme

asthénie, algies diffuses et plaintes cognitives

pas de ttmt

62
Q

maladie des griffes du chat: quel est l’agent infectieux?

A

Bartonella henselae, BGN.

63
Q

maladie des griffes du chat: comment se transmet la maladie?

A

Morsure ou griffure chat contaminé par piqure puce +++

inoculation par objet contaminé

piqure de puce.

64
Q

maladie des griffes du chat: quelle est la présentation clinique?

A

Papule ou pustule pdt qqes jours au niveau plaie

Puis, apparition volumineuse ADP territoire drainage plaie :

  • ferme, volumineuse, indolore.
65
Q

maladie des griffes du chat: quels sont les autres diagnostics à évoquer devant cette présentation?

A

Lymphome

Tuberculose gg

Tularémie

66
Q

maladie des griffes du chat: comment confirme t-on le diagnostic de maladie des griffes du chat?

A

Biopsie ganglionnaire +++ pour:

  • Analayse anapath. Montre :
    • granulome giganto-cellulaire partiellement nécrotique
    • ± bacille au sein granulome (immunohistochimie).
  • PCR sur pus biopsie gg

Sérologie :mais faible spécificité

67
Q

maladie des griffes du chat: quels sont les complications de la maladie des griffes du chat?

A

Fistulation : 10 %

Erythème noueux

Angiomatose bacillaire:

  • Chez sujet ID
  • Prolifération vasc point de départ cutané ou sous-cutané
  • papule violacée ou nodule hémorragique,
  • signes généraux (fièvre, amaigrissement).

Endocardite : sur valvulopathie

Autres : hépatique (granulomatose nécrosante, péliose chez l’immunodéprimé), bactériémie.

68
Q

maladie des griffes du chat: quel est le traitement?

A

Non compliquée : pas d’ATB.

Si compliquée :

  1. Suppurée :
  • azithromycine 5 jours en 1ère int,
  • doxy 7 à 14 jours en 2ème int.
  1. Angiomatose bacillaire :
    * erythromycine 2 g par jour pdt 3 mois.
  2. Endocardite :
  • amox 12 g par jour pdt 6 sem
  • ou doxy 200 mg par jour pdt 6 sem
    • genta 3 mg/kg pdt 21 jours.
69
Q

pasteurellose: quel est l’agent infectieux?

A

Infection par Pasteurella multocida

70
Q

pasteurellose: comment se transmet la pasteurellose?

A

Morsure ou griffure chien ou chat

Piqûre végétale

71
Q

pasteurellose: quelle est la présentation de la pasteurellose?

A

Au niveau plaie : oedème rouge douloureux, écoulement sérosite ou pus

Fièvre

Lymphangite, ADP satellite

72
Q

pasteurellose: comment confirme t-on le diagnostic de pasteurellose?

A

Hémoculture

Prlvt écoulement plaie pour analyse bactério

Sérologie

73
Q

pasteurellose: quel est le traitement de la pasteurellose?

A

ATB : amox, doxy ou FQ

± mise à plat abcès.

Maladie professionnelle : vétérinaire, personnel d’abattoir.

74
Q

tularémie: quel est l’agent infectieux?

A

Infection à Francisella tularensis, BGN

75
Q

tularémie: comment se transmet la tularémie?

A

Morsure ou griffure rongeur (lièvre +++)

Morsure tique

76
Q

tularémie: quel est la présentation de la tularémie?

A

1 à 14 jours d’incubation

Ulcération cutanée au niveau plaie

ADP satellite, peut s’abcéder.

77
Q

tularémie: comment confirme t-on le diagnostic?

A

Sérologie : dgc à postériori.

78
Q

tularémie: quel est le traitement de la tularémie?

A

doxy pdt 14 jrs.

79
Q

rouget de porc: quel est l’agent infectieux?

A

Infection par Erysipelothrix rhusopathiae, BGP

80
Q

rouget de porc: comment se transmet le rouget de porc?

A

effraction cutanée par : os de porc, arrête poisson, crustacé.

81
Q

rouget de porc: quelle est la présentation?

A

12 à 48 h d’incubation

Profession : boucher, pêcheur, personnel d’abattoir

Erythème plaie bien limité pourtour oedématié

Fébricule

Peut se comp : arthrite chronique, endocardite.

82
Q

rouget de porc: quel est le traitement du rouget de porc?

A

Péni G ou amox ou FQ pdt 7 jours

83
Q

maladie du charbon: quel est l’agent infectieux?

A

Bacillus anthracis, BGP

84
Q

maladie du charbon: comment se transmet la maladie du charbon?

A

Contact avec animaux atteints ou leurs cadavres

Manipulation peaux, laines, poudre os contaminé

85
Q

maladie du charbon: quelle est la présentation?

A

3 à 5 jrs d’incubation

fébricule

Cutanée :

  • papule brune cerclée pourtour erythémateux ;
  • évolution vers ulcération puis nécrose,
  • ADP satellite

Dig : vomissement, inappétence, diarrhée.

Respi : Forme la plus grave +++

  • Fièvre, toux, dyspnée
  • Puis choc toxique

Peut se compliquer : septicémie, méningite.

86
Q

maladie du charbon: comment confirme t-on le diagnostic?

A

Frottis lésion cutanée pour examen direct → mise évidence BGP.

87
Q

fièvre boutonneuse méditerranéenne: quel est l’agent infectieux?

A

Rickettsia conorii, bactérie intracellulaire obligatoire.

88
Q

fièvre boutonneuse méditerranéenne: comment se transmet la fièvre boutonneuse?

A

morsure tique chien genre Ixodes pdt au moins 20 h.

89
Q

fièvre boutonneuse méditerranéenne: quelle est la présentation?

A

6 jrs d’incubation

Général : fièvre, céphalées.

Local :

  • escarre au point inoculation,
  • puis éruption maculo-papuleuse diffuse pouvant atteinte paumes et plantes.

Peut se comp :

  • méningoencéphalite,
  • myocardite,
  • insuffisance rénale par vascularite.
90
Q
A