D2 - Maladies infectieuses Flashcards
1
Q
- quels sont les infections nosocomiales les plus fréquentes ?
A
- urinaire
- pulmonaire
- site opératoire
- infections de cathéter
2
Q
- Quels sont les mécanismes de survenue d’une infection urinaire nosocomiale ?
A
- Sans sonde : ascendant, le long urètre.
- Avec sonde : lors de la pose par voie endoluminale, le long surface externe sonde,
- Lymphatique ou hématogène
3
Q
- quels sont les germes les plus fréquents dans une infection urinaire nosocomiale ?
A
- E.Coli +++.
- Autres germes : enterococcus, pseudomonas, staph, levures
4
Q
- quelle est la présentation d’une infection urinaire nosocomiale ?
A
5
Q
- quel est le traitement d’une infection urinaire nosocomiale?
A
- ATB adaptée au germe, durée variable selon site infection.
- Retrait sonde si possible. Si indispensable, changement sonde.
6
Q
- quelles sont les mesures particulières thérapeutiques d’une candidurie nosocomiale ?
A
- Colonisation : pas de traitement antifongique.
- Spt ou à risque complication grave (neutropénique, transplanté rénal, prothèse endovasculaire ou ostéo-articulaire, chir uro) :
- Ablation ou remplacement sonde
- Stopper toute ATB anti-bct si non indispensable (perenise candidurie).
- Fluconazole 200 mg pdt 7 à 14 jrs.
7
Q
- quelles sont les mesures préventives de la survenue d’une infection urinaire nosocomiale?
A
- Discuter indication sondage vésical
- Limiter durée sondage au max
- Sonde urinaire système clos, poche urine position déclive, toilette quotidienne
- En cas sonde urinaire demeure, préferer étui pénien ou sondage intermittent.
- Isolement patient sondé infecté ou colonisé
8
Q
- quels sont les facteurs de risque de survenue d’une pneumopathie nosocomiale?
A
- sous ventilation invasive +++
- âge élévé
- maladie respiratoire chronique
- chirurgie thoracique, inhalation, réintubation
9
Q
- quels sont les germes les plus fréquents dans une pneumopathie nosocomiale?
A
- Si PNPN précoce, mm germe PAC :
- pneumocoque,
- staph aureus sensible méticilline,
- HI.
- En général, sensible aux ATB.
- Les PNPN tardives ont souvent BMR :
- entérobactéries souvent BLSE,
- pyocyanique,
- SARM,
- acinetobacter baumanii résistant imipénème
10
Q
- quelle est la présentation d’une pneumopathie nosocomiale?
A
- Ventilation mécanique +++
- Au moins un critère :
- Sd infectieux : fièvre, sd inf bio.
- Expectorations purulentes
- Détérioration GDS et/ou paramètres ventilatoires
- Radio : une ou plusieurs opacités parenchymateuses anormales, récentes et évolutives.
11
Q
- quel est le traitement d’une pneumopathie nosocomiale?
A
- Urgence thérapeutique
- Réa si signes gravité, sinon médecine.
- O2 voir VM si besoin.
- ATB IV en urgence : probabiliste au début (biATB : b-lactamine large spectre + aminoside ± glycopeptide si suspi SARM), 2ndairement adapté germe.
- Surv : clinique, radio, bio.
12
Q
- qu’est-ce qu’une infection du site opératoire?
A
- Dans les 30 jrs post-opération ou dans l’année si prothèse ou implant.
- En général, survient 10 jrs après l’opération.
13
Q
- quels sont les facteurs de risque de survenue d’une infection du site opératoire?
A
- Score ASA patient : bcp plus fréquent si ASA élevé.
- Type de chirurgie : chir septique plus à risque.
- Durée opératoire élevée
- → risque global déterminé par index risque NNIS.
14
Q
- quelle est la présentation d’une infection du site opératoire?
A
- Superficielle (= infection incision) :
- Peau, sous-cutanés ou tissus au dessus-aponévrose.
- 60% ISO
- écoulement purulent incision ou drain,
- signes inflammatoire incision: douleur ou sensibilité, tuméfaction localisée, rougeur, chaleur
- germe isolé par culture liquide ou prlvt tissu.
- Infection organe ou site opéré :
- 15% ISO
- pus franc ou liquide puriforme drain,
- germe isolé culture prlvt,
- signes d’infection organe.
- Profonde incision :
- Tissus ou espaces en dessous aponévrose
- 25% ISO
- pus liquide puriforme drain,
- déhiscence spontanée incision cicatrice ou paroi,
- signes d’inflammation (fièvre > 38°C, douleur localisée ou sensibilité)
- abcès.
15
Q
- quel est le traitement d’une infection du site opératoire?
A
- ATB et/ou reprise chirurgicale.
16
Q
- quels sont les principaux germes des infections de cathéter ?
A
- staphylocoque (dorée, coag neg),
- entérobct,
- pyocyanique,
- levure.
17
Q
- quels sont les principaux facteurs de risque de survenue d’une infection de cathéter?
A
- durée élevée KT
- site : fémoral > jugulaire interne > sous-clavier
- matériel KT : PVC > polyuréthane > silicone.
- Frq manipulation.
18
Q
- quelle est la présentation d’une infection de cathéter?
A
- Locale :
- pus franc ou liquide puriforme à l’émergence KT
- tunnélisation KT
- Signes cliniques d’infection, résistant aux ATB mais disparaît 48 h après ablation KT
19
Q
- comment confirme t-on le diagnostic d’infection de cathéter?
A
Hémoc périph positive et :
- Culture KT positive : isolement mm germe hémoc périph.
- OU : rapport C°micro-organisme hémoc KT/C°micro-organisme hémoc périph > ou = 5
- OU : hémoc KT positive 2 h avant hémoc périph.
20
Q
- quelles sont les complications possibles d’une infection de cathéter?
A
- Thrombophlébite
- Endocardite
- Choc septique
- Terrain à risque : prothèse endovasculaire, valve cardiaque.
21
Q
- devant une infection de cathéter, quelles sont les mesures à prendre vis-à-vis du cathéter?
A
- Ablation
- indiqué si:
- signes locaux francs : cellulite, tunnelité, collection purulente.
- Complication ou terrain à risque
- Germe à haut risque : staph aureus, pyocyanique, candida.
- Sinon, ablation à discuter au cas par cas.
- Autres mesures : désinfection par antiseptique.
2. verrou antibiotique - ATB dans le KT, ensuite refermé.
- Indiqué si KT longue durée :
- nutrition parentérale,
- onco-hémato,
- dialyse.
- ATB utilisé : vancomycine, teicoplanine, amikacine, gentamicine.
22
Q
- quels sont les mesures préventives de survenue d’une infection de cathéter?
A
- Discuter indication post KT
- Si nécessaire :
- KTC : par un opérateur entrainé, en asepsie stricte, personnel limité à proximité, pansement stérile changé ts les 2 à 5 jrs, préferer la voie sous-clavière à la voie jugulaire interne ou fémorale.
- KTP : chgt site ts les 72 h en évitant mb inf, plus souvent si intolérance veineuse.
23
Q
- devant une bactériémie nosocomiale, quels sont les principales portes d’entrée ?
A
les principales portes d’entrées:
- urinaire
- KTC
- dig ou abdominal
- pulmonaire
Autres : site opératoire, cutanée, chambre implantée, KTP.
24
Q
- quels sont les grands principes de prévention de survenue d’une infection nosocomiale?
A
- contacter les dispositifs de surveillance :
- CLIN : comite lutte infection nosocomiale
- Equipe opérationnelle hygiène hospitalière
- Référent hygiène hospitalière : médecin ou infirmière chq unité soin
- Au niveau national : centre inter-régionaux coordination lutte infections nosocomiales CCLIN.
- hygiène et asepsie stricte
- isolement
- contrôle de l’environnement de l’établissement
25
Q
- quels sont les différents types d’isolement? quels en sont leurs modalités?
A
- Protecteur :
* Indiqué si neutropénique.
* Modalités :- Chambre : avec sas, filtration air et eau.
- Protection stérile : blouse, gant, masque, charlotte et surchaussure.
- Limiter circulation personnes
- Septique :
* Indiqué si : maladie contagieuse, BMR.
* 3 catégories : air (particules < 5 µm), goutellettes (particules > 5 µm), contact (si contact direct).
26
Q
- quel est le traitement spécifique d’un paludisme grave à plasmodium falciparum?
A
-
Artésunate IV :
* Traitement de référence OMS chez adulte et enfant
* Posologie :- 2,4 mg/kg IV à H0, H12, H24 puis toutes les 24 h pendant 3 jours.
- Puis relais per os : AP, AL ou méfloquine.
-
Quinine IV :
* Charge :- 16 mg/kg quinine-base en 4 h dans G5
- CI si : traitement antérieure par quinine à dose curative, si halofantrine ou méfloquine, si allongement QT.
* Entretien : - 8 mg/kg IVSE en 4h toutes les 8h OU 24 mg/kg sur 24h IVSE dans G5
- Dose max : 2500 à 3000 mg par jour
* Si voie digestive OK : relais per os dès 72h
* Pendant 7 jours.
27
Q
- quel est le traitement d’un paludisme simple à plasmodium falciparum?
A
chez l’adulte :
- En 1ère intention : AP ou AL en l’absence de critère de gravité ni de vomissements.
- En 2ème intention :
- Si vomissements : quinine IV puis relais per os AP ou AL dès arrêt vomissements.
- Si critères gravité : quinine ou artésunate IV.
chez l’enfant :
- En 1ère intention : AP, AL ou méfloquine.
- En 2ème intention : quinine, halofantrine.
chez la femme enceinte :
- Quinine seule, AP si pas d’alternative.
- Surveillance obstétricale +++
28
Q
- quels sont les modalités de prescription des anti-paludéens dans le traitement d’un paludisme simple?
A
- Atovaquone-Proguanil MALARONE :
* 4 cp en prise unique pendant 3 jours
* Avec repas riche en graisse ou boisson lactée
* EI :- DIgestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
- Allergies cutanées : rare.
* Coute cher +++
- Arthéméter-Luméfantrine RIAMET :
* 4 cp en prise unique pendant 3 jours : H0, H8, H24, H36, H48 et H60.
* Avec aliment solide ou boisson à corps gras.
* EI : céphalées, étourdissements, troubles digestifs, troubles sommeil, prurit.
* Moins cher +++ - Quinine :
* Par voie IV le plus souvent, mais existe aussi en cp et en suppositoires.
* Posologie :- Per os : 8 mg/kg toutes les 8 h pendant 7 jours.
- IVSE, dilué dans du G5 : 8 mg/kg en 4 h toutes les 8 h pendant 7 jours.
- Halofantrine HALFAN :
* Posologie : 25 mg/kg en 2 cures :
* 1ère cure 3 prises par jour toutes les 6h ;
* 2ème cure : 7 jours plus tard, ½ dose. - Méfloquine LARIAM :
* Posologie : 25 mg/kg 3 fois par jour toutes les 8 h.
29
Q
- quels sont les effets indésirables de la quinine?
A
- Hypoglycémies +++, d’autant plus si femme enceinte et voie IV : surveillance glycémie capillaire.
- Cardiaque :
- Troubles conduction → ECG pré-thérapeutique.
- Dose-dépendant : dès que taux sérique > 15 mg/L
- Amertume cp
- Cinchonisme : acouphènes, nausées, céphalées, vertiges, troubles digestifs, troubles visuels.
30
Q
- quelles sont les contre-indications de la quinine?
A
- ATCD fièvre bilieuse hémoglobinurique,
- hypersensibilité quinine,
- troubles rythme ou conduction grave
31
Q
- quel est le traitement d’un paludisme à plasmodium ovale, malarie, vivax?
A
Chloroquine +++
- Référence
- Posologie : 25 mg/kg per os en 3 jours.
- Si vomissements : quinine IV 8 mg/kg toutes les 8 h jusqu’à disparition vomissements, puis relais per os chloroquine.
en cas de rechutes à vivax et ovale : primaquine.
- Agit sur les hypnozoites : formes intrahépatiques.
- 15 jours après le traitement de l’accès palustre après éliminé déficit G6PD
32
Q
- comment confirme t-on le diagnostic de paludisme?
A
Frottis sanguin et goutte épaisse +++:
- FS pour examen au microscope optique après coloration MGG pour :
* Etude morphologique de l’hématozoaire
* Seuil : 150 parasites/µL.
* Diagnostic d’espèce
* Calcul parasitémie : % hématies parasitées. - Goutte épaisse :
* Plus sensible : seuil 5 parasites/µL
* Mais :- Ne fournit pas la prasitémie
- Plus long : 12 à 24 h
- Besoin d’un biologiste expérimenté
- Non disponible en laboratoire standard
33
Q
- quels sont les autres moyens de diagnostic du paludisme?
A
TDR +++:
- Détection antigène HRP2 (spécifique de P.falciparum) et des enzymes LDH plasmodiales.
- Av : Rapide, facile à mettre en œuvre; pas besoin de personnel expérimenté
- Inc : Faux positifs; Faux négatifs : si faible parasitémie; Parasitémie non mesurable.
Autres:
- PCR
- Microscopie à fluorescence
- Automate de NFS : détection automatique pigments et ADN intra-érythrocytaire
34
Q
- quelle est la présentation d’un neuropaludisme?
A
- syndrome fébrile élevé
- signes neuro:
- convulsions
- coma
- syndrome méningé
- pas de signes focaux +++
- hypoglycémie
- à la ponction lombaire: pléiocytose à lymphocytes, hyperprotéinorachie modérée
35
Q
- quels sont les personnes à risque de neuropaludisme?
A
- ceux qui ont une immunité faible ou nulle, c’est à dire:
- enfant de 6 mois à 5 ans vivant en zone d’endémie
- enfant de tout âge vivant habituellement en zone non impaludée
- adulte non immun et migrant de longue date retournant au pays
- femme enceinte
- maladie chronique sévère
- immunodépression, personne âgée
36
Q
- tuberculose: quels sont les différentes phases de la tuberculose?
A
- primo-infection
- infection latente
- tuberculose maladie