D2 - Maladies infectieuses Flashcards
- quels sont les infections nosocomiales les plus fréquentes ?
- urinaire
- pulmonaire
- site opératoire
- infections de cathéter
- Quels sont les mécanismes de survenue d’une infection urinaire nosocomiale ?
- Sans sonde : ascendant, le long urètre.
- Avec sonde : lors de la pose par voie endoluminale, le long surface externe sonde,
- Lymphatique ou hématogène
- quels sont les germes les plus fréquents dans une infection urinaire nosocomiale ?
- E.Coli +++.
- Autres germes : enterococcus, pseudomonas, staph, levures
- quelle est la présentation d’une infection urinaire nosocomiale ?

- quel est le traitement d’une infection urinaire nosocomiale?
- ATB adaptée au germe, durée variable selon site infection.
- Retrait sonde si possible. Si indispensable, changement sonde.
- quelles sont les mesures particulières thérapeutiques d’une candidurie nosocomiale ?
- Colonisation : pas de traitement antifongique.
- Spt ou à risque complication grave (neutropénique, transplanté rénal, prothèse endovasculaire ou ostéo-articulaire, chir uro) :
- Ablation ou remplacement sonde
- Stopper toute ATB anti-bct si non indispensable (perenise candidurie).
- Fluconazole 200 mg pdt 7 à 14 jrs.
- quelles sont les mesures préventives de la survenue d’une infection urinaire nosocomiale?
- Discuter indication sondage vésical
- Limiter durée sondage au max
- Sonde urinaire système clos, poche urine position déclive, toilette quotidienne
- En cas sonde urinaire demeure, préferer étui pénien ou sondage intermittent.
- Isolement patient sondé infecté ou colonisé
- quels sont les facteurs de risque de survenue d’une pneumopathie nosocomiale?
- sous ventilation invasive +++
- âge élévé
- maladie respiratoire chronique
- chirurgie thoracique, inhalation, réintubation
- quels sont les germes les plus fréquents dans une pneumopathie nosocomiale?
- Si PNPN précoce, mm germe PAC :
- pneumocoque,
- staph aureus sensible méticilline,
- HI.
- En général, sensible aux ATB.
- Les PNPN tardives ont souvent BMR :
- entérobactéries souvent BLSE,
- pyocyanique,
- SARM,
- acinetobacter baumanii résistant imipénème
- quelle est la présentation d’une pneumopathie nosocomiale?
- Ventilation mécanique +++
- Au moins un critère :
- Sd infectieux : fièvre, sd inf bio.
- Expectorations purulentes
- Détérioration GDS et/ou paramètres ventilatoires
- Radio : une ou plusieurs opacités parenchymateuses anormales, récentes et évolutives.
- quel est le traitement d’une pneumopathie nosocomiale?
- Urgence thérapeutique
- Réa si signes gravité, sinon médecine.
- O2 voir VM si besoin.
- ATB IV en urgence : probabiliste au début (biATB : b-lactamine large spectre + aminoside ± glycopeptide si suspi SARM), 2ndairement adapté germe.
- Surv : clinique, radio, bio.
- qu’est-ce qu’une infection du site opératoire?
- Dans les 30 jrs post-opération ou dans l’année si prothèse ou implant.
- En général, survient 10 jrs après l’opération.
- quels sont les facteurs de risque de survenue d’une infection du site opératoire?
- Score ASA patient : bcp plus fréquent si ASA élevé.
- Type de chirurgie : chir septique plus à risque.
- Durée opératoire élevée
- → risque global déterminé par index risque NNIS.
- quelle est la présentation d’une infection du site opératoire?
- Superficielle (= infection incision) :
- Peau, sous-cutanés ou tissus au dessus-aponévrose.
- 60% ISO
- écoulement purulent incision ou drain,
- signes inflammatoire incision: douleur ou sensibilité, tuméfaction localisée, rougeur, chaleur
- germe isolé par culture liquide ou prlvt tissu.
- Infection organe ou site opéré :
- 15% ISO
- pus franc ou liquide puriforme drain,
- germe isolé culture prlvt,
- signes d’infection organe.
- Profonde incision :
- Tissus ou espaces en dessous aponévrose
- 25% ISO
- pus liquide puriforme drain,
- déhiscence spontanée incision cicatrice ou paroi,
- signes d’inflammation (fièvre > 38°C, douleur localisée ou sensibilité)
- abcès.
- quel est le traitement d’une infection du site opératoire?
- ATB et/ou reprise chirurgicale.
- quels sont les principaux germes des infections de cathéter ?
- staphylocoque (dorée, coag neg),
- entérobct,
- pyocyanique,
- levure.
- quels sont les principaux facteurs de risque de survenue d’une infection de cathéter?
- durée élevée KT
- site : fémoral > jugulaire interne > sous-clavier
- matériel KT : PVC > polyuréthane > silicone.
- Frq manipulation.
- quelle est la présentation d’une infection de cathéter?
- Locale :
- pus franc ou liquide puriforme à l’émergence KT
- tunnélisation KT
- Signes cliniques d’infection, résistant aux ATB mais disparaît 48 h après ablation KT
- comment confirme t-on le diagnostic d’infection de cathéter?
Hémoc périph positive et :
- Culture KT positive : isolement mm germe hémoc périph.
- OU : rapport C°micro-organisme hémoc KT/C°micro-organisme hémoc périph > ou = 5
- OU : hémoc KT positive 2 h avant hémoc périph.
- quelles sont les complications possibles d’une infection de cathéter?
- Thrombophlébite
- Endocardite
- Choc septique
- Terrain à risque : prothèse endovasculaire, valve cardiaque.
- devant une infection de cathéter, quelles sont les mesures à prendre vis-à-vis du cathéter?
- Ablation
- indiqué si:
- signes locaux francs : cellulite, tunnelité, collection purulente.
- Complication ou terrain à risque
- Germe à haut risque : staph aureus, pyocyanique, candida.
- Sinon, ablation à discuter au cas par cas.
- Autres mesures : désinfection par antiseptique.
2. verrou antibiotique - ATB dans le KT, ensuite refermé.
- Indiqué si KT longue durée :
- nutrition parentérale,
- onco-hémato,
- dialyse.
- ATB utilisé : vancomycine, teicoplanine, amikacine, gentamicine.
- quels sont les mesures préventives de survenue d’une infection de cathéter?
- Discuter indication post KT
- Si nécessaire :
- KTC : par un opérateur entrainé, en asepsie stricte, personnel limité à proximité, pansement stérile changé ts les 2 à 5 jrs, préferer la voie sous-clavière à la voie jugulaire interne ou fémorale.
- KTP : chgt site ts les 72 h en évitant mb inf, plus souvent si intolérance veineuse.
- devant une bactériémie nosocomiale, quels sont les principales portes d’entrée ?
les principales portes d’entrées:
- urinaire
- KTC
- dig ou abdominal
- pulmonaire
Autres : site opératoire, cutanée, chambre implantée, KTP.
- quels sont les grands principes de prévention de survenue d’une infection nosocomiale?
- contacter les dispositifs de surveillance :
- CLIN : comite lutte infection nosocomiale
- Equipe opérationnelle hygiène hospitalière
- Référent hygiène hospitalière : médecin ou infirmière chq unité soin
- Au niveau national : centre inter-régionaux coordination lutte infections nosocomiales CCLIN.
- hygiène et asepsie stricte
- isolement
- contrôle de l’environnement de l’établissement
- quels sont les différents types d’isolement? quels en sont leurs modalités?
- Protecteur :
* Indiqué si neutropénique.
* Modalités :- Chambre : avec sas, filtration air et eau.
- Protection stérile : blouse, gant, masque, charlotte et surchaussure.
- Limiter circulation personnes
- Septique :
* Indiqué si : maladie contagieuse, BMR.
* 3 catégories : air (particules < 5 µm), goutellettes (particules > 5 µm), contact (si contact direct).
- quel est le traitement spécifique d’un paludisme grave à plasmodium falciparum?
-
Artésunate IV :
* Traitement de référence OMS chez adulte et enfant
* Posologie :- 2,4 mg/kg IV à H0, H12, H24 puis toutes les 24 h pendant 3 jours.
- Puis relais per os : AP, AL ou méfloquine.
-
Quinine IV :
* Charge :- 16 mg/kg quinine-base en 4 h dans G5
- CI si : traitement antérieure par quinine à dose curative, si halofantrine ou méfloquine, si allongement QT.
* Entretien : - 8 mg/kg IVSE en 4h toutes les 8h OU 24 mg/kg sur 24h IVSE dans G5
- Dose max : 2500 à 3000 mg par jour
* Si voie digestive OK : relais per os dès 72h
* Pendant 7 jours.
- quel est le traitement d’un paludisme simple à plasmodium falciparum?
chez l’adulte :
- En 1ère intention : AP ou AL en l’absence de critère de gravité ni de vomissements.
- En 2ème intention :
- Si vomissements : quinine IV puis relais per os AP ou AL dès arrêt vomissements.
- Si critères gravité : quinine ou artésunate IV.
chez l’enfant :
- En 1ère intention : AP, AL ou méfloquine.
- En 2ème intention : quinine, halofantrine.
chez la femme enceinte :
- Quinine seule, AP si pas d’alternative.
- Surveillance obstétricale +++
- quels sont les modalités de prescription des anti-paludéens dans le traitement d’un paludisme simple?
- Atovaquone-Proguanil MALARONE :
* 4 cp en prise unique pendant 3 jours
* Avec repas riche en graisse ou boisson lactée
* EI :- DIgestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
- Allergies cutanées : rare.
* Coute cher +++
- Arthéméter-Luméfantrine RIAMET :
* 4 cp en prise unique pendant 3 jours : H0, H8, H24, H36, H48 et H60.
* Avec aliment solide ou boisson à corps gras.
* EI : céphalées, étourdissements, troubles digestifs, troubles sommeil, prurit.
* Moins cher +++ - Quinine :
* Par voie IV le plus souvent, mais existe aussi en cp et en suppositoires.
* Posologie :- Per os : 8 mg/kg toutes les 8 h pendant 7 jours.
- IVSE, dilué dans du G5 : 8 mg/kg en 4 h toutes les 8 h pendant 7 jours.
- Halofantrine HALFAN :
* Posologie : 25 mg/kg en 2 cures :
* 1ère cure 3 prises par jour toutes les 6h ;
* 2ème cure : 7 jours plus tard, ½ dose. - Méfloquine LARIAM :
* Posologie : 25 mg/kg 3 fois par jour toutes les 8 h.
- quels sont les effets indésirables de la quinine?
- Hypoglycémies +++, d’autant plus si femme enceinte et voie IV : surveillance glycémie capillaire.
- Cardiaque :
- Troubles conduction → ECG pré-thérapeutique.
- Dose-dépendant : dès que taux sérique > 15 mg/L
- Amertume cp
- Cinchonisme : acouphènes, nausées, céphalées, vertiges, troubles digestifs, troubles visuels.
- quelles sont les contre-indications de la quinine?
- ATCD fièvre bilieuse hémoglobinurique,
- hypersensibilité quinine,
- troubles rythme ou conduction grave
- quel est le traitement d’un paludisme à plasmodium ovale, malarie, vivax?
Chloroquine +++
- Référence
- Posologie : 25 mg/kg per os en 3 jours.
- Si vomissements : quinine IV 8 mg/kg toutes les 8 h jusqu’à disparition vomissements, puis relais per os chloroquine.
en cas de rechutes à vivax et ovale : primaquine.
- Agit sur les hypnozoites : formes intrahépatiques.
- 15 jours après le traitement de l’accès palustre après éliminé déficit G6PD
- comment confirme t-on le diagnostic de paludisme?
Frottis sanguin et goutte épaisse +++:
- FS pour examen au microscope optique après coloration MGG pour :
* Etude morphologique de l’hématozoaire
* Seuil : 150 parasites/µL.
* Diagnostic d’espèce
* Calcul parasitémie : % hématies parasitées. - Goutte épaisse :
* Plus sensible : seuil 5 parasites/µL
* Mais :- Ne fournit pas la prasitémie
- Plus long : 12 à 24 h
- Besoin d’un biologiste expérimenté
- Non disponible en laboratoire standard
- quels sont les autres moyens de diagnostic du paludisme?
TDR +++:
- Détection antigène HRP2 (spécifique de P.falciparum) et des enzymes LDH plasmodiales.
- Av : Rapide, facile à mettre en œuvre; pas besoin de personnel expérimenté
- Inc : Faux positifs; Faux négatifs : si faible parasitémie; Parasitémie non mesurable.
Autres:
- PCR
- Microscopie à fluorescence
- Automate de NFS : détection automatique pigments et ADN intra-érythrocytaire
- quelle est la présentation d’un neuropaludisme?
- syndrome fébrile élevé
- signes neuro:
- convulsions
- coma
- syndrome méningé
- pas de signes focaux +++
- hypoglycémie
- à la ponction lombaire: pléiocytose à lymphocytes, hyperprotéinorachie modérée
- quels sont les personnes à risque de neuropaludisme?
- ceux qui ont une immunité faible ou nulle, c’est à dire:
- enfant de 6 mois à 5 ans vivant en zone d’endémie
- enfant de tout âge vivant habituellement en zone non impaludée
- adulte non immun et migrant de longue date retournant au pays
- femme enceinte
- maladie chronique sévère
- immunodépression, personne âgée
- tuberculose: quels sont les différentes phases de la tuberculose?
- primo-infection
- infection latente
- tuberculose maladie
- tuberculose: quelle est la présentation d’une primo-infection tuberculeuse?
- Le plus souvent, aspt.
-
Parfois spt mais patent :
- signes généraux
- signes particuliers → erythème noueux, kératoconjonctivite à phlyctène, typhobacillose de Landouzy, toux fébrile.
- tuberculose: comment confirme t-on le diagnostic de primo-infection tuberculeuse?
- Virage isolé IDR tuberculine
-
RP :
- Le plus souvent, normal.
- Parfois, peut montrer : chancre inoculation, ADP, atélectasie.
- Parfois, mise en évidence BK dans expectorations.
- tuberculose: quelle est la présentation clinique d’une tuberculose maladie?
- Respi : toux chronique, hémoptysie, expectorations +++
- Général : AEG, fièvre nuit, sueurs nocturnes.
- Pneumopathie aigue résistante ATB
- Imagerie : RP, TDM thoracique → nodules, caverne, ADP médiastinales, infiltrats hétérogènes.
- tuberculose: comment confirme t-on le diagnostic de tuberculose maladie?
1. Prlvts :
- Expectorations matinales 3 jours suite
- Tubage gastrique 3 jrs suite à jeun avant lever
- LBA et expectoration post-fibro dans l’h suivant
- +/- ponction pleurale si pleurésie
-
Pour :
- ED coloration Ziehl-Nielsen → mise en évidence BAAR ; fluorescence à auramine.
- Culture sur milieu Löwenstein-Jensen
- ATBG
2. Analyse anapath :
- Si absence prlvts bactério positifs
- Type : pleurale si pleurésie, gg, localisations extra-respi.
- Peut montrer : granulome épithéliodes et giganto-cellulaires avec nécrose caséeuse, mycobct.
- Mise en culture
- tuberculose: qu’est-ce qu’une miliaire tuberculeuse?
- multiples granulomes de la taille d’un grain de mil
- atteinte de plusieurs organes
- en cause: dissémination hématogène de la mycobactérie
- tuberculose: quelle est la présentation d’une miliaire tuberculeuse?
respiratoire:
- En général, installation lente avec AEG, fièvre prolongée.
-
Parfois, tableau aigu :
- Fièvre élevée 39-40°C, AEG, sueurs nocturnes.
- Respi : dyspnée, toux sèche, cyanose ± signes DRA.
- Auscultation normale en général
- Hépatosplénomégalie
Autres organes :
- ADP, hépatomégalie,
- sd méningé et atteinte nerfs craniens,
- péricardite,
- atteinte osseuse,
- génito-urinaire.
paraclinique:
-
RP et TDM tho :
- Micronodules (1 à 3 mm diamètre) : disséminés, bilatéraux, bords flous, centrolobulaires.
- Parfois, macronodules (> 3 mm dia).
- IDR tuberculine : le plus svt négatif.
- Bio : sd inflammatoire sans hyperleuco, cholestase hépatique constante, GDS normaux le plus souvent parfois effet shunt.
- tuberculose: quels sont les différentes formes cliniques de la maladie?
- pulmonaire isolée
- miliaire tuberculeuse
- extra-pulmonaire isolée
- tuberculose: quelle est la présentation de la pleurésie tuberculeuse?
-
Epanchement liquide clair citrin :
- Exsudat
- Prédominance lymphocyte
- Sans BK le plus souvent
- tuberculose: quel est le traitement d’une tuberculose maladie?
-
Isolement respi si tuberculose bacillifère
- Pdt au moins 2 semaines
- En chambre seule avec aération extérieure
- Masque protection respi FFp2 pour personnel soignant et visiteurs ; masque chirurgical pour malade.
- antibiothérapie anti-tuberculeuse:
- **Quadrithérapie anti-tuberculeuse pdt 2 mois **
- Bithérapie anti-tuberculeuse pdt 4 mois.
- tuberculose: quel est le traitement d’une primo-infection tuberculeuse?
- idem tuberculose-maladie
- **Quadrithérapie anti-tuberculeuse pdt 2 mois **
- Bithérapie anti-tuberculeuse pdt 4 mois.
- tuberculose: quel est le traitement d’une infection latente?
- INH pdt 6 à 9 mois ou INH + RMP pdt 3 mois.
- Si dgc lors dépistage avant ttmt anti-TNF → tmt au moins 3 semaines avant début ttmt.
- déficit immunitaire: quels sont les causes de déficit de la phagocytose?
1. Primitif : 10 %
-
Granulomatose septique chronique familiale +++ :
- Recessive lié à l’X
- En cause : pas de métabolisme oxyatif par déficit NADPH oxydase.
- Dgc : hyperleucocytose, hypergammaglobulinémie, anémie, tests spécifiques.
- Mauvais pronostic
-
Autres causes :
- Déficit en molécules d’adhérence leucocytaires, déficit en myélo-péroxydase.
- Neutropénie chronique congénitale, sd leucocyte paresseux, déficit en G6PD.
Acquis :
- Neutropénie : leucémie, chimiothérapie, radiothérapie, agranulocytose médicamenteuse, neutropénie auto-immune, neutropénie cyclique.
- Phagocytes : corticothérapie, chimiothérapie, radiothérapie, maladies granulomateuses chroniques.
- déficit immunitaire: quels sont les causes de déficit de l’immunité cellulaire?
primitif:
- déficit immunitaire combiné sévère
- sd de Di-george
acquis:
- vih
- maladie de hodgkin
- immunodépression médicamenteuse: immunosuppresseurs, corticothérapie prolongée, chimioradiothérapie
- lupus et vascularite nécrosante
- quels sont les causes de déficit de l’immmunité humorale ou d’hypogammaglobuliémie?
primitif:
- déficit en IgA +++
- maladie de Bruton
- déficit immunitaire commun variable
- syndrome lymphoprolifératif lié à l’X
acquis:
- syndrome lymphoprolifératifs
- perte protéique: syndrome néphrotique, entéropathie exsudative, brûlures étendues, lymphangiectasie diffuse
- chimiothérapie, greffe de moelle
- physiologique: nourrisson, personne âgée, femme enceinte
- quels sont les causes de déficit en complément?
primitif:
- en cas de déficit en C3:
- maladies auto-immunes
- infections bactériennes graves (méningites+++): CG négatifs
- en cas de déficit en C1inh: oedème angio-neurotique
- hémoglobinurie paroxystique nocturne
acquis:
- lupus
- rénal: glomérulonéphrite aigue, GEM, SHU
- déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit de l’immunité cellulaire?
- Opportuniste : pneumocystose, toxoplasmose, cryptococcose.
- Bct intracellulaire : listeria.
- Mycobactéries atypiques
- Herpesviridae graves et/ou chroniques
- Salmonelloses, autres infections chroniques digestives.
- déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit de l’immunité humorale?
- Bct extracellulaire encapsulées : pneumocoque, méningocoque, haemophilus influenzae.
- ORL et respi à répétition
- Dilatation des bronches
- Parasitaire : giardiase, strongyloidose.
- Viral : entérovirus intestinal, encéphalitique, myositique.
- Granulome : cutané, intestinal, pulmonaire, oculaire.
- déficit immunitaire: quelle est la présentation d’un déficit en complément?
- Bactéries extracellulaires encapsulées : méningocoques.
- Auto-immune : LES +++
- Glomérulonéphrites
Maladie de Lyme: quel est l’agent infectieux?
Infection par Borrelia burgdorferi, spirochète
Maladie de Lyme: comment se transmet la maladie de Lyme?
morsure de tique genre Ixodes
maladie de Lyme: quelle est la présentation clinique de la maladie de Lyme?
- erythème migrant
- phase 2ndaire :
- neurologique : méningoradiculite avec paralysie faciale, paralyse faciale périphérique isolée, méningite isolée, méningomyélite
- rhumato : mono ou oligo-arthrite (genou+++)
- autres tableaux :
- cardiaque : bav 1er degré
- cutanée : lymphocytome : oreilles, mamelons, organes génitaux
- oculaire : uvéite
- tertiaire :
- neuroborréliose tardive :
- encéphalomyélite chronique
- polyneuropathie sensitive
- cutanée : acrodermatite chronique atrophiante du dos des mains et des pieds
- arthrite chronique ou récidivant
- neuroborréliose tardive :
maladie de lyme: définir l’érythème migrant.
Tâche rouge au niveau morsure, progression centrifuge éclaircissement central.
Apparaît qqes jours à 1 mois après morsure
Dure environ 3 semaines
Possiblement associé : myalgies, arthralgies, céphalées.
maladie de lyme: comment confirme t-on le diagnostic de maladie de lyme?
Inutile si stade primaire
Sérologique : anticorps anti-Borrelia
- sang ou LCR
- IgM, IgG et western Blot.
Puis, en fonction de la situation clinique :
- Neuroborréliose précoce :
- PL → méningite lymphocytaire, hyperprotéinorachie, sécrétion intra-thécale IgG spé, sérologie positive LCR.
- Sang : positive mais retardée.
- Arthrite :
- Sang : positive.
- PA : liquide articulaire inflammatoire.
- Cutanée :
- Biopsie cutanée : histologie cutanée positive ;
- sang : positive.
- Cardiaque, oculaire : sang.
maladie de lyme: quel est le traitement de la maladie de lyme?
Antibiothérapie :
La plus précoce possible
- Erythème migrant :
- Amox 1 g x 3 par jour
- ou doxy 100 mg x 2 par jour pendant 14 à 21 jours.
- Secondaire :
- 1: Neuroborréliose précoce :
- PF isolée sans méningite : idem érythème migrant.
- Autres formes : ceftriaxone IV 2 g par jour pendant 21 à 28 jours.
- 2: Arthrite
* doxy per os 100 mg x 2 par jour pdt 21 à 28 jours. - 3: Cardiaque
* ceftriaxone IV 2 g par jour pdt 21 à 28 jours.
maladie de lyme: quelle est la principale séquelle possible?
sd post Lyme
asthénie, algies diffuses et plaintes cognitives
pas de ttmt
maladie des griffes du chat: quel est l’agent infectieux?
Bartonella henselae, BGN.
maladie des griffes du chat: comment se transmet la maladie?
Morsure ou griffure chat contaminé par piqure puce +++
inoculation par objet contaminé
piqure de puce.
maladie des griffes du chat: quelle est la présentation clinique?
Papule ou pustule pdt qqes jours au niveau plaie
Puis, apparition volumineuse ADP territoire drainage plaie :
- ferme, volumineuse, indolore.
maladie des griffes du chat: quels sont les autres diagnostics à évoquer devant cette présentation?
Lymphome
Tuberculose gg
Tularémie
maladie des griffes du chat: comment confirme t-on le diagnostic de maladie des griffes du chat?
Biopsie ganglionnaire +++ pour:
- Analayse anapath. Montre :
- granulome giganto-cellulaire partiellement nécrotique
- ± bacille au sein granulome (immunohistochimie).
- PCR sur pus biopsie gg
Sérologie :mais faible spécificité
maladie des griffes du chat: quels sont les complications de la maladie des griffes du chat?
Fistulation : 10 %
Erythème noueux
Angiomatose bacillaire:
- Chez sujet ID
- Prolifération vasc point de départ cutané ou sous-cutané
- papule violacée ou nodule hémorragique,
- signes généraux (fièvre, amaigrissement).
Endocardite : sur valvulopathie
Autres : hépatique (granulomatose nécrosante, péliose chez l’immunodéprimé), bactériémie.
maladie des griffes du chat: quel est le traitement?
Non compliquée : pas d’ATB.
Si compliquée :
- Suppurée :
- azithromycine 5 jours en 1ère int,
- doxy 7 à 14 jours en 2ème int.
- Angiomatose bacillaire :
* erythromycine 2 g par jour pdt 3 mois. - Endocardite :
- amox 12 g par jour pdt 6 sem
- ou doxy 200 mg par jour pdt 6 sem
- genta 3 mg/kg pdt 21 jours.
pasteurellose: quel est l’agent infectieux?
Infection par Pasteurella multocida
pasteurellose: comment se transmet la pasteurellose?
Morsure ou griffure chien ou chat
Piqûre végétale
pasteurellose: quelle est la présentation de la pasteurellose?
Au niveau plaie : oedème rouge douloureux, écoulement sérosite ou pus
Fièvre
Lymphangite, ADP satellite
pasteurellose: comment confirme t-on le diagnostic de pasteurellose?
Hémoculture
Prlvt écoulement plaie pour analyse bactério
Sérologie
pasteurellose: quel est le traitement de la pasteurellose?
ATB : amox, doxy ou FQ
± mise à plat abcès.
Maladie professionnelle : vétérinaire, personnel d’abattoir.
tularémie: quel est l’agent infectieux?
Infection à Francisella tularensis, BGN
tularémie: comment se transmet la tularémie?
Morsure ou griffure rongeur (lièvre +++)
Morsure tique
tularémie: quel est la présentation de la tularémie?
1 à 14 jours d’incubation
Ulcération cutanée au niveau plaie
ADP satellite, peut s’abcéder.
tularémie: comment confirme t-on le diagnostic?
Sérologie : dgc à postériori.
tularémie: quel est le traitement de la tularémie?
doxy pdt 14 jrs.
rouget de porc: quel est l’agent infectieux?
Infection par Erysipelothrix rhusopathiae, BGP
rouget de porc: comment se transmet le rouget de porc?
effraction cutanée par : os de porc, arrête poisson, crustacé.
rouget de porc: quelle est la présentation?
12 à 48 h d’incubation
Profession : boucher, pêcheur, personnel d’abattoir
Erythème plaie bien limité pourtour oedématié
Fébricule
Peut se comp : arthrite chronique, endocardite.
rouget de porc: quel est le traitement du rouget de porc?
Péni G ou amox ou FQ pdt 7 jours
maladie du charbon: quel est l’agent infectieux?
Bacillus anthracis, BGP
maladie du charbon: comment se transmet la maladie du charbon?
Contact avec animaux atteints ou leurs cadavres
Manipulation peaux, laines, poudre os contaminé
maladie du charbon: quelle est la présentation?
3 à 5 jrs d’incubation
fébricule
Cutanée :
- papule brune cerclée pourtour erythémateux ;
- évolution vers ulcération puis nécrose,
- ADP satellite
Dig : vomissement, inappétence, diarrhée.
Respi : Forme la plus grave +++
- Fièvre, toux, dyspnée
- Puis choc toxique
Peut se compliquer : septicémie, méningite.
maladie du charbon: comment confirme t-on le diagnostic?
Frottis lésion cutanée pour examen direct → mise évidence BGP.
fièvre boutonneuse méditerranéenne: quel est l’agent infectieux?
Rickettsia conorii, bactérie intracellulaire obligatoire.
fièvre boutonneuse méditerranéenne: comment se transmet la fièvre boutonneuse?
morsure tique chien genre Ixodes pdt au moins 20 h.
fièvre boutonneuse méditerranéenne: quelle est la présentation?
6 jrs d’incubation
Général : fièvre, céphalées.
Local :
- escarre au point inoculation,
- puis éruption maculo-papuleuse diffuse pouvant atteinte paumes et plantes.
Peut se comp :
- méningoencéphalite,
- myocardite,
- insuffisance rénale par vascularite.