Cours 6 Flashcards
Définition de coping
Ensemble de conduites comportementales et cognitives qu’une personne utilise afin de gérer les exigences internes et externes constamment changeantes d’une situation perçue comme étant stressante.
Conduite
Action unique.
Ex. : faire de l’exercice.
Stratégie
Regroupement de conduites (équifinalité).
Ex. : mieux manger, faire de l’exercice, etc.
Dimension
Regroupement de stratégies (homogénéité fonctionnelle).
Ex. : fonction = maintenir une bonne santé.
Coping orienté vers la tâche
Engagement, coping actif.
Gérer le problème = Engagement primaire
Gérer les émotions = Engagement secondaire
Augmentation des efforts
Analyse logique
Planification
Contrôle des pensées
Imagerie mentale
Relaxation
Recherche de soutien
Coping orienté vers la désengagement
Évitement. Suppression.
Éviter / Éliminer la source de stress.
Forme de gestion indirecte et passive.
Ventilation et suppression des émotions négatives. Abandon.
Résignation
Désengagement
Ventilation des émotions
Déni
Pensée magique
Blâmer les autres
Auto-handicap
Procrastination
*Le désengagement peut être utilisé sans que les gens en ait conscience.
Utile lorsqu’un but est inatteignable.
Désengagement n’est pas paresse!! = une façon d’éviter de se sentir mal à l’aise (ex. : pour la procrastination = on veut demeurer dans la situation qui nous rend bien).
Coping orienté vers la distraction
Désengagement mental. Pause mentale.
Distraction mentale
Distanciation sociale
Errance mentale ou rêverie
Utile pour augmenter la performance lorsque combiné à une stratégie de coping centré sur la tâche (ex., performance d’un athlète ou d’un employé).
Utile pour réduire le cortisol (meilleure récupération). Ex. : se distraire en imaginant les gens assis sur un bol de toilette pendant une présentation orale.
Modèle transactionnel de
Lazarus et Folkman
Décision stratégique d’évaluation cognitive.
Stratégies qui permettent de fonctionner de manière optimale et fonctionnelle.
Plans de coping : Si ____ alors ____.
(Gollwitzer ; Sniehotta)
Voir image
Résultats de recherche du coping
Meilleures notes
Plus 2h30 d’heures d’études
Moins de stress
Moins d’ennui
Plus de progrès
Rebond académique dès la 2e année à l’université
Intervention de Achtziger et al. (2006) : *avec diagramme à bande
Groupe contrôle = pas d’amélioration
Fixation de buts = pas d’amélioration
Fixation de buts + coping = meilleure performance
*Coping = amélioration de la performance
Méta-analyse de Carraro et Gaudreau (2013) :
Plan d’action = comment on va agir? (r = .43)
Plan de coping = comment on va réagir si quelque chose arrive au plan d’action? (si, alors) (r = .39)
Auto-compassion
« Mettre son propre masque avant celui des autres. »
Approche holistique pour faire face aux difficultés de la vie.
Ex. : souffrance, insatisfactions, difficultées, échec, etc. (SIDE)
3 caractéristiques de l’auto-compassion
Gentillesse envers soi-même
(Ø auto-critique) : Bienveillance, compréhension et soutien envers soi.
Pleine conscience
(Ø émotivité) : Observer ses émotions d’une manière neutre. Accepter inconditionnellement nos expériences.
Humanité partagée
(Ø isolement) : Normaliser les difficultés, car ils font partie de la condition humaine.
Résultats de recherche de l’auto-compassion
Forte augmentation du bien-être.
Forte diminution de la détresse psychologique.
Utilisation de l’auto-compassion = Réduction des facteurs de risque :
Comparer son corps aux autres → Accepter son corps (Homan & Tylka, 2015).
Messages alimentaires culpabilisants des parents → Honte corporelle et monitorage de son corps (Daye et al. 2014).
IMC → Restriction alimentaire et image corporelle (Kelly et al., 2014).
Stigma anticipé → Recherche d’aide (Heath et al., 2018).
Procrastination → Rater des entraînements (Rapoport et al., 2022).
Douleur → Dépression (Carvalho et al., 2019).
Influenceurs fitness → Préoccupations corporelles (Serkis et al., 2021).
Évaluation de menace → Coping orienté vers la distraction (Mosewicz et al., 2019)
Rejet → Dépression (Jiang & Chen, 2020)
Les perfectionnistes utilisent moins d’auto-compassion que les excellencistes.
Les perfectionnistes vivent plus de détresse psychologique que les excellencistes qui utilisent l’autocompassion.
L’auto-compassion atténue la relation entre le perfectionnisme et la détresse psychologique.
Méta-analyses des interventions
(Ferrari et al., 2019; Wakelin et al., 2022; Wilson et al., 2019) : *avec diagramme à bandes
Amélioration de l’auto-compassion, pleine conscience, auto-critique, difficultés alimentaires, rumination, dépression, stress, anxiété.