Cours 1&2 Flashcards

1
Q

La motivation influence quoi?

A
  • Les actions
  • La performance
  • L’ajustement psychologique
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Q

La motivation :

A

… nous appartient (vie à l’intérieur de soi)

… fluctue avec le temps

… est influencée par le monde autour de nous

… influence les actions que l’on fait au quotidien (pour nous rapprocher de nos objectifs)

… influence les gens autour de nous (avec ceux avec qui on interagit)

… influence la performance et l’ajustement psychologique

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3
Q

Pourquoi on s’intéresse à la motivation ?

A

Déterminants sociaux

Traits et processus motivationnels

Actions

Performance et ajustement psychologique

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4
Q

Modèle de la science de la prévention

A
  1. Théorie, recherche et synthèse [RECHERCHE]
    - Découverte des connaissances
  2. Programmes de promotion, de prévention et d’intervention [PROGRAMMES]
    - Développer et tester des interventions
  3. Services
    - Pratique des interventions (formation, enseignement et consultation).

*Pour voir plus = regarder diagramme dans les notes

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5
Q

7 propositions de la psychologie de la motivation

A

La motivation est un metas construit.

La motivation est universelle.

L’intensité diffère d’une personne à une autre.

L’intensité fluctue à travers le temps, les situations et les domaines de la vie.

La motivation est influencée par des facteurs sociaux proximaux et distaux.

La motivation influence la régulation des actions.

La motivation influence la performance et l’ajustement oyscholigique des individus et des groupes.

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6
Q

Internalisation

A

lorsqu’on intériorise les valeurs de notre culture, parents, environnement, etc., la ligne entre les facteurs internes et externes devient plus floue (car les valeurs, une fois imposées, deviennent nos propres valeurs).

Exemple : au travail, l’argent sert de facteur motivationnel si on se donne le défi nous-mêmes de travailler plus pour avoir plus d’argent

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7
Q

Thèmes sous le grand parapluie de la motivation :

A
  1. Motifs, raisons
  2. Buts, standards
  3. Besoins
  4. Croyances, attentes
  5. Attitude, valeur
  6. Représentations mentales
  7. Réactions
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8
Q

Sentiment d’auto-efficacité personnelle

A

diffère de la confiance en soi. Un des processus les plus puissants en psychologie : lorsque les gens croient qu’ils sont capables, ils vont le réaliser.

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9
Q

Universalité :

A

Le coffre à outils motivationnel est qualitativement invariant :

Partagé par tous les membres de l’espèce humaine.

Rôle dans l’adaptation et la survie de l’espèce.

Influence notre fonctionnement optimal en société.

Le coffre à outils motivationnel est quantitativement variant :

Vécu et expression diffèrent :

… selon les pays

… les cultures

… les époques historiques (générations)

… les étapes de la vie (âge, développement)

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10
Q

La motivation est un méta-construit

A

La motivation est multidimensionnelle et complexe.

Les processus motivationnels sont internes.

Exemple : Une médaille n’est pas un processus motivationnel (car c’est offert par une tierce personne).
VS.
Être fier de soi et s’offrir à soi-même une crème glacée = processus motivationnel.

La motivation n’est pas directement observable ou mesurable.

On infère qu’une personne est motivée en observant et mesurant ses processus motivationnels.
Questionnaires
Entrevues
Observations
Appareils, capteurs, etc.

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11
Q

Perfectionnisme

A

utiliser beaucoup de ressources pour arriver à un résultat qui est quand même juste médiocre.

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12
Q

Différences entre les personnes

A

L’intensité d’un processus motivationnel varie d’une personne à une personne.
Cela ne veut pas dire que la personne est motivée ou pas motivée.
La motivation n’est pas toujours là on l’on cherche.
Certains ne poursuivent pas leurs passions en raison de leurs parents, de leurs amis, etc.

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13
Q

Profils multidimensionnels de motivation

A

Certains de mes processus motivationnels sont des forces (facteurs de protection)
Certains de mes processus motivationnels sont des faiblesses (facteurs de risques)

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14
Q

Fluctuations

A

*Analogie de la vague : remonte et redescend.

L’intensité d’un processus motivationnel fluctue avec le temps et à travers les situations et les contextes de la vie.

Chaque personne a des baisses et des hausses de motivation.

Très peu de gens ne vivent jamais des états de motivation.

Il faut maximiser la fréquence de nos états optimaux de motivation.

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15
Q

Approche écologique du développement humain (Bronfenbrenner)

A

Déterminants proximaux (micro) et distaux (exo et macro)

Fréquence des interactions
Combien de fois?

Réciprocité des interactions
À quel point on interagit avec l’autre directement?

Mutualité et bidirectionnalité de l’influence

Ex. : grèves = influences distales sur l’enfant, car elles viennent de loin, mais finissent par l’influencer.
Ex. : dire « va chier » au prof = interaction directe + conséquence directe OU graffiti « fuck the world » sans que personne ne me voit = interaction indirecte + conséquence indirecte

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16
Q

Déterminants sociaux (approches)

A

Approche écologique du développement humain (Bronfenbrenner)

Approche multiniveau de la psychologie sociale

Approche organisationnelle

17
Q

Approche multiniveau de la psychologie sociale

A

Dyades : relations interpersonnelles (1:1)

Endogroupe(s) : relations intragroupes (nous)
Peuvent travailler ensemble pour arriver à un même but commun OU peuvent se déchirer les uns les autres en compétition pour les ressources.

Organisation : relations intra-groupes et inter-groupes
Ensemble plus grand dans lequel sont regroupés les sous-groupes.
Ex. : messages transmis en dehors des pratiques, etc.

Exogroupes : les autres groupes (eux)

Société : une époque et un endroit

18
Q

Approche organisationnelle

A

S’intéresse au rôle qu’une personne joue au sein d’une équipe ou d’une organisation.

Rôles formels / Rôles informels
Rôle formel : donné par l’équipe ou la compagnie
Rôle informel : rôle auquel on décide de s’attribuer

Statut formel / Statut informel
Formel : « capitaine, C » (statut de leader de l’équipe)
Informel : le joueur qui n’est pas le capitaine, mais qui joue le rôle de leader

Structure (Organigramme)
Ex. : chaque nouveau gouvernement qui arrive en poste en Ontario / au Canada a le droit de décider de sa structure.
Selon le nombre de ministres → division du pouvoir.
La préférence pour une structure dépend de la mission de l’organisme (ce qui est marqué sur la feuille de papier).

Processus hiérarchique
Comment les gens ont le droit d’interagir les uns avec les autres au sein de cet organigramme?
Organigramme qui part du haut vers le bas → défini ce que tu peux faire ou dire.
Positions de pouvoir différentes.
Ex. : vice-président parle, ensuite, la personne en dessous du vice-président parle.
Pas le droit de prendre la parole tant que la personne avec statut supérieur n’a pas fini de parler.
= Chaîne de commandement (plus haut = plus de droits)

Valeurs (individualisme, collectivisme)
Individualisme
Collectivisme

Climat / Culture
Les valeurs finissent par établir un climat ou une culture.
Dans certains climat ou culture, ce qui compte c’est le rendement.
Dans d’autres, il y a équilibre entre productivité et bien-être des employés.

19
Q

Motivation influence l’action (4 processus motivationnels)

A
  1. Déclenchement de l’action : Décision de passer d’un moment où tu ne fais rien à un moment où tu fais quelque chose.
  2. Direction de l’action : Ce qui fait qu’un individu choisit une alternative plutôt qu’une autre.
    *Choix entre différentes alternatives.
  3. Intensité de l’action : Intensité de l’engagement. Force, nombre de ressources, fréquence à laquelle on fait l’activité.
  4. Maintien de l’action : Maintenir une action à travers le temps.
20
Q

Motivation influence performance

A

En société, lorsqu’on pense « performance », on pense « victoire ».

La victoire arrive parfois, mais ne devrait jamais devenir notre motivation principale.

Ex : Gagner, mais à quel prix?

Le succès est multidimensionnel, et change de personne en personne.

*« S’éloigner d’une définition du succès qui contribue à nous faire échouer. »

Équilibre entre la performance et le bien-être des gens.

21
Q

Conception tripartie de la performance

A

Critères normatifs :
- Être meilleur que les autres
- Atteindre et dépasser les normes

Critères personnels
- Atteindre mon plein potentiel
- Progrès, amélioration et maintien
- Par rapport à mes forces et mes faiblesses, continuer à m’améliorer pour atteindre le meilleur de moi-même.

Critères absolus
[tâche telle qu’elle doit être exécutée]
- Apprendre
- Maîtriser les tâches
- La tâche me demande de faire ça et je le fais bien. Être concentré sur le processus → Amélioration au jour 2 (on devient meilleur à chaque jour).

Exemple d’école (Formuler un objectif pour chaque)
Normatifs : d’atteindre une note qui correspond à la moyenne du cours
Personnels : comprendre la matière, atteindre un objectif
Absolus : de passer avec au moins 50%

22
Q

Conception statique vs. Conception dynamique de la performance

A

Statique : Détection et identification du talent.
Prospect aujourd’hui sera champion demain.
Détecter le talent et croire qu’il sera le meilleur plus tard.
- le niveau de performance demeure le même dans le temps

Dynamique : Développement et optimisation du potentiel.
Les meilleurs du début ne sont pas toujours les meilleurs à la fin…
- le niveau de performance change avec le temps

23
Q

Choc académique

A

Les notes diminuent de 12-15% entre le secondaire et la première année universitaire.

24
Q

Rebond académique

A

Les notes s’améliorent de 5-6% entre la deuxième et la quatrième année.

*Ne parvient pas à compenser totalement le pourcentage perdu pendant la première année.

25
Q

Effet sur le décrochage et la diplomation

A

La quantité de déclin des notes d’une personne (choc académique) est un prédicteur CINQ fois (5x) plus important du décrochage scolaire que sa note de la première année.

Avoir 80% après avoir perdu 15 points est pire qu’avoir 70% après avoir perdu 5 points.

La quantité d’amélioration des notes (rebond académique) est un prédicteur CINQ fois (5x) plus important de la diplomation que la note de la première année.

26
Q

Durabilité de la performance

A

Étude en surface : Note à l’examen : Réussir à court-terme, mais aucune garantie de réussir à long-terme. En moyenne, 20-25% de perte après 2 semaines.

Étude en profondeur : Rapport et utilisation de l’information dans le futur : Maintenir sa performance à travers le temps est un signe d’apprentissage durable, de rétention à long-terme et de transfert de connaissances.
Cette personne sera capable d’utiliser la connaissance et les habiletés dans de nouveaux contextes.

27
Q

Efficacité

A

Performance (ou atteinte d’objectifs) sans tenir compte des ressources utilisées pour y arriver.

Performance brute
Revenus

*On ne considère pas le temps investi et les ressources sacrifiées.

Ex. : Étudier beaucoup → Obtenir A+

28
Q

Efficience

A

Ratio entre la performance (ou atteinte d’objectifs) et la quantité de ressources (temps, argent, énergie, efforts, conflits) utilisées pour y arriver.

Performance optimale
Profits
Coûts / Bénéfices

*On considère les ressources.

Ex. : Étudier 20h, couper des shifts au travail, manquer une sortie avec les amies, etc. → Obtenir un A+

29
Q

Motivation influence l’ajustement (6 critères)

A
  1. Santé mentale
  2. Santé physique
  3. Ajustement interpersonnel
  4. Satisfaction conjugale
  5. Contributions sociales et communautaires
  6. Progrès et atteinte de ses objectifs

Trouver une façon de cocher toutes les cases de façon harmonieuse.

30
Q

Auto-régulation (contrôle de soi)

A

Méta-construit qui représente la capacité d’une personne à exercer un contrôle personnel en utilisant un ensemble de mécanismes comportementaux, cognitifs et affectifs afin d’exercer un contrôle sur ses actions ainsi que sur ses états affectifs et physiologiques afin de l’aider à s’ajuster aux exigences changeantes des situations rencontrées dans sa vie quotidienne.

La motivation et l’auto-régulation sont liées. Pour comprendre un, il faut comprendre l’autre.

Dualité (équilibre) entre être engagé (devoir s’engager) et savoir quand se désengager.

31
Q

Thèmes sous le grand parapluie de l’auto-régulation

A
  1. Gestion du temps, des efforts, des ressources, des tentations, des distractions
  2. Transformer une intention en actions
  3. Transformer une action en habitude
  4. Gestion du stress et régulation des émotions
  5. Monitorage de soi, du progrès, des obstacles
  6. Gérer les conflits inter-buts ; faire des sacrifices
  7. Engagement, désengagement, engagement, dualité approche et évitement
  8. Auto-discipline, contrôle de soi, éthique de travail
32
Q

Modèle Rubicon des phases d’action

A

DIVE :

  1. Délibération - Pré-décision (Évaluation et formation d’une intention)
  2. Implémentation - Pré-action (Élaboration de plans d’action et de coping)
  3. Volition - Action (Initiation et gestion pour obtenir résultat)
  4. Évaluation - Post-action (Révision, maintient ou désengagement)
33
Q

Monitorage

A

Auto-évaluation : capacité à se rendre compte que nos plans fonctionnent ou non

Monitorage de soi (« telle chose fonctionne, telle chose ne fonctionne pas »)

Le monitorage permet de déterminer si on est ou non sur la bonne piste.

34
Q

Configuration entre les buts et les actions (Goal system theory)

A

Équifinalité

Multifinalité

Contre-finalité

35
Q

Équifinalité

A

*Plusieurs moyens pour atteindre un but.

Avantages :
Chaque moyen est interchangeable.
Substitution : Si X ne fonctionne pas, j’utilise Y.
Moyens de rechange (roue de secours, plan B).
Plus grande confiance et engagement envers le but.

Inconvénients :
Chaque moyen est perçu comme moins utile (parce qu’on a deux moyens), ce qui réduit l’engagement envers chaque moyen.
Ex. : « J’ai fait de l’exercice aujourd’hui, donc je peux me permettre de manger de la junk aujourd’hui »
Effet de dilution : Progrès / Atteinte renforce moins les moyens.
Moins de fusion but/moyen ; moins de motivation intrinsèque pour le but et chacun des moyens.

36
Q

Multifinalité

A

*Un moyen pour atteindre plusieurs buts.

Avantages :
Principe d’efficience : maximise le retour sur investissement.
Progrès / Atteinte renforce le moyen.

Inconvénients :
Risqué, car on mise tous sur le même cheval.
Les conflits inter-buts [entre les buts] OU la difficulté sur un but réduit l’engagement envers le moyen.
*Même si c’est moins efficace, les gens préfèrent un moyen qui sert à un seul but (unifinalité), car cela donne l’impression que ce moyen est indispensable.

37
Q

Contre-finalité

A

*Un moyen qui aide un but, mais qui nuit à l’autre but.

Ne respecte pas le principe d’efficience ; minimise le retour sur investissement.
Progrès / Atteinte renforce le moyen.
Le fait de nuire à l’autre but augmente l’engagement envers le moyen.
« Si ça nuit à quelque chose, c’est que ça aide vraiment. »
Ex. : Sirop Buckley : ça goûte mauvais, donc c’est efficace.
Si la perte de poids est saillante et prioritaire et que d’autres moyens aident sans nuire, ça réduit l’engagement envers ces autres moyens.
Prix à payer
« Faut souffrir pour être belle »
« C’est mauvais de consommer, MAIS… »
On sacrifie quelque chose et on se convainc des bienfaits pour se justifier du sacrifice.
Mécanisme impliqué dans le développement et le maintien de divers troubles psychologiques.