COURS 14 - CANCER DU POUMON Flashcards
Quelle est la probabilité d’être atteint d’un cancer du poumon au cours de sa vie ?
7.1%.
Nommez les étiologies du cancer du poumon.
- Tabagisme. La prévalence est correlée au pacquet-année. Les risque est décalé de 20 ans. Un arrêt de tabagisme de 20 ans ramène le risque au niveau d’un non-fumeur. Le tabagisme passif est deux fois plus dangeureux que le tabagisme.
- Carinogène inhalé lié au métier. Amiante, chrome, nickel, uranium, hydrocarbones polycyclique aromatiques, arsenic, éther de chlorométhyl et radio-isotopes.
- Carcinogène inhalé à la maison. Radon.
Dans la fumée de cigarette, vous trouverez des carcinogène et des procarinogène, quelle est la différence entre ses deux classes de molécules ?
Alors que les carcinogènes sont directement carcionogènes, les procarcinogène ont besoin d’une activation métabolique pour devenir carcinogènes.
Quelle phase, entre la phase clinique et la phase préclinique représente la plus grande partie de l’évolution de la maladie ?
La phase pré-clinique.
En général, quel type de cancer du poumon se développe au centre ou en périphérie du poumon ?
En général, les cancers bronchiques à petites cellules et les carcinomes épidermoïdes se développent au centre du poumon, tandis que les adénocarcinomes se situent davantage en périphérie du poumon.
En ordre de prévalence, quels sont les symptômes initiaux du cancer du poumon ?
1.Toux (74%)
2.Perte de poids (68%)
3.Dyspnée (58%)
4.Douleurs thoraciques (49%)
5.Hémoptysie (29%)
6.Douleur osseuse (25%)
7.Lymphadénopathie (24%)
8.Hépatomégalie (21%)
9.Hppocratisme digital (20%)
10.Changement de la voix (18%)
11.SNC (12%)
12.Syndrome de la veine cave supérieure ($%)
Comment évaluer le statut fonctionnel d’un patient atteint par un cancer du poumon ?
L’échelle ECOG. Les niveaux de l’échelle ECOG sont :
0 : Activité normale, aucune limitation.
1 : Symptômes légers, mais capable d’activités légères.
2 : Au repos, incapable de travailler, mais autonome.
3 : Limité au lit/fauteuil plus de 50 % du temps.
4 : Incapacité totale, alité en permanence.
5 : Décès.
Quels sont les symptômes locaux du cancer du poumon ?
- Secondaire à la croissance centrale de la tumeur. Toux, dyspnée hémoptysie, stridor - wheezing, pneumonie.
- Secondaire à la croissance périphérique de la tumeur. Toux, douleurs thoracique, dyspnée.
Quels sont les symptômes régionaux du cancer du poumon ?
- Envahissement nerveux. nerf laryngé récurrent, nerf phrénique, syndrome de Pancoast, syndrome de Claude-Bernard-Horner.
- Obstruction vasculaire. syndrome de la veine cave supérieur.
- Extension cardiaque et précardique. Épanchement péricardique, tamponnade.
- Envahissement pleural. Épanchement pleural.
- Extension médiastinale. Dysphagie, obstruction lymphatique,
Définissez le syndrome de Pancoast.
Le syndrome de Pancoast résulte d’une tumeur de l’apex pulmonaire envahissant les structures voisines. Il associe douleurs de l’épaule irradiant au bras, syndrome de Claude-Bernard-Horner (ptosis, myosis, anhidrose) et atteinte neurologique (plexus brachial).
Définissez le syndrome de Claude-Bernard-Horner.
Le syndrome de Claude-Bernard-Horner est causé par une interruption des voies sympathiques oculaires. Il associe un ptosis (paupière tombante), un myosis (pupille rétrécie) et une anhidrose (absence de sueur) sur le même côté du visage.
Définissez le syndrome de la veine cave supérieure.
Le syndrome de la veine cave supérieure est une obstruction du flux sanguin dans la veine cave supérieure, entraînant œdème du visage, du cou et des membres supérieurs, cyanose, distension des veines jugulaires et thoraciques, et dyspnée. Il est souvent causé par des tumeurs médiastinales.
Quelles sont les zones métastatiques du cancer du poumon ?
- Foie
- Os
- Surrénale
- Cerveau
- Autre
Quels sont les syndromes paranéoplasique du cancer du poumon ?
- Musculo-squelettique. Ostéo-artropathie hypertrophique, hippocratisme digital.
- Syndromes du collagène. Dermatomyosite, polymyosite, LED, vasculite.
- Neuromusculaire. Syndrome de Eaton-Lamber, polyneuropathie, encephalomyélite.
- Endocrinien. Syndrome de Cusching, SIADH, hypercalcémie.
- Cardiovasculaire. Thrombophlébite, endocardite marantique, thrombose artérielle.
- Hématologique. Anémie, trhobocytopénie, thromocytose, éosinophilie.
- Autre. Syndrome néphrotique.
Qui suis-je ?
Condition caractérisée par une prolifération osseuse sous-périostée affectant les os longs, souvent associée à des maladies pulmonaires comme le cancer du poumon. Elle provoque douleurs articulaires, épaississement des extrémités et “doigts en baguette de tambour”.
Ostéo-artropathie hypertrophique
Qui suis-je ?
Déformation des doigts ou des orteils caractérisée par un élargissement et un bombement de l’extrémité, souvent liée à des maladies pulmonaires, cardiaques ou gastro-intestinales chroniques, comme le cancer du poumon ou la fibrose pulmonaire.
Hippocratisme digital
Qui suis-je ?
Maladie inflammatoire auto-immune associant une faiblesse musculaire proximale progressive et des lésions cutanées caractéristiques, comme un érythème héliotrope autour des paupières et un signe de Gottron sur les articulations. Souvent associée à des cancers sous-jacents chez l’adulte.
Dermatomyosite.
Qui suis-je ?
Maladie inflammatoire auto-immune caractérisée par une faiblesse musculaire progressive et symétrique des muscles proximaux, sans atteinte cutanée. Elle est parfois associée à des maladies systémiques ou des cancers sous-jacents.
Polymyosite.
Qui suis-je ?
Maladie auto-immune systémique touchant plusieurs organes, caractérisée par des symptômes variés comme éruption malaire (en “ailes de papillon”), arthralgies, fièvre, photosensibilité, et atteinte rénale. Elle est associée aux auto-anticorps ANA et anti-dsDNA.
Lupus érythémateux disséminé (LED).
Qui suis-je ?
Inflammation des parois des vaisseaux sanguins pouvant entraîner leur occlusion ou destruction. Elle se manifeste par des symptômes variés selon les organes touchés : purpura, ischémie, fièvre, douleurs et atteintes multisystémiques (cutanée, rénale, pulmonaire). Origine auto-immune fréquente.
Vasculite.
Qui suis-je ?
Maladie auto-immune paranéoplasique caractérisée par une faiblesse musculaire proximale fluctuante, améliorée par l’exercice. Elle résulte d’anticorps dirigés contre les canaux calciques présynaptiques, souvent associée au cancer du poumon à petites cellules.
Syndrome Eaton-Lambert.
Qui suis-je ?
Atteinte diffuse et symétrique de plusieurs nerfs périphériques, souvent caractérisée par une faiblesse, des engourdissements, des douleurs et une perte des réflexes, généralement en “gants et chaussettes”. Causes fréquentes : diabète, alcoolisme, infections ou maladies auto-immunes.
Polyneuropathie.
Qui suis-je ?
Inflammation simultanée du cerveau et de la moelle épinière, provoquant des symptômes neurologiques variés tels que faiblesse musculaire, troubles sensitifs, convulsions ou paralysie. Souvent associée à des infections, des maladies auto-immunes ou paranéoplasiques.
Encephalomyèlite.
Qui suis-je ?
Ensemble de symptômes causés par un excès de cortisol, souvent dû à une tumeur hypophysaire ou surrénalienne. Manifestations : obésité facio-tronculaire, visage lunaire, faiblesse musculaire, hirsutisme, hypertension, ostéoporose et fragilité cutanée.
Syndrome de Cusching.
Qui suis-je ?
Trouble causé par une production excessive d’hormone antidiurétique, entraînant rétention d’eau, hyponatrémie, et hypotonicité. Symptômes : confusion, fatigue, nausées, voire convulsions. Souvent lié à des tumeurs, notamment du poumon à petites cellules.
Syndrome de sécrétion inappropriée d’ADH (SIADH).
Qui suis-je ?
Inflammation d’une veine associée à la formation d’un caillot, généralement dans les membres inférieurs. Symptômes : douleur, rougeur, chaleur et gonflement le long du trajet veineux. Peut être superficielle ou profonde, avec un risque d’embolie pulmonaire dans ce dernier cas.
Thrombophlébite.
Qui suis-je ?
Inflammation non infectieuse des valves cardiaques, caractérisée par des dépôts de fibrine et de plaquettes. Associée à des cancers avancés ou des états d’hypercoagulabilité, elle peut entraîner des embolies systémiques sans fièvre ni infection.
Endocardite marantique.
Qui suis-je ?
Formation d’un caillot dans une artère, entraînant une obstruction du flux sanguin. Symptômes : douleur aiguë, pâleur, froideur, absence de pouls en aval. Causes fréquentes : athérosclérose, dissection artérielle ou état d’hypercoagulabilité.
Thrombose artérielle.
Qui suis-je ?
Diminution du nombre de plaquettes dans le sang, entraînant un risque accru de saignements. Symptômes : ecchymoses, pétéchies, épistaxis ou saignements prolongés. Causes fréquentes : troubles médullaires, maladies auto-immunes, infections ou effets secondaires médicamenteux.
Thrombocytopénie.
Qui suis-je ?
Augmentation anormale du nombre de plaquettes dans le sang, pouvant être réactive (inflammation, infection) ou primaire (trouble myéloprolifératif). Symptômes possibles : thromboses, saignements ou asymptomatique.
Thrombocytose.
Qui suis-je ?
Trouble rénal caractérisé par une perte massive de protéines dans les urines (>3,5 g/24 h), hypoalbuminémie, œdèmes généralisés et hyperlipidémie. Causes fréquentes : glomérulonéphrites, diabète ou maladies auto-immunes.
Syndrome néphrotique.
Quelles sont les quatre classes de cancer du poumon ?
I Carcinome épidermoïde
II Carcinome indifférencié à petites cellules
III Adénocarcinome
IV Carinome adénosquameux
Décrivez le grade I du cancer du poumon.
Différentiation, croissance, taille, métastase.
Carcinome épidermoide
Le grade I du cancer du poumon est bien différencié, avec des cellules ressemblant encore aux cellules normales. La croissance est lente, la taille de la tumeur est généralement petite (<3 cm), et il n’y a généralement pas de métastases ganglionnaires ou à distance, mais la dissémination lymphatique est possible. L’atteinte sera centrale au poumon.
Quels sont les syndromes paranéoplasique les plus courant avec le cancer du poumon de grade I ?
- Hippocratisme digital
- Hypercalcémie