COURS 14 - CANCER DU POUMON Flashcards

1
Q

Quelle est la probabilité d’être atteint d’un cancer du poumon au cours de sa vie ?

A

7.1%.

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Q

Nommez les étiologies du cancer du poumon.

A
  1. Tabagisme. La prévalence est correlée au pacquet-année. Les risque est décalé de 20 ans. Un arrêt de tabagisme de 20 ans ramène le risque au niveau d’un non-fumeur. Le tabagisme passif est deux fois plus dangeureux que le tabagisme.
  2. Carinogène inhalé lié au métier. Amiante, chrome, nickel, uranium, hydrocarbones polycyclique aromatiques, arsenic, éther de chlorométhyl et radio-isotopes.
  3. Carcinogène inhalé à la maison. Radon.
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3
Q

Dans la fumée de cigarette, vous trouverez des carcinogène et des procarinogène, quelle est la différence entre ses deux classes de molécules ?

A

Alors que les carcinogènes sont directement carcionogènes, les procarcinogène ont besoin d’une activation métabolique pour devenir carcinogènes.

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4
Q

Quelle phase, entre la phase clinique et la phase préclinique représente la plus grande partie de l’évolution de la maladie ?

A

La phase pré-clinique.

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5
Q

En général, quel type de cancer du poumon se développe au centre ou en périphérie du poumon ?

A

En général, les cancers bronchiques à petites cellules et les carcinomes épidermoïdes se développent au centre du poumon, tandis que les adénocarcinomes se situent davantage en périphérie du poumon.

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6
Q

En ordre de prévalence, quels sont les symptômes initiaux du cancer du poumon ?

A

1.Toux (74%)
2.Perte de poids (68%)
3.Dyspnée (58%)
4.Douleurs thoraciques (49%)
5.Hémoptysie (29%)
6.Douleur osseuse (25%)
7.Lymphadénopathie (24%)
8.Hépatomégalie (21%)
9.Hppocratisme digital (20%)
10.Changement de la voix (18%)
11.SNC (12%)
12.Syndrome de la veine cave supérieure ($%)

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7
Q

Comment évaluer le statut fonctionnel d’un patient atteint par un cancer du poumon ?

A

L’échelle ECOG. Les niveaux de l’échelle ECOG sont :

0 : Activité normale, aucune limitation.
1 : Symptômes légers, mais capable d’activités légères.
2 : Au repos, incapable de travailler, mais autonome.
3 : Limité au lit/fauteuil plus de 50 % du temps.
4 : Incapacité totale, alité en permanence.
5 : Décès.

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8
Q

Quels sont les symptômes locaux du cancer du poumon ?

A
  1. Secondaire à la croissance centrale de la tumeur. Toux, dyspnée hémoptysie, stridor - wheezing, pneumonie.
  2. Secondaire à la croissance périphérique de la tumeur. Toux, douleurs thoracique, dyspnée.
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9
Q

Quels sont les symptômes régionaux du cancer du poumon ?

A
  1. Envahissement nerveux. nerf laryngé récurrent, nerf phrénique, syndrome de Pancoast, syndrome de Claude-Bernard-Horner.
  2. Obstruction vasculaire. syndrome de la veine cave supérieur.
  3. Extension cardiaque et précardique. Épanchement péricardique, tamponnade.
  4. Envahissement pleural. Épanchement pleural.
  5. Extension médiastinale. Dysphagie, obstruction lymphatique,
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10
Q

Définissez le syndrome de Pancoast.

A

Le syndrome de Pancoast résulte d’une tumeur de l’apex pulmonaire envahissant les structures voisines. Il associe douleurs de l’épaule irradiant au bras, syndrome de Claude-Bernard-Horner (ptosis, myosis, anhidrose) et atteinte neurologique (plexus brachial).

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11
Q

Définissez le syndrome de Claude-Bernard-Horner.

A

Le syndrome de Claude-Bernard-Horner est causé par une interruption des voies sympathiques oculaires. Il associe un ptosis (paupière tombante), un myosis (pupille rétrécie) et une anhidrose (absence de sueur) sur le même côté du visage.

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12
Q

Définissez le syndrome de la veine cave supérieure.

A

Le syndrome de la veine cave supérieure est une obstruction du flux sanguin dans la veine cave supérieure, entraînant œdème du visage, du cou et des membres supérieurs, cyanose, distension des veines jugulaires et thoraciques, et dyspnée. Il est souvent causé par des tumeurs médiastinales.

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13
Q

Quelles sont les zones métastatiques du cancer du poumon ?

A
  1. Foie
  2. Os
  3. Surrénale
  4. Cerveau
  5. Autre
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14
Q

Quels sont les syndromes paranéoplasique du cancer du poumon ?

A
  1. Musculo-squelettique. Ostéo-artropathie hypertrophique, hippocratisme digital.
  2. Syndromes du collagène. Dermatomyosite, polymyosite, LED, vasculite.
  3. Neuromusculaire. Syndrome de Eaton-Lamber, polyneuropathie, encephalomyélite.
  4. Endocrinien. Syndrome de Cusching, SIADH, hypercalcémie.
  5. Cardiovasculaire. Thrombophlébite, endocardite marantique, thrombose artérielle.
  6. Hématologique. Anémie, trhobocytopénie, thromocytose, éosinophilie.
  7. Autre. Syndrome néphrotique.
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15
Q

Qui suis-je ?

Condition caractérisée par une prolifération osseuse sous-périostée affectant les os longs, souvent associée à des maladies pulmonaires comme le cancer du poumon. Elle provoque douleurs articulaires, épaississement des extrémités et “doigts en baguette de tambour”.

A

Ostéo-artropathie hypertrophique

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16
Q

Qui suis-je ?

Déformation des doigts ou des orteils caractérisée par un élargissement et un bombement de l’extrémité, souvent liée à des maladies pulmonaires, cardiaques ou gastro-intestinales chroniques, comme le cancer du poumon ou la fibrose pulmonaire.

A

Hippocratisme digital

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17
Q

Qui suis-je ?

Maladie inflammatoire auto-immune associant une faiblesse musculaire proximale progressive et des lésions cutanées caractéristiques, comme un érythème héliotrope autour des paupières et un signe de Gottron sur les articulations. Souvent associée à des cancers sous-jacents chez l’adulte.

A

Dermatomyosite.

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18
Q

Qui suis-je ?

Maladie inflammatoire auto-immune caractérisée par une faiblesse musculaire progressive et symétrique des muscles proximaux, sans atteinte cutanée. Elle est parfois associée à des maladies systémiques ou des cancers sous-jacents.

A

Polymyosite.

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19
Q

Qui suis-je ?

Maladie auto-immune systémique touchant plusieurs organes, caractérisée par des symptômes variés comme éruption malaire (en “ailes de papillon”), arthralgies, fièvre, photosensibilité, et atteinte rénale. Elle est associée aux auto-anticorps ANA et anti-dsDNA.

A

Lupus érythémateux disséminé (LED).

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20
Q

Qui suis-je ?

Inflammation des parois des vaisseaux sanguins pouvant entraîner leur occlusion ou destruction. Elle se manifeste par des symptômes variés selon les organes touchés : purpura, ischémie, fièvre, douleurs et atteintes multisystémiques (cutanée, rénale, pulmonaire). Origine auto-immune fréquente.

A

Vasculite.

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21
Q

Qui suis-je ?

Maladie auto-immune paranéoplasique caractérisée par une faiblesse musculaire proximale fluctuante, améliorée par l’exercice. Elle résulte d’anticorps dirigés contre les canaux calciques présynaptiques, souvent associée au cancer du poumon à petites cellules.

A

Syndrome Eaton-Lambert.

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22
Q

Qui suis-je ?

Atteinte diffuse et symétrique de plusieurs nerfs périphériques, souvent caractérisée par une faiblesse, des engourdissements, des douleurs et une perte des réflexes, généralement en “gants et chaussettes”. Causes fréquentes : diabète, alcoolisme, infections ou maladies auto-immunes.

A

Polyneuropathie.

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23
Q

Qui suis-je ?

Inflammation simultanée du cerveau et de la moelle épinière, provoquant des symptômes neurologiques variés tels que faiblesse musculaire, troubles sensitifs, convulsions ou paralysie. Souvent associée à des infections, des maladies auto-immunes ou paranéoplasiques.

A

Encephalomyèlite.

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24
Q

Qui suis-je ?

Ensemble de symptômes causés par un excès de cortisol, souvent dû à une tumeur hypophysaire ou surrénalienne. Manifestations : obésité facio-tronculaire, visage lunaire, faiblesse musculaire, hirsutisme, hypertension, ostéoporose et fragilité cutanée.

A

Syndrome de Cusching.

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25
Q

Qui suis-je ?

Trouble causé par une production excessive d’hormone antidiurétique, entraînant rétention d’eau, hyponatrémie, et hypotonicité. Symptômes : confusion, fatigue, nausées, voire convulsions. Souvent lié à des tumeurs, notamment du poumon à petites cellules.

A

Syndrome de sécrétion inappropriée d’ADH (SIADH).

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26
Q

Qui suis-je ?

Inflammation d’une veine associée à la formation d’un caillot, généralement dans les membres inférieurs. Symptômes : douleur, rougeur, chaleur et gonflement le long du trajet veineux. Peut être superficielle ou profonde, avec un risque d’embolie pulmonaire dans ce dernier cas.

A

Thrombophlébite.

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27
Q

Qui suis-je ?

Inflammation non infectieuse des valves cardiaques, caractérisée par des dépôts de fibrine et de plaquettes. Associée à des cancers avancés ou des états d’hypercoagulabilité, elle peut entraîner des embolies systémiques sans fièvre ni infection.

A

Endocardite marantique.

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28
Q

Qui suis-je ?

Formation d’un caillot dans une artère, entraînant une obstruction du flux sanguin. Symptômes : douleur aiguë, pâleur, froideur, absence de pouls en aval. Causes fréquentes : athérosclérose, dissection artérielle ou état d’hypercoagulabilité.

A

Thrombose artérielle.

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29
Q

Qui suis-je ?

Diminution du nombre de plaquettes dans le sang, entraînant un risque accru de saignements. Symptômes : ecchymoses, pétéchies, épistaxis ou saignements prolongés. Causes fréquentes : troubles médullaires, maladies auto-immunes, infections ou effets secondaires médicamenteux.

A

Thrombocytopénie.

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30
Q

Qui suis-je ?

Augmentation anormale du nombre de plaquettes dans le sang, pouvant être réactive (inflammation, infection) ou primaire (trouble myéloprolifératif). Symptômes possibles : thromboses, saignements ou asymptomatique.

A

Thrombocytose.

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31
Q

Qui suis-je ?

Trouble rénal caractérisé par une perte massive de protéines dans les urines (>3,5 g/24 h), hypoalbuminémie, œdèmes généralisés et hyperlipidémie. Causes fréquentes : glomérulonéphrites, diabète ou maladies auto-immunes.

A

Syndrome néphrotique.

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32
Q

Quelles sont les quatre classes de cancer du poumon ?

A

I Carcinome épidermoïde
II Carcinome indifférencié à petites cellules
III Adénocarcinome
IV Carinome adénosquameux

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33
Q

Décrivez le grade I du cancer du poumon.

Différentiation, croissance, taille, métastase.

A

Carcinome épidermoide

Le grade I du cancer du poumon est bien différencié, avec des cellules ressemblant encore aux cellules normales. La croissance est lente, la taille de la tumeur est généralement petite (<3 cm), et il n’y a généralement pas de métastases ganglionnaires ou à distance, mais la dissémination lymphatique est possible. L’atteinte sera centrale au poumon.

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34
Q

Quels sont les syndromes paranéoplasique les plus courant avec le cancer du poumon de grade I ?

A
  1. Hippocratisme digital
  2. Hypercalcémie
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35
Q

Décrivez le grade II du cancer du poumon.

Différentiation, croissance, taille, métastase.

A

Carcinome indifférencié à petites cellules

Pour un carcinome à petites cellules classé en grade II, il serait modérément différencié, avec des cellules montrant encore des caractéristiques intermédiaires entre normalité et malignité. La croissance est rapide, la taille variable, la dissémination lymphatique locale est fréquente, mais les métastases systémiques sont moins probables qu’au grade III. L’atteinte est centrale au poumon.

36
Q

Quels pourcentage des patients diagnostiques avec un cancer du poumon de grade II ont déjà des métastase au moment du diagnostique ?

A

2/3.

37
Q

Quels sont les syndromes paranéoplasique les plus courant avec le cancer du poumon de grade II ?

A
  1. SIADH
  2. Syndrome de Cusching
  3. Syndrome de Eaton-Lambert
  4. Dégénérescence du cervelet
  5. Neuropathies périphériques
38
Q

Décrivez les grades III & IV du cancer du poumon.

Différentiation, croissance, taille, métastase.

A

Adénocarcinome et carcinome adénosquameux

  • Grade III : Peu différencié, les cellules perdent leurs caractéristiques normales avec un aspect plus désorganisé. La tumeur a une croissance rapide, une taille importante, une dissémination lymphatique locale et hématogène marquée et des métastases plus fréquentes à distance. La forme solide est souvent dominante.
  • Grade IV : Indifférencié, les cellules sont totalement anormales, sans ressemblance avec le tissu d’origine. La croissance est très rapide, avec invasion étendue des structures locales et métastases systématiques massives. La maladie est généralisée avec atteinte multiorganique.
39
Q

Entre les cancer de grade I&II et les cancer de grade III&IV, lesquels sont les plus corrélé avec le tabagisme ?

A

Les cancers de grade III et IV sont plus corrélés avec le tabagisme, car le tabac favorise les mutations multiples et l’agressivité tumorale, caractéristiques des cancers peu différenciés ou indifférenciés. Avant l’avenement du filtre, les I et II était plus fréquent chez les fumeurs.

40
Q

Quels sont les objectifs de l’évaluation initiale chez un patient chez qui on suspecte un cancer du poumon ?

A
  1. Bilan oncologique : confirmer le diagnostic, déterminer le type cellulaire, évaluer l’extension tumorale (staging anatomique) et définir le stade clinique.
  2. Bilan fonctionnel (NSCLC) : évaluer l’opérabilité en fonction des capacités physiologiques du patient (staging physiologique).
41
Q

Définissez les termes staging anatomique et staging physiologique.

A
  • Staging anatomique : évaluation de l’extension de la tumeur dans le corps, incluant la taille, l’envahissement local, les métastases ganglionnaires et à distance, selon le système TNM.
  • Staging physiologique : analyse de l’état fonctionnel du patient (respiratoire, cardiaque) pour déterminer s’il peut tolérer des traitements comme la chirurgie ou la chimiothérapie.
42
Q

Parmis les examens qui peuvents être prescrit pour un patient avec un cancer du poumon, lesquels doivent absolument être prescrit ?

A
  1. Bilan biologique : pour évaluer l’état général et détecter des anomalies liées au cancer.
  2. Radiographie pulmonaire : pour une première évaluation des anomalies thoraciques.
  3. TDM thoracique et abdomen supérieur : pour localiser la tumeur, évaluer son extension et détecter des métastases.
43
Q

Outre le bilan biologique, la Rx poumon et le TDM thorax et abdomen supérieur, quels examen peuvent être presrcrits pour un cancer du poumon ?

A
  1. Bronchoscopie : pour un diagnostic pathologique et une évaluation locale.
  2. Biopsie transthoracique à l’aiguille (BTTA) : pour les lésions périphériques.
  3. Échographie abdominale : pour rechercher des métastases hépatiques ou ganglionnaires.
  4. TDM cérébral : en cas de symptômes neurologiques ou suspicion de métastases cérébrales.
  5. Scintigraphie osseuse ou TEP-scan : pour détecter des métastases osseuses ou systémiques.
  6. Médiastinoscopie : pour évaluer l’atteinte ganglionnaire médiastinale.
  7. Résonance magnétique (IRM) : pour des évaluations détaillées des structures locales ou des métastases.
  8. Ponction pleurale : si épanchement pleural suspecté.
44
Q

Quels sont les techniques médicales qui permettent d’obtenir un échantillon cytologique de la masse néoplasique ?

A
  1. Bronchoscopie : visualisation directe et prélèvements via brosses ou lavage broncho-alvéolaire.
  2. Biopsie transthoracique à l’aiguille (BTTA) : pour les lésions périphériques sous guidage.
  3. Ponction pleurale : si épanchement pleural présent, pour analyse cytologique.
  4. Médiastinoscopie : prélèvement de ganglions médiastinaux.
  5. Thoracoscopie : exploration pleurale pour biopsie.
  6. Biopsie d’un organe extrapulmonaire : en cas de métastases accessibles.
45
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Tumeur primaire ne peut être évaluée évaluée.

A

TX.

46
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Absence d’évidence de tumeur primaire.

A

TO

47
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Tumeur de moins de 3 cm entourée par du parenchyme pulmonaire ou de la plèvre viscérale, sans évidence bronchoscopique d’invasion proximale d’une bronche lobaire.

A

T1

T1a(mi) si Adénocarcinome minimalement invasif
T1a moins de 1 cm
T1b entre 1-2 cm
T1c entre 2-3 cm

48
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Tumeur entre 3 et 5 cm ou touchant les bronches souches (sans atteinte de la carène), invasion de la plèvre viscérale et atélectasie hilaire.

A

T2

T2a entre 3-4 cm
T2b entre 4-5 cm

49
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Tumeur entre 5 et 7 cm ou invasion de la paroi thoracique, péricarde, nerf phrénique ou nodules séparé dans le même lobe.

A

T3

50
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Tumeur de plus de 7 cm ou envahissent le médiastin, diaphragme, coeur, gros vaisseaux, nerfs récurent laryngé, nodule dans un lobe différent ipsilatéral.

A

T4

51
Q

Classifié le stade N d’une tumeurs pulmonaire.

Les adénopathies régionales ne peuvent être évaluées.

A

TX.

52
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Absence de métastases ganglionnaires.

A

N0.

53
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Métastase péribronchiques ipsilatérale et/ou hilaire ipsilatérale et intrapulmonaire (incluant par extension directe).

A

N1.

54
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Métastase médiastinal ipsilatéral ou sous-carènale.

A

N2.

55
Q

Classifié le stade T d’une tumeurs pulmonaire.

Métastase médiastinale controlatérale, hilaire controlatérale, scalène ipsilatéral ou controlarérale, ou supraclaviculaire.

A

N3.

56
Q

Classifié le stade M d’une tumeurs pulmonaire.

Nodules dans un lobe controlatéral ou nodulue tumoraux pleuraux ou épanchement pleural ou piércardique malin.

A

M1a.

57
Q

Classifié le stade M d’une tumeurs pulmonaire.

Métastase à distance unique.

A

M1b.

58
Q

Classifié le stade M d’une tumeurs pulmonaire.

Métastases extrathoracique.

A

M1c.

59
Q

Compléter la phrase.

Le staging ____ est fait pour établir le pronostic et pour aider à la sélection du traitement. Le staging permet aussi de comparer les résultats des différents traitements. Le stade est déterminé à l’aide de l’examen clinique, de l’imagerie médicale, de la bronchoscopie et de différentes méthodes radiologiques, échographiques ou isotopiques. On parle alors de staging ____. Le staging pathologique est basé sur les constatations faites suite à la résection chirurgicale et est donc post chirurgical. On définit aussi la qualité de la résection pulmonaire (complète ou maladie néoplasique résiduelle).

A
  1. Anatomique.
  2. Clinique.
60
Q

Pour les cancer qui ne sont pas à petites cellules, comment le staging anatomique T est obtenu ?

A

Principalement par bronchoscopie et tomodensitométrie thoracique. Si rien n’oriente vers la présence de métastaces, une TEP-SCAN est obtenue.

61
Q

Pour quels type de cancer utiliseraient-on la résonnance magnétique pour stager le T ?

A

Tumeurs du sommet pulmonaire (Pancoast) ou les tumeurs envahissant la paroi thoracique.

62
Q

Quels sont les examens courant pour évaluer le N d’un cancer du poumon ?

A

La tomodensitométrie et le TEP-scan. Le EBUS permet l’échantillonage pour les ganglions suspects.

63
Q

Qu’est-ce qui pousserait le clinicien à rechercher des métastase plus profondément ?

A

Lorsque des symptôme ou des signes physique orientent vers un organe particuliers, lorsqu’un patient a perdu du poids ou à une atteinte de l’état général.

64
Q

Quels pourcentage des patient auront un stade avancé (III ou IV) suite à l’évaluation ?

A

70%.

65
Q

Expliquez le staging pour un cancer à petites cellules.

A

Pour le cancer du poumon à petites cellules, le staging clinique distingue deux catégories principales : maladie limitée (restreinte à un hémithorax avec ou sans adénopathies susclaviculaires) et maladie extensive (avec épanchement pleural malin ou métastases extrapulmonaires). Le pronostic dépend principalement de la présence de métastases.

66
Q

La résection chirurgicale est le traitement de choix pour un cancer du poumon, quel est les pourcentage des malades qui peuvent bénéficier de se traitement ?

A

30%.

67
Q

Quelles sont les trois contre-indication à la chirurgie pour le cancer du poumon ?

A
  • Histologique : Carcinome à petites cellules (préférant la chimiothérapie).
  • Stades avancés : Envahissement médiastinal, coeur, gros vaisseaux, trachée, oesophage, carène (T4), ganglions N3 ou métastases M1. Les stades IA, IB, IIA et IIB sont opérable, le stade IIIA doit être évalué.
  • Physiologique : Insuffisance cardiaque sévère, infarctus récent, VEMS < 0,8 L ou consommation d’O2 < 10 ml/kg.
68
Q

Pour un cancer du poumon métastasé, peux importe le T et le N, quel est le stade ?

A

Stade IV (A ou B).

69
Q

Quel sont les deux seul TNM possible pour un cancer de stade I ?

A

T1N0 ou T2N0.

70
Q

Quantifié la mortalité et la morbidité d’une chirurgie thoracique pour cancer du poumon.

A
  1. Mortalité. 1-7%.
  2. Morbidité. 15-60%.
71
Q

Quels est le prognostique après la chirurgie du poumon ?

A

Voici la survie à 5 ans pour les principaux cancer post-chirurgie :

  1. Stade I. 60%.
  2. Stade II. 30%.
  3. Stade IIIA. 15%.
72
Q

Définissez la chimiothérapie d’induction.

A

La chimiothérapie d’induction est une chimiothérapie administrée avant une chirurgie pour réduire la taille de la tumeur, stériliser les ganglions atteints, et traiter d’éventuelles micrométastases. Cette approche augmente le taux de résécabilité et peut réduire les récidives postopératoires, souvent combinée à l’immunothérapie dans certains cas.

73
Q

Dans quelles conditions est-ce qu’on administerais pas de chimiothérapie adjuvante ?

A

Dans un cancer de stade 1.

74
Q

Qu’est-ce qu’une chimiothérapie adjuvante ?

A

La chimiothérapie adjuvante est un traitement administré après une chirurgie pour éliminer les micrométastases invisibles au diagnostic. Elle vise à réduire le risque de récidive et à améliorer la survie, souvent combinée à l’immunothérapie ou aux thérapies ciblées dans certains cas.

75
Q

Qu’est-ce que la radiothérapie stéréotaxique et à quels patients s’adresse-t-elle ?

A

La radiothérapie stéréotaxique est une technique ciblée qui concentre les rayons sur les tumeurs, réduisant les effets secondaires. Elle est destinée aux patients inopérables atteints d’un cancer du poumon de stade I, avec des tumeurs < 3 cm et sans atteinte ganglionnaire.

76
Q

Pour un traitement par radiothérapie d’un cancer localement avancé (stade III), quel est le taux de survie lorsque utilisé seul ou conjointement avec de la chimiothérapie ?

A
  1. Radiothérapie. 5-10% sur 5 ans.
  2. Radiothérapie et chimiothérapie. 15-20% sur 5 ans.
77
Q

Est-ce que la radiothérapie peut avoir un rôle palliatif ?

A

Oui, dans le contrôle du syndrome de la veine cave supérieur, des hémoptysies, des douleurs osseuses et des métastases cérébrales.

78
Q

Pour quelles mutations est-ce que l’administration de modificateurs de la réponse biologique (thérapie ciblée) est favorisée ?

A

ALK et EGRF.

79
Q

Qu’est-ce qu’on offrirait a un patient avec un épanchement pleural néoplasique ?

A

Un cathéter pleural permanent de type Pleurx peut est proposé avec l’épanchement pleural malin.

80
Q

Pour un patient avec un cancer incurable qui amène de la dyspnée, des hémoptysies et de la toux, quelle sont les options pour le soulager ?

A
  1. Laser. Insérer par le bronchoscope, il permet de coaguler et vaporiser les tissus.
  2. Tuteur endobronchique.
81
Q

Quel est le traitement de choix pour le cancer à petites cellules (SCLC) ?

A

La polychimiothérapie, principalement avec l’étopside et la cisplatine. La radiothérapie est souvent ajoutée au traitement.

82
Q

Quel est le taux cumulatif de métastases cérébrale 2 ans après une chimiothérapie efficace ?

A

80%. Une radiothérapie crânienne prohylactique est souvent employée.

83
Q

Des composante TNM du carcinome bronchique, lesquelle compromettent l’option chirurgicale de façon absolue ?

A

Les cancers T3N2, T4N2, tout les cancer N3 et tout les cancers M. La limite à la Chx est principalement la métastase et l’atteinte lymphatique étendue.

84
Q

Le TEP-Scan peut-il être utilisé pour procéder à la recherche de métastases cérébrales dans l’évaluation d’un cancer pulmonaire ?

A

Oui, le TEP-Scan peut être utilisé, mais l’IRM cérébrale reste l’examen de référence pour détecter les métastases cérébrales en raison de sa sensibilité et de sa précision supérieures dans cette localisation.

85
Q

Pourquoi le carcinome à petites cellules n’obéit pas aux mêmes principes de staging et de traitement que les autres formes histologiques de carcinome pulmonaire ?

A

Le carcinome à petites cellules progresse rapidement et répond bien à la chimiothérapie et la radiothérapie, mais rarement à la chirurgie. Il utilise un staging simplifié (maladie limitée ou étendue) pour guider un traitement adapté à sa biologie agressive et systémique.

86
Q

Quelles formes peuvent prendre les soins palliatifs pour un patient atteint d’un carcinome pulmonaire ?

A

Les soins palliatifs pour un carcinome pulmonaire incluent la gestion de la douleur, le contrôle des symptômes respiratoires, un soutien nutritionnel et psychologique, ainsi qu’un accompagnement pour le patient et sa famille. Des interventions comme la radiothérapie palliative ou la pose de stents bronchiques peuvent également être envisagées.