COURS 13 - SYNDROMES RESTRICTIFS Flashcards

1
Q

Quels sont les trois mécanismes de diminution du volume pulmonaire ?

A
  1. Atteinte intrinsèque du parenchyme pulmonaire : Inflammation, cicatrisation ou comblement des alvéoles (cellules, exsudat), réduisant la compliance pulmonaire.
  2. Atteinte de la plèvre ou de la cage thoracique : Compression pulmonaire ou limitation mécanique de l’expansion.
  3. Maladies neuromusculaires : Faiblesse des muscles respiratoires limitant le gonflement des poumons.
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2
Q

Qu’est-ce qui défini un syndrôme restrictif ?

A
  1. Diminution de la CTP
  2. Diminution de la CV
  3. Diminution de la CRF
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3
Q

Comment nomme-t-on un syndrome restrictif avec atteinte au parenchyme ?

A

Maladie diffuse du parenchyme pulmonaire ou maladie pulmonaire interstitielle.

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4
Q

Donner quelques exemples de maladie pulmonaire interstitielle.

A

De causes connues comme l’amiantose, la silicose, l’alvéolite allergique extrinsèque, ou soit de causes inconnues comme la sarcoïdose, la fibrose pulmonaire idiopathique ou associée à des maladies du collagène (arthrite rhumatoïde, lupus érythémateux, sclérodermie).

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5
Q

Donnez les différentes étiologies des maladies pulmonaires intertitielles (6).

A

Substances inhalées :
- Inorganiques : Exposition à des poussières minérales comme la silicose, l’asbestose, et la bérylliose.
- Organiques : Réaction immunitaire à des antigènes, comme dans la pneumonite d’hypersensibilité.

Médicaments :
- Antibiotiques, chimiothérapie (ex. : bléomycine) et antiarythmiques (ex. : amiodarone) peuvent provoquer des MPI en tant qu’effet secondaire.

Maladies du tissu conjonctif :
- Les conditions auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie, et le lupus érythémateux disséminé, peuvent affecter le poumon interstitiel.

Infections :
- Certaines infections chroniques peuvent entraîner des atteintes interstitielles.

Idiopathiques :
- Maladies sans cause identifiable, comme la fibrose pulmonaire idiopathique et la sarcoïdose.

Néoplasique :
- Atteinte interstitielle due à des tumeurs primaires ou secondaires (métastases).

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6
Q

Pour la pathologie de toute les maladies pulmonaires intertitielles, quelle est la première étape ?

A

La première étape de la pathogénie des maladies pulmonaires interstitielles est l’alvéolite, caractérisée par un influx de cellules inflammatoires et/ou immunitaires dans l’espace interstitiel et les alvéoles. Ce processus inflammatoire initial peut évoluer vers une fibrose pulmonaire diffuse si la condition persiste.

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7
Q

Dans les maladies interstitielle, qu’est-ce qui cause la réaction inflammatoire ?

A

Les pathologies interstitielles impliquent divers mécanismes inflammatoires et immunologiques. Dans la fibrose interstitielle idiopathique, les neutrophiles activés, attirés par des macrophages stimulés, libèrent des substances toxiques, causant des dommages tissulaires. Certaines maladies impliquent des complexes immuns (ex. : vascularite) ou des anticorps anti-membrane basale (syndrome de Goodpasture). Dans la sarcoïdose et l’alvéolite allergique, les lymphocytes T sensibilisés forment des granulomes en recrutant des macrophages, qui libèrent des enzymes contribuant à la fibrose.

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8
Q

Quelle sont les cellules inflammatoire principalement impliqué dans l’alvéolite et la fibrose pulmonaire ?

A

Les macrophages et les neutrophiles.

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9
Q

Définissez la fibrose interstielle et expliquer sa pathogenèse.

A

La fibrose interstitielle désigne une augmentation anormale du tissu conjonctif pulmonaire, en particulier du collagène, observée dans diverses maladies interstitielles. Elle se traduit histologiquement et radiologiquement par un épaississement de l’interstitium pulmonaire.

Pathogenèse : L’inflammation (alvéolite) recrute neutrophiles et macrophages, qui libèrent des enzymes (collagénases, élastases) altérant le collagène existant. Ces macrophages stimulent également les fibroblastes, augmentant la synthèse de collagène et favorisant son dépôt anormal, contribuant à la fibrose progressive.

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10
Q

Quelles sont les quatre présentation de la maladie pulmonaire interstitielle ?

A
  1. Symptômes de dyspnée et de toux.
  2. Rx poumon anormale.
  3. Symptômes reliés à la maladie primaire.
  4. Anomalie au test de fonction respiratoire.
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11
Q

Quels test doivent être fait si vous suspectez une maladie interstitielle ?

A

En cas de suspicion de maladie interstitielle, l’évaluation initiale inclut :

  1. Histoire clinique et examen physique complets.
  2. Examens complémentaires :
    • Radiographie pulmonaire.
    • Tests de fonction respiratoire.
    • Gaz artériel.
    • Tomodensitométrie thoracique à haute résolution (HRCT).

Si nécessaire, une biopsie pulmonaire peut être envisagée pour confirmer le diagnostic.

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12
Q

Quels sont les éléments du questionnaire médical qui doivent être questionné si vous suspecté une maladie intersitielle ?

A
  1. Antécédents médicaux : Maladies du collagène (arthrite rhumatoïde, sclérodermie), maladies héréditaires (sclérose tubéreuse).
  2. Âge : Fibrose pulmonaire idiopathique (>50 ans), sarcoïdose (20-40 ans).
  3. Sexe : Pneumoconiose (hommes), lymphangioléiomyomatose (femmes), atteinte pulmonaire dans les maladies du collagène (plus fréquente chez les femmes).
  4. Tabagisme : Lié à certaines maladies (histiocytose X, pneumonite desquamative), absence de tabagisme pour d’autres (sarcoïdose, alvéolite allergique).
  5. Médicaments : Historique complet incluant médicaments sans ordonnance et suppléments.
  6. Histoire familiale : Fibrose pulmonaire idiopathique, sarcoïdose, sclérose tubéreuse, neurofibromatose.
  7. Histoire occupationnelle : Expositions professionnelles (silice, asbeste, pneumoconioses).
  8. Expositions environnementales : Contact avec oiseaux, air conditionné, humidificateurs, dégâts d’eau, tours d’évaporation (alvéolite allergique, poumon du fermier).
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13
Q

Quelles étiologie de la maladie pulmonaire interstitielle apporte plus de risque de pneumothorax ?

A
  1. Histiocytose X (Langerhans Cell Histiocytosis) : Maladie liée à une prolifération anormale des cellules de Langerhans, souvent associée au tabagisme. Elle entraîne des kystes pulmonaires fragiles, prédisposant au pneumothorax.
  2. Lymphangioléiomyomatose (LAM) : Maladie rare touchant exclusivement les femmes, caractérisée par une prolifération des cellules musculaires lisses dans les poumons, formant des kystes qui augmentent le risque de rupture et de pneumothorax.
  3. Neurofibromatose : Maladie génétique avec formation de tumeurs bénignes et parfois atteinte pulmonaire, incluant des kystes sous-pleuraux pouvant entraîner un pneumothorax.

Kystes fragiles ou lésion kystique sous-pleurales.

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14
Q

Quelles étiologie de la maladie pulmonaire intertitielle n’apporte aucune dyspnée ?

A
  • Sarcoïdose : Souvent asymptomatique ou avec atteinte systémique avant les symptômes respiratoires.
  • Silicose : Peut rester silencieuse pendant des années malgré une atteinte pulmonaire.
  • Histiocytose X : Dyspnée parfois absente, surtout au début de la maladie.
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15
Q

Dans une maladie interstitielle, la toux est généralement sèche ou grasse ?

A

Dans une maladie interstitielle, la toux est généralement sèche et non productive. Une toux productive est rare, sauf dans des cas spécifiques comme le carcinome bronchiolo-alvéolaire.

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16
Q

Est-ce que la douleur pleurétique est courante dans les maladie interstitielles ?

A

La douleur pleurétique est rare dans les maladies interstitielles, mais elle peut survenir dans certains cas, notamment l’arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux et les atteintes pulmonaires causées par des médicaments.

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17
Q

Quels sont les symptômes de la maladie interstitielle ?

A
  1. Dyspnée : Insidieuse et souvent attribuée à d’autres causes (âge, déconditionnement). Rare dans certaines maladies (sarcoïdose, silicose). Une dyspnée aiguë avec douleur thoracique peut indiquer un pneumothorax.
  2. Toux : Souvent sèche et non productive, rarement productive (ex. : carcinome bronchiolo-alvéolaire).
  3. Hémoptysie : Possible dans les syndromes d’hémorragie alvéolaire, vasculites granulomateuses ou en cas de néoplasie associée.
  4. Wheezing : Présent dans certaines conditions (pneumonies à éosinophiles, Churg-Strauss, bronchiolite respiratoire).
  5. Douleur thoracique : Rare, mais parfois pleurétique dans l’arthrite rhumatoïde, le lupus ou les atteintes médicamenteuses.
  6. Autres symptômes : Fatigue, fièvre, douleurs musculaires, arthralgies, phénomène de Raynaud, photosensibilité, bouche/yeux secs, souvent associés aux maladies du collagène.
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18
Q

Quels signes pourrez-vous déceler durant l’examen physique d’un patient atteint par une maladie pulmonaire interstitielle ?

A
  1. Râles crépitants : Fréquents, décrits comme un bruit de Velcro, sauf dans la sarcoïdose.
  2. Cœur pulmonaire : À un stade avancé, avec déviation droite de l’apex, P2 augmenté et galop droit.
  3. Cyanose : Apparition tardive dans l’évolution de la maladie.
  4. Hippocratisme digital : Observé dans la fibrose pulmonaire idiopathique et l’amiantose, mais rare dans la sarcoïdose, l’histiocytose X ou l’alvéolite allergique extrinsèque.
  5. Atteintes extraparenchymateuses : Fièvre, éruptions cutanées, viscéromégalies, adénopathies selon la pathologie.
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19
Q

Quels sont les tests de laboratoires qui devraient être demandé pour une maladie interstitielle ?

A
  1. Tests de base :
    • Formule sanguine complète avec décompte des éosinophiles.
    • Examen des urines.
    • Azotémie, créatinine, électrolytes.
    • Tests de fonction hépatique.
  2. Tests spécifiques :
    • Autoanticorps : Facteur rhumatoïde, anticorps antinucléaires (ANA).
    • Vasculite : Anticorps antimembrane basale (anti-GBM), ANCA.
    • Sarcoïdose : Calcémie.
    • Alvéolite allergique extrinsèque : Précipitines contre les allergènes environnementaux.
  3. Tests cardiaques :
    • Électrocardiogramme pour la sarcoïdose.
    • Échocardiogramme si insuffisance cardiaque ou hypertension pulmonaire suspectée.
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20
Q

Quelles sont les anomalies qui peuvent être décelée au Rx poumon d’un patient atteint par une maladie interstitielle ?

A
  1. Nodulaires
  2. Réticulaires
  3. Linéaires (lignes septales ou de Kerley)
  4. Réticulonodulaires
  5. Destructives
  6. Alvéolaires
  7. Bronchiques
  8. Artérielles
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21
Q

Dans quelles conditions est-ce qu’on verrait des anomalies nodulaire au Rx poumon ?

A

Maladies granulomateuses infectieuses ou inflammatoires :
- Tuberculose
- Mycoses
- Sarcoïdose
- Alvéolite allergique extrinsèque
- Histiocytose X

Pneumoconioses :
- Silicose
- Bérylliose
- Talcose

Néoplasies :
- Carcinome bronchioloalvéolaire
- Métastases pulmonaires

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22
Q

Dans quelles conditions est-ce qu’on verrait des anomalies réticulaire au Rx poumon ?

A

Maladies aiguës :
- Pneumonies virales ou à Mycoplasma pneumoniae.
- Réactions allergiques.
- Premiers stades de l’insuffisance cardiaque.

Maladies chroniques :
- Fibrose pulmonaire idiopathique.
- Pneumonite interstitielle desquamative.
- BOOP (bronchiolitis obliterans organizing pneumonia).
- Maladies du collagène (ex. : sclérodermie).
- Amiante (amiantose).
- Pneumonite radique.
- Réactions médicamenteuses.
- Lymphangite carcinomateuse.
- Sarcoïdose.

Parenchyme restructuré avec honeycombing (rayons de miel) :
- Fibrose pulmonaire idiopathique.
- Histiocytose X.
- Certaines maladies du collagène.

Les anomalies réticulaires reflètent une atteinte interstitielle diffuse ou focale, selon la pathologie.

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23
Q

Dans quelles conditions est-ce qu’on verrait des anomalies linéaire au Rx poumon ?

A

Lignes de Kerley B :
- Stade interstitiel de l’insuffisance cardiaque.
- Lymphangite carcinomateuse.

Ces lignes reflètent une accumulation de liquide ou une infiltration dans les septa interlobulaires.

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24
Q

Les anomalies peuvent être classifiée en fonction de si elle affecte le sommet ou la base pulmonaire. Nommez quelques étiologie qui affecte le sommet et la base du poumon.

A

Conditions affectant les sommets pulmonaires :

  • Tuberculose
  • Mycoses
  • Sarcoïdose
  • Pneumoconioses (sauf amiantose)
  • Histiocytose X
  • Spondylite ankylosante

Conditions affectant les bases pulmonaires :

  • Bronchiectasies
  • Aspiration
  • Pneumonite interstitielle desquamative
  • Fibrose pulmonaire idiopathique
  • Réactions médicamenteuses
  • Amiantose
  • Maladies du collagène
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25
Q

Nommez quelques pathologie qui atteignent la zone pleurale ou qui peuvent causer des adénopathie hilaire et médiastinale.

A

Atteinte pleurale :
- Pneumothorax : Histiocytose X, lymphangioléiomyomatose.
- Épanchement pleural : Cancer, collagénose, amiantose.
- Plaques pleurales : Amiante (amiantose).

Adénopathies hilaires et médiastinales :
- Sarcoïdose
- Lymphome
- Tuberculose, mycose
- Pneumoconioses : Silicose, bérylliose.
- Cancer

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26
Q

Pour quelles pathogologies est-ce que le HRCT permet d’obtenir un diagnostic de haute probabilité ?

A

Le HRCT permet d’obtenir un diagnostic de haute probabilité pour les pathologies suivantes :

  • Fibrose pulmonaire idiopathique
  • Amiantose
  • Silicose
  • Sarcoïdose
  • Histiocytose X
  • Lymphangioléiomyomatose
  • Lymphangite carcinomateuse
  • Alvéolite allergique extrinsèque
  • Protéinose alvéolaire

Cet examen est particulièrement utile pour évaluer la nature et l’étendue des atteintes pulmonaires diffuses.

27
Q

Quels sont les deux examens invasifs les plus comment pour le diagnostique de maladie interstitielle ?

A
  1. Lavage broncho-alvéolaire (LBA) : Permet d’examiner les cellules et les constituants biochimiques du liquide alvéolaire, fournissant des informations sur l’inflammation et les processus pathologiques en cours. Il est utile pour diagnostiquer et suivre des maladies comme l’alvéolite allergique ou la fibrose pulmonaire idiopathique.
  2. Biopsie pulmonaire : Réalisée par biopsie trans-bronchique ou ouverte (par thoracoscopie ou thoracotomie). Elle permet de confirmer un diagnostic, d’évaluer l’activité de la maladie et d’obtenir un échantillon pour des analyses approfondies, notamment pour les cas de sarcoïdose, BOOP, infections ou néoplasies.
28
Q

Décrivez l’étiologie, la pathologénie, la pathologie, les manifestations cliniques et le traitement de l’alvéolite fibrosante.

A

Fibrose pulmonaire idiopathique (Alvéolite fibrosante)

Étiologie et pathogénie
- Étiologie : Inconnue, mais impliquant probablement des processus immunitaires.
- Pathogénie : Inflammation et destruction des alvéoles due à l’activation des macrophages, attirant des neutrophiles. Ces cellules libèrent des enzymes (protéases) et des radicaux libres, endommageant les membranes alvéolaires et interstitielles. Les macrophages stimulent également les fibroblastes, entraînant une accumulation excessive de collagène et une fibrose progressive.

Pathologie
- Lésions initiales : Œdème et infiltration inflammatoire des parois alvéolaires (lymphocytes, plasmocytes, histiocytes).
- Progression : Formation de fibrose remplaçant le tissu normal, altérant l’architecture pulmonaire.
- Stade avancé : Apparition de formations kystiques (honeycombing) visibles en radiographie.
- Variantes pathologiques :
- UIP (Usual Interstitial Pneumonia) : Mauvais pronostic, fibrose hétérogène, présence fréquente de honeycombing.
- NSIP (Non-Specific Interstitial Pneumonia) : Homogène, meilleur pronostic, réponse aux stéroïdes.
- DIP (Desquamative Interstitial Pneumonia) : Bonne réponse aux stéroïdes, insidieuse.
- AIP (Acute Interstitial Pneumonia) : Début aigu, mortalité élevée.

Manifestations cliniques
- Symptômes :
- Dyspnée d’effort progressive.
- Toux sèche (non productive).
- Symptômes systémiques : Fièvre, fatigue, myalgies, arthralgies, amaigrissement.
- Signes physiques :
- Râles crépitants bilatéraux, plus marqués aux bases pulmonaires.
- Hippocratisme digital fréquent.
- Hypertension pulmonaire et cœur pulmonaire en phase avancée.
- Examens complémentaires :
- Radiographie : Infiltrats réticulaires/réticulo-nodulaires prédominant aux bases, images en nid d’abeilles (honeycombing), perte de volume pulmonaire.
- Lavage broncho-alvéolaire : Augmentation des neutrophiles et parfois des éosinophiles.

Traitement et évolution
- Pronostic : Réservé, avec une survie médiane de 3 à 5 ans après le diagnostic pour l’UIP.
- Traitements :
- Corticostéroïdes (réponse limitée, <10%).
- Immunosuppresseurs (pas significativement supérieurs aux corticostéroïdes).
- Nouveaux médicaments : Pirfénidone et nintédanib (ralentissent la progression).
- Transplantation pulmonaire : Option pour les patients jeunes.
- Les interventions doivent être adaptées au type pathologique, car la réponse au traitement varie selon la classification.

29
Q

Décrivez l’étiologie, la pathologénie, la pathologie, les manifestations cliniques et le traitement de la sarcoïdose.

A

Sarcoïdose

Étiologie et pathogénie
- Étiologie : Inconnue. On suspecte une réponse immunitaire à un agent extérieur inhalé, mais aucun agent précis n’a été identifié.
- Pathogénie : Dysrégulation de l’immunité cellulaire :
- Augmentation des lymphocytes T CD4+ activés dans les organes atteints.
- Sécrétion de cytokines entraînant une réaction granulomateuse non caséeuse.
- Immunité systémique diminuée avec anergie cutanée et rapport CD4/CD8 > 2 dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA).

Pathologie
- Lésion caractéristique : Granulome non caséeux composé de lymphocytes, cellules épithélioïdes et géantes.
- Granulomes peuvent affecter plusieurs organes : ganglions intrathoraciques, poumons, foie, rate, peau, etc.

Manifestations cliniques
- Symptômes généraux : Fatigue, fièvre, perte de poids, faiblesse, malaises.
- Respiratoires : Toux, dyspnée, expectorations, hémoptysies.
- Cutané : Érythème noueux (nodules rouges, douloureux sur les jambes).
- Syndrome de Löfgren : Association d’érythème noueux, arthralgies, fièvre, adénopathies hilaires bilatérales (forme aiguë autolimitée).

Examens complémentaires
- Radiographie pulmonaire : Classification en 4 stades :
- Stade I : Adénopathies hilaires bilatérales.
- Stade II : Adénopathies avec infiltration interstitielle.
- Stade III : Infiltration interstitielle sans adénopathies.
- Stade IV : Fibrose avancée.
- Fonctions pulmonaires : Atteinte restrictive fréquente, parfois obstructive.
- LBA : Augmentation des lymphocytes avec rapport CD4/CD8 élevé.
- Biologie : Hypercalcémie, hypercalciurie, élévation de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA).
- Diagnostic : Présentation clinique/radiologique compatible, granulomes sur biopsie (via EBUS ou autres), exclusion des autres causes.

Traitement
- Corticostéroïdes : Traitement de base pour les cas symptomatiques ou avec atteintes spécifiques (ex. : cœur, yeux, hypercalcémie).
- Indications de traitement : Symptômes progressifs, détérioration fonctionnelle/radiologique, atteinte d’organes vitaux.
- Asymptomatiques : Aucun traitement nécessaire.

La sarcoïdose présente une évolution variable : certaines formes résolvent spontanément, tandis que d’autres progressent vers une fibrose chronique.

30
Q

Quelles sont les quatres classification de l’alvéolite fibrosante ?

A
  • UIP (Usual Interstitial Pneumonia) : Mauvais pronostic, fibrose hétérogène, présence fréquente de honeycombing.
    • NSIP (Non-Specific Interstitial Pneumonia) : Homogène, meilleur pronostic, réponse aux stéroïdes.
    • DIP (Desquamative Interstitial Pneumonia) : Bonne réponse aux stéroïdes, insidieuse.
    • AIP (Acute Interstitial Pneumonia) : Début aigu, mortalité élevée.
31
Q

Quels sont les quatre stade de la sarcoïdose ?

A
  • Stade I : Adénopathies hilaires bilatérales (60% de guérison)
    • Stade II : Adénopathies avec infiltration interstitielle (40% de guérison).
    • Stade III : Infiltration interstitielle sans adénopathies (20% de guérison)
    • Stade IV : Fibrose avancée (0% de guérison).
32
Q

Décrivez le syndrome de Löfgren

A

Le syndrome de Löfgren est une présentation aiguë de la sarcoïdose, caractérisée par :

Manifestations principales :
- Érythème noueux : Nodules rouges, douloureux, surélevés, généralement situés sur la face antérieure des jambes.
- Arthralgies : Douleurs articulaires, souvent inflammatoires, affectant les articulations adjacentes.
- Fièvre : Élévation de la température corporelle.
- Adénopathies hilaires bilatérales : Présence de ganglions augmentés de volume visibles sur la radiographie thoracique.

Caractéristiques :
- Forme aiguë et autolimitée de la sarcoïdose.
- Plus fréquente chez les jeunes adultes, avec une résolution spontanée en quelques semaines à quelques mois.

Pronostic :
- Excellent, avec peu de risque de progression vers une forme chronique.
- Ne nécessite généralement pas de traitement spécifique en l’absence de complications ou de symptômes sévères.

Le syndrome de Löfgren est souvent diagnostiqué cliniquement et radiologiquement sans nécessiter de biopsie.

33
Q

Donnez quelques pathologies neuro-musculaires qui peuvent engendrer un syndome restrictif.

A
  1. Moelle épinière :
    • Sclérose en plaques
    • Tétanos
    • Traumatisme
    • Abcès épidural
  2. Nerfs moteurs :
    • Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
    • Neuropathie des soins intensifs
    • Syndrome de Guillain-Barré
    • Poliomyélite
    • Diphtérie
  3. Jonction neuromusculaire :
    • Botulisme
    • Myasthénie grave
    • Médicaments (curare, aminosides)
    • Empoisonnement aux organophosphates
    • Atteinte du nerf phrénique
  4. Muscles :
    • Dystrophie musculaire
    • Polymyosite/Dermatomyosite
    • Myopathie mitochondriale
34
Q

Nommez quelques pathologie de la cage thoracique qui peuvent causer un syndrome restricif.

A

Quelques maladies de la cage thoracique pouvant causer un syndrome restrictif incluent :

  1. Déformations de la colonne vertébrale :
    • Spondylite ankylosante
    • Cyphoscoliose
  2. Traumatismes et chirurgies :
    • Volet thoracique
    • Thoracoplastie
  3. Conditions pleurales :
    • Fibrothorax
  4. Pathologies abdominales :
    • Obésité morbide
    • Ascite
  5. Tumeurs :
    • Tumeurs de la paroi thoracique

Ces conditions limitent l’expansion pulmonaire, causant une restriction ventilatoire.

35
Q

Quelle sont les causes les plus commune de maladie interstitielle ?

A
36
Q

Qu’est-ce qu’un conectivite ?

A
37
Q

Nommez quelques connectivites associé au maladie interstitielles.

A
38
Q

Qu’est-ce qu’un pneumoconiose ?

A

Une pneumoconiose est une maladie pulmonaire causée par l’inhalation prolongée de particules minérales, comme la silice ou l’amiante. Ces particules provoquent une inflammation et une fibrose des poumons, réduisant leur fonction.

Amiantose, silicose

39
Q

Quelles sont les quatres catégories de pneumopathie interstitielles diffuses ?

A
40
Q

Nommez quatres médicaments qui peuvent causer une fibrose.

A
41
Q

Quelle sont les deux forme d’exposition de la fibrose autoimmune ?

A
42
Q

Quelle est la différence entre la FPI et la NSIP idiopathique ?

A

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) se caractérise par une progression rapide, un schéma de pneumopathie interstitielle usuelle (UIP) et une survie réduite. La pneumopathie interstitielle non spécifique (NSIP) idiopathique est plus homogène, répond souvent mieux aux traitements et a un meilleur pronostic.

43
Q

Décrivez la Rx poumon usuelle d’un patient avec une FPI.

A
44
Q

Décrivez l’évolution de la FPI.

A

2-5 ans.

45
Q

Quelle est la première cause de transplantation pulmonaire ?

A

La fibrose.

46
Q

Quelle est la survie 5 ans de la transplantation pulmonaire ?

A

50-60%

47
Q

Est-ce une biopsie de sarcoïdose ou de tuberculose ?

A

Il s’agit de granulome non nécrosant (non caséeux), il s’agit donc de sarcoïdose. Si c’était des granulome nécrosant, cela pointerais vers la tuberculose.

48
Q

Décrivez le syndrome de Heerfordt.

A

Le syndrome de Heerfordt, également appelé fébricule uvéoparotidienne, est une forme rare de sarcoïdose caractérisée par :

Manifestations principales :
- Fièvre : Souvent prolongée et inexpliquée.
- Parotidite : Gonflement inflammatoire des glandes parotides.
- Uvéite : Inflammation des structures oculaires, souvent accompagnée de douleurs et de troubles visuels.
- Paralysie faciale : Atteinte des nerfs crâniens, particulièrement le nerf facial (VII).

Pathogénie : Due à la formation de granulomes non caséeux dans les organes atteints, typiques de la sarcoïdose.

Diagnostic : Basé sur la clinique et confirmé par la présence de granulomes à la biopsie des tissus atteints, avec exclusion d’autres causes.

Traitement : Les corticostéroïdes sont le traitement principal, particulièrement en cas d’uvéite ou de paralysie faciale sévère.

Le syndrome de Heerfordt est souvent associé à une sarcoïdose systémique et peut être une présentation initiale de la maladie.

49
Q

Quels sont les deux syndrome qui apporte directement à une sarcoïdose, sans examen supplémentaire ?

A

Les deux syndromes fortement évocateurs de la sarcoïdose sans examen supplémentaire sont le syndrome de Löfgren (érythème noueux, arthralgies et adénopathies hilaires bilatérales) et le syndrome de Heerfordt (fièvre, parotidite, uvéite et paralysie faciale).

50
Q

Quels sont les indications de traitement d’une sarcoidose ?

A
  1. Infilatration pulmonaire active
  2. Dyspnée
  3. Atteinte fonctionnelle
  4. Progression de la maladie
  5. Sténose bronchique
  6. Atteinte des organes nobles (cardiaque, neurologique, insuffisance rénale, atteinte oculaire refractaire au traitement topique).
51
Q

Décrivez l’histiocytose à cellules de Langerhans.

A

L’histiocytose à cellules de Langerhans est une maladie rare caractérisée par une prolifération anormale de cellules de Langerhans, des cellules immunitaires dérivées des macrophages. Elle peut toucher divers organes, dont les os, les poumons, la peau et le foie, provoquant des lésions granulomateuses. C’est une maladie cystique.

52
Q

Qu’est-ce qu’une protéinose aléolaire ?

A

La protéinose alvéolaire est une maladie rare caractérisée par l’accumulation anormale de surfactant dans les alvéoles pulmonaires, entraînant une altération des échanges gazeux. Elle résulte souvent d’une dysfonction des macrophages alvéolaires ou de causes auto-immunes.

53
Q

Quelles astuces peut être utilisée pour voir un syndrome restrictif sur une spirométrie ?

A

Chapeau de sorcière.

54
Q

Sur un lavage bronchoalvéolaire, comment est-ce que vous interpreteriez ces résultats ?

A
55
Q

Quel est la seule catégorie de syndrome restrictif ou le volume résiduel est augmenté (rétention gazeuze) ?

A

La seule catégorie de syndromes restrictifs où le volume résiduel est augmenté est celle des maladies neuromusculaires, en raison de l’incapacité à expirer complètement, malgré une restriction globale des volumes pulmonaires.

56
Q

Pourquoi effectue-t-on la spirométrie assis et couché en cas de suspicion de maladie neuromusculaire ?

A

La spirométrie assis et couché est réalisée en cas de suspicion de maladie neuromusculaire pour détecter une diminution plus marquée de la capacité vitale en position couchée. Cela indique une faiblesse diaphragmatique, qui est aggravée par la compression abdominale dans cette position.

Une diminution de 10% est suggestive d’une faiblesse diaphragmatique.

57
Q

Pour quels patient est-ce qu’un débits à la toux est effectué ?

A

Le débit de toux est évalué chez les patients atteints de maladies neuromusculaires ou respiratoires chroniques pour déterminer leur capacité à éliminer efficacement les sécrétions bronchiques et prévenir les complications respiratoires, comme les infections.

58
Q

Quel est le traitement pour les patient atteint de maladie neuromusculaire ?

A

Le traitement des patients atteints de maladies neuromusculaires inclut la ventilation non invasive, la kinésithérapie respiratoire pour dégager les voies, et parfois l’assistance à la toux mécanique. Selon la cause, des traitements spécifiques comme des immunomodulateurs ou des thérapies géniques peuvent être envisagés.

59
Q

Quand débuter l’aide à la toux ?

A

Lorsque le débit de toux est inférieur à 270 L/min.

60
Q

Diagnostiquez cet Rx poumon.

A

Adénopathie pulmonaire, pourrait être une sarcoïdose de stade 1 (pas d’atteinte du parenchyme). Pour prouvez le diagnostique, on pourrait faire une bronchoscopie avec ponction ganglionnaire (EBUS) sur lequelles ont devrait trouver des granulômes non caséeux. Le traitement ne serait pas nécessaire.

61
Q

Diagnostiquez cette tomo.

A

Plaques pleurale calcifiée nous pointe vers l’amiantose.

62
Q

Diagnostiquez cet Rx poumon.

A

Épanchement pleural.

63
Q
A