CM9 - Cephalees Flashcards
Structures sensibles à la douleur
La dure-mère Veines et artères méningées Nerfs craniens V, VII (Douleur intense à l oreille interne et conduit auditif externe), IX (douleur au palais de la gorge), X Racine C1-C3 Périoste du crane Cuir chevelu/peau Veines et artères sous-cutanées du cuir chevelu Muscles péricraniens Sinus Yeux Oreilles Dents et gencives Veines et artères carotidiennes Colonne cervicale Muscles et tendons cervicaux
Structures insensibles à la douleur
Pie-mère
L’arachnoide
Parenchyme cérébral
Ventricules
Pathophysiologie de la céphalée et de la migraine
Vague de depolarisation qui irrite les menineges et Vasculature méningée est sensible a la douleur – influx des terminaisons nerveuses des meninges (innervé par premiere branche du trijumeau
Synapse dans ganglion spinopalatin (?) et du trijumeau
+ influx du nerf trijumeau + influx cervical (qui va passer dans ganglion dorsal de la moelle et synapser dans noyau cervical avant d’aller lui aussi rejoindre le noyau du trijumeau
Synapse au niveau de noyaux
Synapse au niveau du tronc
Locus cerulieus et PAGris puis monte au
Noyau VPM du thalamus (médian pour la face, latéral pour le reste du corps)
Puis monte au niveau du cortex sensitif
Pointillé = voies qui esssayent d’inhiber
Video
Pathophysiologie de la céphalée et de la migraine
During a migraine the trigeminal nerve cranial nerve 5 becomes activated. This results in the release of neuro peptides from cranial nerve 5. The neuro peptides include vasoactive inhibitory peptide or VIP, substance P & calcitonin gene related peptide or CGRP. These neural peptides cause painful neurogenic inflammation in the meningeal vasculature causing mass cell degranulation, plasma protein extravasation, basal dilation and activation of nociceptors, all of which contribute to the migraine headache. These neural peptides play an important role in trigeminal vascular pain transmission in migraine headaches.
Types de Céphalées primaires
La migraine
Les céphalées de type tensionnel
Les céphalées de Horton et les autres céphalées trigéminoautonomiques
Les autres céphalées primaires ex: Toux, exercices, activité sexuelle, etc
Types de Céphalées secondaires
Un trauma ou lésion cranio-cervicale Une maladie vasculaire cranio-cervicale Une lésion intrancranienne non-vasculaire Une substance ou son sevrage Une infection Un désordre de l’homéostasie Céphalée ou douleur faciale secondaires lésion cranio-cervicale Une maladie psychiatrique
Exemples:
TCC/Entorse cervicale
AVC, hémorragie, malformation, artérite, dissection Hypo/hypertension intracranienne, inflammation, néoplasie Alcohol, drogues, Rx
Infection intracranienne ou systémique Hypoxie, hypercapnie, dialyse, HTA (faudrait vrm que TA soit tres tres haute car a normalmeent dess mecanismess compensatoires), etc Cervicale, sinus, otite, dentaire
Trouble de symptoms somatiques, trouble psychotique
Types de Céphalées
- Neuropathie cranienne ou céphalées et douleur faciale
Neuropathie cranienne ou céphalées et douleur faciale
Autres céphalées
ex: Névralgie du trijumeau, névralgie glossopharyngée
Questionnaire céphalées
- ATCD à rechercher:
Trauma cranien/entorse cervicale Mal de transport Épilepsie/convulsion/syncope/lipothymie Autres syndrome douloureux: fibromyalgie, douleur nociplastique Colon irritable, cystite interstitielle Anxiété, depression, troubles somatiques Immunosupression: néoplasie, VIH, Rx, etc ATCD familiaux: migraines
Questionnaire céphalées
À histoire:
Depuis quand?
Localisation de la douleur, irradiation
Sévérité (echelle /10, impact fonctionnel)
Caractéristiques (pression, pulsatile, choc
électrique, etc)
Facteurs aggravants (toux, orthostatisme) et soulageants (decubitus, Rx, autres routines (glace)
Symptômes accompagnateur: nausées, vomissements, photophobie, sonophobie, osmiophobie, cinéophobie
Symptômes neurologiques focaux
Examen: TÊTE ET COU
- Inspection:
Posture cervicale
ampliudes mouvements
cervicaux, postures dystoniqes ex: torticoli, pris dans une certaine posture - Palpation:
Sensibilité muscles péricranienne
Pulsatilité artères temporales
Articulation temporomandubulaire (limitation ouverture, douleur à l’ouverture)
Nerfs craniofaciales: nerfs occipitaux, nerfs temporaux, nerfs susorbiraires et supratrochléaire
Examen: NEUROLOGIQUE
État Générale, SV, Souplesse nuccale (selon cas)
Fonctions mentales supérieure grossières
NC: fundoscopie, reflexe pupillaire, MEO, V, VII, IX,
X
Moteur: épreuves de dépistage, forces segmentaires au besoin (ie radiculopathie cervicale)
Réflexes ostéotendineux
Sensitif: au besoin (si suspicion de radiculopthie cervicale)
Cérébelleux: dépistage doigt-nez
Démarche usuelle et en tandem
Mnémotechnique pour céphalée secondaire (SSNOOP)
Systemic (signes ou symptômes)
Sickness (facteurs de risque, VIH, cancer, immunosupprimé)
Neurologic (signes ou symptômes, c.-à-d. papillœdème)
Onset (soudain – thunderclap)
Older (> 50 ans)
Prior headache history that is different
Precipitated (changement de position, Valsalva)
*Soudain chez jeune – peut temoigner d un saignement
Older si a aucun ATCD – peut suggerer une tumeur
Bilan approprié
pour Trauma cranio-cervical
Scan cerebral, cervical
*Quand urgence- passe tjrs par le scan en premier
Si moins urgent – peut faire IRM
Bilan approprié
pour Intracérébrale - Vasculaire
Hémorragie sous arachnoidienne - Scan cerebral, si négatif ponction lombaire
Malformation, anévrysme, dissection - Angioscan cerebral + grebe aortique (prn)
AVC - Scan cerebral, au beosin IRM cérébrale
Artérite, vasconstriction - Angioscan cérébral
Bilan approprié
pour Névralgie faciale (trijumen, glossopharyngée, ect)
IRM cérébrale 20
Bilan approprié
pour Hypotension intracranienne/fuite LCR
IRM cérébrale/colonne avec contraste Myéloscan avec contraste
Bilan approprié
pour Hypertension intracranienne
Scan cerebral, si négatif IRM cérébrale
O
O
pour pour Bilan approprié
pour Mass cérébrale (tumeur, abcès)
Souvent scan cerebral fait initialement mais IRM mieux
pour caractériser la masse, biopsie au besoin Scan cérébral, punction lombaire
pour pour Bilan approprié
pour Infection intracérébrale
Scan cérébral, bilan systémique, PL (prn
pour pour Bilan approprié
pour Infection systémique
scan cérébral, IRM cérébrale (prn), bilan systémique
Bilan approprié
pour Désordres homéostasie
scan cérébral, IRM cérébrale (prn), bilan systémique
Bilan approprié
pour Cervicale
IRM cérébrale
Bilan approprié
pour sinus
Rx sinus, scan sinus
Bilan approprié
pour oreille
Scan mastoids
Bilan approprié
pour Dentaire
Ref dentiste
Imagerie régles générales:
Si URGENT: Scan Os, sang frais: Scan
Lésions parenchymateuses cérébrales à caractériser: IRM
IMPORTANT: RENSEIGNEMENTS CLINIQUES
Le radiologiste n’a pas le bénéfice de voir le patient
Décrivez bien ce que vous cherchez
Poser des questions précises autant que possible
*Mais scan pas tjrs necessaire
F, 34 ans, droitière, référée pour céphalée continue et bilatérale depuis 10 ans.
ATCD FAM: - pour migraines
Douleur décrite comme un bandeau autour de sa tête. Non pulsatile. Typiquement 5/10 mais variable entre 3 à 6/10 et pire en fin de journnée. Trés souvent photophobe.
Pas de: No, Vo, phonophobie, osmophobie, sx d’aura, sx autonomiques, composante positionnelle, réveil
nocturne, exacerbation avec l’exercise, toux ou Valsalva,
Pas d’effet de ROH.
Examens général et neurologique normaux.
Imagerie pas nécessaire vu absence de drapeaux rouges
Céphalée de type- tensionnel
CÉPHALÉE DE TYPE-TENSIONNEL
Prévalence à vie:
Étiologie:
Possible pathophysiologie:
Examen:
Prévalence à vie: 30-78%
Étiologie: pas connue
Possible pathophysiologie:
- Forme épisodique: Mécanisme périphériques
- Forme chronique: Mécanisme centrale
Examen: Sensibilité de la musculature péricranienne
Céphalées de type-tensionnel - caracteristiques (Titre informatif(
Nombre d’épisodes: min de 10 épisodes
Durée de 30 minutes à 7 jours
≥ 2 de:
- Distribution bilatérale
- Pression, non-pulsatile
- D’intensité légère à modérée
- Non exacerbée avec activité routinière (ex: marcher, monter les escaliers)
2 de:
- Pas de nausée ni de vomissement, anorexie possible.
- Photophobie ou phonophobie mais pas les deux
Céphalées de type-tensionnel chronique (Titre informatif)
Céphalée ≥ 15 jours par mois en moyenne pour >3 mois (≥180 jours par année) plus les critères B-D.
Céphalée qui dure des heures, des jours ou parfois continue
≥ 2 de:
Distribution bilatérale Pression, non-pulsatile D’intensité légère à modérée
Non exacerbée avec activité routinière (ex: marcher, monter les escaliers)
2 de:
Photophobie ou phonophobie mais pas les deux, ou nausée légère
Pas de nausée ni vomissement modérée à sévère
Pas attribuable à une autre maladie
Traitement non-pharmacologique CTT
Exercice régulier Bonne hygiène de sommeil Diète équilibrée Biofeedback Thérapie cognitivo-comportementale Décatastrophization Techniques de relaxation - Visualisation - Respiration profonde Physiothérapie Massothérapie Ostéopathie Acupuncture
Traitement abortif pharmacologique CTT (a connaitre)
Analgésiques simples (acetaminophene)
Antiinflammatoires non-stéroidiens (AINS)
Opiacés (attention risqué de tolerance et dépendance)
Traitement préventif de CTT - quand?
Quand?:
Forme chronique, >15 jours par mois
Forme épisodique fréquente avec impact fonctionnel
But:
réduire fréquence et/ou intensité de 50%
Comment?:
Commencer à petite dose et monter graduellement
Tx minimal de 8-12 semaines avant de pouvoir juger de l’efficacité, sauf si effets secondaires
Traitement préventif pharmaologique de CTT
Antidépressuers tricycliques
Antidépressuers inhibiteurs sélectifs recapture de la sérotonine (ISRS)
Relaxants musculaires
Homme, 27 ans, droitier.
Céphalée, comme “coup de couteau” périorbitaire,
strictement à gauche depuis 3 ans.
Crises durent 90 min, associée avec photophobie,
larmoiement et congestion nasale à gauche.
Pendant les épisodes il est agité, il ne peut se coucher.
À tout les 18-24 mois, il avait environ 2 attaques par jours, toujours aux mêmes heures pour 8-9 semaines.
Complètement normal entre les épisodes. Examen général et neurologique sont normaux.
L’IRM cérébrale était aussi normale. (Imagerie pertinente ici vu que la céphalée est strictement à gauche donc c’est un sx neurologique focal)
Céphalée en grappe
Céphalée en grappe
Prévalence?
Étiologie?
Pathophysiologie?
Prévalence: 0.01-0.04% population générale
4H:1F
Étiologie: inconnue
Pathophysiologie:
La périodicité des céphalées, les changements autonomiques et les résultats de l’imagerie fonctionnelle suggèrent une dysfonction des neurones “pacemaker” dans l’hypothalamus postérieur. (Cohen and Goadsby 2006; DaSilva et al 2007)
Céphalée en grappe
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES
≥ 5 attaques plus critères B-D
Douleur sévère, unilatérale, orbitaire, supraorbitaire +/- temporale,
durée 15-/180 minutes si non-traitée.
≥ 1 de: Injection conjonctivale ipsilatérale +/-larmoiement ipsi Congestion nasale ipsi +/- rhinorrhée Sudation ipsi du front et de la face Miose +/- ptose ipsi Agitation, “restlessness”
Fréquence 0.5 à 8 par jour.
Pas attribuable à une autre maladie
Céphalée en grappe: Traitement abortif de cycle
Sumatriptan 6 mg sc
Zolmitriptan 5 mg IN
(TRIPTAN!!)
O2 à haut debit (12-15L/min)
Bloc grand nerf occipital
Prednisone
Céphalée en grappe: Traitement préventif
Verapamil
Lithium
Galcanezumab 300 mg sc 1c par mois (Patient d’exception)
F, 25 ans, en bonne santé. Notion de mal de transport
ATCD fam: mère et soeur migraineuses
Céphalée fronto-temporale, D plus que G, pulsatile, 6 à 8/10, durée 12-48h
Accompagnée de nausée, vomissements plus rare, photophobie et phonophobie
La douleur est augmentée au moindre effort.
Elle préfère aller se coucher.
Fréquence: 10 x par mois, souvent quelques jours avant ses menstruations.
Migraine
Pourquoi c’est important de diagnostiquer et traiter la migraine
Mondialement, >10% de la population souffre de migraine
La migraine demeure sous diagnostiquée chez 59% des femmes et 71% des
hommes
93% des migraines sont lié à une incapacité modérée à sévère
La migraine est la 2e cause neurologique d’années perdues pour cause
d’incapacité
Aussi: Fardeau économique de la migraine
Diagnostiquer la migraine
- Migraine sans aura
≥ 5 épisodes
4 à 72 h, non traitée
≥ 2 critères: Unilatérale Pulsatile Modérée à grave Aggravée par une activité routinière
Pendant la céphalée ≥ 1:
Nausées +/- vomissement
Photophobie et phonophobie
Autre Dx éliminé
Diagnostiquer la migraine
- Migraine avec aura
Anciens termes : migraine classique, migraine ophtalmique, migraine accompagnée, migraine hémiplégique, migraine compliquée
≥ 2 épisodes
≥ 1 symptôme d’aura réversible : Visuel, sensitif, langagier, moteur, du tronc cérébral, rétinien
≥ 3 critères:
≥ 1 symptôme s’installe graduellement sur ≥ 5 min
≥ 2 symptômes d’aura apparaissent en succession
L’aura dure 5 à 60 min
≥ 1 aura est unilatéral
≥ 1 aura est un Sx positif
Céphalée concomitante ou suivant l’aura en moins de 60 min
Autre Dx éliminé
Etapes de la migraine et quel est le meilleur moment pour tx?
Prodrome ex: mange salé ou sucré
Aura chez environ 30%
Migraine au stade de céphalée légère (meilleur moment pour le traitement de la migraine)
Migraine au stade de céphalée modérée à grave
Postdrome ex: arrive pas a se concentrer (symptomes migraineux residuels)
Points à retenir :
Diagnostic de la migraine
C’est très important de toujours éliminer une cause secondaire aux céphalées
Les critères diagnostiques de la migraine sont bien établis, mais parfois les symptômes sont moins évidents
La migraine n’est pas qu’un simple mal de tête mais une constellation de
symptômes qui rend la migraine potentiellement très handicapante
Gestion de la migaine
- Importance du calendrier
Fréquence des céphalées
Gravité des céphalées
Tendances, horaires
- Période menstruelle, fin de semaine, au réveil
Déclencheurs
Effets du Tx
Risque de céphalées d’origine médicamenteuse
Amélioration de la relation
- Professionnel de la santé et patient
Autres : sommeil, humeur, etc.
Approche
non-pharmacologique
de la migraine
1. Éviter les déclencheurs Alimentation Hydratation Sommeil Exercice Porter des lunettes de soleil…
2. Autres professionnels: Physio Ergo Massotheapie Osteopathie Infirmier(es)
3. Gestion du stress Biofeedback Techniques de relaxation, imagerie guidée. CBT Thérapie pleine- conscience …
Points à retenir :
approches non pharmacologiques
Garder un calendrier des crises de migraine permet au patient de mieux connaître les déclencheurs et de participer activement à ses soins
Le calendrier permet également au médecin traitant de mieux constater
l’ampleur de la maladie et de suivre son évolution
Les déclencheurs de la migraine sont variés et une approche multidisciplinaire améliore le rendement du traitement globalement
Traitement abortif de la migraine
Buts d’un traitement abortif:
Contrôler la crise en moins de 2 h
Éviter la récidive de la même crise au cours des prochaines 24 h
Mieux contrôler les symptômes accompagnateurs :
- nausées
- vomissement
- photophobie
- phonophobie
Bonne fiabilité et bonne tolérabilité
Impact positif sur la qualité de vie
Traitement abortif de la migraine
1re ligne Diclofénac potassique (solution) 50 mg/dose Ibuprofène 400 mg/dose Naproxène (sodique) 500 (550) mg/dose AAS 1000 mg/dose Acétaminophène 1000 mg/dose
2e ligne 1. Triptans Almotriptan Élétriptan Frovatriptan Naratriptan Rizatriptan Sumatriptan Zolmitriptan 2. Antiémétiques Dompéridone Métoclopramide
3e ligne: Combinaison AINS + triptans +/- Rx de secours Indométacine IR 50-100 mg Kétorolac IM 30 mg Prochlorpérazine Chlorpromazine Dexaméthasone, prednisone Dihydroergotamine (DHE) Bloc du nerf grand occipital
4e ligne Analgésiques combinés •Butalbital-AAS-caféine \+/- codéine •Opiacés
Mécanisme d’action des triptans
Agonistes sélectifs des récepteurs de la sérotonine (5-HT)1B/1D
Inhibe la libération du PRGC (ou CGRP pour calcitonin-gene related peptide) et d’autres neuropeptides
Inhibe la vasodilatation des vaisseaux méningés mais aussi d’autres vaisseaux périphériques
À éviter dans le cas de MCAS ou de MVAS
(B pour blood vesseul et D pour dendrites)
Traitements abortifs à l’horizon
1. Ditans (lasmiditan*) Antagoniste des récepteurs 5HT1F Pas d’effet vasoconstricteur Option possible pour des patients présentant des facteurs de risque vasculaires Ce traitement est disponible aux États-Unis mais pour l’instant ne sera pas disponible au Canada
- Gepants (rimegepant, ubrogepant)
Gepants (rimegepant, ubrogepant)
Mode d’action des gépants
Bloque relachement des histamines des mastocytes et bloque vasodilatation des vx et transmission des la douleur via les dendrites a la synapse
CONSEILS IMPORTANTS CONCERNANT LES TRAITEMENTS ABORTIFS
Importance d’une intervention précoce. Efficacité tombe de 80 % à 50% si tx de crise prise après 60 min.
Utilisation appropriée des Rx
Traiter au moins 2-3 crises avant de
conclure sur l’efficacité du traitement
Traiter maximum de 2 jours par semaine, moins que 10 jours par mois pour éviter les céphalées d’origine médicamenteuses
Points à retenir : traitement de la crise migraineuse aigüe
Les AINS et les triptans sont les meilleurs traitements de crise migraineuse, pris seuls ou en combinaison
Si le traitement est inefficace, vérifiez avec le patient qu’il est pris dès les premiers symptômes et qu’une deuxième dose est prise au besoin
Très bientôt (2022-2024) on devrait voir arriver une nouvelle classe de traitement abortif pour la migraine: les gepants, des antagonistes du PRGC prise oralement.
Chronicisation de la migraine
La chronicisation de la migraine décrit le processus par lequel les crises de migraine deviennent de plus en plus fréquentes. Certains patients évolueront jusqu’à un point où ils auront un mal de tête léger constant avec des crises de migraine intermittentes supplémentaires.
Migraine chronique
≥ 15 jours/mois de céphalée de type migraine ou de type tension pour ≥ 3 mois
Caractéristiques de migraine +/- aura
≥ 8 jours/mois
Autre Dx éliminé
Facteurs de chronicisation de la migraine
Autres syndromes douloureux Autres maladies chroniques mal contrôlées Facteurs génétiques prédisposants Niveau socio- économique peu élevé Traumatisme crânien
Utilisation fréquente ou inappropriée de Rx abortives
Trouble du sommeil, apnée Stress Anxiété et dépression Obésité Caféine Soutien, bris d’isolement Éducation, déclencheurs
Cercle vicieux des céphalées médicamenteuses
Prise d’acétaminophène
et/ou d’AINS > 15 jours par mois
Prise de triptans, de narcotiques ou combinaison
> 10 jours par mois
Points à retenir :
Surconsommation
médicamenteuse ≠
céphalées médicamenteuses
Représente 1 à 2 % de la
population mondiale
Réduction de l’efficacité des
Rx abortives et préventive
*Prend tellement de meds que nos mecanismes naturels perdent de leur efficacité
Céphalée d’origine médicamenteuse
Diminue les mécanisme d’inhibition de la douleur donc migraines plus fréquentes et plus sévère
Les traitements abortifs et préventif contre la migraine sont moins efficacies
Important d’éliminer la possibilité de COM parce que sinon vos traitements risquent de ne pas fonctionner adéquatement
Céphalée d’origine médicamenteuse
Approche:
Mettre en place un traitement préventif contre la migraine
Après environ 4 semaines demander à la personne de cesser leur prise regulière de traitements abortifs
Points à retenir :
facteurs de chronicisation et COM
Pour améliorer le rendement du traitement, il est important de contrôler le mieux possible les facteurs de risque de chronicisation qui sont potentiellement gérables ou traitables
Éduquez vos patients au sujet des céphalées médicamenteuses dès la première consultation pour cause de migraine
Limitez le nombre de comprimés de Rx abortives de migraine sous ordonnance
Lorsque des COM sont suspectées, prenez le temps d’éduquer vos patients, de mettre en place un traitement préventif et de sevrer les Rx surconsommés
Traitements préventif de la migraine
Quand considérer un Tx préventif? (pas vu en classe)
Lorsque les critères diagnostiques sont établis
Lorsque les migraines épisodiques deviennent fréquentes et que le patient est à risque de COM
Lorsque la migraine a un impact sur la qualité de vie et le fonctionnement du patient
Lorsque les traitements abortifs sont inefficaces
« L’ART » de choisir un traitement préventif
- Produits naturels
4 à 6 migraines par mois
Patient craintif de prendre une Rx régulièrement Considérer comme adjuvant - Antidépresseurs tricycliques/ISRSN
Sportif
IMC normal Trouble du sommeil Sx anxio-dépressifs
Céphalée de tension concomitante - Bêtabloquants
Moins sportif
Éviter si asthme, dépression, diabète Possible dysfonction érectile chez l’homme - Antihypertenseurs Considérer même si la TA est normale ou basse (105-130/60-70) Très bien tolérés en général
- Topiramate
IMC > 25
Migraine plus grave ou chronique Déconseillé si la dépression est instable
Anticorps anti-PRGC Érénumab, frémanezumab, galcanézumab,
eptinézumab (à venir)
Toxine botulinique
(si migraine chronique)
Anticorps monoclonaux anti-PRGC : EFFETS DIRECTS
Indépendant du système immunitaire de l’hôte
Ac neutralise le ligand cible (PRGC)
Ac inhibe la fonction de la cellule cible
PRGC : peptide relié au gène de la calcitonine
Le PRGC (ou CGRP pour calcitonin gene-related peptide) est une cible intéressante vu la distribution anatomique des récepteurs dans le système trigémino-vasculaire
Les études sur les premières molécules, antagonistes des récepteurs PRGC, ont été arrêtées prématurément en raison de leur toxicité hépatique
Mécanismes proposés pour la prévention de la migraine par les AcM CGRP (???)
Bloqué par l’AcM CGRP :
Activation de la voie AꝽ-HT dépendante du CGRP
Irrite meninges et cree soupe inflammatoire
Tx peripherique, ne passe pas la BBB donc moins d’effets secondaires
Anticorps monoclonaux anti-PRGC
donne des exemples
Erénumab
Galcanezumab
Frémanezumab
Eptinezumab
Les anti-PRGC
Les Ac monoclonaux PRGC ne constituent pas un traitement curatif.
Migraine épisodique :
~40 à 60 % des patients obtiendront une réduction ≥ 50 % du nombre moyen de jours de migraine par mois
Les anti-PRGC
Les Ac monoclonaux PRGC ne constituent pas un traitement curatif.
Migraine chronique :
~25 à 40 % des patients obtiendront une réduction ≥ 50 % du nombre moyen de jours de migraine par mois
Lorsque les patients démontrent un effet positif avec les Ac anti-PRGC, il y a un effet positif sur la qualité de vie.
L’effet est relativement rapide (< 3 mois).
Traitements bien tolérés
ok
Toxine botulinique de type A pour la migraine
chronique : mécanisme d’action
La neurotoxine botulinique est connue pour
avoir un effet sur la voie motrice (ou efférente).
Relâchement musculaire
Des informations et des études récentes ont montré que la toxine botulinique exerce aussi un effet direct sur la voie sensitive.
Atténuation des symptômes sensitifs
(comme la douleur)
*Coupe la SNAP-25 donc vesicules ne peuvent pas se lier
Toxine botulinique type A – migraine chronqiue: Taux de réponse de combien?
50%
Le taux de réponse s’améliore
après trois traitements consécutifs
50% d’amelioration: 70.9%
30% d’amelioration: 86.2%
Nous recommandons donc au moins 3 traitements avant de conclure sur l’efficacité
Points à retenir : traitement préventif
Clarifier les attentes du patient, les traitements préventifs ne guérissent pas la migraine
Pour tous les Rx par voie orale, commencer par une faible dose et augmenter très progressivement selon les besoins et la tolérabilité
Revoir le patient tous les 3 mois
Lorsque le patient est rendu à une dose thérapeutique optimale, continuer au moins 6 à 12 mois avant de considérer une diminution très graduelle de la dose
Lorsqu’il y a échec à ≥ 2 Rx préventive par voie orale, dans ≥ 2 classes différentes, considérer un Ac anti-PRGC (migraine épisodique ou chronique) ou la toxine botulinique (migraine chronique)
Conclusions
La céphalée est un sypmtôme très fréquent que vous allez voir dans vos pratiques futures peu
import vos choix de carrière
C’est très important d’éliminer des céphalées de causes secondaires qui peuvent nécéssitter une prise en charge et un traitement urgent.
Les céphalées de type tensionnel sont très prévalentes mais rarement handicapantes et donc
rarement vu en clinique
Les céphalées en grappe font partie des céphalées trigémino-autonomiques, des maladies rares mais très sévères qui nécéssitent une prise en charge et un traitement rapide.
La migraine est de loin la cause la plus fréquente de céphalée primaire nécéssitant une consultation médicale.
– Avec l’arrivé de plusieurs nouveaux traitements et d’autres à l’horizon nous avons une grande opportunité d’aider une population malheureusment négligée, sous-diagnostiquée et sous traitée …..