ADRENALINE Flashcards
CLASSE THERAPEUTIQUE - NOM
sympathicomimétique - épinéphrine
ALGORITHME - INDICATION
- Algorithmes : ACR / ROSC ; troubles du rythme ; réaction anaphylactique ; état de choc ;
traumatisme médullaire ; détresse respiratoire pédiatrique.
Indication :
- Asystolie, ACR, FV/TV sans pouls
- Choc anaphylactique
- Trouble du rythme, état de choc septique, traumatisme médullaire et retour à la
circulation spontanée - Pédiatrie : Croup (laryngotrachéobronchite), œdème des voies respiratoires ; modéré à sévère
POSOLOGIE ADULTE
ACR :
1 mg IV/IO bolus à répéter aux 3 à 5 minutes
Trouble du rythme, état de choc septique, traumatisme médullaire et retour à la
circulation spontanée :
Titration de 0.01 mg à 0.1 mg IV/IO
Choc anaphylactique :
0,3 mg IM face antéro-externe de la cuisse, idem auto-injecteur. A répéter aux 10 min
Titration de 0.01 mg à 0.1 mg IV/IO aux 3-5 min.
Nébulisation 1 à 3 mg ad 5 mL NaCl 0.9%
POSOLOGIE PÉDIATRIQUE
- *ACR :**
0. 01 mg/kg IV/IO toutes les 3 à 5 minutes.
Choc anaphylactique :
0.001 mg/kg IV/IO
IM face antéro-externe de la cuisse, idem auto-injecteur
< 20 kg 0.15 mg
> 20 kg 0.3 mg
Trouble respiratoire (évocateur d’un faux-croup):
Nébulisation 4 mg ad 5 mL NaCl 0.9%
IM face antéro-externe de la cuisse, idem auto-injecteur
< 20 kg 0.15 mg
> 20 kg 0.3 m
CONTRE INDICATIONS
- Hypertension,
- glaucome à angle fermé,
- tachycardie paroxystique,
- trouble grave de la fonction
rénale, - coronaropathie et cardiopathie sévère.
L’utilisation de l’adrénaline dans le cadre d’une réanimation ou pour le traitement de réactions
anaphylactiques graves peut être justifié également en présence de contre-indications.
GROSSESSE ET LACTATION
Du fait que l’adrénaline passe la barrière placentaire et peut provoquer chez le fœtus des
tachycardies, des extrasystoles, des bruits cardiaques plus durs ainsi qu’une anoxie fœtale,
l’adrénaline ne devrait être administrée pendant la grossesse que si cela est clairement
indispensable.
L’adrénaline apparaît dans le lait maternel.
PROPRIÉTÉ - EFFETS
L’adrénaline (épinéphrine en anglais), est une amine sympathomimétique, qui fait partie des
catécholamines avec la noradrénaline et la dopamine. Elle agit au niveau des récepteurs
adrénergiques alpha et bêta (α1, α2, β1, β2). La substance agit sur le système cardiovasculaire, le
système respiratoire (les bronches) et sur le métabolisme.
La sélectivité de l’adrénaline est dose dépendant. Tout d’abord, il y a une stimulation béta à
faible dose (1-2 μg/min), ensuite en augmentant les doses (2-10 μg/min) il y a une stimulation
mixte alpha et béta, enfin à doses élevées (>10 μg/min) il y a une stimulation alpha
prédominante.
EFFETS SUR LE CŒUR
Cœur (β1) :
Inotrope + (augmente la force de contraction)
Chronotrope + (augmente la fréquence)
Dromotrope + (augmente la conduction)
Bathmotrope + (augmente l’excitabilité)
Résultante : Augmentation massive de la consommation d’O2
(Attention chez le patient insuffisant cardiaque ou ayant une cardiomyopathie)
EFFETS SUR LES VAISSEAUX
Vasculaire (α1) :
Vasoconstriction vasculaire périphérique.
Augmentation résistance vasculaire, diminue les angioœdèmes et urticaire.
EFFETS SUR LA RESPIRATION
Respiratoire (β2) :
Broncho dilatation puissante
EFFETS MÉTABOLIQUE
Métabolique :
Augmente la glycémie (à la suite de glycogénolyse dans le foie par effet β2).
EFFETS SUR LES YEUX
MYDRIASE
PHARMACOCINÉTIQUE
Délai d’action : rapide
Après administration intraveineuse, la demi-vie plasmatique est d’environ 2 à 3 minutes.
Métabolisation : hépatique et cellules nerveuses.
Elimination : principalement rénal.
EFFETS INDÉSIRABLES
-Troubles biologiques
Hyperglycémie.
- Troubles cardiaques
Angor.
Tachycardie, troubles du rythme cardiaque, extrasystoles pouvant évoluer en fibrillation
ventriculaire, hypertension, palpitations, angine de poitrine.
- Troubles neurologiques
Agitation, anxiété.
Tremblement, céphalée, vertige.
- Troubles généraux
Nausée, vomissement.
SURDOSAGE - INTOXICATION
Le surdosage peut entraîner des arythmies cardiaques, des hémorragies cérébrales et des
œdèmes pulmonaires. L’utilisation de labetalol par ses effet alpha et beta- adrénergique bloque
l’effet de l’adrénaline