4 CERVICALGIES TABLEAUX CLINIQUES Flashcards
Donnez le nom du système de classification en quatre grades de sévérité des cervicalgies :
Neck Pain Task Force (NPTF)
Décrivez la cervicalgie de grade 1 :
- Pas de signes ou de symptômes évocateurs d’une pathologie structurelle majeure, et
- absence ou interférence mineure avec les activités de la vie quotidienne.
- Répondra probablement à un minimum d’interventions telles que rassurer et contrôler la douleur.
- Ne nécessite pas d’investigation intensive ou de traitement continu
Décrivez la cervicalgie de grade 2 :
- Pas de signes ou de symptômes de pathologie structurelle majeure,
- mais des interférences importantes avec les activités de la vie quotidienne.
- Nécessite le soulagement de la douleur, mobilisation précoce et
- interventions visant à prévenir l’incapacité à long terme.
Décrivez la cervicalgie de grade 3 :
- aucun signe ou symptôme de pathologie structurelle majeure,
- mais présence de signes neurologiques tels que la diminution des réflexes tendineux, la faiblesse et / ou des déficits sensoriels.
- Pourrait nécessiter des investigations et
- parfois des traitements plus invasifs.
Décrivez la cervicalgie de grade 4 :
- Signes ou symptômes de pathologie structurelle majeure, comme une fracture, une myélopathie cervicarthrosique, cancer, ou d’une maladie systémique.
- Nécessite des investigations
- et la mise en œuvre d’un traitement rapidement.
Un point interscapulaire est fréquemment trouvé en cas de cervicalgie basse avec ou sans irradiation interscapulaire : ce point correspond à l’insertion du muscle :
splenius cervicis

Un point interscapulaire est fréquemment trouvé en cas de cervicalgie moyenne avec ou sans irradiation : ce point correspond à l’insertion du muscle :
levator scapulae

Définir l’arthrose
- L’arthrose est une maladie dégénérative articulaire
- se caractérisant par l_‘altération d’une articulation_ que l’on qualifie
- soit d’idiopathique (on parle également d’arthrose primitive)
- soit d’arthrose secondaire (de cause connue)

Quel est le rythme de l’arthrose ? ( Mécanique ou non mécanique )

- rythme mécanique
- en dehors des périodes de poussées congestives = accès aigu
L’arthrose s’accompagne d’une lésion des articulations sans inflammation, se traduisant anatomiquement par :

- la destruction du cartilage
- et la production de tissu osseux supplémentaire sous forme d’ostéophytes.

Pourquoi L’âge est le facteur de risque le plus en faveur de la survenue d’arthrose ?
- Bien que l’arthrose ne soit pas strictement la conséquence du vieillissement, sa fréquence va en augmentant quand le cartilage perd ses qualités d’origine, c’est-à-dire souplesse, élasticité et glissement.
- À cela vient se rajouter une perte de qualité du liquide synovial qui, normalement, favorise le glissement des surfaces articulaires.
Quel est le critère diagnostique principal de la cervicarthrose ?
la sensibilité aux traitements anti-inflammatoires (notamment dans les poussées congestives)
Quels sont les deux facteurs essentiels de risques de survenue d’arthrose ?
- la notion de traumatisme important
- et de surmenage articulaire
Décrivez le mode de début (d’apparition) commun à toutes les inflammations de l’appareil locomoteur :

Les douleurs sont apparues
- spontanément,
- souvent un matin au réveil,
- sans cause mécanique
Décrivez les douleurs en cas d’accès aigus de l’arthrose :
- les douleurs sont permanentes,
- non- soulagées par le repos,
- présente la nuit (élément majeur)
- et, en général, pires le matin (avec raideur) que dans la journée.
Qu’est ce que la discarthrose ?
Est une atteinte dégénérative du disque intervertébral sans traumatisme

Quel est le mécanisme d’atteinte de la discarthrose ( 5 phases )

- Déshydratation du disque
- Puis fissuration de l’annulus,
- Puis fragmentation du nucléus,
- Puis tassement discal ;
- Ostéophytose

La différenciation d’une arthrose avec un autre type de rhumatisme est relativement facile, comment différencier les deux ?
En effet, l’arthrite par exemple s’accompagne d’autres signes
- comme une raideur relativement durable le matin,
- une fatigue,
- parfois un amaigrissement
- avec perte d’appétit
- voire une fièvre.

Décrire en 5 points La symptomatologie douloureuse cervicale

Dans quels cas prescrit-on un IRM ou Scanner pour une cervicarthrose ?

En cas d’irradiation dans le membre supérieur

Quel type de prise en charge ou traitement pour la cervicarthrose ?
- Les A.I.N.S. sont souvent (et quelque soit le cas de cervicalgie !) le traitement de première intention.
- il reste le meilleur élément diagnostique (outre le caractère spontané et la présence nocturne).
- Prise en charge chiropratique possible.
- Physiothérapie
- Prise en charge pluri-disciplinaire

Type de hernie ?

Hernie molle postéro- latérale
Type de hernie ?

Hernie molle médiane

Type de hernie ?

Hernie dure

Quels sont les niveaux vertébraux les plus touchées dans la hernie molle ?
- Le niveau C5-C6 serait le plus touché
- puis les niveaux C6-C7
- et C4-C5
Quels sont les facteurs aggravants de la hernie molle ?
- soulèvement répété de poids,
- les microtraumatismes répétés,
- notamment sportifs (plongeons, sports de contact),
- les vibrations

Qu’évoque une douleur brachiale si elle se prolonge jusqu’aux doigts ?

compression radiculaire

La douleur de la compression radiculaire est parfois nocturne et insomniante et empêche souvent le sujet de rester à plat, quelle position est donc tolérable pour le patient ?
seule la position assise est tolérable

Quels sont les signes de souffrance médullaire associés à la compression radiculaire ?
- réflexes vifs, diffus et polycinétiques,
- signes d’Hoffmann
- et de Babinski
- signe de Lhermitte

Sur cette image, donnez le type d’hernie, le niveau touché et le coté :

Imagerie d’une hernie molle postéro-latérale C5-C6 gauche
Sur l’image B, donnez le type d’imagerie, la coupe et la séquence

IRM axiale en séquence T2
Sur l’image C, donnez le type d’imagerie, la coupe et la séquence

IRM sagittale en séquence T2
Sur cette image, donnez :
- le type d’imagerie
- le type de hernie
- la coupe dans le schéma A
- et ce qu’est l’image B

- tomodensitométrie
- Hernie discale dure
- Coupe axiale A
- Reconstruction sagittale B
Sur le schéma A donnez :
- type d’imagerie, coupe, séquence,
- type de hernie et quel niveau impliqué ?

- IRM axiale en séquence T2
- d’une hernie sténosante médiane C6- C7
Sur le schéma B, donnez la séquence de l’imagerie

IRM sagittale en séquence T2 : on note l’empreinte sur la moelle épinière
Que faut-il discuter en cas de déficit moteur (a fortiori toute atteinte médullaire associée) ?

Discuter d’emblée d’un acte chirurgical

Que nécessite une cervicalgie de grade 3 avant toute manipulation ?
Un avis de non contre- indication médical

Définir la sténose rachidienne cervicale :
- Irritation voire compression de la moelle épinière,
- secondaire au rétrécissement du canal médullaire à l’intérieur de la colonne vertébrale.
- est souvent secondaire à une évolution du tissu osseux de type arthrosique : on parle de myélopathie cervicarthrosique.

La prise en charge de la myélopathie cervicarthrosique est une indication, non-indication ou contre indication ?
C’est une contre-indication à une prise en charge chiropratique !

Dimensions du diamètre sagittale du rachis cervicale :


Dans certains cas, la réduction brutale du diamètre sagittal médian du canal rachidien ou d’un canal de conjugaison par un mouvement d’hyperextension, de latéro-flexion ou du fait de l’apparition d’une hernie discale peut être responsable de :
Ischémie aiguë avec paraplégie ou tétraplégie d’installation brutale !

Quels sont les 3 grands types de syndrome du rachis ?

- Syndrome rachidien
- Syndrome radiculaire : Au niveau de la compression = syndrome lésionnel périphérique
- Syndrome médullaire : Sous la compression = syndrome sous-lésionnel central
Signes clinique du Syndrome rachidien :
- Souffrance tissulaire avec peu de douleur ;
- Limitation des amplitudes de mouvement du rachis cervical ;
• Raideur du rachis cervical;
Signes clinique du Syndrome lésionnel périphérique (radiculaire) :
Signes périphériques:
- Diminution ou abolition des R.O.T. lésionnels,
- Dysesthésies (sensation désagréable),
- Parésie voire paralysie en cas de fort conflit radiculaire
Les douleurs sont :
- Fixes et tenaces ;
- Unilatérales puis bilatérales ;
- Intenses souvent la nuit ;
- De topographie radiculaire ;
- Associées à des fourmillements dans le territoire distal de l’innervation ;

Signes cliniques du Syndrome sous-lésionnel central (médullaire) :

- Réflexes pathologiques dont un signe de Babinski positif ;
- Inversion des R.O.T. inférieurs** : **hyperéflexie ;
- Atteinte de la sensibilité profonde, thermoalgésique, vibratoire,
- trouble de la position dans l’espace (proprioceptive) ;
- Trouble trophique au niveau de la lésion ou au niveau du membre inférieur ;
- Force musculaire : paralysie spastique dans sa forme évoluée ;
- diminution de sa force musculaire (parésie) et plus particulièrement des membres inférieurs.
- fatigabilité des membres inférieurs chez le patient.

Dans la myelopathie, lorsqu’il y a apparition de signes neurologiques centraux, il devient nécessaire de :
Procéder à une décompression grâce à une intervention chirurgicale : laminectomie cervicale.

Quel traitement chiropratique peut - on mettre en place pour un canal cervical étroit sans myélopathie ?
La flexion/distraction (COX) est un outil utile, tout comme au membre inférieur dans le canal lombaire étroit sans signes neurologiques centraux !
