200.2 - neuro Flashcards

1
Q

Les causes les plus fréquentes des pertes de connaissance sont :

A
  • Traumatiques :
  • Traumatisme crânien ;
  • Traumatisme du rachis.
  • Non traumatiques :
  • par pathologie cérébrale :
    ▪ accident vasculaire cérébral (AVC) ;
    ▪ méningites ;
    ▪ épilepsie ;
    ▪ tumeurs du cerveau ;
    ▪ maladies dégénératives ;
  • dues à un dysfonctionnement du corps :
    ▪ hypoglycémie par exemple ;
  • par intoxication ;
  • dues à l’interaction des grandes fonctions :
    ▪ cause respiratoire avec manque d’oxygène ;
    ▪ cause circulatoire :
    ◦ détresse circulatoire avec baisse de la pression artérielle ;
    ▪ causes réflexes :
    ◦ syncopes vagales ;
    ◦ hypotension orthostatique (favorisée par la prise de médicaments, d’alcool…)
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2
Q

signes généraux

A
  • perte de connaissance ;
  • troubles de la conscience ;
  • coma ;
  • convulsions ;
  • diminution ou perte de sensibilité ;
  • diminution ou perte de motricité ;
  • anomalie des réactions pupillaires ;
  • altération de la parole ;
  • troubles du comportement ;
  • céphalées inhabituelles ;
  • troubles de l’équilibre ;
  • vertiges.
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3
Q

définition syncope

A

La syncope est un symptôme défini par une perte de connaissance brève (perte de contact avec le monde extérieur sans aucune communication) à début d’installation progressive ou brutale, s’accompagnant d’une perte du tonus postural (donc souvent d’une chute), avec un retour rapide à un état de conscience normal.

Mécanisme
Les syncopes sont dues à une diminution globale et passagère de la perfusion du cerveau. Leur origine est donc le plus souvent circulatoire.
Donc toutes les pertes de connaissance brèves ne sont pas des syncopes (traumatisme crânien, certaines crises d’épilepsie…)

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4
Q

Les syncopes sont consécutive à :

A
  • des réflexes neurologiques comme le syncope vagale ;
  • une hypotension orthostatique comme dans la détresse circulatoire ;
  • une pathologie cardiaque (troubles du rythme cardiaque, infarctus du myocarde…
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5
Q

gravité syncopes

A
  • Les syncopes sont de cause bénigne ou grave ;
  • Elles peuvent avoir des conséquences traumatiques graves.
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6
Q

différentes syncopes

A

La syncope imminente
La syncope avec signes annonciateurs
La syncope sans signes annonciateurs

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7
Q

signes spécifiques

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :
* les circonstances de survenue de la syncope (souvent en fin de repas, en atmosphère chaude, émotion, effort…) ;
* le mode de survenue : progressif ou brutal ;
* l’existence de signes d’alarme précurseurs (troubles de la vue, bourdonnements d’oreilles, son de cloches, bouffées de chaleur, palpitations…) ;
* une chute éventuelle et ses conséquences ;
* une amnésie de l’épisode ou une perte de connaissance décrite par l’entourage ;
* parfois des mouvements musculaires (cloniques) rappelant ceux de la crise d’épilepsie mais de courte durée (< 1 min).

Rechercher ou apprécier :
* des sensations « d’étourdissement » ou « de vertiges » ;
* un pouls lent ou difficilement perceptible ;
* une pâleur, des sueurs ;
* des troubles de la vision, une réduction du champ visuel ou des mouvements oculaires anormaux ;
* des manifestations sonores comme des
bourdonnements d’oreille, des sons de cloches… ;
* des nausées ou des vomissements ;
* une perte d’urine ;
* une absence de morsure de langue ;
* la présence de traumatismes éventuels, si chute ;
* les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique ;
* les signes des détresses respiratoire ou circulatoire.

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8
Q

CàT syncope

A

En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir dépend de la situation :

La victime reconnait ou ressent des signes
annonciateurs de syncope imminente :
- On fait appel à des mesures physiques pour contrer la survenue de la PC :
* Allonger la victime, en surélevant ses jambes
éventuellement
* Si cette position n’est pas possible, des manœuvres physiques d’hyperpression musculaire peuvent remplacer ou précéder la mise en position allongée.
La contraction musculaire exerce une contrepression sur les vaisseaux sanguins, permettant d’augmenter la pression artérielle.
Plusieurs manœuvres sont possibles :
- Accroupissement en baissant la tête entre les genoux
- Croisement des membres inférieurs tout en
contractant les muscles, en tendant les jambes, en serrant les fesses et ainsi que la sangle abdominale
- Contraction des membres supérieurs par crochetage des doigts en écartant les coudes et en tirant sur les membres supérieurs pour essayer de séparer les deux mains.
* Surveiller en continu les paramètres vitaux : FC, PA, SpO2

La victime est toujours inconsciente
❶Allonger à plat dos la victime consciente, en surélevant les jambes afin de faciliter la récupération.
❷Mettre en PLS jusqu’à une reprise de conscience
complète (cf. fiches techniques 17.1 et 17.2).
❸Immobiliser la tête et le rachis en cas de chute brutale lors de la syncope ou au moindre doute.
❹Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire.

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9
Q

def coma

A

Il s’agit d’une altération de la conscience qui dure depuis plus de 5 minutes et qui peut être légère ou profonde

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10
Q

causes possibles coma

A
  • un traumatisme crânien ;
  • une pathologie cérébrale :
  • un AVC ;
  • une méningite ;
  • une tumeur cérébrale ;
  • un dysfonctionnement du corps :
  • des troubles métaboliques (anomalies des réactions chimiques du corps) ;
  • une hypoglycémie (le taux de sucre diminue
    dans le sang provoquant un ralentissement du fonctionnement des cellules du cerveau) ;
  • une intoxication par drogues, alcool, médicaments, certains produits industriels ;
  • une hyperthermie ou une hypothermie grave
  • une hypoxie cérébrale (diminution de l’oxygénation du cerveau, qui provoque un ralentissement ou un arrêt
    du fonctionnement des cellules cérébrales) pouvant être causée par :
  • une détresse respiratoire ;
  • une détresse circulatoire ;
  • une intoxication par les fumées d’incendie ou le monoxyde de carbone.
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11
Q

Le coma profond est souvent associé à :

A
  • une chute de la langue, qui obstrue les voies aériennes si la personne est sur le dos ;
  • une perte du réflexe de déglutition et de toux avec possibilité de passage dans les bronches de vomissements, de sang, de salive, entraînant un état asphyxique aigu ;
  • une détresse respiratoire par dépression des
    centres de la respiration (intoxication par drogue, par médicaments, traumatismes cérébraux, AVC, tumeurs…) ;
  • une hypothermie grave.
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12
Q

signes spécifiques coma

A

Rechercher par l’interrogatoire de la famille ou des témoins :
* les circonstances de survenue : traumatismes, intoxications (rechercher des boîtes de médicaments des bouteilles d’alcool…), une maladie (rechercher de
l’insuline dans le réfrigérateur si aucune cause n’est retrouvée…).

rechercher ou apprécier :
* les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique, notamment la profondeur du coma par le score de Glasgow ou des mouvements anormaux, convulsions ;
* les signes des détresses circulatoire (en particulier un pouls lent ou difficilement perceptible) ou respiratoire ;
* la réaction pupillaire ;
* des signes de traumatisme ;
* des sueurs abondantes et une grande pâleur
* une morsure de la langue ou une perte d’urine ;
* une odeur anormale de l’haleine (alcool, odeur de pomme…) ;
* des vomissements alimentaires ou sanglants
* des traces de piqûre récentes ;
* la température corporelle ;
* la glycémie capillaire ;
* les traitements suivis ;
* l’horaire de la perte de connaissance ;
* les modalités d’apparition du coma : brutal ou progressif, précédé d’une fatigue extrême, d’une agitation (hypoglycémie), de maux de tête, de vomissements ;
* les antécédents médicaux et chirurgicaux.

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13
Q

transport coma

A

phase comateuse crise épilepsie
coma simulé
coma hystérique

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14
Q

def AVC

A

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) correspondent à un arrêt brutal de la circulation sanguine dans une partie du
cerveau. Ils peuvent entraîner des séquelles irréversibles ou le décès de la victime.
Les causes des AVC sont l’obstruction d’un vaisseau sanguin (ischémique : 85%) ou l’hémorragie (15%).

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15
Q

facteurs de risque AVC

A

*l’âge, qui fragilise les vaisseaux sanguins ;
*l’hypertension artérielle ;
*le diabète ;
*le cholestérol ;
*le tabagisme, l’alcoolisme ;
*les efforts (rupture d’anévrisme) ;
*certains traitements (anticoagulant, aspirine, pilule contraceptive) ;
*l’arythmie cardiaque.

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16
Q

AVC hémorragique

A

Il s’agit d’une hémorragie due à la rupture :
* d’un vaisseau sanguin (souvent chez des personnes âgées hypertendues) ;
* d’une malformation vasculaire (anévrisme chez le sujet jeune, par exemple).

17
Q

hémorragie méningé

A

Les hémorragies méningées (5 % des AVC et 1er cause avant 50 ans) sont consécutives à la rupture des vaisseaux sanguins méningés, le plus souvent au cours d’un effort ou
d’une poussée hypertensive lorsqu’il y a une malformation (anévrisme), ou après un traumatisme (cf. chapitre 15).
Du sang va s’écouler dans l’espace situé entre et autour des méninges, entraînant, par la compression du cerveau des signes cliniques plus ou moins graves en fonction de l’importance de l’hémorragie. Il s’agit d’une urgence vitale, souvent mortelle, ou pouvant être responsable d’une invalidité permanente.
Elles se traduisent par des signes méningés : céphalées (souvent brutales), photophobie, vomissements, raideur de la nuque, signes que l’on peut retrouver dans la méningite, mais sans fièvre.

18
Q

signes spécifiques AVC

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de
l’entourage :
* les antécédents (familiaux, facteurs de risque
cardiovasculaire, AVC antérieurs, migraines, arythmie cardiaque, cancer…) ;
* le facteur déclenchant éventuel (effort, poussée hypertensive…) ;
* l’heure de survenue, c’est-à-dire l’heure du dernier moment où l’état neurologique de la victime était encore normal, d’après elle ou les témoins ;
* la durée des troubles s’ils ont disparu ;
* le traitement en cours ;
* l’état de dépendance ou d’impotence antérieur de la victime (victime grabataire).
Rechercher ou apprécier :
* Les signes spécifiques évocateurs d’un AVC, un seul étant suffisant :
- un déficit de la motricité (hémiplégie, hémiparésie, monoplégie, monoparésie) ;
- une anomalie de la parole ou une absence de parole, (incapacité à construire une phrase, aphasie, mutisme) ;
- une asymétrie de l’expression faciale (paralysie faciale) ;
- un déficit visuel d’apparition brutale (amputation du champ visuel ou déviation du regard).
* Les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique :
- une PCI ;
- des convulsions ;
- des troubles de la sensibilité (fourmillements, anesthésie…) ;
- des troubles de conscience (signe de gravité)
- l’orientation spatio-temporelle ;
- des troubles de l’équilibre ou de la marche
d’apparition brutale et récente, parfois seuls signes d’AVC ;
- des vertiges d’apparition brutale, parfois seuls signes d’AVC ;
- des céphalées violentes, inhabituelles,d’apparition
brutale et sans cause apparente (signe de gravité), parfois seuls signes d’AVC ;
- des vomissements répétés (signe de gravité) ;
- l’asymétrie des pupilles.
* Les signes spécifiques de certaines pathologies responsables d’un AVC ou ressemblant à un AVC :
- la régularité du rythme cardiaque par la prise du
pouls (en cas d’arythmie, rechercher son ancienneté) ;
- la symétrie de la pression artérielle entre les deux
bras. Les signes d’AVC sont parfois présents en cas de dissection aortique.
- la glycémie (l’hypoglycémie peut donner des signes ressemblants à un AVC).
* Les contre-indications à la réalisation d’une IRM :
- pacemaker ou défibrillateur automatique implantable (DAI) ;
- corps étrangers métalliques intraoculaires ou
intracrâniens ;
- certaines valves cardiaques de remplacement.
* Les signes de détresse circulatoire ou respiratoire.

19
Q

Les contre-indications à la réalisation d’une IRM :

A
  • pacemaker ou défibrillateur automatique implantable (DAI) ;
  • corps étrangers métalliques intraoculaires ou
    intracrâniens ;
  • certaines valves cardiaques de remplacement.
20
Q

CaT AVC

A

En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :
❶Allonger la victime en position horizontale stricte pour
améliorer l’apport de sang au cerveau.
❷Administrer de l’O2, par inhalation si SpO2 < 95 %.
❸Contacter la coordination médicale sur le numéro « urgent » après bilan complet et rapide, même en cas de pré-régulation connue du chef d’agrès
❹Brancarder en position horizontale.

21
Q

def convulsion

A

Le système nerveux peut, pour différentes raisons se mettre en hyperactivité provoquant une décharge soudaine,
excessive et synchrone de neurones. Cela se traduit le plus souvent par une perte de connaissance brutale et des secousses musculaires désordonnées et violentes, appelées convulsions : c’est la crise convulsive.

22
Q

cause épilepsie

A

La crise convulsive a des causes diverses :
* causes cérébrales :
- maladie épileptique ;
- traumatisme crânien grave ;
- tumeur cérébrale ;
- malformations cérébrales ;
- maladies infectieuses (méningites, encéphalites…) ;
- séquelles d’AVC ou de chirurgie cérébrale.
* causes non cérébrales :
- hypoglycémie ;
- intoxications (médicaments, alcool, CO…) ;
- hyperthermie grave chez l’adulte et surtout chez l’enfant ;
- hypoxies ou anoxies ;
- baisse brutale de la pression artérielle y compris au début de l’arrêt cardiaque.

23
Q

Les facteurs favorisant la crise chez un épileptique connu sont :

A
  • le manque de sommeil ;
  • l’alcool ;
  • la rupture du traitement (volontaire, par oubli, ou par manque de médicament) ;
  • les stimulations lumineuses intermittentes
    (stroboscope, jeux vidéo…)
24
Q

Les crises convulsives peuvent être de différents types :

A
  • généralisée (tonioclonique)
  • partielle
  • état de mal
25
Q

phase crise convulsive généralisée

A

Elle se décompose en 4 phases :
* phase de début, brève :
- la personne pousse un cri et perd brutalement connaissance ;
- elle chute violemment avec souvent :
▪ des plaies du cuir chevelu, de l’arcade sourcilière ;
▪ des traumatismes divers (fracture du nez…).
Chez les épileptiques qui font des crises habituelles, il existe parfois des signes annonciateurs et qui sont toujours
les mêmes (troubles de la vision, sifflements d’oreille). La personne les reconnaît, anticipe la crise et s’allonge afin d’éviter les traumatismes.
* Phase tonique, d’une durée comprise entre 30 secondes et une minute.
Elle se manifeste par :
- un raidissement de tout le corps par contracture des muscles ;
- une contraction violente des mâchoires pouvant entraîner une morsure de la langue (sang au niveau des lèvres) ;
- une hypersalivation ;
- un arrêt respiratoire par blocage de la cage thoracique
(blocpnée) entraînant parfois une cyanose ;
- une déviation des yeux vers le haut (révulsion oculaire).
* Phase clonique, d’une durée d’une minute environ. Elle
se manifeste par :
- des convulsions : mouvements saccadés en flexion-extension (de la tête et des membres)
- parfois une perte d’urine et des matières fécales.
* Phase de récupération, d’une durée de quelques minutes à 30 minutes en moyenne. Elle comprend une phase de coma profond sans réaction aux stimuli, suivie d’une reprise progressive de la conscience.

La caractéristique de la crise convulsive généralisée est que le malade ne se souvient jamais de sa crise

26
Q

Lors d’une crise convulsive partielle :

A
  • la personne peut être consciente ou non ;
  • seule une partie du corps convulse. Parfois, il s’agit
    simplement de la contraction rythmique d’un pouce,
    des lèvres ou d’une paupière
27
Q

état de mal

A

Dans certains cas, les crises peuvent se succéder soit de façon :
* continue pendant plus de 5 minutes ;
* discontinue avec ou sans reprise de la conscience entre les crises, avec au moins deux crises.
On parle alors d’état de mal épileptique. Il doit être considéré comme une urgence et nécessite la médicalisation de la victime.

28
Q

signes spécifiques convulsion

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :

  • l’existence d’une épilepsie connue ;
  • les antécédents (diabète, tumeur cérébrale, AVC…) ;
  • le(s) facteur(s) déclenchant(s) (arrêt du traitement, intoxication, prise d’alcool, fièvre, traumatisme, grossesse, fatigue…) ;
  • l’heure de début et la durée de la crise ;
  • le nombre de crises et l’intervalle entre elles avec ou sans récupération de la conscience ; le traitement en cours.
    Cette recherche prend une importance accrue si l’on est en présence d’une première crise chez un épileptique non connu

Rechercher ou apprécier :
* les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
neurologique, notamment la persistance des
convulsions, parfois discrètes (commissure des lèvres, paupières, pouce…) ;
* une amnésie totale de l’épisode ;
* un retour progressif à la conscience ;
* la présence d’un traumatisme dû à une éventuelle
chute (plaie du cuir chevelu, de l’arcade sourcilière fracture du nez, luxation de l’épaule…) ;
* une possible perte d’urine ou des matières fécales ;
* une morsure de la langue ;
* la température. En cas de fièvre, rechercher aussi un purpura ;
* la glycémie ;
* des signes de trouble ou détresse circulatoire ou respiratoire (au décours de la crise, la FC et la PA sont souvent élevées par mise en jeu du système sympathique, la victime peut être cyanosée).

29
Q

CàT convulsion :

A

En règle générale, les secours sont présents sur les lieux après la partie tonique ou clonique de la crise. Dans ce cas, en parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :
❶Mettre la victime en PLS, après vérification de la respiration et de la circulation simultanément.
❷Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire
❸Demander une équipe médicale si l’on est en présence d’un état de mal épileptique.
❹Contacter la coordination médicale (sauf si l’on est dans le cas de non-contact).
❺Transporter en milieu hospitalier, particulièrement si :
- il s’agit d’une première crise chez une victime non épileptique ;
- la victime présente des crises fréquentes (inadaptation du traitement).

Si la crise a lieu en présence des sapeurs-pompiers :
❶Amortir la chute.
❷Éloigner les objets qui pourraient blesser la victime au moment des convulsions.
❸Protéger la tête en interposant entre la tête et le sol des vêtements, une couverture ou, à défaut, les mains.
❹Mettre la victime en PLS, après avoir vérifié sa respiration, dès fin des convulsions et jusqu’à récupération de sa conscience (cf. fiches techniques
17.1 et 17.2).
❺Administrer de l’O2, par inhalation.(cf. fiche technique
20.1).
❻Ne pas tenter de mettre quoi que ce soit dans la bouche de la victime.
❼Surveiller de façon continue la présence du pouls carotidien

30
Q

def méningite

A

Les méninges sont des membranes fortement vascularisées qui entourent le cerveau et la moelle épinière et qui sont susceptibles de subir des atteintes d’ordre :
* hémorragique
* infectieux.

31
Q

Les méningites trouvent leur origine dans 2 causes distinctes.

A

Les causes bactériennes
Certaines bactéries sont particulièrement agressives. Les plus connues sont le méningocoque et le pneumocoque.
Elles déclenchent une infection purulente des méninges et affectent préférentiellement les enfants et les jeunes
adultes (< 25 ans). Souvent très graves, ces infections sont contagieuses à condition d’avoir soit :
* un contact direct (moins d’un mètre) avec les sécrétions oropharyngées de la victime ;
* un contact indirect prolongé avec la victime (plus d’une heure). Ex : école, boîte de nuit…
La personne contaminée contractera la méningite et pourra devenir contaminante à son tour.

Les causes virales
Pratiquement toutes les maladies virales peuvent entraîner une méningite (rougeole, oreillons…). Il s’agit d’une inflammation des méninges qui donne des formes en général moins graves que les méningites bactériennes et qui ne sont pas contagieuses.
La personne au contact de la victime peut contracter la maladie ayant entraîné l’inflammation mais pas une méningite.

32
Q

signes méningites

A

Rechercher par l’interrogatoire de la victime ou de l’entourage :
* un contact avec une personne atteinte de méningite ;
* les allergies connues (traitement antibiotique à instaurer en urgence).

Rechercher ou apprécier :
* Les signes généraux d’un trouble ou d’une détresse neurologique :
- des signes neurologiques particuliers :
- une raideur de la nuque (douleur importante lors de la flexion de la tête) ou flexion impossible ;
- des céphalées violentes ;
- des nausées et, souvent, des vomissements en jet ,
- une photophobie ;
- une position en chien de fusil ;
* des signes infectieux :
- une fièvre ;
- un purpura (taches rouges ne disparaissant pas à la pression) ;
* des signes de détresse circulatoire ou respiratoire.

33
Q

CàT méningite

A

En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :
* Se protéger par :
- des lunettes ;
- un masque FFP2 ou FFP3.
En l’absence d’une détresse vitale immédiate :
❶Administrer de l’O2, par inhalation si nécessaire ou lui faire porter un masque chirurgical
❷Déshabiller complètement la victime pour rechercher les signes de purpura.
❸Contacter la coordination médicale.
❹Mesurer la pression artérielle à intervalles réguliers.
❺En présence de purpura :
* Compter le nombre de lésions apparues depuis l’arrivée, en cas de présence d’un purpura.
* Cercler les lésions à l’aide d’un stylo afin de faciliter le dénombrement et de surveiller leur extension.
* Conseiller aux proches et à l’entourage de consulter un médecin et de porter un masque chirurgical