200.2 - maladie infectieuses Flashcards

1
Q

Les maladies infectieuses sont dues à la pénétration et à la prolifération dans l’organisme d’agents infectieux qui comprennent :

A
  • les bactéries ;
  • les virus (ce sont des micro-organismes plus simples que les bactéries qui ont besoin d’infecter une cellule hôte pour agir et se multiplier) ;
  • les champignons (donnent des mycoses) ;
  • les parasites ;
  • les prions (ce sont, dans l’état actuel des connaissances, des protéines infectieuses).
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2
Q

maladies infectieuses qui ne sont pas contagieuses :

A
  • le tétanos, par exemple, s’attrape lors de la souillure de plaies par des spores ;
  • le paludisme est transmis par l’intermédiaire d’un moustique.
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3
Q

Quel est le meilleur moyen de précention des maladies infectieuses ?

A

Dans tous les cas, le strict respect des règles d’hygiène reste encore un des meilleurs moyens de prévention des maladies infectieuses

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4
Q

Comment fonctionne l’immunité ?

A

L’organisme se défend de différentes façons grâce au système immunitaire. Certaines infections entraînent une immunité plus ou moins efficace ou durable. L’organisme apprend à reconnaître l’agent infectieux afin de ne pas se laisser infecter une seconde fois.
Cette réaction est à la base des vaccinations : le vaccin introduit dans l’organisme une partie inoffensive du microbe.
En cas d’infection ultérieure, l’organisme le reconnaît, sécrète des anticorps adaptés et la maladie ne s’installe pas.

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5
Q

Pourquoi met-on au point des vaccins ?

A

On essaie donc de mettre au point des vaccins contre des maladies :
* mortelles ou à séquelles graves : diphtérie, tétanos, rougeole (chez l’enfant), poliomyélite, tuberculose, hépatite B… ;
* très contagieuses et qui peuvent de surcroît désorganiser la vie sociale et économique : grippe.

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6
Q

Il existe des traitements contre certaines maladies infectieuses :

A
  • les antibiotiques contre les bactéries ;
  • les antiparasitaires contre les parasites ;
  • les antifongiques contre les champignons ;
  • les antiviraux contre les virus. Ceux-ci ont une structure simple, difficile à « attaquer », donc on ne sait pas bien les combattre. Toutefois des antiviraux ont pu être mis au point pour traiter des maladies comme le Sida, les hépatites, le zona, l’herpès…
    Pour les maladies à prions, il n’existe pas de traitement.
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7
Q

La prévention contre les maladies est primordiale et passe par :

A
  • la vaccination ;
  • la protection contre la contamination, qui repose sur la connaissance des modes de contamination : par inhalation, par ingestion, percutané, sanguin ou sexuel.
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8
Q

Protection des intervenants

A
  • le port de gants systématique ;
  • des précautions complémentaires adaptées à chaque situation rencontrée (présence de sang, toux, crachats, vomissements), aux ordres du chef d’agrès, conseillé si nécessaire par la coordination médicale ;
  • le port occasionnel des tenues « risque biologique renforcées » ou « risque biologique exceptionnel » lorsque la situation le justifie (cf. chapitre 18 et tableau récapitulatif des tenues).
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9
Q

Les maladies transmises par le sang et les liquides biologiques :

A
  • VIH/SIDA
  • Hépatites
  • AEV
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10
Q

Les maladies transmises par les voies respiratoires

A
  • Méningite
  • Purpura fulminans
  • Tuberculose
  • Grippe
  • Sras
  • Coronavirus
  • Covid 19
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11
Q

Citer d’autres maladies infectieuses

A
  • Maladies à ectoparasite (pédiculose/gale)
  • Plaies/lésions cutanées surinfectées
  • Maladies à prions (maladie de Creutzfeld- Jakob)
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12
Q

Citer des maladies infectieuses non contagieuses :

A
  • Maladies transmises par des tiques (Lyme/encéphalite à tiques)
  • Leptospirose
  • Paludisme
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13
Q

Définition VIH et sida

A

Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est une maladie causée par un virus, appelé VIH (virus de l’immunodéficience humaine, HIV en anglais).
Le virus se multiplie dans certains globules blancs, qui font partie du système immunitaire, et en perturbe le fonctionnement. On parle d’infection à VIH.

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14
Q

Cette infection peut prendre plusieurs formes (VIH/SIDA) :

A
  • la séropositivité asymptomatique. Le virus est « dormant », sans provoquer de maladie. Cela peut durer de quelques mois à plusieurs années. La personne infectée peut transmettre l’infection ;
  • le SIDA ou séropositivité symptomatique. Le virus devenu actif affaiblit le système immunitaire, qui laisse alors s’installer des maladies plus ou moins graves (cancers mais surtout infections).
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15
Q

Comment se transmet le VIH ?

A

Le virus est fragile et ne peut pas survivre dans l’environnement en dehors de l’organisme. Il ne se transmet ni par l’air, ni par contact cutané, ni par l’alimentation, mais seulement lorsqu’il y a contact entre une plaie ou une muqueuse avec un liquide biologique contaminant (sécrétions sexuelles féminines et masculines, sang, liquide amniotique) en particulier lors de :
* rapports hétéro ou homosexuels non protégés par l’utilisation correcte de préservatifs (une seule fois peut suffire mais multiplier les partenaires sexuels sans se protéger, c’est multiplier le risque) ;
* partage de seringues et d’aiguilles chez les toxicomanes utilisant des drogues par voie intraveineuse ;
* piqûre ou projection accidentelle dans une plaie ou sur une muqueuse (bouche, œil) de produits biologiques contaminés (sang, liquide amniotique…) ;
* grossesse, accouchement ou en période d’allaitement (transmission de la mère à l’enfant) ;
* transfusion, greffe d’organe, insémination artificielle (ce mode de transmission étant devenu exceptionnel en France).

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16
Q

définition hépatites virales

A

L’hépatite est une maladie du foie qui est provoquée par des virus dont plusieurs types ont été identifiés : VHA, VHB, VHC…

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17
Q

Comment se transmet une hépatite ?

A
  • par voie digestive pour l’hépatite A ;
  • par voie sanguine ou sexuelle pour l’hépatite B et C.
    Pour éviter une contamination, il convient de se protéger lors des rapports sexuels. Par ailleurs, d’autres précautions particulières permettent d’éviter la transmission : pas de partage de brosse à dents, rasoirs, couverts…
    Il n’existe des vaccins que pour l’hépatite A et B. La vaccination pour cette dernière est obligatoire pour tout personnel soignant.
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18
Q

Comment traiter le SIDA ?

A

Il existe maintenant un traitement de l’infection à VIH, associant souvent trois médicaments antiviraux, c’est la trithérapie.
Elle a considérablement amélioré le pronostic de la maladie, avec des survies de plusieurs années, en empêchant le virus de se multiplier.
Il n’existe toutefois pas encore de traitement curatif ni de vaccin contre le VIH.
La prévention doit donc rester systématique.

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19
Q

L’infection passe souvent inaperçue, mais l’hépatite peut se manifester par :

A
  • des troubles digestifs comme des vomissements ;
  • un dégoût des aliments ;
  • une fatigue intense ;
  • un ictère (coloration jaune des conjonctives, du blanc de l’œil ou de la peau).
20
Q

Définition accidents d’exposition au risque viral

A

Un accident d’exposition au risque viral (AEV) se définit comme un contact direct entre un liquide biologique contaminant(sang, liquide amniotique) et le sang d’une personne non contaminée, au travers une effraction cutanée (piqûre, coupure, peau lésée) ou lors du contact avec une muqueuse (projections dans l’œil, le nez ou la bouche).
En conséquence, une projection d’un liquide biologique contaminant sur de la peau saine n’est pas un AEV et ne présente aucun risque.
Le sang et les liquides biologiques peuvent véhiculer des agents infectieux divers, en particulier les virus VIH, VHC et VHB.
Lorsqu’un tel accident se produit sur intervention, il convient de prendre en compte sans délai la victime de l’AEV et d’appliquer le protocole.

21
Q

Protocole de prise en charge d’un personnel victime d’AEV

A

A) Soins locaux immédiats
En cas de projection sur la peau ou de plaie par un objet contaminé :
❶ Nettoyer immédiatement la plaie à l’eau courante et au savon.
❷ Rincer à l’eau.
❸ Réaliser l’antisepsie en trempant la plaie dans une solution de Dakin® à usage unique pendant au moins 10 minutes.
Ce délai de contact est capital et ne doit en aucun cas être abrégé. Si le trempage n’est pas possible, appliquer une compresse imbibée de Dakin® pendant au moins 10 minutes.
En cas de projection d’un liquide biologique dans l’œil ou sur une muqueuse, rincer abondamment au sérum physiologique ou à l’eau pendant au moins 5 minutes.
B) Évaluation du risque infectieux
Contacter systématiquement un médecin en urgence (moins d’une heure après l’accident), si possible au niveau du centre médical de groupement ou à la coordination médicale selon l’heure de survenue. Consulter, sur avis médical, dans les 4 heures au service des urgences d’un l’hôpital d’instruction des armées BEGIN ou PERCY. Le médecin effectue alors une évaluation du risque de transmission virale en fonction de la sévérité de l’exposition, du statut sérologique du patient source et du délai. Une prophylaxie antirétrovirale pourra alors être prescrite. Un suivi sérologique (VIH, VHC et VHB) sera alors proposé à J 0, J 30, J 90 et J 180 au centre médical de groupement. Lors de cette consultation, il est fortement recommandé d’avoir le maximum de renseignements médicaux sur le patient source.
C) Suivi administratif
Un rapport circonstancié doit être établi dans les 48 heures.

22
Q

La tuberculose, une maladie souvent en 2 temps

A

La primo-infection :
La tuberculose peut passer par une phase initiale appelée primo-infection (c’est le premier contact entre le BK et l’organisme). Cette phase est souvent asymptomatique (90 % des cas) et passe inaperçue la plupart du temps.
À ce niveau, 2 possibilités se présentent :
soit l’organisme produit des anticorps ou un traitement a été mis en place et la personne guérit ;
soit les défenses sont dépassées et la maladie tuberculeuse se développe.
La maladie tuberculeuse :
Elle peut être découverte lors d’un examen systématique ou au cours d’une complication.
Les signes sont une fièvre, un amaigrissement de 5 à 10 kg en quelques mois, une grande fatigue et une toux chronique pouvant ramener des crachats sanglants. Des organes autres que les poumons peuvent être touchés : le système uro-génital, les os, les ganglions…
Le bacille de la tuberculose est sensible à certains antibiotiques. Le traitement dure de 6 à 9 mois et doit être poursuivi jusqu’au bout, même si le sujet n’est plus contagieux en quelques semaines. Il comporte en général une association de 4 antibiotiques.
Un crachat peut être très riche en bacilles, mais ils sont rapidement tués par les ultraviolets présents dans la lumière du jour, même sans soleil.
En revanche, ils restent viables très longtemps à l’abri de la lumière, sur une surface à l’ombre. Des bactéries viables sont donc présentes sur et dans les vêtements des malades tuberculeux toussant plusieurs fois par jour.
L’obligation de vacciner par le BCG (vaccin anti-tuberculeux) les enfants et les adolescents a été levée en juillet 2007 au profit d’une forte recommandation de vacciner les enfants les plus exposés à la tuberculose.
Les professionnels de santé demeurent soumis à l’obligation d’être vaccinés par le BCG.

23
Q

Qu’est-ce que le purpura fulminans ?

A

Le purpura fulminans est une maladie infectieuse qui peut s’accompagner d’une méningite. Il se manifeste par de petites taches rouges ou violacées, appelées purpura correspondant à une diffusion de sang à l’extérieur des vaisseaux sanguins, qui se développent rapidement au hasard sur le corps. Ces taches ne disparaissent pas lorsqu’on les comprime avec un verre (test de la vitropression). Il peut être présent avant l’arrivée des secours, mais peut également apparaître de façon significative pendant l’examen.
Il est causé par la diffusion généralisée dans tout l’organisme de toxines issues des germes. Il va entraîner une altération très rapide de l’état général de la victime. En l’absence de traitement immédiat, la mort peut survenir dans les heures qui suivent par défaillance des organes vitaux.
il est fréquent que des nécroses des extrémités apparaissent allant jusqu’à la nécessité d’amputation.

24
Q

Définition grippe

A

La grippe est une maladie virale, hivernale, très contagieuse, parfois mortelle. Les sapeurs-pompiers peuvent être amenés à intervenir en cas de détresse respiratoire aiguë.
La grippe, après une période d’incubation (c’est-à-dire le délai entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes) de 1 à 7 jours, entraîne fatigue, forte fièvre, signes respiratoires, courbatures, douleurs articulaires. Elle peut être mortelle chez les sujets fragiles : personnes âgées, cardiaques, insuffisants respiratoires.
La contagion est possible entre un jour avant et sept jours après le début des signes.
Il existe trois types de virus (influenza : A, B et C). Le virus évolue d’une année sur l’autre (mutation) et le vaccin est fabriqué en fonction de la souche qui a sévi dans l’autre hémisphère pendant les 6 mois précédents.
Il peut être inefficace si le virus a muté.
La vaccination est recommandée chez les sujets fragiles et les professionnels de santé.

25
Q

Définition grippe aviaire

A

La grippe aviaire est une maladie des oiseaux, connue depuis longtemps, aussi appelée peste aviaire. Actuellement sévit une épizootie, c’est-à-dire une épidémie chez les oiseaux de plusieurs pays, favorisée par la migration. La forme du virus responsable de cette maladie est le H5N1.
La grippe aviaire est très peu contagieuse pour l’homme et les cas humains connus (Asie, Turquie) sont dus à des conditions d’hygiène précaires et à une promiscuité avec les oiseaux de basse-cour malades.
Actuellement, il n’y a pas de cas prouvés de transmission interhumaine.
Les risques et les systèmes de protection
Le risque de la grippe aviaire pour l’homme passe par la recombinaison du virus animal avec un virus de la grippe humaine, ce qui donnerait un nouveau virus par mutation qui pourrait être à l’origine d’une épidémie.
La présence d’animaux malades sur le territoire français impose :
* une veille sanitaire nationale ;
* une protection lors du ramassage des volatiles morts ; * une protection dans la prise en charge des victimes suspectes de grippe aviaire.

26
Q

Définition grippe A

A

La grippe A, forme émergente de grippe, est apparue au printemps 2009. Improprement appelée « grippe porcine », elle a pris la dénomination de grippe A et correspond à un virus de type H1N1. Elle est susceptible d’entraîner des atteintes pulmonaires mortelles chez des sujets jeunes, sans antécédents particuliers.

27
Q

Qu’est-ce que le SRAS ?

A

Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) est la première maladie émergente du XXIe siècle.
Les signes sont :
- une fièvre supérieure à 38°C ;
- des signes respiratoires (toux et dyspnée) ; - des douleurs musculaires ;
- des céphalées ;
- des diarrhées.

partie de Chine en 2002, elle a donné une épidémie mondiale en 2003 (rôle des voyages aériens), avec alerte mondiale par l’OMS qui a permis d’enrayer l’épidémie par des mesures d’isolement des malades et de mise en quarantaine des personnes suspectes d’être contaminées.
L’incubation dure 10 jours. La maladie est très contagieuse par gouttelettes de salive et peut-être par l’intermédiaire d’objets. Elle est due à un virus jusqu’alors inconnu de la famille des coronavirus, et que l’on a retrouvé dans certaines espèces (civette en Chine).
Il n’y a ni traitement, ni vaccin, ce qui rend les mesures de prévention indispensables, d’autant que la mortalité a été d’environ 10 %. Dans le cadre de l’alerte mondiale, le bilan spécifique devant ce syndrome grippal entraînait la recherche d’un voyage en Asie.

28
Q

Qu’est-ce que le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen- Orient

A

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen- Orient (MERS-CoV pour Middle East respiratory syndrome coronavirus) est le nom d’un variant de coronavirus hautement pathogène découvert en 2012.
Plus de 15 pays sont touchés par MERS-CoV, notamment l’Arabie Saoudite et plusieurs pays du Moyen-Orient.
Le MERS-CoV se transmet par les gouttelettes de salive et le toucher (un peu comme la grippe ordinaire). Les symptômes de l’infection peuvent être l’insuffisance rénale aiguë et une pneumonie aiguë sévère, qui aboutissent dans un tiers des cas à une issue fatale. Ce virus contamine la personne dans les deux jours qui suivent un contact direct avec la personne infectée. La contagion se fait rapidement.

29
Q

Qu’est-ce que la Covid 19 ?

A

La CoVID 19 est une autre maladie émergente à coronavirus (le SARS-CoV-2), partie de Chine, qui a entraîné en 2020 une pandémie. La contagiosité avant l’apparition de signes cliniques a permis une diffusion très rapide dans une population mondiale non protégée. La simultanéité de cas graves nécessitant des soins de réanimation et occasionnant une mortalité élevée a imposé un confinement à l’échelle mondiale en attendant le développement de la vaccination. Plusieurs variants sont apparus, avec plusieurs vagues. La maladie est toujours présente mais l’OMS a déclaré en mai 2023 la fin de l’urgence sanitaire mondiale. Plus de 700 millions de cas ont été déclarés avec 7 millions de morts. La vaccination et les mesures barrière restent en première ligne pour lutter contre la maladie et d’éventuels nouveaux variants.
Les signes sont surtout respiratoires (toux et dyspnée, allant d’un rhume à une infection pulmonaire sévère) avec souvent l’existence paradoxale de SpO2 basse sans autres signes respiratoires au repos.
Les autres signes sont variés :
- Fièvre
- Douleurs musculaires
- Céphalées
- Diarrhées

30
Q

Par quoi est favorisé la transmission de maladies contagieuses ?

A

La dissémination du parasite est favorisée par la vie en collectivité (cas d’épidémies dans des maisons de retraite…) et par le manque d’hygiène corporelle.

31
Q

Qu’est-ce qu’un ectoparasite ?

A

Les ectoparasites sont les parasites de la peau et du système pileux.

32
Q

Qu’est-ce que la pédiculose ?

A
  • La pédiculose est due à la présence de poux et de lentes sur le cuir chevelu, les poils pubiens, les aisselles, la moustache, la barbe, les sourcils… Elle se transmet essentiellement par contact direct ou par l’intermédiaire des vêtements ou de la literie. La pédiculose de la tête se manifeste essentiellement par des démangeaisons. La transmission se fait par contact direct ou par l’intermédiaire de bonnets et de brosses à cheveux. La pédiculose du corps se révèle le plus souvent par des lésions de grattage.
33
Q

Qu’est-ce que la gale ?

A

La gale est due à un acarien: le sarcopte. La contamination est avant tout interhumaine par contact cutané direct. En cas de gale profuse, la transmission peut aussi être indirecte par l’intermédiaire des vêtements ou de la literie.La durée de vie du sarcopte en dehors du corps humain est de quelques heures à deux jours (dans un environnement chaud et humide). La gale commune se manifeste par des démangeaisons à recrudescence nocturne, des lésions cutanées caractérisées par de fins sillons, des vésicules, des plaques plus ou moins desquamantes (qui « pèlent »). Les principaux sites de lésions sont les plis interdigitaux, la face antérieure des poignets et des coudes, la ceinture abdominale, les cuisses et les fesses. La gale profuse, à très forte charge parasitaire et très contagieuse, peut toucher toutes les parties du corps. Elle touche principalement le sujet immunodéprimé (sujet infecté par le VIH, ou malades sous corticoïdes…) et le sujet âgé. L’objectif est de limiter la dissémination de la maladie et de protéger le personnel, les autres patients et l’environnement. Le décret n° 99-95 du 15 février 1999 désigne la gale comme une maladie professionnelle.

34
Q

conduite à tenir ectoparasite

A

❶Apporter les soins nécessaires à la victime.
❷Utiliser des mesures « barrière » en emballant la victime et en portant les équipements de protection adaptés (Kit de surhabillage victime porteuse d’ectoparasites).
❸Effectuer une décontamination des sapeurs-pompiers et de leurs vêtements.
❹Effectuer un bio-nettoyage de la cellule sanitaire de l’engin.

35
Q

CàT lésions ou plaies cutanées surinfectées

A

Toutes les plaies ou lésions cutanées peuvent se surinfecter. Elles ont alors un aspect rouge, chaud et purulent. Les surinfections, dues le plus souvent aux staphylocoques ou aux streptocoques, sont transmissibles par voie cutanée.
Les infections cutanées à staphylocoque (impétigo) se manifestent par l’apparition sur la peau de petits « boutons » rouges surmontés d’une vésicule purulente. Les enfants y sont particulièrement sensibles, et elles peuvent entraîner chez les sujets immunodéprimés de véritables septicémies (présence des bactéries dans le sang).
Les mesures d’hygiène préconisées sur intervention (cf. chapitre 18) et l’emballage des surfaces cutanées atteintes par un moyen adapté (pansement, drap à usage unique…) suffisent pour éviter la transmission de ces affections aux sapeurs-pompiers ou à d’autres victimes.

36
Q

Qu’est-ce qu’un maladie à prions ?

A

Il s’agit de maladies dues à un agent infectieux particulier (plus petit qu’une cellule vivante et qui ne contient pas de matériel génétique) : le prion. Cette protéine est très résistante aux procédés de désinfection habituels.
Dans le cas d’une atteinte connue, les sapeurs-pompiers doivent utiliser les moyens de protection de la tenue biologique renforcée : casaque, gants, masques. Les matériels à usage unique seront jetés avec les DASRI et la cellule du véhicule de transport sera désinfectée conformément au protocole journalier.

37
Q

Les modes de transmission et les signes des maladies à prions

A

Ce sont des maladies de l’encéphale (cerveau), toujours mortelles, connues chez différentes espèces animales.
Chez l’homme, la plus connue est la maladie de Creutzfeld- Jakob. Certains cas sont :
* isolés, sans origine connue ;
* familiaux ;
* transmis par :
- des médicaments contaminés, comme l’hormone de croissance prélevée sur des cadavres (actuellement, elle est synthétisée et n’est plus contaminante) ;
- du matériel médical contaminant ;
- l’ingestion d’aliments contaminés : il s’agit de la forme liée à l’encéphalite spongiforme bovine (ESB) ou maladie de la vache folle.

38
Q

Quels sont les signes d’une maladie à prions ?

A

Les signes cliniques sont liés au système nerveux : difficultés motrices, troubles de la mémoire, troubles du comportement, démence. L’évolution est très rapide, mortelle en deux ans en moyenne après le début des signes.

39
Q

Définition maladie de Lyme

A

La tique (à l’état de larve, de lymphe ou d’adulte femelle) pique la peau des animaux ou des hommes pour se nourrir de sang au cours d’un repas qui peut durer de 3 à 5 jours.
Au cours de ce repas, elle peut, si elle est infectée, injecter des bactéries du type borrelia (la maladie de Lyme est aussi appelée borréliose). Toutes les morsures de tique ne sont pas contagieuses. En France, la maladie de Lyme est présente sur presque tout le territoire, mais surtout dans l’Est et le Nord.

40
Q

Évolution maladie de lyme

A

En cas d’infection, la maladie évolue en trois stades après une incubation de 2 à 22 jours :
* rougeur au niveau du point de piqûre ;
* signes variés : fièvre, atteinte cardiaque, articulaire, neurologique (méningite, paralysies…), oculaire, cutanée ;
* forme chronique.
Le diagnostic est parfois difficile. Le traitement par l’administration d’antibiotiques est d’autant plus efficace qu’il est précoce.
La tique doit être recherchée sur tout le corps, y compris dans les plis de flexion cachés par les vêtements.

41
Q

CàT découverte de tique

A

En cas de découverte, il conviendra de :
* la retirer le plus vite possible, avant les 36 premières heures, car la piqûre est moins infectante ;
* éviter d’appliquer tout produit qui risque de faire régurgiter la tique (éther) ;
* la retirer au plus près de la peau avec une pince fine (pince à tiques qui permet de soulever la tique sans la « blesser », ce qui risquerait de la faire régurgiter) ;
* éviter le contact direct avec les doigts, qui peut être infectant ;
* désinfecter le point de piqûre à l’alcool.
Toute promenade dans une zone à risque doit entraîner le port de vêtements recouvrants et l’inspection minutieuse de la peau.

42
Q

Comment évolue l’encéphalite à tiques ?

A

Elle évolue en deux phases :
* fièvre et frissons pendant 2 à 4 jours ;
* méningite 10 jours plus tard, dans 30 % des cas, avec mortalité de 1 %.
Il n’y a pas de traitement spécifique.

43
Q

Qu’est-ce que la leptospirose ?

A

La leptospirose est une maladie peu fréquente, qui touche principalement certains professionnels comme les égoutiers, les plongeurs. Le microbe est d’origine animale avec une forte prédominance chez les rongeurs. La contamination se fait, le plus souvent, par contact avec de l’eau souillée par les déjections de ces animaux, la pénétration ayant lieu par les muqueuses ou à travers une peau lésée.
La leptospirose se caractérise par de la fièvre, des douleurs musculaires et un ictère. Il existe un traitement efficace qui repose sur la prescription d’antibiotiques.
Les personnels exposés doivent prendre des précautions vestimentaires pour limiter le risque. Ils peuvent aussi être vaccinés ou prendre des antibiotiques en prévention.
À la BSPP, les SIS ne sont plus vaccinés.

44
Q

Qu’est-ce que le paludisme ?

A

Le paludisme est une maladie due à un parasite, le plasmodium. La contamination se fait par la piqûre d’un seul vecteur connu : un moustique femelle particulier appelé anophèle. Le moustique s’est lui-même contaminé en piquant un individu atteint. La victime peut présenter des signes très variés fièvre, céphalées, douleurs musculaires, diarrhée, vomissements, toux, fatigue. Des alternances de fièvre, tremblements, sueurs intenses constituent « des accès palustres ». Il existe 4 formes différentes de paludisme dont l’une peut être mortelle. On retrouve le plasmodium dans les globules rouges.
Le diagnostic se fait par des examens de sang.
Toute fièvre au retour d’un pays où sévit le paludisme doit être considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. En cas d’accès palustre, la victime doit être transportée car le traitement est urgent.
Le neuropaludisme, forme la plus grave du paludisme se manifeste par des convulsions et un coma qui peut entraîner le décès. Cette forme de paludisme se rencontre dans diverses zones géographiques, dont la Guyane.
La prévention est primordiale car il n’existe actuellement aucun vaccin. Elle passe par :
* la lutte contre les moustiques et ses gîtes de reproduction ;
* la prise d’antipaludéens lors du séjour en pays à risque ;
* la lutte contre les piqûres de moustique (vêtements longs, moustiquaires, répulsifs cutanés, antimoustiques sur les vêtements, climatisation).

En France, les cas de paludisme sont des cas d’importation chez des personnes n’ayant pas ou mal pris les médicaments prophylactiques. En l’absence du moustique anophèle, cette maladie n’est pas transmissible directement de l’homme à l’homme.

45
Q

Qu’est-ce que le chikungunya ?

A

Le chikungunya (ou maladie des hommes courbes) est une maladie virale, transmise par un moustique, qui sévit de façon épidémique à La Réunion.
Le moustique responsable de la transmission est du genre aedes. Certains moustiques du même genre sont présents dans les pays d’Europe du Sud, y compris dans les départements du sud de la France métropolitaine.
La maladie se traduit, après une incubation de 4 à 7 jours, par une fièvre, des douleurs articulaires intenses qui peuvent persister plusieurs mois, des douleurs musculaires, des céphalées.
Le traitement associe des antidouleurs et des anti- inflammatoires, et la prévention passe par la lutte contre les moustiques.

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Q

Qu’est-ce que le risque biologique exceptionnel ?

A

Il peut s’agir de la prise en charge de victimes :
* ayant été en contact avec des liquides ou des poudres (lettres et colis piégés) contenant un agent infectieux pathogène ;
* présentant des signes compatibles avec une pathologie à très haut risque infectieux (fièvres hémorragiques dont Ébola par exemple).
Le risque pour les personnels en intervention se situe dans l’environnement immédiat (objets et surfaces contaminés) ainsi que sur les vêtements, la peau et les cheveux des victimes.
La protection des intervenants consiste donc, d’une part, à éviter la dispersion de l’agent contaminant dans l’environnement et, d’autre part, à éviter la contamination directe de leurs propres vêtements, peau, cheveux ainsi que la contamination par inhalation (cf. chapitre 18).

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Définition Ebola

A

La maladie à virus Ebola est une fièvre hémorragique virale.
Des épidémies surviennent en Afrique à intervalles réguliers. Souvent limitées à une zone restreinte, elles peuvent s’étendre sur plusieurs pays comme en 2015.
La période d’incubation varie de 2 à 21 jours (le plus souvent de 4 à 9 jours).
Les symptômes associent initialement un « syndrome pseudo-grippal » avec fièvre, fatigue, douleurs musculaires et céphalées puis une diarrhée souvent sanglante, des vomissements et parfois une éruption cutanée et des hémorragies internes et externes. Le risque est l’évolution vers le décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas. La transmission entre humains a lieu avant tout par contact direct avec des fluides corporels. La contagiosité des malades est très variable et dépend de l’intensité des symptômes. Elle justifie dans tous les cas le port de protections adaptées pour les secouristes