200.2 - circu Flashcards
Les conditions nécessaires au bon fonctionnement du
système circulatoire
Les conditions nécessaires au bon fonctionnement du système circulatoire reposent sur un cœur et des vaisseaux en bon état ainsi qu’un volume de sang et de globules rouges circulant en quantité suffisante.
détresse circulatoire
baisse de la tension artérielle - collapsus
Le collapsus est une baisse importante de la pression artérielle qui devient insuffisante pour assurer une perfusion correcte des organes (pression artérielle
systolique < 90 mmHg chez l’adulte ou baisse de plus de 30 % de la pression artérielle systolique chez un hypertendu
connu).
Le pouls est difficile à prendre. Il peut être imperceptible en périphérie (pouls radial), mais présent en carotidien.
La pression artérielle est alors inférieure à 80 mmHg.
Normalement, l’organisme réagit à cette baisse de pression et cherche à préserver les organes les plus importants : cerveau, cœur, poumons, au détriment des autres organes, en particulier la peau qui devient
froide et pâle. En effet, le sang des capillaires de la peau est redistribué vers ces organes. En l’absence de traitement, l’évolution est souvent défavorable.
état de choc
baisse prolongée de la tension artérielle qui entraine une défaillance des organes vitaux
Dans un souci de clarté et de simplification, on assimilera l’état de choc à une baisse brutale, importante et prolongée de la pression artérielle dans l’organisme.
hypovolémie
L’hypovolémie est la baisse de la quantité de sang en circulation.
En fonction de la cause, la détresse circulatoire peut être :
* temporaire (cas de certains malaises) ;
* prolongée, c’est l’état de choc
cause détresses circulatoire (triangle de la circulation)
baisse d la pression artérielle entrainée par :
- dilatation excessive des vaisseaux par : allergie, intoxication, infections graves
- perte de liquide par : hémorragie, brûlure étendue (plasma), déshydratation aigue (plasma), infection grave (plasma)
- défaillance cardiaque par : vieillissement du myocarde, pathologie du myocarde, trouble du rythme, intoxication avec atteinte cardiaque, traumatisme cardiaque, infections graves
chocs
En fonction de la cause, les différents types de choc sont appelés :
* choc cardiogénique quand l’origine est une défaillance cardiaque ;
* choc hypovolémique quand il n’y a pas assez de volume sanguin ; le choc hémorragique est un choc hypovolémique ;
* choc allergique ou anaphylactique quand l’origine est une allergie aiguë.
Il existe un choc qui associe les 3 mécanismes et qui est la conséquence d’une infection sévère : le choc septique.
signes généraux circu
- signes circulatoires (exprimant la défaillance de l’appareil circulatoire) :
- tachycardie, bradycardie, arythmie ;
- pouls mal frappé, voire imperceptible, d’abord au niveau radial puis au niveau carotidien
(arrêt circulatoire) ; - pression artérielle basse ;
- temps de recoloration cutanée (TRC) allongé ;
- sensation de soif.
- aspect de la peau (évocateur d’une vasoconstriction) :
- pâleur cutanée, signe commun à toutes les détresses, accentué en cas d’hémorragie ;
- conjonctives décolorées ;
- froideur cutanée en particulier des extrémités ;
- impossibilité de mesurer la SPO2 ;
- marbrures ;
- sueurs, signe commun à toutes les détresses.
- autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales :
- signes respiratoires associés : respiration rapide et superficielle (signes de tentatives de compensation du système respiratoire) ;
- signes de souffrance cérébrale :
▪ vertiges en position assise ou debout, angoisse, agitation ;
▪ troubles de la conscience, coma - impossibilité de se tenir assis, debout ou de se déplacer : personne gisante.
causes ACR
- cardiaque ou circulatoire :
- altération de la pompe cardiaque ou troubles du rythme cardiaque provoqués par :
▪ un syndrome coronarien aigu ;
▪ une insuffisance cardiaque ;
▪ une intoxication par des produits à toxicité cardiaque ;
▪ d’autres pathologies cardiaques (péricardite, malformation cardiaque, myocardite…) ;
▪ des atteintes traumatiques du cœur ;
▪ une électrisation ; - altération des vaisseaux ou de leur contenu provoquée par :
▪ une hypovolémie majeure à l’origine d’un « désamorçage » de la pompe cardiaque
(hémorragie) ;
▪ une embolie pulmonaire massive ;
▪ une dissection aortique ;
▪ un choc allergique ; - respiratoire :
- évolution d’une pathologie respiratoire aiguë ;
- évolution d’une obstruction totale des voies aériennes, suite à des manœuvres de désobstruction inefficaces ;
- intoxication : CO, fumées d’incendie, médicaments,
alcool, drogues, produits industriels ou ménagers ; - noyade, électrisation, pendaison… ;
- traumatisme thoracique ;
- neurologique :
- certains accidents vasculaires cérébraux ;
- traumatisme rachidien ou crânien grave.
La tolérance des tissus à l’anoxie est :
- diminuée si elle est précédée d’une “hypoxie” (détresse ventilatoire, hypotension) ;
- augmentée en cas d’hypothermie (des noyés en ACR ont ainsi été sauvés sans séquelle neurologique après une immersion prolongée en eau froide).
conséquence immédiate ACR
La conséquence immédiate de l’ACR est un arrêt circulatoire, avec effondrement des pressions et des débits sanguins dans tout l’organisme. Tous les tissus sont donc privés d’O2 tant qu’une réanimation cardio-pulmonaire n’est pas entreprise.
types ACR
fibrillation ventriculaire ( grande maille - petite maille)
asystolie
activité électrique sans pouls
Que permet la RCP
- de suppléer l’arrêt de la circulation sanguine par des compressions thoraciques régulières ;
- de normaliser éventuellement un fonctionnement anarchique du cœur grâce à un choc électrique délivré par un DAE ;
- de suppléer la respiration défaillante par une respiration artificielle.
signes spécifiques
L’ACR est un processus dynamique d’arrêt des fonctions vitales et l’on voit le corps « s’éteindre ».
Ainsi, quand la circulation s’arrête :
* la perte de connaissance est quasiment instantanée,
parfois précédée de convulsions dues à l’anoxie
cérébrale ; elle s’accompagne d’une perte de tonus
musculaire et d’un effondrement qui peut entrainer
des traumatismes ;
* le cœur peut fibriller plusieurs minutes
* la respiration peut encore paraître normale quelques
dizaines de secondes avant que n’apparaissent les
gasps (mouvements respiratoires inefficaces d’origine
réflexe) qui vont s’espacer puis disparaitre à leur tour.
C’est pourquoi la recherche de la respiration et de la
circulation se font de façon simultanée.
Si la RCP est démarrée sans délai dès l’effondrement, la reprise d’une circulation, partielle mais suffisante pour irriguer le cerveau, par le MCE fait réapparaître des « quasi signes de vie ». Il s’agit de mouvements respiratoires
(gasps), légers mouvements des extrémités ou du visage,
pupilles réactives, de déglutition… Il ne faut pas arrêter le MCE car c’est lui qui permet à ces signes d’exister.
Seule la réapparition de « signes certains de vie » (la victime se réveille avec une réactivité et obéit aux ordres simples), qui font suite à un MCE réalisé avec insistance ou à un CEE suivi de MCE par exemple, permet d’interrompre la
RCP avant l’arrivée de l’équipe médicale.
Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens demandés, rechercher par l’interrogatoire de l’entourage :
* l’âge (donnée essentielle pour la suite de la prise en charge) ;
* le(s) facteur(s) déclenchant(s) (fausse-route, noyade, effort, intoxication…) ;
* les symptômes précédant l’ACR (douleur thoracique, difficulté respiratoire…) ;
* le délai entre l’ACR et la mise en œuvre de la RCP ;
* l’état des pupilles ;
* la température corporelle particulièrement en cas
de suspicion d’hypo ou d’hyperthermie (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort) ;
* les antécédents (maladie cardiaque, cancer, patient dépendant ou fin de vie…) ;
* les hospitalisations antérieures en particulier les séjours en réanimation ;
* le traitement en cours ;
* l’existence de directives anticipées
caractéristiques ACR
Comme indiqué dans le bilan primaire, l’ACR est caractérisé par :
* l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
* et :
l’arrêt de la respiration (ou la présence de gasps) ou l’absence de pouls carotidien perceptible. l’arrêt de la respiration est considéré comme un arrêt cardiaque sauf dans le cas de l’overdose aux opiacés.
CàT ACR
Après avoir appliqué la conduite à tenir définie dans le bilan primaire
❶Sauvegarde immédiate.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration et circulation : la victime ne respire pas (sauf overdose) ou ne présente pas de pouls carotidien.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant
particulièrement attentif aux réactions éventuelles de la victime (mouvements, toux, reprise de la ventilation).
Si la respiration et la circulation sont appréciées simultanément, la RCP décrite ci-dessous, débutera par
5 insufflations.
❺Placer la victime sur une surface rigide et dans un
espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP efficace, en effectuant, si nécessaire, un dégagement
d’urgence, ou en faisant déplacer le mobilier.
❻Débuter les manœuvres de RCP, immédiatement,
en commençant par le massage cardiaque et en réalisant des cycles de :
* 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte ;
* 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez
l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.
❼Simultanément :
* dénuder le thorax de la victime ;
* mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte ou les
compressions thoracique manuelles
* mettre en place systématiquement la canule oropharyngéechez l’adulte et
l’enfant et, si besoin, chez le nourrisson et le nouveau-né.
❽Mettre en œuvre le DSA.
❾Demander un renfort médicalisé.
Après avoir fait débuter la RCP et poser le DSA, le chef d’agrès demande un renfort médicalisé en urgence, de préférence par téléphone, sans retarder la délivrance d’un CEE.
❿Demander un engin de prompt secours.
Cette demande sera systématique si le premier engin
engagé est un VSAV.
⓫Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale
sans rechercher le pouls. Seule la réapparition de
signes certains de vie (réveil de la victime) permet
d’arrêter la RCP.
⓬En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le
DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance
constante de la circulation (risque majeur de récidive).
⓭Remplir le cahier ACRR ou la partie ACR de eFiBi et
envoyer le message DSA au retour d’intervention.
⓮En cas d’utilisation d’un DAE public, appliquer les directives de la procédure BPIB pour la récupération du tracé.
cas particulier ACR
- En cas de dysfonctionnement du DSA, appliquer le protocole de RCP avec matériel ci-dessus et demander par radio un DSA.
- Chez le nouveau-né à la naissance, un pouls inférieur à 60 par minute est considéré comme un arrêt circulatoire et fait démarrer une RCP avec une fréquence se rapprochant de 120 compressions par minute sur une séquence de trois compressions sternales pour une
insufflation (3/1) - En cas d’insufflations inefficaces, en l’absence de soulèvement de la poitrine, le sapeur-pompier doit, avant la prochaine tentative :
❶Ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible.
❷S’assurer que la tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut.
Il ne faut pas tenter plus de 2 insufflations à chaque cycle avant de refaire une série de compressions. - Chez une femme enceinte dès que l’utérus atteint le niveau de l’ombilic (au cours du 5ème mois de la grossesse), un équipier refoule dès que possible l’utérus vers la gauche (dès le début si c’est un PSE,
sinon dès l’arrivée du 2e VSAV). Cette manœuvre permet de faciliter la circulation pendant le MCE en évitant la compression des gros vaisseaux par le fœtus.
Déplacement latéral vers la gauche de l’utérus pendant la RCP - Chez une victime porteuse d’un DAI (défibrillateur
automatisé interne).
Certaines personnes qui ont déjà été victimes d’un ACR, ou souffrent d’une pathologie cardiaque avec risque de FV, sont porteuses d’un DAI. Ce défibrillateur miniaturisé ressemble extérieurement à un pacemaker et peut d’ailleurs avoir les deux fonctions. Parfois, ces
personnes ignorent même qu’elles sont porteuses d’un
DAI.
Lorsque le DAI détecte un rythme choquable, il envoie une décharge électrique sans risque pour l’entourage, pour revenir à un rythme cardiaque normal.
En cas de FV : - si le choc est efficace, la victime n’a pas le temps de
perdre connaissance. Si la FV récidive, la victime est choquée plusieurs fois, parfois sans jamais perdre connaissance et en ressentant qu’elle va être choquée ; - si le choc est inefficace, la victime perd connaissance et présente un tableau classique d’ACR, tout en continuant de recevoir des chocs électriques le temps que dure la FV.
- En cas d’ACR chez une personne choquée par son DAI, la CAT ne change pas, y compris l’utilisation
du DSA (cf. fiche technique 23.1- cas particuliers).
Toutefois, il est possible que le chef d’agrès ou un équipier reçoive un choc (sans danger) lors de la recherche du pouls carotidien au moment du bilan primaire ou lors du début du MCE s’il est réalisé
manuellement. Il convient de passer rapidement au MCE par cardio-pompe et si possible de porter 2 paires de gants pour diminuer la conduction en cas de choc.
Si la victime est choquée plusieurs fois tout en restant
consciente, il faut éviter de la toucher à deux mains afin
de ne pas offrir au courant une possible boucle de passage
au moment du choc. Ainsi, il est proscrit de rechercher la
symétrie des pouls simultanément chez une personne
porteuse de DAI quelle que soit l’intervention.
- Chez une victime porteuse d’un défibrillateur externe temporaire : dispositif Life Vest (un seul modèle
disponible en France).
En cas de transport d’une victime porteuse de la Life Vest, quel que soit le motif, il faut emporter le chargeur.
En présence d’une victime en ACR porteuse de la Life Vest, c’est le DSA BSPP qui est utilisé. Il faut auparavant :
❶ Si l’alarme de la Life Vest sonne, laisser administrer le CEE, puis désactiver la veste en retirant la batterie du boitier ; en cas d’impossibilité, dégrafer la veste ;
❷ Retirer la veste ;
❸ Appliquer la RCP classique ;
❹ En cas de transport, l’équipe médicale emporte le gilet, le boitier et le chargeur. - En cas d’inconscience après la réalisation d’ECG demandé par la coordination pour une douleur thoracique, il est très probable que la victime soit en FV.
On ne perd pas de temps à réaliser un bilan primaire.
La priorité est donnée à la défibrillation et la séquencee est alors : - Mettre au sol après avoir rapidement enlevé les cables ;
- Masser
- Enlever si besoin les électrodes restant sur le thorax ;
- Coller les patchs, les connecter, basculer en mode DAE ;
- Les insufflations ne sont alors pas prioritaires avant la défibrillation ;
- Lorsqu’après un ECG particulièrement inquiétant, le médecin pense qu’il y a un risque majeur de fibrillation ventriculaire, il peut demander au CA de coller et connecter préventivement les patchs de défibrillation, tout en restant sur le mode multiparamétrique et
en surveillant l’état de conscience de la victime. Dès
que la victime perd connaissance, le CA passe le
multiparamétrique en mode DSA, permettant une
analyse immédiate du rythme et la délivrance d’un
CEE (conditions de sécurité du DSA respectées). Cette
procédure qui court-circuite la totalité d’un nouveau
bilan primaire dans ce cas, permet ainsi une efficacité
optimale du CEE avant que le cerveau n’ait été endommagé. La RCP est ensuite réalisée.
Une fois en mode DSA, on ne le quitte plus car le DSA surveille la possible réapparition d’une fibrillation et peut demander de choquer alors que la victime n’a pas encore perdu connaissance si entre-temps elle s’est réveillée. - Dans le cas d’un arrêt cardiaque consécutif a une hémorragie ou une allergie, le MCE est amélioré par le relevage des membres inférieurs. Les techniques d’arrêt des hémorragie externes doivent être appliquées.
- Dans le cas où un engin précurseur se présente auprès
d’une victime d’ACR
L’engin précurseur arrive et débute la RCP en utilisant
le DSA de son DGT7 qu’il rallume en arrivant auprès de
la victime en ACR.
A l’arrivée du 1er engin sonné, l’engin précurseur quitte
les lieux avec son DSA pour poursuivre sa mission avec
sa propre victime, dès que la prise en charge par le 1er
engin sonné est effective.
Procédure de changement de DSA : juste après une
analyse et le CEE éventuel, à la reprise du MCE, l’engin
précurseur déconnecte les patchs de son DSA et les
patchs sont immédiatement reconnectés au DGT7 du
1er engin sonné sur cette intervention.
Le mail en 13 point précise qu’il y a eu 2 DSA en donnant
le nom de l’engin précurseur.
Le VSAV précurseur éteint son DGT7 qu’il rallumera pour
terminer la surveillance de la victime qu’il transporte.
CaT ACR seul
Après avoir appliqué la conduite à tenir définie dans le bilan primaire
❶Sauvegarde.
❷Conscience : la victime est inconsciente.
❸Respiration et circulation : la victime ne respire pas ou ne présente pas de pouls carotidien.
❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé en étant particulièrement attentif aux réactions de la victime (mouvements, toux, reprise de la ventilation). Dans ce cas, si la respiration et la circulation sont appréciées simultanément, la RCP décrite ci-dessous, débutera par 5 insufflations.
❺Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP efficace, en effectuant, si nécessaire, un dégagement d’urgence, ou en faisant déplacer le mobilier.
❻Faire alerter ou alerter le CO par téléphone ou le CSO par radio. Dans le cas où aucun témoin ne peut donner l’alerte et s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé, pratiquer 10 cycles de RCP
15/2 ou 5 cycles de RCP 30/2 avant d’alerter.
❼Demander ou récupérer un DAE, s’il est disponible à proximité.
❽Débuter les manœuvres de RCP immédiatement en commençant par le massage cardiaque et en réalisant, sur un torse dénudé si possible, des cycles de :
* 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte ;
* 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.
❾Mettre en œuvre le DAE dès qu’il est à disposition : poser les patchs, les connecter si besoin, puis allumer le DAE et suivre ses indications
❿Surveiller et/ou poursuivre la RCP jusqu’à l’arrivée des secours.
La RCP n’est arrêtée qu’en cas de « signes certains de vie » (réveil de la victime avec réactivité et obéissance aux ordres simples).
Qui masser
État de mort apparente = RCP ;
« Quasi signes de vie » (mouvements incomplets, gasps) = RCP ;
Signes certains de vie (victime réactive, obéit aux ordres simples) = arrêt de la RCP et surveillance. Au moindre doute :
reprendre la RCP.